vendredi, mai 23, 2008

La bêtise des dirigeants africains : Paul BIYA décore Brice Hortefeux


Les victimes africaines de la politique française criminelle de l'immigration n'intéressent pas les dirigeants africains. Effectivement, j'avais presque oublié ce pourquoi ils sont à la tête de ces pays. Autant pour moi et pour l'Afrique et ses enfants. Comment voulez-vous qu'on respecte l'Africain partout où il pose le pied lorsque ceux qui sont censés le défendre et le représenter font pire. Je commence sérieusement à me poser la question sur la santé mentale des dirigeants africains. Ok, ils ont choisi leur camp, celui de leurs intérêts égoïstes, particuliers, claniques. Ok, leur statut les protège contre les humiliations que peuvent subir l'Africain lambda en Europe et même parfois sur la terre des ses ancêtres. Mais est-ce une raison suffisante de le proclamer officiellement sur tous les toîts et de s'en glorifier en décorant des individus qui font du mal à leurs frères de couleur ? Je suis persuadé d'une chose l'intéressé n'en a cure de cette décoration et doit sûrement ricaner dans son for intérieur qui doit lui murmurer ces mots : ah ces africains, qu'ils sont bêtes, quel mépris d'eux mêmes !



Le ministre français de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, Brice Hortefeux, qui a séjourné au Cameroun depuis le week-end dernier, a été élevé à la dignité de Commandeur de l’Ordre national de la valeur par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya.

Au-delà de cette distinction honorifique, Brice Hortefeux a pris part aux côtés du chef de l’Etat camerounais au défilé civil et militaire marquant la 36e édition de la fête nationale du pays qui s’est célébrée mardi 20 mai.
La veille de cette grande parade en souvenir au référendum du 18 mai 1972 dont les résultats ont abouti à l’unification des parties anglophone et francophone du Cameroun, Brice Hortefeux a été reçu en audience et à déjeuner par Paul Biya au palais de l’Unité à Yaoundé.
Le Cameroun et la France « d’accord sur l’essentiel »
Dans son toast, Paul Biya a déclaré que « La France et le Cameroun sont des partenaires de longue date. De la fin de la première guerre mondiale à notre indépendance des liens très forts se sont noués entre nous, liens qui ont résisté à l’usure du temps et dont les traces sont encore bien visibles. »
A propos de la politique française de l’immigration que porte Brice Hortefeux, le président de la République du Cameroun a affirmé que son pays et la France sont « d’accord sur l’essentiel. »
« Comme vous, je pense qu’il n’est pas bon que nos jeunes partent à l’aventure dans des conditions qui ne peuvent mener qu’à l’échec. Il faut décourager ces tentatives », a dit Paul Biya pour qui les raisons sont entre autres : « Le chômage, le manque d’avenir, le découragement qui finissent par l’emporter sur l’attachement au pays natal et à la sécurité de l’entourage familial. »
La France qui est aux côtés du Cameroun à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D), intervenant dans le cadre de l’allègement de la dette des pays en développement pour un montant cumulé de quelque 750 milliards FCFA sur la période 2005-2020, passe aussi pour être le premier fournisseur du Cameroun avec 303 milliards FCFA d’exportations.
« En dehors de l’aide directe qu’elle nous a apportée, la France a également plaidé notre cause dans les forums internationaux, ce qui nous a permis de bénéficier d’annulations et de remises de dettes importantes, donnant ainsi à notre économie la bouffée d’air dont elle avait besoin. Le rôle de votre pays a été essentiel dans ce domaine », a déclaré Paul Biya.
Dans tous les cas, le Cameroun, malgré un sol fertile, un sous-sol riche, une population entreprenante et laborieuse, et des conditions climatiques favorables, a été classé pays pauvre très endette (Ppte).
Un nouveau Plan Marshall pour l’Afrique
« Au Cameroun, comme ailleurs en Afrique, l’état actuel de nos économies ne nous permet pas pour le moment de proposer à tous nos jeunes, y compris les diplômés, les emplois auxquels ils peuvent prétendre. En vérité, seul le lancement d’un nouveau Plan Marshall pour l’Afrique pourrait, me semble-t-il, répondre à ce défi », a ensuite suggéré le président de la République du Cameroun au cours du déjeuner.
Pour Paul Biya, la croisade pour le développement de l’Afrique dont le Sommet du Millénaire a fixé les objectifs à court terme, n’a de chance de parvenir à ses fins que si des moyens adéquats lui sont consacrés.
Le chef de l’Etat camerounais qui compte parmi les doyens du continent, estime que le nouveau Plan Marshall pourrait considérablement réduire l’immigration clandestine des Africains vers l’Europe.
« Il n’est pas dans l’intérêt de personne que se crée un déséquilibre grandissant entre une Europe riche et puissante et une Afrique pauvre et sans avenir », a déclaré Paul Biya. « Car si le développement de nos pays progressait de façon satisfaisante, si notre économie créait des emplois, pourquoi iraient-ils, au risque de leur vie, chercher ailleurs ce qui serait à leur portée ?, s’interroge Paul Biya pour qui « les récentes « émeutes de la faim » sont des avertissements dont nous devons tous tenir compte. »
Maximiser la contribution au développement de la diaspora camerounaise
Le Cameroun compte environ 36 000 ressortissants et aurait le deuxième contingent d’immigrés en France qui a mis en place depuis un an « une politique d’immigration concertée et choisie avec les pays africains notamment, sur la base du dialogue, de la volonté construite et de la transparence ».
Selon Brice Hortefeux, il importe « d’organiser cette immigration pour qu’elle se fasse au bénéfice de la France et des pays africains », car deux immigrés sur trois proviennent du continent africain. Il a rappelé que cinq pays africains ont déjà signé des accords particuliers avec la France au sujet de l’immigration concertée. Le Cameroun pourrait en être le sixième afin de mieux canaliser le flux migratoire vers la France.
Le ministre français de l’Immigration a également abordé le volet lié aux diasporas africaines sur le territoire français. Celles-ci à son avis " ne sont pas suffisamment utilisées ". " Les fonds envoyés vers leurs pays s’élèvent à environ 8 milliards d’euros (soit à peu près 5250 milliards de francs Cfa, ndlr). De l’argent utilisé à plus de 80% pour la consommation ".
S’il pense que cet argent est envoyé pour aider les familles restées sur place en Afrique, il est donc question aujourd’hui pour lui d’aider à l’orientation de cet argent vers l’investissement, notamment dans les domaines comme l’agriculture, l’artisanat…
La France a le droit de choisir qui elle veut accueillir
S’agissant de la communauté camerounaise en France, Brice Hortefeux l’évalue à environ 36.000 âmes, avec au passage la deuxième en ce qui concerne les étudiants. A ceux-ci, il conseille le choix de filières porteuses " qui débouchent sur une activité professionnelle "
Pour la maitrise des flux migratoires, la France sous la houlette de son ministre de l’Immigration a signé des accords avec des pays africains comme le Sénégal, la Tunisie, le Gabon, le Congo et le Bénin. Il a précisé au cours de ses échanges que des discussions sont en cours pour un accord similaire avec le Cameroun.
Promoteur en France de la loi de maîtrise de l’immigration adoptée en 2007 qui limite le regroupement familial, Brice Hortefeux a fini par faire imposer des tests d’Adn pour les candidats à ce regroupement.
Ce très proche du Président Sarkozy est également connu pour avoir fixé aux forces de l’ordre en France des objectifs chiffrés en matière d’expulsions et de reconduite des étrangers à la frontière : 25.000 en 2007, 26.000 en 2008 et 28.000 en 2010.
Celui que l’on dit être le véritable père de l’immigration choisie est notamment l’auteur de cette phrase prononcée chez des confrères en octobre 2007, " La France a le droit de choisir qui elle veut accueillir ".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

slt
je comprend paul bya il est le roi et a ce titre il a tout pouvoir cest un dieu dans son pays avec pouvoir de vie et de mort !!! donc donné une medaille a un bourro quoi de plus normal, mais a quand la revolte des esclave africain sur leur sol , quand le schelcher noir du cameroun va til se reveiller quand ? ha ces africain si docil si cool!!

Anonyme a dit…

Ce schoelcher dont tu parles existe et a déjà existé, mais il est empêché par nos divisions, notre léthargie, notre égoïsme, notre cupidité, notre félonie, notre traitrise; Rappeles-toi de Lumumba, ils sont morts par trahison, aujourd'hui certains peuvent porter ce discours mais ils sont victimes de notre propre endormissement. Comme si il y avait un décalage toujours entre les éclaireurs et la masse. laquelle masse pense d'abord à nourrir le ventre qu'à écouter les raisons de sa faim et agir de façon efficace pour qu'il n'ait plus faim.