
Au moment où s’ouvre au Burkina Faso la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines, l’occasion pour le Negropolitan de revenir sur une pratique moyenâgeuse qui expose rien qu’en France près de 30 000 fillettes.
La conférence internationale dénommée "Réunion de haut niveau du Caire à Ouagadougou relative à l'interdiction totale des mutilations génitales féminines en Afrique(MGF)" s'est ouverte, lundi à Ouagadougou, en vue d'élaborer une position commune qui donnera un élan décisif pour l'élimination de cette pratique sur le continent.
La mutilation génitale féminine - ou excision - concerne toutes les interventions incluant l'ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'"entre 100 et 140 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde vivent actuellement avec les séquelles de ces mutilations sexuelles".
Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans certains pays d'Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d'immigrants en Amérique du Nord et en Europe", selon l'OMS.