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samedi, septembre 08, 2012

Congo-Brazza : tribaliste toi-même...

Elections législatives : la localité de Vindza située dans le Pool a été gagné sans surprise par un nordiste Emmanuel YOKA un proche du pouvoir Sassou. Ce dernier, dans une tribune, après sa victoire arrachée de haute lutte ???, a fustigé ses détracteurs en les accusant de tribalistes. Mais un fils du Pool, Me Nkouta, a tenu à lui répondre en le déshabillant comme un malpropre. Je vous laisse déguster ce droit de réponse...


DROIT DE REPONSE D’UN FILS DU POOL AU DEPUTE AIME EMMANUEL YOKA , par Daniel NKOUTA


Mon cher aîné, cher certainement pas, mais mon aîné vous êtes ;



J’éprouve une irritation certaine qui me fait sombrer dans la tristesse, à la lecture du bêtisier désopilant paru dans la presse locale sous l’amusant intitulé : « LETTRE CITOYENNE », dont le propos vous fait paraître comme un véritable boute-en-train étant donné les circonstances du moment de sa diffusion.

Vous vous indignez de ce que votre candidature dans la circonscription de Vindza, aura été sans doute la plus controversée de l’histoire des législatives, dans ce que vous croyez être notre pays, simplement du fait, dites-vous, que vous n’êtes pas originaire de notre département. Vous vous plaignez ainsi des railleries et sarcasmes, outrages et menaces, qui ont teinté cette candidature que vous tentez, mais sans vous convaincre vous-même comme étant un ordinaire acte citoyen.

Vous avez, avec une certaines audace, plutôt une audace certaine caractéristique de la mythomanie propre à votre genre, daigné écrire que votre candidature a en effet beaucoup agacé des esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes.

Me reconnaissant tout à fait dans ces propos et avec fierté, car, il est vrai que je ne vous aime pas, et pour cause, simplement vous êtes Mboshi, et il en va de même pour chaque Mboshi qui, génétiquement témoigne de la koongophobie, je suis le seul qui dis tout haut, cette pensée qui sourde chez chacun de nous tous dans le Sud du pays ; j’ai cru de mon devoir de donner suite à votre sottisier dit LETTE CITOYENNE, car l’on ne peut, de peur de se faire jeter en prison par un pouvoir outrancièrement policier, laisser dire les mensonges que comporte votre fameuse lettre citoyenne.


Ce qui peine dans ce que vous espérez faire passer comme étant un acte citoyen anodin, ce n’est pas que vous soyez Mboshi, surtout un mauvais Mboshi, car la candidature du vieux LETEMBET AMBILY, paix à son âme, posée dans la même circonscription et dans les mêmes circonstances, aurait été accueillie avec joie et encouragement ; ce qui peine nos esprits sectaires, grégaires et égoïstes, c’est l’impossibilité institutionnelle, qu’un ressortissant du Sud quel qu’il soit, puisse présenter telle candidature dans la Cuvette. Je vous renvoie simplement à la consultation, avec une attentive minutie, de la liste des candidats à toutes les élections organisées par le PCT, et je vous défie de me citer un seul cas d’un ressortissant du Sud, candidat dans le moindre département du Nord. Je parle du Nord politique, le Nord géographique prenant en réalité naissance sur la ligne de Makoua, donc au-delà de l’Equateur. Si vous réussissez à m’opposer ce simple exemple, un seul, je ne suis pas exigeant, alors, je vous assure de vous présenter à vous et à tous les nordistes, mes plates excuses, et j’apprendrai désormais à ranger ma tribalité dans la poubelle de l’histoire.



Votre candidature aura été pour toute fille et tout fils du Pool-koongo, une humiliation de plus, un acte de provocation de trop. En tout cas, personnellement, je l’ai vécu comme tel.

Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, je vous défie de publier la liste exhaustive des Magistrats que vous fabriquez depuis quelque temps en France, à Bordeaux je crois, pour renverser la pyramide, car, en tant que Garde des sots, vous avez estimé qu’il y avait trop de Magistrats ressortissants du Sud. Ainsi, alors que le Congo dispose d’une école de magistrature, vous avez, choisi, pour aller vite, de négocier avec le Gouvernement français, une formation rapide de six mois, pour des jeunes tous recrutés au Nord, présentés comme ayant déjà reçu la formation de Magistrat, et qui y sont envoyés simplement en stage. Vous venez, par cette acrobatie incompatible avec un Etat de Droit, de créer deux cadres de Magistrats, celui de l’école de magistrature de Brazzaville et celui que la position géographique favorise.



Faisons ensemble la lecture des Magistrats chefs de juridiction, par origine départementale, vous me direz en toute conscience, combien de juridictions sont présidées par des Magistrats ressortissants du Sud. Surtout n’osez pas me citer le cas de Placide LENGA, celui là, comme Isidore MVOUBA est un répétiteur qui dit oui, avant même que SASSOU ait pensé ce qu’il doit lui dire. Vous avez réussi à tribaliser la structure judiciaire du pays. Je suis prêt à en débattre avec vous à la télévision, et à cette occasion, nous débattrons du tribalisme, acte contre acte, depuis YOULOU jusqu’à SASSOU II. Sous d’autres cieux, un ministre çà débat avec les citoyens. J’attends avec impatience ce moment. A défaut de cet affrontement citoyen, je défie SASSOU-NGUESSO d’organiser un forum national pour débattre de la question tribale. Nous y trouverons peut-être la solution idoine à ce mal que tout le monde semble déplorer, mais que ceux qui tiennent les rênes du pouvoir s’emploient à revigorer à tout instant.



Pourriez-vous à l’occasion, dire aux Congolais, d’où vient l’argent dépassé par le PCT à l’occasion d’un scrutin pourtant sans enjeu ? Chaque candidat du PCT a reçu au moins, je dis bien au moins la faramineuse somme de QUATRE-VINGT-UN MILLIONS (81.000.000) FCFA, pour battre campagne dans un scrutin où les résultats étaient connus d’avance. Le fils à SASSOU, pourtant candidat unique dans son village, a-t-il vraiment eu besoin de battre campagne avec une telle insolence pécuniaire ? Les militants du PCT ne cotisent jamais, alors d’où vous est venue cette fortune dilapidée, pendant que les Communes urbaines manquent de médicaments, d’école, de propreté, d’électricité, d’eau potable ?



Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous révélé lors de votre campagne aux ressortissants de Vindza, que vous avez simplement supprimé le versement de la pension d’ancien Premier Ministre que percevait Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO, votre ami, du seul fait qu’il soit intervenu à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo, dans les médias audiovisuels français, pour stigmatiser le bilan de votre gestion chaotique du pays,? Les ressortissants de Vindza le savent-ils ? Vous êtes pourtant désormais Député dans le terroir de Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO.



Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous simplement jeté un regard citoyen sur la composition de la chaîne de commandement de ce qui nous tient lieu de Force publique : Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Claniques (FAC), un nordiste, tous les postes de commandement, attribués aux nordistes, Commandant de la Gendarmerie, un nordiste, Directeur Général de la Police, un nordiste, à la tête de la DST, un nordiste, 99,9% de Généraux sont du Nord. Comment dans ces conditions, en toute conscience, vous osez traiter les victimes de votre ethnicisme exacerbé de tribalistes ? Vous êtes un voleur quoi crie au voleur !


Arrêtez de prendre les autres pour des cons s’il vous plaît ! Concentrez-vous plutôt sur l’enquête du drame de Mpila qui a désolé l’ensemble du pays, dont nous attendons tous l’aboutissement. Il n’ya pas un seul Congolais sensé, de quelque département qu’il soit ressortissant, qu’il soit ou non de votre camp politique, ne se sent concerné par ce drame, c’est un malheur véritablement national, autant que le Congo puisse être admis comme nation. Nous avons tous pleuré ces morts, victimes de la bêtise du Nord qui croit sauvegarder le pouvoir en parquant des armes dans des Quartiers résidentiels. Le pays attend de savoir ce qui s’est passé réellement et qui en sont les coupables après le Chef de l’Etat Ministre de la Défense et toute la chaîne de commandement. Il ne s’agit pas de remuer le couteau dans la plaie, nous avons le droit de savoir.



En tout cas, le mboshisme est une épidémie pire qu’ébola !



Daniel NKOUTA

AIME EMMANUEL YOKA : Schizophrénie d’un tribaliste primaire…les congolais ne sont plus dupes !

Dans un bulletin publié par le Cripol (Cercle républicain pour l’innovation politique) et consacré au département du Pool, à l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août 2012, Aimé Emmanuel Yoka, député élu de Vindza, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, coordonateur du pôle de la souveraineté, a publié une lettre citoyenne à ses compatriotes, pour les interpeller sur la question nationale, après l’expérience de sa candidature à Vindza Voici l’intégralité de sa lettre citoyenne datée de «Brazzaville, le 7 août 2012».


Mesdames, Messieurs; Chers concitoyens !

Dans le cadre du calendrier électoral de cette année 2012, j’ai posé ma candidature au Pool, dans la circonscription unique du district de Vindza. Et, comme vous l’avez, certainement, constaté, ma candidature a été, sans doute, la plus controversée de l’histoire des législatives dans notre pays, simplement, du fait que je ne suis pas originaire de ce département. On aura tout entendu: railleries et sarcasmes, outrages et menaces. Mais, le camp de ceux qui ont cru à mon défi, qui refusent l’affaiblissement de l’Etat et l’effondrement de la Nation, a été le plus grand, le plus fort. En prenant la décision de me lancer dans cette bataille, de manière tout à fait normale et légale du reste, car la loi électorale ne s’y oppose aucunement- j’étais loin, très loin de m’imaginer que mon acte citoyen, pourtant si ordinaire, pouvait autant déranger, autant inquiéter certains compatriotes.

Dans les allées du pouvoir, dans les états-majors des partis politiques, à défaut de désigner autrement ces enclos où on élève plus d’intrigants que de militants, où on forme plus d’acrobates que de responsables politiques, parmi les hauts cadres aussi, hélas, ma candidature a, en effet, beaucoup agacé les esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes. C’est ainsi que j’ai été traité d’étranger dans mon propre pays. Dans ces conditions, comment seraient désignés alors toutes ces femmes et tous ces hommes, venus d’autres cieux, pour s’établir dans notre pays? Des martiens, probablement !


Fort heureusement, en toute souveraineté, les populations de Vindza ont choisi de m’accorder leurs suffrages. J’ai ainsi été élu député au deuxième tour, dans la circonscription unique du district de Vindza, le 5 août 2012. Une date, désormais, historique, je le pense bien. Une date, dorénavant, inscrite en lettres d’unité dans les annales des législatives au Congo. En effet, Vindza vient d’interpeller l’élite congolaise dans son ensemble, pour lui dispenser une belle leçon de démocratie, par l’exemple.

Longtemps maintenues, comme celles de tous les départements du Congo, dans une sorte d’ostracisme politique, les populations de Vindza se sont ravisées et ont décidé, cette fois-ci, de vaincre les peurs, de s’affranchir des tabous, de braver des interdits supposés spirituels, afin de construire leur destin autrement. Elles se sont défaites des considérations ethnicistes et ont jeté leur dévolu, non plus sur un fils du coin, un enfant du terroir ethnique, mais plutôt, sur un fils du territoire national qui s’engage à leur apporter, actes à l’appui, un véritable changement tangible dans leur cadre de vie.

Une preuve que l’exercice ethnique, où qu’il se pratique, n’a jamais été que le fait d’une instrumentalisation des populations par l’élite. Une élite qui, pendant très longtemps, n’a servi aux populations que des plats d’illusions, tandis qu’à Brazzaville où ailleurs, ce type d’élite étouffe sous le poids d’un excès de bien-être.

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens !


Croyez-moi, aucune unité nationale, et partant, aucun progrès dans le pays ne sera possible, tant que chacun de nous n’aura pour référent politique que son village natal, son terroir, et pour doctrine politique, le nombrilisme. Or, la mission du politique consiste, justement, à sortir du terroir ethnique, sans le renier, en y abandonnant tous les préjugés négatifs, pour se déployer sur le territoire national, afin d’y semer, partout, les valeurs de la République que sont l’Unité, le Travail et le Progrès pour tous.


Il importe, ici, de préciser que le sentiment d’attachement à un terroir est de l’ordre du naturel, il est même génétique; en aucune manière, on ne saurait le condamner. Mais, ce contre quoi je m’insurge, c’est cette sorte d’appropriation du terroir par l’élite, cet apprivoisement de la communauté ethnique qui s’apparente à l’esclavagisme, ce fétichisme politique pratiqué par l’homme au pouvoir à des fins strictement personnelles.

Le territoire national est un bien sacré. Un bien commun de tous les Congolais. Ainsi, en tant que parcelle de cette entité nationale, aucun terroir ethnique ne peut être la propriété privée d’un individu quelconque ou d’un groupe d’individus, quels que soient leurs statuts.

Je remercie les populations du Pool, particulièrement mes électeurs du district de Vindza, ma terre d’adoption, d’avoir compris mon message. J’ai tout juste voulu, en posant ma candidature à Vindza, apporter ma petite pierre à l’oeuvre de consolidation, de raffermissement de l’unité nationale, bien mise à mal dans notre pays. Nous l’avons tous vécu au fil des événements politiques de ces dernières années. Nous continuons, d’ailleurs, à le vivre au quotidien, d’une certaine manière, du fait d’un environnement politique et social chargé de violences symboliques. Je n’oublie pas et je remercie, également, les populations du département de la Cuvette, ma terre natale, qui ont respecté ma démarche, avec beaucoup de hauteur et de dignité, avec beaucoup d’espérance aussi, en me laissant aller à la rencontre de leurs frères et soeurs de Vindza. En un mot, c’est surtout au peuple congolais, pour ne pas dire à lui tout seul, que revient cette victoire électorale de Vindza, dans le Pool, qui apparaît ainsi comme un champ d’expérimentation d’une démocratie réellement participative, le point de départ d’une autre conception de la République plus fraternelle, la source origine d’une nouvelle vision politique plus fédératrice des populations.

Le Président de la République a écrit, dans son ouvrage, «Le manguier, le fleuve et la souris»: «Une Nation est composée d’éléments disparates, souvent marqués par une longue histoire d’hostilités. La mission d’un Etat et de son chef est de proposer un projet commun suffisamment élevé pour dépasser ces contradictions et les intérêts particuliers, ethniques ou religieux». Fort de cet enseignement, je lance un appel à tous mes concitoyens, afin qu’ensemble, nous puissions engager, de manière soutenue, une réflexion hardie sur la question nationale dans notre pays. Afin qu’ensemble, nous instituions une croisade permanente contre le tribalisme et l’intolérance, ces fléaux retardateurs des évolutions de notre société. OEuvrons tous de concert à ce que notre pays, la République du Congo, ait profondément, un goût d’unité nationale véritable, un parfum de bien-être collectif, pour que vive la démocratie, dans sa dimension la plus noble, dans son expression la plus civilisée. Je vous remercie».


mercredi, mai 09, 2012

Congo-Brazza : un fessologue meurt avec le pénis en érection

Au pays de Sassou Nguesso, la mort des « puissants » a parfois le don de provoquer l’hilarité du petit peuple affamé. Ainsi, un homme important, peut être un dignitaire du régime, selon des témoignages recueillis, aurait été retrouvé mort dans sa villa, le corps dénudé et l’entre-deux-jambes tutoyant encore le ciel. Grand amateur de femmes et de viagra, l’homme était un bon vivant qui aimait les parties fines bien arrosées au cocktail fait de petites pilules bleues, de chaires fraîches potelées, de bières importées et de boissons locales alcoolisées. Des orgies tropicales bien pimentées qui n’avaient rien à envier aux « bunga bunga » d’un Berlusconi ou encore aux tournantes très chic d’un DSK.

Mais le soir de sa mort, il semble que le cocktail se soit révélé trop explosif pour notre « démocrate du postérieur » « démocrate ya matakou », un sobriquet donné par l’homme de la rue aux hommes politiques du Congo en raison de leur obsession trop prononcée pour cette « chose là ». Alors qu’il exécute des « va et vient » énergiques dans les entrailles de sa conquête d'un soir,  notre nabab local est soudain pris d'un malaise. Il lâche brusquement son dernier soupir, sur fond d'un râle particulièrement bruyant faisant même trembler les murs imposants du cossu bordel.

Lorsque les services funèbres arrivent au domicile de « Nsunga Matakou », nous l’appellerons ainsi, ils ne se doutent de rien. En pénétrant dans le manoir transformé en "baisodrome", ils découvrent un corps inanimé, gisant sur le lit, le pénis encore en érection. La bizzarerie post-mortem de l’édile intrigue dans un premier temps le personnel funèbre. Celui-ci croit d’abord à une blague, une plaisanterie libidinale avec un arrière-goût macabre. Mais dans un deuxième temps, il constate bien que le dernier coït du fessologue l’a bien emporté au ciel.

Entre étonnement et rires, le personnel funéraire est très embarrassé. En plus, il faut envelopper le corps pour le transporter. Comment ? Les croquemorts se rendent vite compte de l’aspect cocasse de leur mission. Finalement le défunt fessologue est recouvert dans un suaire laissant voir une étrange pointe au niveau du membre actif, surplombant tout le corps et défiant le plafond de sa villa. Tel un dernier face à face, plutôt «fesse à fesse », l’acte eut bien l’allure d’une signature d’un « guerrier du sexe » mort au combat.

Transporté à l’hôpital pour être conservé le temps du deuil, le corps de Nsunga Matakou restera quelques heures hors du lieu de son emplacement en raison de la rigidité de la « chose là ». Au grand désarroi du personnel médical. Mais, l’ingéniosité, finalement, de celui-ci finira par avoir raison du pénis résistant du démocrate fessologue. Ouf ! La fin cocasse de ce VIP, qui aura servi, le temps de son vivant, non pas la nation congolaise, mais la fesse, confirme à quel point les dirigeants du Congo ont bien pris non pas le chemin d’avenir mais le chemin des matakou, comprendre celui des plaisirs charnels.


C.N.X.

mercredi, mars 07, 2012

Congo-Brazzaville : du coup d’Etat à la tragédie

5 juin 1997. Un Sassou « neuf » est porté au pouvoir par les armes d’une coalition impliquant plusieurs milices de la sous région avec la complicité de la compagnie pétrolière Elf.

Le président démocratiquement élu Pascal Lissouba prend la fuite et se réfugie à Londres laissant derrière lui un pays exsangue, à feu et à sang. Ainsi va la vie dans ce petit pays coincé en Afrique centrale entre le fleuve Congo et la forêt équatoriale. Vivant au rythme des crises politiques tantôt violentes, tantôt feutrées, les habitants semblent avoir intériorisé cette fatalité politique les précipitant sur les sentiers de l’exile et de l’exode. Pendant ce temps, le champagne coule à flots dans les beaux quartiers nord de Brazzaville, où une certaine élite dirigeante coule de beaux jours, insouciante, ivre des milliards récoltés grâce à l’exploitation du pétrole, principale source de revenus du pays.
En moins de deux ans, alors que la paix est soi-disant à l’œuvre depuis la date du coup d’Etat du 5 juin 1997, les armes et l’irresponsabilité tuent encore. A l’instar du drame survenu dimanche 4 mars 2012. Plus de 200 morts pour rien comptabilisés, selon un bilan encore provisoire, à la suite d’une explosion intervenue dans un dépôt de munition dans le régiment blindé de Mpila.

Entre banalisation, déresponsabilisation et minimisation, la rhétorique mortifère des autorités a surpris plus d’un habitant de ce pays se demandant encore comment peut-on stocker des armes de destruction massive à proximité des lieux d’habitation. Amateurisme, insouciance, ivresse de l’argent et du pouvoir ? Toutes les suppositions folles sont de mise à la suite de cette tragédie qui a encore arraché à la vie des centaines de congolais qui n’ont rien demandé.

Déjà en mars 2011, cet amateurisme de bas étage avait causé la mort d’une vingtaine de personnes et plusieurs centaines de blessés à la suite du crash d’un avion cargo, L’Antonov 32, de fabrication soviétique, propriété de la compagnie aérienne privée Trans Air Congo (TAC) qui faisait la navette entre Brazzaville et Pointe Noire. Aucun coupable, aucun responsable arrêté et condamné. Est-ce normal ?

Toujours dans le sillage de cette folie meurtrière, c’est encore l’amateurisme insouciant des dirigeants qui serait mis en cause dans la mort de 60 personnes, 80 blessés et plus de 200 touchées dans un accident de train dans la nuit de lundi à mardi 22 juin 2010 dans le sud du Congo sur la ligne Pointe-Noire-Brazzaville. Là aussi pas de coupable pas de responsabilité.

Pays riche (bois, pétrole, minerais, sol et sous-sol généreux), le Congo fait partie étrangement des PPTE (pays pauvre très endetté) depuis 2006. La nouvelle fut annoncée avec fracas à l’époque par les dirigeants à la population comme s’il s’agissait d’une victoire olympique. Le comble de l’idiotie et de la mentalité de la cueillette. Un occidental dirait, voilà encore une bizarrerie dont affectionnent particulièrement certains dirigeants du sud embourbés dans la fainéantise atavique et légendaire qui sied à la race des « petits gens incapables » d’innover, d’inventer et de laisser quelque chose à la postérité. A part cette comptabilité macabre à laquelle ils nous ont habitué et visiblement qui ne semble pas les interpeller.

Une comptabilité macabre aux relents mystico-politiques

Il va de soi que ces morts, intervenus dans un intervalle temporel aussi réduit, ne vont pas sans alimenter des fantasmes et susciter des interrogations légitimes. D’autant plus qu’ils sont entourés d’un fort soupçon criminel aux effluves d’offrandes sacrificiels. Si l’hypothèse d’une rébellion et d’un coup d’Etat a été évoquée, elle n’a pas longtemps résisté aux rumeurs les plus folles. D’aucuns avancent l’hypothèse d’un pacte avec le diable conclu par le pouvoir de M’pila afin de renforcer ses pouvoirs et son rang au sein des cénacles occultes. D’autres parlent d’une dette de sang à payer liée à la fois à des luttes franc-maçonniques dans la sous-région et à des guerres mystico-politiques fratricides inter et intrafamiliales. Donc le mystère demeure entier.

mercredi, avril 27, 2011

Le Business Florissant des Filles SASSOU

Inconsolable depuis le décès d’Edith Lucie, Denis SASSOU NGUESSO n’en oublie pas pour autant ses autres filles. Toutes plus ou moins aux affaires. Album de famille.
Pilier du clan présidentiel congolais, Edith Lucie, ex-première dame du Gabon, dont le rôle fut décisif pour le retour de son père Denis SASSOU NGUESSO à la magistrature suprême en 1997, avait réussi à placer ses nombreux frères et sœurs dans les affaires et la politique du Congo Brazzaville.
Pour célébrer sa mémoire, une stèle en bronze a été élevée, en mars 2011, dans le cimetière de la famille présidentielle d’Edou Kona-Kona, à l’occasion du second anniversaire de son décès. Une fondation a également été créée à cette occasion : la Fondation Edith Lucie BONGO ONDIMBA, présidée par sa sœur
Julienne JOHNSON.
Femme d’affaires de 43 ans, devenue l’aînée des SASSOU, Julienne JOHNSON dit "Joujou" est mariée au Togolais Guy JOHNSON. Elle gère une société de location d’avions dont l'unique client est… la présidence congolaise. Elle a "ravi" cette affaire à son cousin Jean-Dominique OKEMBA, conseiller spécial de Denis SASSOU NGUESSO et secrétaire général du Conseil National de Sécurité (CNS, services secrets).
La troisième fille du président congolais, Ninelle, épouse du maire de Brazzaville, Hugues NGOUÉLONDÉLE, est également dans les affaires. Elle a monté son entreprise d’installation de chapiteaux avec comme principal client… le palais présidentiel ! En août 2010, elle s'est particulièrement impliquée dans les festivités de l’indépendance du Congo Brazzaville.
Cendrine, 38 ans, compagne de l’homme d’affaires italien Fabio OTTO NELLO, demeure la "madame tourisme et restauration" de la famille. Directrice de sa propre société CSN, elle a noué en 2010 un partenariat avec le leader français du catering aérien, Servair, présent dans les aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo.
Propriétaire de deux restaurants haut de gamme (Le Terminalia à Brazzaville et Le Twiga à Pointe-Noire), Cendrine a repris, le 14 février 2011, sous le haut patronage de son père, la gestion du Grand Hôtel de Dolisie, ville natale de l’ex-président Pascal LISSOUBA.
Autre fille de choc, Kelly Christelle dirige la société Christelle, qui a investi dans le secteur forestier. En mars 2011, elle a obtenu du ministère de l’économie forestière et de l’environnement l’attribution d’une concession de 235 000 hectares située dans le département de la Cuvette-Ouest. A 30 ans, Karine-Emma vient, quant à elle, de fonder une société de services.
Le
président congolais a par ailleurs pris auprès de lui une autre de ses filles, Claudia, dit "Coco", 40 ans, nommée conseillère à la communication et aux relations publiques. De mère originaire du Congo Kinshasa et petite-nièce du cardinal de Kinshasa, Laurent MONSENGWO, elle préside, comme sa belle-mère Antoinette SASSOU NGUESSO, avec laquelle elle n’est pas en meilleur terme, une fondation : Demain le Congo.
Dernière fille du président congolais, Andrea a, pour sa part, été promue directrice de la coopération au ministère de l’industrie touristique et des loisirs.

Sources Extrait de la Lettre du Continent N°608, 609 et 610

samedi, avril 23, 2011

Congo-Brazzaville : le CHU n'a pas d'ascenseur, mais son président est un généreux donateur...

Son excellence Denis Sassou N’GUESSO, l’homme du 05 février, qui vient de céder à des fermiers Sud-africains réunis en société anonyme (Agri SA), 80 000 hectares (ha) de terres arables pour un bail de 99 ans en date du 10 Mars 2011, ignore que l’ascenseur du centre hospitalier est en panne. On apprend aussi que l’homme des masses qui avait promis aux congolais l’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 est un généreux donateur. Il aurait apporté aux autorités nippones qui font face aux conséquences de FUKUSHIMA une aide de 500 000 dollars. En congolais on dit ZOBA Néné (bon idiot).