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dimanche, octobre 11, 2009

Les erreurs de jeunesse se payent très cher


Voilà un Monsieur qui a voulu faire du zèle dans ses déclarations de soutien à l’endroit du cinéaste franco-polonais Polanski arrêté par les autorités suisses à la demande de la justice américaine pour son passé trouble de pédophile. Cela s’appelle prendre des coups à la place de l’accusé alors qu’on avait rien demandé.
Certes les écrits pour le moins douteux couchés dans son livre "La Mauvaise vie" par l’écrivain devenu Ministre de la culture ne plaident pas en sa faveur, il n’en demeure pas moins que F. Mitterand a un peu poussé la chose trop loin. Comment peut-on prendre la défense d’un homme accusé d’abus sur mineur ? Le talent n’excuse pas tout.
L’affaire Polanski devenue l’affaire Mitterand révèle la profonde érosion du socle des valeurs dont se prévalent les démocraties occidentales. Ces affaires sont le signe patent d’une crise des valeurs pour des sociétés qui ont érigé le monétarisme et le consumérisme au rang de Dieu. Désormais les mots n’on plus aucun sens sauf celui d’en rajouter à la confusion, à du n’importe quoi. Un homme abuse d’une jeune mineur, c’est normal, il est riche, il est talentueux, il est est…On occupe un pays illégalement soupçonné de fabriquer des armes de destruction massive, tout est normal, personne ne s’en émeut. Aujourd’hui l’Irak est un champ de ruines. Un pays viole le droit international en s’attaquant à des civils lors des représailles qui visaient des groupuscules armées. Là encore la loi du silence des médias, c’est normal parce que… etc. Quelles valeurs animent donc les Occidentaux ?
Et l’ironie dans tout ça, c’est que le parti politique par qui le scandale arrive est celui là même qui a bénéficié depuis des décennies d’une impunité médiatique et juridique sans nom alors qu’il prône la xénophobie et le racisme. Cela s’appelle marcher sur la tête…et les bras m’en tombent quand ceux qui devraient être censurés s’érigent en censeurs. On peut dire que l’Occident sera victime un jour ou l’autre de sa propension à prostituer le droit et à pratiquer la justice d’intérêts.

lundi, septembre 28, 2009

Affaire Polanski : le petit monde du showbiz en émoi

Le talent peut-il tout excuser ? Peut-on tout accepter de la part d’un homme au nom de son talent, de son intelligence, de son statut, de ses origines ? En tout cas l’agitation du petit monde du showbiz autour de l’affaire Polanski laisse perplexe, songeur tant les faits reprochés au cinéaste sont gravissimes. Abus sexuels sur Mineure. Il n’y a rien de si répugnant, de si révoltant même lorsque les faits remontent à plus de 30 ans. Justement le temps n’éponge pas tout surtout lorsqu’il est question d’abuser un enfant. Et les victimes en savent quelque chose.

C’est à ce titre que la solidarité affichée par le petit monde du showbiz envers un des leurs est à la fois disproportionnée, incompréhensible, indécente, voire nauséabonde. Quelle serait la crédibilité de ses figures du cinéma européen (Costa Grava, Tavernier, Monica Bellucci, Fanny Ardant, etc…) si elles devaient un jour évoquer ces cas d’abus publiquement ? En tout cas, cette affaire montre combien l’Occident est en train dangereusement de basculer dans un autre monde. Celui où la justice a une couleur, une race, un statut, une origine. Selon votre rang dans la société, vous êtes oui ou non condamnable.

Il y a quelques années la justice française avait envoyé au trou des innocents dans l’affaire d’Outreau. Et on se souvient, aucune personnalité n’avait levé le petit doigt pour voler au secours de ces « gueux ». Certains accusés sont morts depuis. Dans un silence assourdissant. Honteux. La presse se gargarisant d’ailleurs de qualificatifs hors norme comme à chaque fois sans jamais chercher à comprendre et à analyser. Aujourd’hui le ton est le même, mais cette fois pour encenser un homme appartenant au sérail. Un des leurs. Qui plus est, celui-ci dispose de redoutables parapluies à la fois diplomatiques et médiatiques. Un spectacle affligeant.