samedi, juillet 18, 2015
Comment les mafias détruisent la planète
samedi, septembre 22, 2012
Libye : quand Kadhafi sodomisait les épouses et filles de chefs d’Etats africains...

« Kadhafi avait un harem, une cohorte de femmes asservies dans les sous-sols de sa propre résidence, dans des petites chambres ou des appartements. Ces proies obligées de se présenter à lui en petites tenues pouvaient être appelées à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Là, elles étaient violées et tabassées après avoir subi les pires humiliations sexuelles. Pour Kadhafi, le viol était une arme de pouvoir. C’est assez incroyable de dire cela, mais c’était réellement une façon de dominer les autres. Les femmes bien sûr car c’était facile, mais il s’agissait également de dominer les hommes et, pour le faire, il fallait posséder leurs épouses et leurs filles » Annick Cojean
Ces révélations, bien qu’elles soient seulement confirmées par une poignée de témoins, lèvent tout de même un coin de voile sur les rapports que le dirigeant libyen entretenait avec certains pays et chefs d’Etat africains à l’instar du Mali et d’ATT. Dans un article du site Africamaat on peut lire ceci : « Les Maliens se souviennent que le Président Libyen avait un tel ascendant sur ATT qu’il pouvait se permettre d’atterrir au Mali sans l’avertir. Cela a été le cas, il y a quelques années, alors qu’ATT était en déplacement dans la région de Ségu. Il a été contraint de revenir sur Bamako, toutes affaires cessantes, pour écouter cet hôte irrespectueux qui n’a même pas bougé de l’aéroport ». Question : la femme d’ATT et ses filles ont-elles eu des rapports sexuels avec Kadhafi ?
samedi, avril 14, 2012
Elections françaises : le MAF appelle à voter pour Hollande

dimanche, décembre 04, 2011
Elections RDC : le pire est-il à venir...?

Comme un air de déjà, les deux camps à savoir celui du président sortant, Joseph Kabila et celui de l’opposant historique Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, se regardent en chiens de faïence. D’après les résultats très partiels divulgués par la Ceni, soit 33,3 % des quelque 64 000 bureaux ouverts dans le pays, Kabila obtiendrait 51 % de suffrages devançant son principal adversaire Tshisekedi qui n’aurait recueilli que 34% des voix. Ce dernier âgé aujourd’hui de 78 ans a contesté ces résultats et mis en garde le président Kabila et l’homme d’église, Ngoyi Mulunda à la tête de la Céni, pour qu’il respecte la volonté du peuple congolais dans la publication des résultats.
Selon de nombreux observateurs, la RDC s’apprête à revivre des heures sombres. Espérant qu’il ne sera pas le cas, car le peuple congolais a déjà payé un lourd tribut dans la guerre de prédation que se livrent les pays occidentaux prêts à tout via des valets locaux pour préserver leurs intérêts. Il ne faut pas se tromper d’adversaire, les deux protagonistes de cette crise électorale doivent méditer les leçons de la crise ivoirienne et ne pas souffler le chaud et le froid au risque de mettre en danger la fragile unité du pays.
dimanche, novembre 06, 2011
Les exhibitions médiatiques des tyrans déchus : un nouveau terrorisme symbolique de l’Occident ?

L’Occident est entré de plein pied dans ce nouveau siècle encore une fois avec des sabots imbibés du sang des autres. Chaos et désolation sont les petits cadeaux que les peuples non occidentaux reçoivent de lui en retour en échange du don de la civilisation et de soi-disant l’aide à la démocratie. Par le passé, l’on eut droit à des meurtres au petit matin des leaders par trop révolutionnaires, à des martyrs sans sépulture. Corps introuvables, brûlés, calcinés, profanés ensuite enterrés dans de fausses communes où encore jetés à la mer. En ces temps révolus, la violence coloniale appréciait particulièrement le silence de ses victimes. Des morts sans voix. Des cadavres sans bruit. Les années 60 qui ont suivi les pseudo-décolonisations ont été propices à cette culture de l’omerta. Il faut dire qu’à l’époque la toute puissante télévision n’avait pas encore le don d’ubiquité qu’elle dispose aujourd’hui et le monde ne baignait pas dans cet océan de gadgets technologiques susceptibles de rétrécir l’espace-temps du crime.
Des conquêtes coloniales aux guerres néocoloniales de prédation, innombrables ont été les exactions commises par l’Occident dans les pays ex-colonisés. D’une rare cruauté, ces forfaits étaient souvent exécutés dans le silence avec disparition du corps des martyrs. C’était une autre époque. La culpabilité postcoloniale dictait une politique d’assassinat basée sur le secret, l’omerta. Il fallait pratiquer le flou et semer la confusion pour ne pas réveiller les nombreux cadavres enfouis dans les placards poussiéreux de la période coloniale. Dans cette folie meurtrière, l’Afrique a payé un lourd tribut. Nombreux sont les dignes fils de la terre-mère qui ont été emportés par les vagues immondes de cette férocité blanche, sans nom. Lumumba, Sankara, Um Nyobé, Kabila, pour ne citer que ceux là, en ont courageusement fait les frais. Barbouzes et valets locaux étaient chargés d’exécuter les basses œuvres avec le concours exceptionnel en dernier lieu de leurs commanditaires. Il fallait brouiller les pistes, laisser croire à une histoire de règlements de compte entre sauvages afin de perpétuer la fable d’un monde subalterne voué à la barbarie. C’est dans ce contexte que les décolonisations, surtout en Afrique, ont accouché des luttes politiques locales à forte connotation tribale. Pendant que les peuples incultes regardaient le doigt qui montre la lune, les maitres du monde fomentaient les scénarios de coups d’Etat avec des acteurs locaux transformés en pantins.
Le « corps du dictateur déchu » : un « butin de guerre »

Les exhibitions médiatiques des tyrans : un nouveau terrorisme symbolique

Humiliation, chosification et déshumanisation
mardi, octobre 25, 2011
LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE CONTRE LA LIBYE ET L'AFRIQUE

jeudi, octobre 20, 2011
Mouammar Kadhafi a été tué

Ici la vidéo de son assassinat
Les dernières images de Kadhafi vivant par CNX
mardi, avril 19, 2011
Les plus grands pénis sont africains

Selon le classement mondial du site Target Map
Quels hommes ont les pénis les plus longs de la planète ? Une question de taille, à la laquelle ont travaillé une batterie de scientifiques originaires des quatre coins du globe. Après moult calculs et pondérations, ils ont décerné la palme au continent africain. Ils confortent ainsi une idée qui, auparavant, n’était que du domaine du préjugé et de la légende. C’est ce que révèle Target Map, un service en ligne qui permet de représenter des données statistiques sur des cartes géographiques. Le site a publié le 16 mars une carte interactive sur la taille des pénis dans le monde, intitulée The penis size worlwide. Avec un sexe en érection en moyenne de 17, 93 cm, les Congolais seraient les mieux membrés, suivis des Équatoriens, 17,77 cm, et des Ghanéens, 17,31 cm. En Afrique du Nord, l’Egypte est en tête avec 15,69 cm (21e au rang mondial), suivie de la Tunisie, 15,01 cm, l’Algérie, 14,19 cm et la Libye, 13,74 cm.
La France, avec une moyenne de 16,01 cm, arrive à la quatorzième place, au même niveau que la Jamaïque, Haïti, le Brésil, et Porto-Rico. Elle est en deuxième position sur le podium européen. En revanche, les Asiatiques auraient les organes reproducteurs les plus modestes : la Corée du Sud, 9,66 cm, le Cambodge, 10,04 cm et la Thaïlande, 10,06 cm, arrivent en queue de peloton. Notons cependant que certains pays, tels que le Maroc et le Mali, sont absents du classement. Et qu’il ne s’agit là que de moyennes !
D’où proviennent les données ?
La majorité des informations présentées sur la carte proviennent essentiellement de résultats d’études universitaires et médicales. Par exemple, les données pour le Congo ont été fournies par des chercheurs de l’université Kongo, située dans la province du Bas-Congo ; celles de l’Egypte, par la faculté de médecine Ain Shams, au Caire ; et celles du Ghana par un centre de sexologie du pays. Quant aux Equatoriens, ils ont été mesurés par les universitaires de la faculté de Guayakil de Santiago.
Toutefois, tous ceux qui ont accepté de se soumettre au test n’ont pas été évalués selon le même protocole. Certains ont vu leurs bijoux de famille mesurés par des scientifiques. D’autres ont reporté eux-mêmes la taille de leur sexe sur les questionnaires qui leur avaient été fournis. Ce qui rend les résultats de ce tour du monde très particulier sujet à caution. Qui accepterait de révéler en toute honnêteté qu’il porte sous son pantalon un micro pénis ?
Le top 10
Classement Pays Taille
1 Congo (RDC) 17.93 cm
2 Equateur 17.77 cm
3 Ghana 17.31 cm
4 Colombie 17.03 cm
5 Venezuela 17.03 cm
6 Liban 16.82 cm
7 Cameroun 16.67 cm
8 Bolivie 16.51 cm
8 Hongrie 16.51 cm
10 Soudan 16.47cm
lundi, janvier 03, 2011
lundi, décembre 13, 2010
Documentaire France 2, Françafrique : la raison d’Etat de Patrick Benquet
50 ans sous le sceau du secret
Pour les plus avertis d’entre vous, vous n’apprendriez rien que vous ne sachiez. Pour les moins avertis, le choc risque d’être total de voir les roitelets africains malaxés dans la marmité du grand bouillon Françafricain. Une triste réalité que résume bien cette phrase, de Maurice Delauney, ambassadeur au Gabon, et un des protagonistes de cette surréaliste fresque tropicale : « il y a des moments où la politique passe avant la morale ». De la morale justement il n’est guère question dans ce jeu diabolique et méprisant orchestré par les autorités françaises au lendemain des pseudo-indépendances octroyées aux pays africains. L’enjeu : garder la main mise sur les richesses énergétiques du sol et du sol africain au profit des grands groupes hexagonaux.
A la fin du documentaire, vous resterez sans voix. Si vous êtes lucide, vous vous diriez que la vie continue. Si vous êtes fataliste, vous maudirez le jour où vous êtes nés en vous disant je crois que le nègre est maudit. Vous irez même plus loin en vous disant que le gêne de la docilité et de la bêtise est en chaque africain. Lorsque vous verrez le journaliste détailler par le menu l’installation au pouvoir de Bongo, de Léon Mba, du putsch raté du mercenaire Bob Denard au Benin, de l’assassinat de Félix Moumié, de la déstabilisation du Nigéria pendant la guerre du Biafra et de la Guinée de Sékou Touré par l’introduction de faux billets, de l’éviction de l’empereur Bokassa, vous risqueriez une suffocation.
Ce documentaire est fort intéressant et instructif. Le seul hic est qu’il pêche par son côté marxisant en négligeant les motivations réelles des dignes héritiers de l’Afrique de Papa que sont les roitelets tropicaux. Car dans cette histoire, la France protège bien ses intérêts tout servant la soupe à ces derniers. Une bonne soupe bien grasse. Il serait intéressant de creuser sous le vernis des ambitions de ces derniers. Certains diront vite le pouvoir, l’argent. Mais, il n’y a pas que cela. Car pour oser accepter de jouer le rôle d'inverti et de sodomite tropical à la solde de barbouzes sans foi ni loi tout en leur livrant cette terre ancestrale, il faut une sacrée bonne dose de haine de soi. Dans ce domaine, il semble qu'il n’y a pas mieux au monde que les Africains. Des individus faciles et lâches.
La première partie a été diffusée le 09 décembre 2010, la deuxième interviendra le 16/12 sur France 2 vers 23H
dimanche, novembre 21, 2010
Golfe du Benin : la fin des Mama BENZ ?

lundi, novembre 01, 2010
CÔTE d’Ivoire : Cas K.O pour qui ?

Mais d’ores et déjà félicitations pour la C.I. pour l’organisation de ce scrutin sans grand incident. Une campagne coûteuse : 2 milliards de FCFA. Une participation phénoménale : 80% d’électeurs se sont rendus aux urnes. Les ivoiriens n’ont pas fait dans la dentelle. Comme s’ils s’étaient tous donnés comme consigne : la paix avant tout. Mais celle-ci sera-t-elle au rendez-vous après la proclamation des résultats finaux ?. On le souhaite. Deux candidats désormais pour un fauteuil. Deux amis ou ennemis, deux anciens du sérail. Tous deux favorables à la préservation des intérêts français, l’autre inconnu de cette élection, invisible mais bien présente jouant les arbitres pour siffler les hors jeu et distribuer les bons points. La discrétion des autorités françaises qui avaient maille à partir avec le président sortant est peut être seulement l’eau qui dort et dont la profondeur peut nous réserver des surprises. En attendant le coup de sifflet final de ce duel, disons aux deux candidats, à « ado » alias Ouattara Alassane et au « boulanger » qui n’est autre que Gbagbo, eh les gars ne gâtez pas le coin deh !
Voici les résultats définitifs donnés par la CEI
1) Laurent GBAGBO: 38,03 %
2) Alassane OUATTARA: 32,08 %
3) Henri Konan BEDIE: 25,24 %
samedi, octobre 30, 2010
Gabon : des Européens expulsés pour racisme envers des Noirs
Plusieurs Européens qui travaillent dans le secteur pétrolier à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été expulsés fin septembre/début octobre du territoire national pour racisme avéré, rapporte le journal l’Union dans sa livraison de jeudi.
Parmi ces expatriés reconduits aux frontières, le journal cite entre autres, Sharon Lyndah Bayliss, ex-directeur administratif et financier à la compagnie KCA Deutag, récidiviste car ayant déjà écopé d’une expulsion assortie d’une interdiction de séjour au Gabon. « Il se murmure que des complicités dans le milieu du pétrole et au sein des forces nationales de sécurité auraient facilité son retour au Gabon », rapporte le quotidien.
Autre expulsée, madame Corinne Fizz, directeur administratif et financier chez Weatherford , pour "racisme et discrimination à l’endroit des autres employés de la société".
On signale également que Vincent Perez qui exerce à SGSI, compagnie fondée par Perez père, aurait été expulsé pour "propos outrageants envers les autorités".
"Des sous-hommes"
Selon l’Union, le fléau raciste et la ségrégation sont très perceptibles dans la capitale économique du Gabon. "Certains snack-bars et des restaurants, dont les plus célèbres San Lorenzo et le Ranch , sont des milieux où l’entrée d’un Noir est considérée par les autres clients Blancs comme une intrusion", précise le journal.
Ce qui étonne les Gabonais dans cette histoire est que les expatriés, notamment les Européens, mènent une existence tranquille au pays. Ils sont acceptés et personne ne les dérange. "Mais malgré la proclamation de la fin de l’esclavage et de la colonisation, ils continuent à considérer les Noirs comme des sous-hommes" s’est indigné Arsène Sema, jeune gabonais.
Rappelons que lors de la dernière grève lancée par l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep), il y a quelques mois, les responsables de cette structure syndicale avaient demandé au gouvernement de faire partir les expatriés des sociétés pétrolières, estimant que bon nombre d’entre eux (Blancs) travaillent dans l’illégalité. Et ce sont eux, selon les employés, qui occupent la plupart des postes à responsabilité.
sources : afrik.com
dimanche, octobre 17, 2010
60 000 vierges défilent devant le roi du Swaziland

Cette année, il y avait près de 60 000 vierges, selon les chiffres officiels. Elles ont défilé à moitié nues devant tous les dignitaires du royaume, notamment le roi Mswati III, mais aussi devant le président Robert Mugabe du Zimbabwe et le chef d’Etat du Malawi Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine. Seules les jeunes filles sans enfant ni mari peuvent célébrer l’umhlanga, ou la cérémonie des roseaux. Pendant une semaine, les participantes, âgées de 8 à 22 ans, se sont retrouvées dans la Vallée du Ciel (Ezulwini).
Pendant sept jours, elles ont accompli différents rituels et ont notamment coupé des roseaux. Ce lundi 30 août, pour le dernier jour de ce grand rassemblement, les vierges ont dansé et chanté, les hautes branches attachées à leur taille. Il s’agit de remettre ces plantes à la reine mère pour l’honorer et de rebâtir ainsi, symboliquement, la Résidence royale.
Mais depuis quelques années, cette danse est aussi devenue l’occasion pour le roi de se choisir, éventuellement, une nouvelle femme. Selon la tradition, aucune fille ne peut refuser la demande en mariage du monarque.
Mswati III, le souverain polygame, né en 1968, compte déjà quatorze épouses. Il aurait donc pu en trouver une quinzième. Son père, Shobuza II, lui, avait laissé à sa mort, en 1982, plus de 60 veuves et 200 enfants.
vendredi, octobre 15, 2010
Côte d’Ivoire : suspense jusqu’au bout

Peut être une lueur d’espoir au pays du cacao. La campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire vient d’être officiellement lancée aujourd'hui. Une dizaine de candidats vont battre campagne jusqu'au 31 octobre. Mais il y a seulement trois favoris : le président sortant Laurent GBAGBO, l’opposant Alassane OUATTARA et enfin l’héritier de Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié.
Suspense jusqu’au bout
Si le président sortant a déjà indiqué qu’il se plierait au verdict des urnes, rien ne permet encore de croire à une issue heureuse de ce scrutin tant attendu et longtemps repoussé. En effet la situation au nord du pays est loin d’être stabilisée, car les rebelles n’ont jamais été désarmés. A cela s’ajoute, les effets encore palpables au sein de la population laissés par l’onde de choc du spectre de l’ivoirité. Autant dire que la Côte d’Ivoire n’est pas encore au bout du cacaoyer. Pourtant, l’ancien colonisateur, la France veille au grain depuis Paris et ne semble pas baisser la garde. Les relations entre les deux pays s’étant dégradées depuis les accords de Marcoussis, même si depuis quelque temps on a pu voir quelques signes de réchauffement. En tout cas, un signe que Paris n’a pas encore digéré l’insoumission de son ancien colonisé : Le conseil de sécurité de l’ONU vient de reconduire ses sanctions conte ce dernier. Mais seulement pour six mois.
jeudi, octobre 14, 2010
Sénégal - Haïti : back to roots version Wade

Cent soixante étudiants haïtiens, arrivés mercredi 13 octobre à Dakar par un vol spécial en provenance de Port-au-Prince, ont été accueillis en fanfare dans la capitale du Sénégal où ils sont invités à poursuivre leurs études, neuf mois après le séisme qui a ravagé Haïti.
Ces jeunes hommes et jeunes filles - qu'un jury sénégalais avait sélectionnés à Port-au-Prince, notamment après enquête de moralité et visite médicale - étaient tout sourire à leur descente d'avion. Pour l'occasion, ils avaient revêtu des tee-shirts blancs sur lesquels on pouvait lire: "Merci au président Wade et au peuple sénégalais".
"Sur la terre africaine de nos ancêtres"
Le chef de l'Etat Aboulaye Wade devait présider une cérémonie d'accueil, sur l'esplanade du Monument de la renaissance africaine. Sur la route de l'aéroport, des banderoles clamaient: "bienvenue sur la terre africaine de nos ancêtres!".
En janvier, Abdoulaye Wade avait déclaré vouloir favoriser la venue d'Haïtiens en Afrique, suite au séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250 000 morts à Haïti. Il l'avait présenté comme un retour des Haïtiens sur leur "terre natale", la majeure partie de la population d'Haïti étant composée de descendants d'esclaves venus du continent africain.
"Le président a tendu la main à des étudiants, pour accompagner Haïti dans la formation d'une élite", a déclaré mercredi 13 octobre le ministre sénégalais de la Communication, Moustapha Guirassy.
Les étudiants doivent être répartis dans différentes universités et bénéficier de bourses du même montant que les étudiants sénégalais.
AFP
mardi, février 02, 2010
"Tout lieu habité par des Africains est maudit" dixit un diplomate Haïtien
Le tremblement de terre est « bon » pour Haïti parce que grâce à lui « nous sommes plus connus », déclare le diplomate. Il ajoute que « tout lieu habité par des africains est maudit », selon ce que rapporte le correspondant du quotidien espagnol El Pais à Rio de Janeiro.
Ignorant que les microphones étaient ouverts, le diplomate s’est laissé aller peu avant d’accorder une interview. Georges Samuel Antoine assimile la mort soudaine de près de 200.000 personnes et la destruction d’innombrables biens à un bon catalyseur de publicité.
Selon lui, la cause du séisme du 12 janvier est à chercher dans la pratique du vaudou. Les Haïtiens et Haïtiennes « pratiquent tant le vaudou qu’ils ne comprennent plus ce que cela représente. L’africain en soi est porteur de malédiction », renchérit-il.
Au Brésil où les pratiques vaudou existent également sous la forme du Macumba, l’on s’attend à ce que le gouvernement haïtien prenne position contre ces propos considérés comme une injure au peuple haïtien et aux Africains.
Georges Samuel Antoine a présenté des excuses, tout en affirmant que ses propos ont été mal interprétés. Le diplomate, qui vit au Brésil depuis 35 ans, a également prétendu ne pas maitriser le Portugais.
vendredi, janvier 08, 2010
CAN 2010 : des joueurs togolais mitraillés au Cabinda

Thomas Dossevi était dans le bus de la délégation togolaise lorsque le véhicule a été attaqué par des rebelles à l'entrée de la frontière angolaise. «On a été mitraillé, alors qu'on était pourtant encadré par deux cars de policiers, nous a raconté l'attaquant de Nantes. Il y a eu deux joueurs et des dirigeants blessés». Les deux joueurs en question sont le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du Vaslui FC, Serge Akakpo. Parmi les autres blessés figureraient le chauffeur du bus, un entraîneur adjoint, un médecin de la délégation et un journaliste qui accompagnait la sélection. Sur RMC, un autre joueur togolais, le Grenoblois Romao, a parlé de sept blessés au total.
Le Togo ne veut plus jouer
Ce grave incident devrait remettre en question la participation du Togo à la CAN et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. «On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable». L'attaquant dit «penser avant tout à l'état de santé de (ses) blessés parce qu'il y avait beaucoup de sang répandu sur le sol. Pour l'instant, on n'a pas trop de nouvelles sinon qu'ils sont partis dans divers hôpitaux. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...»
Selon RMC, l'attaque a eu lieu vers 15h15, alors que le car des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, l'un des quatre sites de la 27e édition de la compétition continentale africaine où doivent évoluer les quatre équipes du groupe B (Togo, Côite d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso). Le car avait quitté plus tôt Pointe-Noire, au Congo Brazzaville. Les témoins ont précisé que l'attaque a été très brutale. La délégation s'est protégée en se couchant dans le car dont toute la partie avant a été prise pour cible. - E. T.
Sources : sfr.fr