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mercredi, novembre 07, 2012

Obama réélu, Noirs de France, d'Afrique et d'ailleurs, TAISEZ-VOUS !

Obama a été finalement réélu à la tête des Etats-Unis avec un score sans appel alors que tous les derniers sondages le donnaient tantôt perdant tantôt au coude à coude avec son adversaire mormon Mitt Romney. Le président démocrate a remporté plus de 270 grands électeurs, en s'imposant dans plusieurs États âprement disputés, dont l'Ohio, l'Iowa, le New Hampshire, la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin.

Parmi les autres résultats de la soirée électorale, les républicains conservent la majorité à la Chambre des représentants, et les démocrates restent majoritaires au Sénat selon les médias américains.

En 2008, l’élection du premier président noir des Etats-Unis avait suscité l’obamania, une ferveur populaire débordant largement les frontières de l’Etat américain. En France, l’opinion publique avait plébiscité l’Afro-américain, dont une majorité des Noirs français entièrement acquise à la cause de l’élu démocrate à qui l’on prêtait des pouvoirs surnaturels pour sauver le Monde et l’Afrique. Les musulmans du monde entier avaient eux aussi bu la tasse avec le fameux discours du Caire du président démocrate qui semblait alors scellait un destin commun entre arabes et occidentaux. Que neni. En réalité Obama a suivi les traces de son prédécesseur Georges W. Bush concernant la lutte contre le terrorisme islamique avec les risques d’abus que l’on connaît.

Les Africains naïfs, en France et partout ailleurs dans le monde, qui au soir de son élection avaient fait comme d’ordinaire la bamboula en s’affichant sur les écrans de télévisions mondiale ont depuis déchanté. Certains ont même écrit des livres avec des analyses à l’emporte-pièce sur le pouvoir d’obama de changer le destin de 1 milliards d’Africains. D’autres continuent de croire et de répandre cette fable alors que l’intéressé n’a jamais accordé la moindre attention à ce continent d'où son père est originaire et où vit encore une partie importante de sa famille paternelle.

En quatre ans de mandat, Obama a certes visité l’Afrique du Nord, mais à aucun moment il a foulé le sol d’un pays authentiquement africain. Même pas les lieux chargés symboliquement comme l’ïle de Gorée ou encore les Côtes d’Elmina d’où partirent des millions d’Africains sacrifiés dans le commerce honteux du bois d’ébène. A ce passif, il faut ajouter aussi le soutien de ce fils de kenyan aux guerres de prédation menées sur les terres de ses ancêtres paternels. Enfin Obama n’est pas le messie, il est juste un pantin au service du plus grand état criminel au monde. En bon américain, il sert avant tout les intérêts des lobbys surpuissants qui dirigent les Etats-Unis. Alors Noirs de France, d’Afrique et d’ailleurs, de grâce, TAISEZ-VOUS ! CHUT.

samedi, septembre 08, 2012

Congo-Brazza : tribaliste toi-même...

Elections législatives : la localité de Vindza située dans le Pool a été gagné sans surprise par un nordiste Emmanuel YOKA un proche du pouvoir Sassou. Ce dernier, dans une tribune, après sa victoire arrachée de haute lutte ???, a fustigé ses détracteurs en les accusant de tribalistes. Mais un fils du Pool, Me Nkouta, a tenu à lui répondre en le déshabillant comme un malpropre. Je vous laisse déguster ce droit de réponse...


DROIT DE REPONSE D’UN FILS DU POOL AU DEPUTE AIME EMMANUEL YOKA , par Daniel NKOUTA


Mon cher aîné, cher certainement pas, mais mon aîné vous êtes ;



J’éprouve une irritation certaine qui me fait sombrer dans la tristesse, à la lecture du bêtisier désopilant paru dans la presse locale sous l’amusant intitulé : « LETTRE CITOYENNE », dont le propos vous fait paraître comme un véritable boute-en-train étant donné les circonstances du moment de sa diffusion.

Vous vous indignez de ce que votre candidature dans la circonscription de Vindza, aura été sans doute la plus controversée de l’histoire des législatives, dans ce que vous croyez être notre pays, simplement du fait, dites-vous, que vous n’êtes pas originaire de notre département. Vous vous plaignez ainsi des railleries et sarcasmes, outrages et menaces, qui ont teinté cette candidature que vous tentez, mais sans vous convaincre vous-même comme étant un ordinaire acte citoyen.

Vous avez, avec une certaines audace, plutôt une audace certaine caractéristique de la mythomanie propre à votre genre, daigné écrire que votre candidature a en effet beaucoup agacé des esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes.

Me reconnaissant tout à fait dans ces propos et avec fierté, car, il est vrai que je ne vous aime pas, et pour cause, simplement vous êtes Mboshi, et il en va de même pour chaque Mboshi qui, génétiquement témoigne de la koongophobie, je suis le seul qui dis tout haut, cette pensée qui sourde chez chacun de nous tous dans le Sud du pays ; j’ai cru de mon devoir de donner suite à votre sottisier dit LETTE CITOYENNE, car l’on ne peut, de peur de se faire jeter en prison par un pouvoir outrancièrement policier, laisser dire les mensonges que comporte votre fameuse lettre citoyenne.


Ce qui peine dans ce que vous espérez faire passer comme étant un acte citoyen anodin, ce n’est pas que vous soyez Mboshi, surtout un mauvais Mboshi, car la candidature du vieux LETEMBET AMBILY, paix à son âme, posée dans la même circonscription et dans les mêmes circonstances, aurait été accueillie avec joie et encouragement ; ce qui peine nos esprits sectaires, grégaires et égoïstes, c’est l’impossibilité institutionnelle, qu’un ressortissant du Sud quel qu’il soit, puisse présenter telle candidature dans la Cuvette. Je vous renvoie simplement à la consultation, avec une attentive minutie, de la liste des candidats à toutes les élections organisées par le PCT, et je vous défie de me citer un seul cas d’un ressortissant du Sud, candidat dans le moindre département du Nord. Je parle du Nord politique, le Nord géographique prenant en réalité naissance sur la ligne de Makoua, donc au-delà de l’Equateur. Si vous réussissez à m’opposer ce simple exemple, un seul, je ne suis pas exigeant, alors, je vous assure de vous présenter à vous et à tous les nordistes, mes plates excuses, et j’apprendrai désormais à ranger ma tribalité dans la poubelle de l’histoire.



Votre candidature aura été pour toute fille et tout fils du Pool-koongo, une humiliation de plus, un acte de provocation de trop. En tout cas, personnellement, je l’ai vécu comme tel.

Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, je vous défie de publier la liste exhaustive des Magistrats que vous fabriquez depuis quelque temps en France, à Bordeaux je crois, pour renverser la pyramide, car, en tant que Garde des sots, vous avez estimé qu’il y avait trop de Magistrats ressortissants du Sud. Ainsi, alors que le Congo dispose d’une école de magistrature, vous avez, choisi, pour aller vite, de négocier avec le Gouvernement français, une formation rapide de six mois, pour des jeunes tous recrutés au Nord, présentés comme ayant déjà reçu la formation de Magistrat, et qui y sont envoyés simplement en stage. Vous venez, par cette acrobatie incompatible avec un Etat de Droit, de créer deux cadres de Magistrats, celui de l’école de magistrature de Brazzaville et celui que la position géographique favorise.



Faisons ensemble la lecture des Magistrats chefs de juridiction, par origine départementale, vous me direz en toute conscience, combien de juridictions sont présidées par des Magistrats ressortissants du Sud. Surtout n’osez pas me citer le cas de Placide LENGA, celui là, comme Isidore MVOUBA est un répétiteur qui dit oui, avant même que SASSOU ait pensé ce qu’il doit lui dire. Vous avez réussi à tribaliser la structure judiciaire du pays. Je suis prêt à en débattre avec vous à la télévision, et à cette occasion, nous débattrons du tribalisme, acte contre acte, depuis YOULOU jusqu’à SASSOU II. Sous d’autres cieux, un ministre çà débat avec les citoyens. J’attends avec impatience ce moment. A défaut de cet affrontement citoyen, je défie SASSOU-NGUESSO d’organiser un forum national pour débattre de la question tribale. Nous y trouverons peut-être la solution idoine à ce mal que tout le monde semble déplorer, mais que ceux qui tiennent les rênes du pouvoir s’emploient à revigorer à tout instant.



Pourriez-vous à l’occasion, dire aux Congolais, d’où vient l’argent dépassé par le PCT à l’occasion d’un scrutin pourtant sans enjeu ? Chaque candidat du PCT a reçu au moins, je dis bien au moins la faramineuse somme de QUATRE-VINGT-UN MILLIONS (81.000.000) FCFA, pour battre campagne dans un scrutin où les résultats étaient connus d’avance. Le fils à SASSOU, pourtant candidat unique dans son village, a-t-il vraiment eu besoin de battre campagne avec une telle insolence pécuniaire ? Les militants du PCT ne cotisent jamais, alors d’où vous est venue cette fortune dilapidée, pendant que les Communes urbaines manquent de médicaments, d’école, de propreté, d’électricité, d’eau potable ?



Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous révélé lors de votre campagne aux ressortissants de Vindza, que vous avez simplement supprimé le versement de la pension d’ancien Premier Ministre que percevait Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO, votre ami, du seul fait qu’il soit intervenu à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo, dans les médias audiovisuels français, pour stigmatiser le bilan de votre gestion chaotique du pays,? Les ressortissants de Vindza le savent-ils ? Vous êtes pourtant désormais Député dans le terroir de Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO.



Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous simplement jeté un regard citoyen sur la composition de la chaîne de commandement de ce qui nous tient lieu de Force publique : Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Claniques (FAC), un nordiste, tous les postes de commandement, attribués aux nordistes, Commandant de la Gendarmerie, un nordiste, Directeur Général de la Police, un nordiste, à la tête de la DST, un nordiste, 99,9% de Généraux sont du Nord. Comment dans ces conditions, en toute conscience, vous osez traiter les victimes de votre ethnicisme exacerbé de tribalistes ? Vous êtes un voleur quoi crie au voleur !


Arrêtez de prendre les autres pour des cons s’il vous plaît ! Concentrez-vous plutôt sur l’enquête du drame de Mpila qui a désolé l’ensemble du pays, dont nous attendons tous l’aboutissement. Il n’ya pas un seul Congolais sensé, de quelque département qu’il soit ressortissant, qu’il soit ou non de votre camp politique, ne se sent concerné par ce drame, c’est un malheur véritablement national, autant que le Congo puisse être admis comme nation. Nous avons tous pleuré ces morts, victimes de la bêtise du Nord qui croit sauvegarder le pouvoir en parquant des armes dans des Quartiers résidentiels. Le pays attend de savoir ce qui s’est passé réellement et qui en sont les coupables après le Chef de l’Etat Ministre de la Défense et toute la chaîne de commandement. Il ne s’agit pas de remuer le couteau dans la plaie, nous avons le droit de savoir.



En tout cas, le mboshisme est une épidémie pire qu’ébola !



Daniel NKOUTA

AIME EMMANUEL YOKA : Schizophrénie d’un tribaliste primaire…les congolais ne sont plus dupes !

Dans un bulletin publié par le Cripol (Cercle républicain pour l’innovation politique) et consacré au département du Pool, à l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août 2012, Aimé Emmanuel Yoka, député élu de Vindza, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, coordonateur du pôle de la souveraineté, a publié une lettre citoyenne à ses compatriotes, pour les interpeller sur la question nationale, après l’expérience de sa candidature à Vindza Voici l’intégralité de sa lettre citoyenne datée de «Brazzaville, le 7 août 2012».


Mesdames, Messieurs; Chers concitoyens !

Dans le cadre du calendrier électoral de cette année 2012, j’ai posé ma candidature au Pool, dans la circonscription unique du district de Vindza. Et, comme vous l’avez, certainement, constaté, ma candidature a été, sans doute, la plus controversée de l’histoire des législatives dans notre pays, simplement, du fait que je ne suis pas originaire de ce département. On aura tout entendu: railleries et sarcasmes, outrages et menaces. Mais, le camp de ceux qui ont cru à mon défi, qui refusent l’affaiblissement de l’Etat et l’effondrement de la Nation, a été le plus grand, le plus fort. En prenant la décision de me lancer dans cette bataille, de manière tout à fait normale et légale du reste, car la loi électorale ne s’y oppose aucunement- j’étais loin, très loin de m’imaginer que mon acte citoyen, pourtant si ordinaire, pouvait autant déranger, autant inquiéter certains compatriotes.

Dans les allées du pouvoir, dans les états-majors des partis politiques, à défaut de désigner autrement ces enclos où on élève plus d’intrigants que de militants, où on forme plus d’acrobates que de responsables politiques, parmi les hauts cadres aussi, hélas, ma candidature a, en effet, beaucoup agacé les esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes. C’est ainsi que j’ai été traité d’étranger dans mon propre pays. Dans ces conditions, comment seraient désignés alors toutes ces femmes et tous ces hommes, venus d’autres cieux, pour s’établir dans notre pays? Des martiens, probablement !


Fort heureusement, en toute souveraineté, les populations de Vindza ont choisi de m’accorder leurs suffrages. J’ai ainsi été élu député au deuxième tour, dans la circonscription unique du district de Vindza, le 5 août 2012. Une date, désormais, historique, je le pense bien. Une date, dorénavant, inscrite en lettres d’unité dans les annales des législatives au Congo. En effet, Vindza vient d’interpeller l’élite congolaise dans son ensemble, pour lui dispenser une belle leçon de démocratie, par l’exemple.

Longtemps maintenues, comme celles de tous les départements du Congo, dans une sorte d’ostracisme politique, les populations de Vindza se sont ravisées et ont décidé, cette fois-ci, de vaincre les peurs, de s’affranchir des tabous, de braver des interdits supposés spirituels, afin de construire leur destin autrement. Elles se sont défaites des considérations ethnicistes et ont jeté leur dévolu, non plus sur un fils du coin, un enfant du terroir ethnique, mais plutôt, sur un fils du territoire national qui s’engage à leur apporter, actes à l’appui, un véritable changement tangible dans leur cadre de vie.

Une preuve que l’exercice ethnique, où qu’il se pratique, n’a jamais été que le fait d’une instrumentalisation des populations par l’élite. Une élite qui, pendant très longtemps, n’a servi aux populations que des plats d’illusions, tandis qu’à Brazzaville où ailleurs, ce type d’élite étouffe sous le poids d’un excès de bien-être.

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens !


Croyez-moi, aucune unité nationale, et partant, aucun progrès dans le pays ne sera possible, tant que chacun de nous n’aura pour référent politique que son village natal, son terroir, et pour doctrine politique, le nombrilisme. Or, la mission du politique consiste, justement, à sortir du terroir ethnique, sans le renier, en y abandonnant tous les préjugés négatifs, pour se déployer sur le territoire national, afin d’y semer, partout, les valeurs de la République que sont l’Unité, le Travail et le Progrès pour tous.


Il importe, ici, de préciser que le sentiment d’attachement à un terroir est de l’ordre du naturel, il est même génétique; en aucune manière, on ne saurait le condamner. Mais, ce contre quoi je m’insurge, c’est cette sorte d’appropriation du terroir par l’élite, cet apprivoisement de la communauté ethnique qui s’apparente à l’esclavagisme, ce fétichisme politique pratiqué par l’homme au pouvoir à des fins strictement personnelles.

Le territoire national est un bien sacré. Un bien commun de tous les Congolais. Ainsi, en tant que parcelle de cette entité nationale, aucun terroir ethnique ne peut être la propriété privée d’un individu quelconque ou d’un groupe d’individus, quels que soient leurs statuts.

Je remercie les populations du Pool, particulièrement mes électeurs du district de Vindza, ma terre d’adoption, d’avoir compris mon message. J’ai tout juste voulu, en posant ma candidature à Vindza, apporter ma petite pierre à l’oeuvre de consolidation, de raffermissement de l’unité nationale, bien mise à mal dans notre pays. Nous l’avons tous vécu au fil des événements politiques de ces dernières années. Nous continuons, d’ailleurs, à le vivre au quotidien, d’une certaine manière, du fait d’un environnement politique et social chargé de violences symboliques. Je n’oublie pas et je remercie, également, les populations du département de la Cuvette, ma terre natale, qui ont respecté ma démarche, avec beaucoup de hauteur et de dignité, avec beaucoup d’espérance aussi, en me laissant aller à la rencontre de leurs frères et soeurs de Vindza. En un mot, c’est surtout au peuple congolais, pour ne pas dire à lui tout seul, que revient cette victoire électorale de Vindza, dans le Pool, qui apparaît ainsi comme un champ d’expérimentation d’une démocratie réellement participative, le point de départ d’une autre conception de la République plus fraternelle, la source origine d’une nouvelle vision politique plus fédératrice des populations.

Le Président de la République a écrit, dans son ouvrage, «Le manguier, le fleuve et la souris»: «Une Nation est composée d’éléments disparates, souvent marqués par une longue histoire d’hostilités. La mission d’un Etat et de son chef est de proposer un projet commun suffisamment élevé pour dépasser ces contradictions et les intérêts particuliers, ethniques ou religieux». Fort de cet enseignement, je lance un appel à tous mes concitoyens, afin qu’ensemble, nous puissions engager, de manière soutenue, une réflexion hardie sur la question nationale dans notre pays. Afin qu’ensemble, nous instituions une croisade permanente contre le tribalisme et l’intolérance, ces fléaux retardateurs des évolutions de notre société. OEuvrons tous de concert à ce que notre pays, la République du Congo, ait profondément, un goût d’unité nationale véritable, un parfum de bien-être collectif, pour que vive la démocratie, dans sa dimension la plus noble, dans son expression la plus civilisée. Je vous remercie».


dimanche, mai 06, 2012

Elections françaises : Hollande président, Sarko prend la porte



Le candidat PS à la présidentielle François Hollande devient le septième président de la Ve République en l'emportant au second tour face au président sortant Nicolas Sarkozy, avec 51,67 % des votes contre 48,33 % et une abstention de 18,97 %.

La gauche revient au pouvoir après avoir raté par deux fois la présidence en 2002 et en 2007. Cette victoire a donc un arrière-goût de revanche pour les socialistes. En appelant au rassemblement et à une présidence normale, le candidat socialiste a su créer la différence et renforcer sa posture de présidentiable. Son arrivée à l’Elysée sonne ainsi le glas de cinq années d’arrogance et de mépris de la France sous Sarko et ouvre la voie à l’espérance pour des millions d'hommes et de femmes excédés par une présidence brouillone et violente.

Malgré ses gesticulations bellicistes, Sarko n’aura donc pas réussi à inverser la tendance des sondages. Après avoir exécuté un dernier tour de passe-passe sécuritaire avec l’affaire Merah, l’homme du discours de Dakar, avait plus que jamais scellé son sort. Car on gagne une élection sur un bilan et non en attisant les peurs et les haines.

dimanche, avril 22, 2012

Elections présidentielles 2012 : une soupe électorale à la grimace


Les résultats du premier tour de la présidentielle française ressemblent bien à une soupe électorale à la grimace. Mieux un second effet kiss cool. On sourit pour le premier et on fait la grimace pour le troisième. Selon les premières estimations rendues publiques ce soir, le candidat socialiste F. Hollande arrive en tête avec (28,3%), suivi de l’occupant actuel de l’Elysée N. Sarkozy (25.8%), tandis que  le candidat frontiste a pris la troisième place avec un score plus que surprenant (19.6%). Mélenchon malgré un score honorable (11,7%) n’éclipse pas cet arrière goût lepéniste. Encore une fois, le FN joue les arbitres de la vie politique française. Ce qui signifie en gros que le vote frontiste n’est pas seulement un vote protestataire, mais un vote de tradition. Les gesticulations sur l’islam fondamentaliste de l’avant premier tour ont finalement tourné en dérision son principal promoteur qui se retrouve finalement Grosjean comme devant. Au-delà de ces résultats encore provisoires, la vraie question est celle de savoir si l’un ou l’autre candidat finaliste aura le rétroviseur sur la condition noire. Ca c’est pas sûr. Affaire électorale à suivre !

samedi, avril 14, 2012

Elections françaises : le MAF appelle à voter pour Hollande


Les Africain-Français ont choisi Hollande. C’est l’une des principales annonces faite par Calixthe Beyala, la présidente et fondatrice du Mouvement des Africain-Français lors de son premier congrès qui s’est tenu au Palais des Congrès de Paris situé Porte Maillot. Crée le 25 juin 2011, ce mouvement qui revendique près de 600 000 sympathisants, en moins d’un an d’existence, voulait frapper un coup fort dans la campagne présidentielle française. Et l’on peut dire qu’avec cette annonce, c’est chose faite. Il ne s’agit pas du PS, mais seulement du choix d’un homme, à savoir Hollande, a tenu à préciser Mme Beyala. Car le MAF se veut une organisation indépendante des obédiences politiques classiques. Alors Hollande est-il le bon choix pour les Africain-français ? C’est à croire que oui selon les organisateurs, car, disent-ils, il faut éviter le risque d'autres bombardements sur l’Afrique. Naïveté ou lucidité ? Ambiance.

Un congrès haut en couleurs et en émotion

Venus pour la plupart en famille, les Africain-Français ont pris d’assaut la grande salle du palais de Congrès de Paris, pour exprimer, d’une seule et même voix, leurs préoccupations dans le cadre de la campagne présidentielle française. Vêtus de tenue Noir et blanc pour la plupart, les membres et sympathisants du MAF ont assisté à un meeting haut en couleurs et en émotion, qui a accueilli des personnalités de marque comme l'ancienne ministre de la justice Elisabeth Guigou ou encore Jacques Cheminade, candidat à l'élection présidentielle. C’est par le Gwaka, cette musique traditionnelle afro-caribéenne, que la cérémonie s’est ouverte. Véritable clin d’œil aux îles et aux frères de la diaspora, les Tam-tam, djembé et maracas insulaires ont enflammé ce grand rendez-vous des Africains de France, aux allures de secte, mais ô combien émouvant. Du Gwaka à l’hommage à Whitney Houston rendu par la jeune et belle chanteuse Kristel Adams ex- the Voice, ce show très politique, en même temps, sobre et digne, animé par Amobé Mévégué, s'est déroulé sous le signe de la convivialité et de la générosité.

Hommage aux enfants morts et aux femmes violées de la RDC

La grande famille africaine de France voulait aussi marquer son soutien aux victimes des guerres impérialistes menées sur le Continent en particulier celles de la RDC. Et c’est un musicien congolais qui a eu l’immense honneur et courage de rappeler la guerre oubliée du Congo par une minute de silence mémorable. Dans une prestation digne et sobre se voulant un hommage aux enfants et aux femmes victimes de la barbarie impérialiste, Olivier Tchimanga, en larmes et inconsolable, a tout simplement frappé les esprits avec son coup de guitare légendaire. Au point qu’il a perdu sa voix pendant sa prestation, provoquant ainsi une grande émotion dans la salle. Ouvrant le panel d’intervention, Jean Charles Coovi Gomez, qu’on ne présente plus, disciple de Cheikh Anta Diop, a lui aussi offert un grand moment d’émotion à la salle. Dans une démonstration digne des grands guerriers d’Afrique, l’égyptologue n’y est pas allé de main morte, rappelant, depuis les temps immémoriaux, la grande contribution des enfants d’Afrique au rayonnement de la France. Bruno Ben Moubamba, ancien candidat à l'élection présidentielle gabonaise, a lui aussi immortalisé ce rendez-vous avec un brillant exposé sur la politique internationale de la France dont il a brocardé le zèle et les incohérences.

L’ombre de Gbagbo et l’appel au renouveau du partenariat France-AFrique

Puis, les sifflets et les applaudissements fusant dans la salle, l’arrivée de la présidente n’est pas passé inaperçue. Nœud papillon noir, chemise blanche, Mme Beyala enveloppée dans un deux pièces noir est apparu rayonnante mais ferme. Dans une verve colorée mais incisive, la romancière n’a pas mâché ses mots face au dévoiement des principes républicains auxquels elle a rappelé son attachement. Appelant à un renouveau du partenariat France-Afrique fondé sur l’estime et le respect mutuel, Mme Beyala a fustigé les guerres de prédation et de recolonisation à l’instar de celles de la Lybie, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Elle a aussi déploré l’absence des Africains-Français dans les hautes sphères politiques, économiques et médiatiques dénonçant ainsi l’exclusion et les discriminations dont sont victimes ces derniers.

Mais l’autre annonce d’importance dans cette grande cérémonie qui fait sortir de l’ombre ce mouvement encore inconnu du grand public, c’est lorsque l’écrivaine a soulevé la question des guerres judiciaires menées contre les Africains par la CPI, ce tribunal pour nègres,  dont elle a par ailleurs demandé la fermeture. « La CPI est un instrument esclavagiste destiné à punir les dirigeants du sud », a-t-elle martelé en substance. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir les nombreux partisans présents dans la salle de l’ancien président ivoirien déchu, scandant en chœur « Libérez la Côte d’Ivoire, libérez Gbagbo ».

Le MAF veut être un grand mouvement politique

Riche en émotions, mais aussi en annonces. Le MAF ambitionne de devenir un grand mouvement politique avec le souci de peser sur les grandes décisions concernant les citoyens Africains Français et l’Afrique. Pas de mendicité, car le MAF refuse les subventions. Il n’est pas non plus un mouvement contestataire mais davantage une force de proposition et de responsabilisation, dixit Beyala. Vaste projet en tout cas qui prévoit entre autre la création des Maisons de culture africaine destinées à aider par exemple les enfants désclorisés.  Parmi les autres actions annoncées figure l’abrogation du décret du roi daté de 1777 interdisant l'entrée en France des « Nègres, mulâtres et gens de couleur ». Plus anecdotique, l'abandon du vocable « diversité » récemment popularisé en France pour désigner les minorités coloniales. Ce mot constitue une insulte aux citoyens extra-européens, selon la romancière, qui appelle d’ores et déjà à le rayer du vocabulaire. Car les Africains-Français ne sont pas une quantité négligeable à l’image de ce qui est « divers » et ils exigent leur part du gâteau républicain.

mercredi, mars 07, 2012

Congo-Brazzaville : du coup d’Etat à la tragédie

5 juin 1997. Un Sassou « neuf » est porté au pouvoir par les armes d’une coalition impliquant plusieurs milices de la sous région avec la complicité de la compagnie pétrolière Elf.

Le président démocratiquement élu Pascal Lissouba prend la fuite et se réfugie à Londres laissant derrière lui un pays exsangue, à feu et à sang. Ainsi va la vie dans ce petit pays coincé en Afrique centrale entre le fleuve Congo et la forêt équatoriale. Vivant au rythme des crises politiques tantôt violentes, tantôt feutrées, les habitants semblent avoir intériorisé cette fatalité politique les précipitant sur les sentiers de l’exile et de l’exode. Pendant ce temps, le champagne coule à flots dans les beaux quartiers nord de Brazzaville, où une certaine élite dirigeante coule de beaux jours, insouciante, ivre des milliards récoltés grâce à l’exploitation du pétrole, principale source de revenus du pays.
En moins de deux ans, alors que la paix est soi-disant à l’œuvre depuis la date du coup d’Etat du 5 juin 1997, les armes et l’irresponsabilité tuent encore. A l’instar du drame survenu dimanche 4 mars 2012. Plus de 200 morts pour rien comptabilisés, selon un bilan encore provisoire, à la suite d’une explosion intervenue dans un dépôt de munition dans le régiment blindé de Mpila.

Entre banalisation, déresponsabilisation et minimisation, la rhétorique mortifère des autorités a surpris plus d’un habitant de ce pays se demandant encore comment peut-on stocker des armes de destruction massive à proximité des lieux d’habitation. Amateurisme, insouciance, ivresse de l’argent et du pouvoir ? Toutes les suppositions folles sont de mise à la suite de cette tragédie qui a encore arraché à la vie des centaines de congolais qui n’ont rien demandé.

Déjà en mars 2011, cet amateurisme de bas étage avait causé la mort d’une vingtaine de personnes et plusieurs centaines de blessés à la suite du crash d’un avion cargo, L’Antonov 32, de fabrication soviétique, propriété de la compagnie aérienne privée Trans Air Congo (TAC) qui faisait la navette entre Brazzaville et Pointe Noire. Aucun coupable, aucun responsable arrêté et condamné. Est-ce normal ?

Toujours dans le sillage de cette folie meurtrière, c’est encore l’amateurisme insouciant des dirigeants qui serait mis en cause dans la mort de 60 personnes, 80 blessés et plus de 200 touchées dans un accident de train dans la nuit de lundi à mardi 22 juin 2010 dans le sud du Congo sur la ligne Pointe-Noire-Brazzaville. Là aussi pas de coupable pas de responsabilité.

Pays riche (bois, pétrole, minerais, sol et sous-sol généreux), le Congo fait partie étrangement des PPTE (pays pauvre très endetté) depuis 2006. La nouvelle fut annoncée avec fracas à l’époque par les dirigeants à la population comme s’il s’agissait d’une victoire olympique. Le comble de l’idiotie et de la mentalité de la cueillette. Un occidental dirait, voilà encore une bizarrerie dont affectionnent particulièrement certains dirigeants du sud embourbés dans la fainéantise atavique et légendaire qui sied à la race des « petits gens incapables » d’innover, d’inventer et de laisser quelque chose à la postérité. A part cette comptabilité macabre à laquelle ils nous ont habitué et visiblement qui ne semble pas les interpeller.

Une comptabilité macabre aux relents mystico-politiques

Il va de soi que ces morts, intervenus dans un intervalle temporel aussi réduit, ne vont pas sans alimenter des fantasmes et susciter des interrogations légitimes. D’autant plus qu’ils sont entourés d’un fort soupçon criminel aux effluves d’offrandes sacrificiels. Si l’hypothèse d’une rébellion et d’un coup d’Etat a été évoquée, elle n’a pas longtemps résisté aux rumeurs les plus folles. D’aucuns avancent l’hypothèse d’un pacte avec le diable conclu par le pouvoir de M’pila afin de renforcer ses pouvoirs et son rang au sein des cénacles occultes. D’autres parlent d’une dette de sang à payer liée à la fois à des luttes franc-maçonniques dans la sous-région et à des guerres mystico-politiques fratricides inter et intrafamiliales. Donc le mystère demeure entier.

lundi, février 20, 2012

Sénégal : que se passe-t-il au Sénégal ?

Après avoir longtemps incarné le modèle à suivre en Afrique en matière d’alternance démocratique, le Sénégal subit, depuis quelques semaines, les soubresauts d’un mouvement populaire de contestation à la fois politique et social. En ligne de mire, la candidature d’Abdoulaye Wade qui veut briguer un troisième mandat après s’être prononcé par le passé sur son retrait de la vie politique. Devant la gravité de la situation dans laquelle de nombreuses personnalités de la vie publique sénégalaise sont impliquées, l’on ne résiste pas à ces deux interrogations. Ce mouvement de contestation est-il le reflet d’un ras-le bol profond de la société civile sénégalaise face à cette candidature de trop du président sortant ? ou s’agit-il tout simplement du zèle incontrôlé d’une opposition en mal d’inspiration qui y a trouvé là un moyen d’assouvir ses objectifs en se servant de la jeunesse et en foulant la constitution sénégalaise ?
Il est difficile de réponde à ces deux questions tant il demeure un faisceau inextricable de raisons qui expliquent ce ras le bol, disons-le, d’une partie de la population sénégalaise. Chômage, prix élevé des denrées de première nécessité comme le sucre, le maïs, paupérisation d’une partie de la population sous l’effet de la crise économique, tels sont les ingrédients de ce cocktail explosif qui menace d’emporter une des plus vieilles démocraties du Continent. S’ajoute à cela, la corruption généralisée d’une partie des élites sénégalaises qui ont longtemps tourné le dos au peuple au profit de leurs carrières politiciennes. Pourtant, Wade, en doux ans, a fait mieux que ses prédécesseurs : construction des routes, modernisation des infrastructures de santé, d’éducation etc. Le bilan est loin d’être parfait mais les progrès sont tangibles. Il semble donc que cela ne suffit plus à calmer les ardeurs d’une jeunesse qui a plus que soif de changement. L’ère Sopi est derrière les sénégalais, et certains se sont retrouvés dans les mouvements de contestation comme le M23 ou encore le Collectif Y en a marre ? Mais qui est derrière ces mouvements ? Qui soutient ces collectifs chargés de contester la légitimité de Wade de briguer un troisième mandat ? On l’ignore.

Contre la « monarchisation » du Pouvoir ?

Mais ce que l’on sait c’est qu’une partie du peuple sénégalais ne veut pas de la monarchisation du pouvoir. Comprendre l’installation des « fils de président » au poste occupé par papa et ceci, dans le mépris des règles élémentaires d’une démocratie. L’on sait que l’obsession de Wade, avant son départ, est de caser son fils Karim qui a déjà échoué lorsque ce dernier a voulu prendre la mairie de Dakar. Mais apparemment le « vieux chauve » ne l’entend pas de cette oreille, qui a décidé coûte que coûte de baliser la voie à son fils. Etrange conception de la vie politique pour un avocat qui avait dû attendre 25 ans avant que les allées du pouvoir lui soient ouvertes. Le vieux a perdu la patience du jeune opposant qu’il fut. Il veut forcer le destin de son fils. Mais c’est aussi le meilleur moyen de ne pas lui rendre service. Car en s’obstinant comme il le fait, il compromet un peu plus l’avenir politique du fils prodige qui aura à gérer l’image désastreux de son géniteur jusqu’auboutiste.

Wade l’arroseur arrosé

Wade fait partie de ces présidents qui ont soutenu les manœuvres de la communauté internationale quand celle-ci s’est attaquée à certains pays africains qui se battaient pour leurs souverainetés (Côte d’Ivoire, Libye). Il a joué au malin pendant ces crises, en roulant les mécaniques avec son ami Campaoré du Burkina Faso, lui aussi échaudé, un temps, par une vague de contestation dans son pays. Il a été sauvé in extrémis par la France. Aujourd’hui c’est au tour du Vieux de connaître le sort des présidents déchus. Comme dit l’adage, « quand tu veux monter en haut du cocotier, assures-toi d’avoir le derrière bien propre ». Apparemment pour le vieux ce n’est pas le cas. Autant vous dire cela risque d'être chaud pour le scrutin du 26 février.

mardi, février 14, 2012

Elections 2012: équipes de campagne et « diversité » ne font bon ménage

Alors que Nicolas Sarkozy annoncera officiellement sa candidature mercredi, Le Negropolitan a voulu jouer le poil à gratter des équipes de campagne des prétendants à l’Elysée. Sans grande surprise, elles lavent encore très blanc, même si certaines améliorations ont été constatées au sein de quelques formations.


Au niveau des grands partis, c’est le PS qui affiche le plus de couleurs en alignant quelques figures de la diversité y compris dans la direction de campagne. Parmi les heureux basanés appelés à rejoindre la dream team du candidat socialiste, citons pêle-mêle, Yocobina Makanda, coordinatrice du cabinet de François Hollande dirigé par Faouzi LAMDAOUI. Ce dernier n’est pas le seul maghrébin puisque Kader Arif a hérité le maroquin de la coopération. Georges Pau-Langevin, Sofia Otokoré et Christiane Taubira, sont notées dans l’organigramme, mais leurs fonctions restes imprécises (Questions sociétales pour la première, chargée de mission pour la seconde et représentante particulière pour la dernière). Pas de quoi donc fouetter une gazelle.

L’UMP, qui a fait le ménage avant l’entrée en scène de son candidat en chassant du basané hors de ses territoires, n’affiche pour l’heure aucune couleur. L’équipe restreinte déjà annoncée qui accompagnera le président sortant ressemble au manteau blanc de l’hiver. L’on ignore si Monsieur Guéant, annoncé en maître des cérémonies de la campagne, pourra faire de la place à des sauvageons et sauvageonnes venus des civilisations inférieures. Ca c’est pas gagné. En matière de civilisation, le FN, autre vestige du discours suprématiste, n’a pas dérogé à la règle, alors que le parti attire désormais des identitaires basanés déçus de la gauche républicaine. S’agissant de ces basanés, si la vétérane Huguette Fatna continue de traîner avec la bande à l’ex-borgne, Yves Munguama n’a pas eu cette chance. Selon le site F.desouche, le bantu aurait été tout simplement expulsé du comité de soutien de Marine Lepen dirigé par l’avocat Gilbert Collard.

Autre parti à se distinguer dans la chasse au basané, les Verts. Après avoir refusé par le passé les services de son ancien porte-parole Stéphane Pocrain, Europe-Ecologie restent toujours verte. L’on attend toujours que le fruit murisse en matière de diversité, même si Jean Placé est devenu entre temps l’arbre qui cache la brousse. Ce dernier est d’ailleurs bien placé dans son rôle de président de campagne. De la brousse au Modem, il n’y a aujourd’hui qu’un pas grâce à la magie de la technologie. Le parti, effet, connaît peu de difficultés de connexion en la matière, car, il affiche Abdoulatifou Aly et Thierry Robert. Venus des DOM ROM, le premier est Député de Mayotte, il siège à la commission des lois de l’Assemblée nationale ; le second est Maire de Saint-Leu, sur l’île de la Réunion, depuis 2008, il est aussi vice-président du Conseil général. Enfin, concernant les petits candidats, les équipes restent introuvables. Apparemment Philipe Poutou, Dominique De Villepin, Nathalie Arthaud et Frédéric Nihoud, ont choisi de faire la bamboula dans leur coin comme les médias meanstream le laissent entendre. En attendant le décryptage du contenu des programmes, l’affiche des présidentielles 2012 est bien pâlotte.