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mardi, mai 26, 2009

Une étude génétique révèle la diversité et les origines des populations africaines


En analysant les différences génétiques entre plus de 3 000 individus répartis à travers l'Afrique et venant d'autres parties du monde, des chercheurs ont pu montrer comment les populations africaines actuelles avaient évolué à partir de 14 groupes humains ancestraux.

Le résultat de leur recherche dévoile une énorme diversité génétique sur tout le continent et pose aussi les bases pour de futures études pouvant aboutir à des avancées médicales importantes en Afrique et à une meilleure compréhension de l'histoire évolutive de l'Homme et de ses origines modernes en Afrique. Sarah Tishkoff et une équipe de chercheurs américains, africains et européens ont étudié les variations génétiques parmi 121 populations africaines, quatre américaines d'origine africaine et 60 non africaines en partant de l'ADN fourni par des volontaires et en comparant la séquence de leur génome pour différents marqueurs génétiques.

Les chercheurs ont trouvé un mélange élevé d'ancêtres variés pour la plupart des populations qui reflète leurs déplacements historiques sur le continent et décrivent dans leur étude les voies essentielles de migration et les relations évolutives clé. En général, le tableau fourni par les données génétiques correspond bien avec ce que les chercheurs ont pu reconstituer en se fondant sur les types culturaux et linguistiques. Il en ressort que des populations de chasseurs-cueilleurs de régions variées, notamment les pygmées et les San dont la langue comporte des clics ainsi que d'autres populations d'Afrique de l'Est s'exprimant également avec des clics, ont des ancêtres communs. Les américains d'origine africaine sont principalement issus des populations nigérokordofaniennes de l'Afrique de l'Ouest (71 pour cent) ainsi qu'européennes (13 pour cent) et d'autres régions d'Afrique (8 pour cent).

Cette étude apporte non seulement une information attendue depuis longtemps sur l'histoire évolutive des Africains et des Américains d'origine africaine mais aussi des bases pour de nombreux autres axes de recherche. Elle pourrait par exemple aider les épidémiologistes génétiques à identifier les populations les plus informatives pour réaliser des « études de cas témoins » qui visent à déterminer les facteurs génétiques de risque pour certaines maladies. ...

Nota béné :
Si faire des recherches est une bonne chose, ce qui pose souvent problème avec ce genre d'étude c'est l'exploitation idéologique des résultats à des fins racistes.

mardi, mars 17, 2009

La honte des falsificateurs de l'Histoire de l'Egypte pharaonique


Cléopâtre, du sang africain dans les veines

Source : 20 minutes.fr

ARCHEOLOGIE - Des chercheurs pensent avoir découvert le squelette de sa sœur...

Son nez a fait fantasmer des générations d’historiens. Il pourrait bien ne pas avoir été aussi «grec» que le veut la légende. Selon le documentaire de la BBC «Cléopâtre: Portrait d'une meurtrière», qui sera diffusé le 23 mars, des analyses ont prouvé que les restes retrouvés dans une tombe en Turquie étaient ceux de sa sœur Arsinoé. D’après les scientifiques, ce squelette aurait des caractéristiques africaines.

«Le fait qu'Arsinoé avait une mère africaine est réellement sensationnel et jette une nouvelle lumière sur la famille de Cléopâtre», s'est félicité Hilke Thuer, de l'Académie autrichienne des sciences, qui a conduit l'équipe de chercheurs.

Peu de traces

La reine d'Egypte Cléopâtre VII était surnommée «la Grecque» du fait de son appartenance à la dynastie ptolémaïque d'origine macédonienne. Née vers 69 avant J.C., elle descend de la dynastie macédonienne des Lagides, issue du général Ptolémée. Lors du partage de l'empire d'Alexandre le Grand, Ptolémée est devenu roi d’Egypte et le pays a vu s'épanouir la civilisation hellénistique sur les bords du Nil.

La reine, au pouvoir en Egypte de 51 à 30 avant J.C., est donc généralement considérée comme ayant des origines européennes et non africaines.

Si les historiens en sont réduits aux spéculations, c’est que les principaux indices sur l'apparence du visage de la reine sont sur des pièces de monnaie. Malheureusement, le royaume étant plutôt fauché à l’époque, il ne s’agit pas d’or, et il est difficile de différencier Cléopâtre de Marc-Antoine.