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samedi, septembre 22, 2012

Libye : quand Kadhafi sodomisait les épouses et filles de chefs d’Etats africains...

« Les proies, dans le harem de Kadhafi ». Coup de pub ou pas, les révélations du livre d’Annick Cojean sur les pratiques sexuelles du feu guide Libyen Mouammar Kadhafi, auront l’effet d’une bombe atomique dans les cours des palais de nos démocrates tropicaux. Grand reporter au journal Le Monde, cette journaliste a enquêté sur les fameuses amazones qui assuraient soi-disant la garde de l’ex-dictateur libyen. En réalité elles étaient employées comme esclaves sexuels dans le harem du guide, au service des pulsions sexuelles de ce dernier. « Ces proies obligées de se présenter à lui en petites tenues pouvaient être appelées à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Là, elles étaient violées et tabassées après avoir subi les pires humiliations sexuelles », raconte la journaliste.


Mais, cette traversée du désert des amazones, loin de s’arrêter aux confins du territoire libyen, conduisait aussi dans les abysses des femmes et filles de dictateurs africains. Ainsi, Plusieurs d’entre elles auraient goutté au harem de l’influent et sanguinaire bédouin, moyennant « valises d’argent » et « bijoux somptueux ». Le temps d’une visite officielle, celui qui se rêvait "roi des rois d’Afrique usait de son pouvoir et de son influence pour s’offrir les joies de corps potelés des épouses et progénitures de présidents fondateurs. Des partis fines qui avaient lieu parfois au vu et au su des roitelets africains. De cette manière, l’ex-dicteur libyen avait le sentiment de dominer l’Afrique ou certains pays.

« Kadhafi avait un harem, une cohorte de femmes asservies dans les sous-sols de sa propre résidence, dans des petites chambres ou des appartements. Ces proies obligées de se présenter à lui en petites tenues pouvaient être appelées à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Là, elles étaient violées et tabassées après avoir subi les pires humiliations sexuelles. Pour Kadhafi, le viol était une arme de pouvoir. C’est assez incroyable de dire cela, mais c’était réellement une façon de dominer les autres. Les femmes bien sûr car c’était facile, mais il s’agissait également de dominer les hommes et, pour le faire, il fallait posséder leurs épouses et leurs filles » Annick Cojean

Le récit poignant que livre Annick Cojean est effroyable. Fruit d’une enquête de plusieurs mois au cœur de l’enfer libyen après la mort de Kadhafi, ce livre raconte par le menu l’enfer vécu par des femmes qui entouraient ce dernier, mais aussi des hommes qui lui étaient proches. Ministres, collaborateurs, diplomates, Chefs de tribus, ils sont nombreux à avoir subi des sévices sexuels de la part de l’ex-dictateur afin de les tenir par une sorte de chantage. Bien évidemment, ces derniers ne devaient évoquer cette humiliation. Le sexe pour ce dernier était une arme de pouvoir, une façon d’avoir l’ascendant. Sodomie, viols, rituels sadomasochistes, magie noire, orgies, gang-bangs etc. Un catalogue effrayant de pratiques sexuels était déployé par le tyran libyen à des fins de plaisir, de pouvoir et de domination.

Ces révélations, bien qu’elles soient seulement confirmées par une poignée de témoins, lèvent tout de même un coin de voile sur les rapports que le dirigeant libyen entretenait avec certains pays et chefs d’Etat africains à l’instar du Mali et d’ATT. Dans un article du site Africamaat on peut lire ceci : « Les Maliens se souviennent que le Président Libyen avait un tel ascendant sur ATT qu’il pouvait se permettre d’atterrir au Mali sans l’avertir. Cela a été le cas, il y a quelques années, alors qu’ATT était en déplacement dans la région de Ségu. Il a été contraint de revenir sur Bamako, toutes affaires cessantes, pour écouter cet hôte irrespectueux qui n’a même pas bougé de l’aéroport ». Question : la femme d’ATT et ses filles ont-elles eu des rapports sexuels avec Kadhafi ?

samedi, septembre 08, 2012

Congo-Brazza : tribaliste toi-même...

Elections législatives : la localité de Vindza située dans le Pool a été gagné sans surprise par un nordiste Emmanuel YOKA un proche du pouvoir Sassou. Ce dernier, dans une tribune, après sa victoire arrachée de haute lutte ???, a fustigé ses détracteurs en les accusant de tribalistes. Mais un fils du Pool, Me Nkouta, a tenu à lui répondre en le déshabillant comme un malpropre. Je vous laisse déguster ce droit de réponse...


DROIT DE REPONSE D’UN FILS DU POOL AU DEPUTE AIME EMMANUEL YOKA , par Daniel NKOUTA


Mon cher aîné, cher certainement pas, mais mon aîné vous êtes ;



J’éprouve une irritation certaine qui me fait sombrer dans la tristesse, à la lecture du bêtisier désopilant paru dans la presse locale sous l’amusant intitulé : « LETTRE CITOYENNE », dont le propos vous fait paraître comme un véritable boute-en-train étant donné les circonstances du moment de sa diffusion.

Vous vous indignez de ce que votre candidature dans la circonscription de Vindza, aura été sans doute la plus controversée de l’histoire des législatives, dans ce que vous croyez être notre pays, simplement du fait, dites-vous, que vous n’êtes pas originaire de notre département. Vous vous plaignez ainsi des railleries et sarcasmes, outrages et menaces, qui ont teinté cette candidature que vous tentez, mais sans vous convaincre vous-même comme étant un ordinaire acte citoyen.

Vous avez, avec une certaines audace, plutôt une audace certaine caractéristique de la mythomanie propre à votre genre, daigné écrire que votre candidature a en effet beaucoup agacé des esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes.

Me reconnaissant tout à fait dans ces propos et avec fierté, car, il est vrai que je ne vous aime pas, et pour cause, simplement vous êtes Mboshi, et il en va de même pour chaque Mboshi qui, génétiquement témoigne de la koongophobie, je suis le seul qui dis tout haut, cette pensée qui sourde chez chacun de nous tous dans le Sud du pays ; j’ai cru de mon devoir de donner suite à votre sottisier dit LETTE CITOYENNE, car l’on ne peut, de peur de se faire jeter en prison par un pouvoir outrancièrement policier, laisser dire les mensonges que comporte votre fameuse lettre citoyenne.


Ce qui peine dans ce que vous espérez faire passer comme étant un acte citoyen anodin, ce n’est pas que vous soyez Mboshi, surtout un mauvais Mboshi, car la candidature du vieux LETEMBET AMBILY, paix à son âme, posée dans la même circonscription et dans les mêmes circonstances, aurait été accueillie avec joie et encouragement ; ce qui peine nos esprits sectaires, grégaires et égoïstes, c’est l’impossibilité institutionnelle, qu’un ressortissant du Sud quel qu’il soit, puisse présenter telle candidature dans la Cuvette. Je vous renvoie simplement à la consultation, avec une attentive minutie, de la liste des candidats à toutes les élections organisées par le PCT, et je vous défie de me citer un seul cas d’un ressortissant du Sud, candidat dans le moindre département du Nord. Je parle du Nord politique, le Nord géographique prenant en réalité naissance sur la ligne de Makoua, donc au-delà de l’Equateur. Si vous réussissez à m’opposer ce simple exemple, un seul, je ne suis pas exigeant, alors, je vous assure de vous présenter à vous et à tous les nordistes, mes plates excuses, et j’apprendrai désormais à ranger ma tribalité dans la poubelle de l’histoire.



Votre candidature aura été pour toute fille et tout fils du Pool-koongo, une humiliation de plus, un acte de provocation de trop. En tout cas, personnellement, je l’ai vécu comme tel.

Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, je vous défie de publier la liste exhaustive des Magistrats que vous fabriquez depuis quelque temps en France, à Bordeaux je crois, pour renverser la pyramide, car, en tant que Garde des sots, vous avez estimé qu’il y avait trop de Magistrats ressortissants du Sud. Ainsi, alors que le Congo dispose d’une école de magistrature, vous avez, choisi, pour aller vite, de négocier avec le Gouvernement français, une formation rapide de six mois, pour des jeunes tous recrutés au Nord, présentés comme ayant déjà reçu la formation de Magistrat, et qui y sont envoyés simplement en stage. Vous venez, par cette acrobatie incompatible avec un Etat de Droit, de créer deux cadres de Magistrats, celui de l’école de magistrature de Brazzaville et celui que la position géographique favorise.



Faisons ensemble la lecture des Magistrats chefs de juridiction, par origine départementale, vous me direz en toute conscience, combien de juridictions sont présidées par des Magistrats ressortissants du Sud. Surtout n’osez pas me citer le cas de Placide LENGA, celui là, comme Isidore MVOUBA est un répétiteur qui dit oui, avant même que SASSOU ait pensé ce qu’il doit lui dire. Vous avez réussi à tribaliser la structure judiciaire du pays. Je suis prêt à en débattre avec vous à la télévision, et à cette occasion, nous débattrons du tribalisme, acte contre acte, depuis YOULOU jusqu’à SASSOU II. Sous d’autres cieux, un ministre çà débat avec les citoyens. J’attends avec impatience ce moment. A défaut de cet affrontement citoyen, je défie SASSOU-NGUESSO d’organiser un forum national pour débattre de la question tribale. Nous y trouverons peut-être la solution idoine à ce mal que tout le monde semble déplorer, mais que ceux qui tiennent les rênes du pouvoir s’emploient à revigorer à tout instant.



Pourriez-vous à l’occasion, dire aux Congolais, d’où vient l’argent dépassé par le PCT à l’occasion d’un scrutin pourtant sans enjeu ? Chaque candidat du PCT a reçu au moins, je dis bien au moins la faramineuse somme de QUATRE-VINGT-UN MILLIONS (81.000.000) FCFA, pour battre campagne dans un scrutin où les résultats étaient connus d’avance. Le fils à SASSOU, pourtant candidat unique dans son village, a-t-il vraiment eu besoin de battre campagne avec une telle insolence pécuniaire ? Les militants du PCT ne cotisent jamais, alors d’où vous est venue cette fortune dilapidée, pendant que les Communes urbaines manquent de médicaments, d’école, de propreté, d’électricité, d’eau potable ?



Monsieur Aimé Emmanuel YOKA ! Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous révélé lors de votre campagne aux ressortissants de Vindza, que vous avez simplement supprimé le versement de la pension d’ancien Premier Ministre que percevait Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO, votre ami, du seul fait qu’il soit intervenu à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo, dans les médias audiovisuels français, pour stigmatiser le bilan de votre gestion chaotique du pays,? Les ressortissants de Vindza le savent-ils ? Vous êtes pourtant désormais Député dans le terroir de Maître Aloïse MOUDILENO MASSENGO.



Vous qui n’êtes pas un esprit mû par des ressorts partisans, vous qui n’êtes pas sectaire, grégaire et égoïste, avez-vous simplement jeté un regard citoyen sur la composition de la chaîne de commandement de ce qui nous tient lieu de Force publique : Chef d’Etat-major Général des Forces Armées Claniques (FAC), un nordiste, tous les postes de commandement, attribués aux nordistes, Commandant de la Gendarmerie, un nordiste, Directeur Général de la Police, un nordiste, à la tête de la DST, un nordiste, 99,9% de Généraux sont du Nord. Comment dans ces conditions, en toute conscience, vous osez traiter les victimes de votre ethnicisme exacerbé de tribalistes ? Vous êtes un voleur quoi crie au voleur !


Arrêtez de prendre les autres pour des cons s’il vous plaît ! Concentrez-vous plutôt sur l’enquête du drame de Mpila qui a désolé l’ensemble du pays, dont nous attendons tous l’aboutissement. Il n’ya pas un seul Congolais sensé, de quelque département qu’il soit ressortissant, qu’il soit ou non de votre camp politique, ne se sent concerné par ce drame, c’est un malheur véritablement national, autant que le Congo puisse être admis comme nation. Nous avons tous pleuré ces morts, victimes de la bêtise du Nord qui croit sauvegarder le pouvoir en parquant des armes dans des Quartiers résidentiels. Le pays attend de savoir ce qui s’est passé réellement et qui en sont les coupables après le Chef de l’Etat Ministre de la Défense et toute la chaîne de commandement. Il ne s’agit pas de remuer le couteau dans la plaie, nous avons le droit de savoir.



En tout cas, le mboshisme est une épidémie pire qu’ébola !



Daniel NKOUTA

AIME EMMANUEL YOKA : Schizophrénie d’un tribaliste primaire…les congolais ne sont plus dupes !

Dans un bulletin publié par le Cripol (Cercle républicain pour l’innovation politique) et consacré au département du Pool, à l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août 2012, Aimé Emmanuel Yoka, député élu de Vindza, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, coordonateur du pôle de la souveraineté, a publié une lettre citoyenne à ses compatriotes, pour les interpeller sur la question nationale, après l’expérience de sa candidature à Vindza Voici l’intégralité de sa lettre citoyenne datée de «Brazzaville, le 7 août 2012».


Mesdames, Messieurs; Chers concitoyens !

Dans le cadre du calendrier électoral de cette année 2012, j’ai posé ma candidature au Pool, dans la circonscription unique du district de Vindza. Et, comme vous l’avez, certainement, constaté, ma candidature a été, sans doute, la plus controversée de l’histoire des législatives dans notre pays, simplement, du fait que je ne suis pas originaire de ce département. On aura tout entendu: railleries et sarcasmes, outrages et menaces. Mais, le camp de ceux qui ont cru à mon défi, qui refusent l’affaiblissement de l’Etat et l’effondrement de la Nation, a été le plus grand, le plus fort. En prenant la décision de me lancer dans cette bataille, de manière tout à fait normale et légale du reste, car la loi électorale ne s’y oppose aucunement- j’étais loin, très loin de m’imaginer que mon acte citoyen, pourtant si ordinaire, pouvait autant déranger, autant inquiéter certains compatriotes.

Dans les allées du pouvoir, dans les états-majors des partis politiques, à défaut de désigner autrement ces enclos où on élève plus d’intrigants que de militants, où on forme plus d’acrobates que de responsables politiques, parmi les hauts cadres aussi, hélas, ma candidature a, en effet, beaucoup agacé les esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes. C’est ainsi que j’ai été traité d’étranger dans mon propre pays. Dans ces conditions, comment seraient désignés alors toutes ces femmes et tous ces hommes, venus d’autres cieux, pour s’établir dans notre pays? Des martiens, probablement !


Fort heureusement, en toute souveraineté, les populations de Vindza ont choisi de m’accorder leurs suffrages. J’ai ainsi été élu député au deuxième tour, dans la circonscription unique du district de Vindza, le 5 août 2012. Une date, désormais, historique, je le pense bien. Une date, dorénavant, inscrite en lettres d’unité dans les annales des législatives au Congo. En effet, Vindza vient d’interpeller l’élite congolaise dans son ensemble, pour lui dispenser une belle leçon de démocratie, par l’exemple.

Longtemps maintenues, comme celles de tous les départements du Congo, dans une sorte d’ostracisme politique, les populations de Vindza se sont ravisées et ont décidé, cette fois-ci, de vaincre les peurs, de s’affranchir des tabous, de braver des interdits supposés spirituels, afin de construire leur destin autrement. Elles se sont défaites des considérations ethnicistes et ont jeté leur dévolu, non plus sur un fils du coin, un enfant du terroir ethnique, mais plutôt, sur un fils du territoire national qui s’engage à leur apporter, actes à l’appui, un véritable changement tangible dans leur cadre de vie.

Une preuve que l’exercice ethnique, où qu’il se pratique, n’a jamais été que le fait d’une instrumentalisation des populations par l’élite. Une élite qui, pendant très longtemps, n’a servi aux populations que des plats d’illusions, tandis qu’à Brazzaville où ailleurs, ce type d’élite étouffe sous le poids d’un excès de bien-être.

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens !


Croyez-moi, aucune unité nationale, et partant, aucun progrès dans le pays ne sera possible, tant que chacun de nous n’aura pour référent politique que son village natal, son terroir, et pour doctrine politique, le nombrilisme. Or, la mission du politique consiste, justement, à sortir du terroir ethnique, sans le renier, en y abandonnant tous les préjugés négatifs, pour se déployer sur le territoire national, afin d’y semer, partout, les valeurs de la République que sont l’Unité, le Travail et le Progrès pour tous.


Il importe, ici, de préciser que le sentiment d’attachement à un terroir est de l’ordre du naturel, il est même génétique; en aucune manière, on ne saurait le condamner. Mais, ce contre quoi je m’insurge, c’est cette sorte d’appropriation du terroir par l’élite, cet apprivoisement de la communauté ethnique qui s’apparente à l’esclavagisme, ce fétichisme politique pratiqué par l’homme au pouvoir à des fins strictement personnelles.

Le territoire national est un bien sacré. Un bien commun de tous les Congolais. Ainsi, en tant que parcelle de cette entité nationale, aucun terroir ethnique ne peut être la propriété privée d’un individu quelconque ou d’un groupe d’individus, quels que soient leurs statuts.

Je remercie les populations du Pool, particulièrement mes électeurs du district de Vindza, ma terre d’adoption, d’avoir compris mon message. J’ai tout juste voulu, en posant ma candidature à Vindza, apporter ma petite pierre à l’oeuvre de consolidation, de raffermissement de l’unité nationale, bien mise à mal dans notre pays. Nous l’avons tous vécu au fil des événements politiques de ces dernières années. Nous continuons, d’ailleurs, à le vivre au quotidien, d’une certaine manière, du fait d’un environnement politique et social chargé de violences symboliques. Je n’oublie pas et je remercie, également, les populations du département de la Cuvette, ma terre natale, qui ont respecté ma démarche, avec beaucoup de hauteur et de dignité, avec beaucoup d’espérance aussi, en me laissant aller à la rencontre de leurs frères et soeurs de Vindza. En un mot, c’est surtout au peuple congolais, pour ne pas dire à lui tout seul, que revient cette victoire électorale de Vindza, dans le Pool, qui apparaît ainsi comme un champ d’expérimentation d’une démocratie réellement participative, le point de départ d’une autre conception de la République plus fraternelle, la source origine d’une nouvelle vision politique plus fédératrice des populations.

Le Président de la République a écrit, dans son ouvrage, «Le manguier, le fleuve et la souris»: «Une Nation est composée d’éléments disparates, souvent marqués par une longue histoire d’hostilités. La mission d’un Etat et de son chef est de proposer un projet commun suffisamment élevé pour dépasser ces contradictions et les intérêts particuliers, ethniques ou religieux». Fort de cet enseignement, je lance un appel à tous mes concitoyens, afin qu’ensemble, nous puissions engager, de manière soutenue, une réflexion hardie sur la question nationale dans notre pays. Afin qu’ensemble, nous instituions une croisade permanente contre le tribalisme et l’intolérance, ces fléaux retardateurs des évolutions de notre société. OEuvrons tous de concert à ce que notre pays, la République du Congo, ait profondément, un goût d’unité nationale véritable, un parfum de bien-être collectif, pour que vive la démocratie, dans sa dimension la plus noble, dans son expression la plus civilisée. Je vous remercie».


mercredi, mars 07, 2012

Congo-Brazzaville : du coup d’Etat à la tragédie

5 juin 1997. Un Sassou « neuf » est porté au pouvoir par les armes d’une coalition impliquant plusieurs milices de la sous région avec la complicité de la compagnie pétrolière Elf.

Le président démocratiquement élu Pascal Lissouba prend la fuite et se réfugie à Londres laissant derrière lui un pays exsangue, à feu et à sang. Ainsi va la vie dans ce petit pays coincé en Afrique centrale entre le fleuve Congo et la forêt équatoriale. Vivant au rythme des crises politiques tantôt violentes, tantôt feutrées, les habitants semblent avoir intériorisé cette fatalité politique les précipitant sur les sentiers de l’exile et de l’exode. Pendant ce temps, le champagne coule à flots dans les beaux quartiers nord de Brazzaville, où une certaine élite dirigeante coule de beaux jours, insouciante, ivre des milliards récoltés grâce à l’exploitation du pétrole, principale source de revenus du pays.
En moins de deux ans, alors que la paix est soi-disant à l’œuvre depuis la date du coup d’Etat du 5 juin 1997, les armes et l’irresponsabilité tuent encore. A l’instar du drame survenu dimanche 4 mars 2012. Plus de 200 morts pour rien comptabilisés, selon un bilan encore provisoire, à la suite d’une explosion intervenue dans un dépôt de munition dans le régiment blindé de Mpila.

Entre banalisation, déresponsabilisation et minimisation, la rhétorique mortifère des autorités a surpris plus d’un habitant de ce pays se demandant encore comment peut-on stocker des armes de destruction massive à proximité des lieux d’habitation. Amateurisme, insouciance, ivresse de l’argent et du pouvoir ? Toutes les suppositions folles sont de mise à la suite de cette tragédie qui a encore arraché à la vie des centaines de congolais qui n’ont rien demandé.

Déjà en mars 2011, cet amateurisme de bas étage avait causé la mort d’une vingtaine de personnes et plusieurs centaines de blessés à la suite du crash d’un avion cargo, L’Antonov 32, de fabrication soviétique, propriété de la compagnie aérienne privée Trans Air Congo (TAC) qui faisait la navette entre Brazzaville et Pointe Noire. Aucun coupable, aucun responsable arrêté et condamné. Est-ce normal ?

Toujours dans le sillage de cette folie meurtrière, c’est encore l’amateurisme insouciant des dirigeants qui serait mis en cause dans la mort de 60 personnes, 80 blessés et plus de 200 touchées dans un accident de train dans la nuit de lundi à mardi 22 juin 2010 dans le sud du Congo sur la ligne Pointe-Noire-Brazzaville. Là aussi pas de coupable pas de responsabilité.

Pays riche (bois, pétrole, minerais, sol et sous-sol généreux), le Congo fait partie étrangement des PPTE (pays pauvre très endetté) depuis 2006. La nouvelle fut annoncée avec fracas à l’époque par les dirigeants à la population comme s’il s’agissait d’une victoire olympique. Le comble de l’idiotie et de la mentalité de la cueillette. Un occidental dirait, voilà encore une bizarrerie dont affectionnent particulièrement certains dirigeants du sud embourbés dans la fainéantise atavique et légendaire qui sied à la race des « petits gens incapables » d’innover, d’inventer et de laisser quelque chose à la postérité. A part cette comptabilité macabre à laquelle ils nous ont habitué et visiblement qui ne semble pas les interpeller.

Une comptabilité macabre aux relents mystico-politiques

Il va de soi que ces morts, intervenus dans un intervalle temporel aussi réduit, ne vont pas sans alimenter des fantasmes et susciter des interrogations légitimes. D’autant plus qu’ils sont entourés d’un fort soupçon criminel aux effluves d’offrandes sacrificiels. Si l’hypothèse d’une rébellion et d’un coup d’Etat a été évoquée, elle n’a pas longtemps résisté aux rumeurs les plus folles. D’aucuns avancent l’hypothèse d’un pacte avec le diable conclu par le pouvoir de M’pila afin de renforcer ses pouvoirs et son rang au sein des cénacles occultes. D’autres parlent d’une dette de sang à payer liée à la fois à des luttes franc-maçonniques dans la sous-région et à des guerres mystico-politiques fratricides inter et intrafamiliales. Donc le mystère demeure entier.

samedi, décembre 03, 2011

Serge Bilé : un sombre journaliste ?

« Sombres bourreaux ». C’est le titre du nouvel opus du sulfureux journaliste franco-ivoirien Serge Bilé qui s’est fait connaître en 2005 en publiant un ouvrage fort instructif sur les Noirs victimes de l’hitlérisme « Noirs dans les camps nazis ». Cette année, ce passionné de l’histoire des Noirs récidive. Il publie un ouvrage qui raconte l’aventure ahurissante de soldats noirs qui ont intégré l’armée hitlérienne de la Wehrmacht. Ces sombres bourreaux, c’est le qualificatif que leur affuble l’auteur, se nomment Norbert Désirée, Henry Lémery Germaine Lubin, Ewan Ngando. Impensable, me direz-vous, mais pas pour notre essayiste. Tel le saumon qui remonte le courant pour retourner à la source, Bilé lui retourne dans ses eaux sulfureuses de révélations historico-hitlériennes qui l’ont fait connaître. Ne dit-on pas d’ailleurs que c’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes. Comme il y a cinq ans, l’on tombe toujours des nues devant ces révélations qui vous retournent le cœur dès l’instant où vous commencez à feuilleter les premières pages. Que cherche Serge Bilé ? L’on ne résiste pas à l’interrogation. Autant son premier sujet sur les victimes noirs du nazisme semblait marquer du sceau de la sincérité de l’infatigable chercheur de la vérité, autant son dernier livre nous coupe l’appétit tant il transpire la recette du coup médiatique.
Non pas que le sujet soit dénué d'un quelconque intérêt intellectuel. Bien au contraire. Mais, l’on est en droit de s’interroger sur l’intérêt historique d’une réalité qui a concerné trois « pelés et un tendu », si vous nous permettez l’expression. L’histoire est une science, ce n’est pas de l’anecdote. Or notre cher Bilé nous présente une poignée d’individus pour d’horribles bourreaux comme si ces pauvres messieurs enrôlés de gré ou de force dans la Wehrmacht pouvaient porter le poids de l’ignominie hitlérienne. Impensable. Le Nazisme c'est l'histoire de l'Occident, de l'Europe, de sa propre conscience face à la "bête". Toute tentative visant à mêler les peuples Africains à cette idéologie macabre du Nazisme relève de la pure supercherie. Sombres bourreaux ? Méfions nous des relectures par trop rapides de l’histoire comme de ces apprentis historiens qui prennent certains détails pour de la réalité historique. Or la réalité historique est avant tout un "fait social total" au sens où l’on l’entendait l’anthropologue français Marcel MAUSS. D’où notre interrogation de départ que cherche Serge Bilé ? L’on doute que ce Monsieur dont l’intérêt pour l’histoire du Nazisme est sûrement sincère veuille contribuer à la réhabilitation des peuples négro-africains qui ont tant souffert de la férocité blanche.

mardi, octobre 25, 2011

LES VRAIES RAISONS DE LA GUERRE CONTRE LA LIBYE ET L'AFRIQUE

Une tribune de Jean Paul Pougala

Après 500 ans de relations de dominateur et de dominé avec l’Occident, il est dès lors prouvé que nous n’avons pas les mêmes critères pour définir le bon et le méchant. Nous avons des intérêts profondément divergents. Comment ne pas déplorer le Oui de 3 pays africains au sud du Sahara, Nigeria, Afrique du Sud et Gabon pour la Résolution 1973 inaugurant la nouvelle forme de colonisation baptisée « protection des peuples », validant la théorie raciste que les Européens véhiculent depuis le 18e siècle selon laquelle l’Afrique du Nord n’a rien à partager avec l’Afrique Subsaharienne, l’Afrique du Nord serait ainsi plus évoluée, plus cultivée et plus civilisée que le reste de l’Afrique. Tout se passe comme si la Tunisie, l’Egypte, la Libye , l’Algérie ne faisaient pas partie de l’Afrique. Même les Nations unies semblent ignorer la légitimité de l’Union africaine sur ses Etats membres. L’objectif est d’isoler les pays d’Afrique subsaharienne afin de mieux les fragiliser et les tenir sous contrôle. En effet, dans le capital du nouveau Fonds monétaire africain (Fma), l’Algérie avec 16 milliards de dollars et la Libye avec 10 milliards de dollars contribuent à eux tous seuls pour près de 62% du capital qui est de 42 milliards de Dollars. Le premier pays d’Afrique subsaharienne et les plus peuplés, le Nigeria suivi de l’Afrique du Sud arrivent très loin derrière avec 3 milliards de dollars chacun.

C- QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ?

La guerre civile, les révoltes, les rebellions sont les ingrédients d’un début de démocratie, soutient Rousseau. Parce que la démocratie n’est pas une fin, mais un processus permanent pour réaffirmer les droits naturels des humains que dans tous les pays du monde (sans exception) une poignée d’hommes et de femmes, confisquant le pouvoir du peuple, l’oriente pour se maintenir aux affaires. On trouve ici et là des formes de castes qui usurpent le mot « démocratie » qui doit être cet idéal vers lequel tendre et non un label à s’approprier ou un refrain à vanter parce qu’on est juste capable de crier plus fort que les autres. uy. Si les Libyens se révoltent, ce n’est pas une mauvaise chose. C’est prétendre que les peuples acceptent stoïquement le système qui les opprime partout dans le monde sans réagir qui est très mauvais. Et Rousseau de conclure : «Malo periculosam libertatem quam quietum servitium -traduction : S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes». Dire qu’on tue les Libyens pour leurs biens est un leurre.Combien de personnes dans les pays autoproclamés «démocratiques» savent qu’au Pérou, la Constitution interdit un deuxième mandat consécutif au président de la République sortant ? Combien de personnes savent qu’au Guatemala, non seulement le président sortant ne doit plus jamais se présenter comme candidat à cette fonction, mais qu’en plus à aucun degré de parenté, aucun membre de sa famille ne pourra plus prétendre à cette fonction ? Combien savent que le Rwanda est le pays qui intègre politiquement le mieux les femmes au monde avec 49% de parlementaires femmes ? Combien savent que dans le classement de la Cia 2007, sur 10 pays les mieux gérés au monde, 4 sont Africains ? Avec la palme d’or à la Guinée Equatoriale dont la dette publique ne représente que 1,14% de son Pib. Le sociologue américain C. Wright Mills a décrit en 1956 la démocratie américaine comme «la dictature des élites». Selon Mills, les Etats-Unis d’Amérique ne sont pas une démocratie parce qu’en définitive, c’est l’argent qui s’est substitué au peuple. Le résultat de chaque élection y est l’expression de la voix de l’argent et non la voix du peuple. Après Bush-père et Bush-fils, pour les primaires républicaines de 2012, on parle déjà de Bush-benjamin. En plus, si le pouvoir politique se base sur la bureaucratie, Max Weber fait remarquer qu’il y a 43 millions de fonctionnaires et militaires aux Etats-Unis qui commandent effectivement le pays, mais qui n’ont été votés par personne et qui ne répondent pas directement au peuple de leurs activités. Une seule personne (un riche) est donc votée mais le vrai pouvoir sur le terrain est tenue par une seule caste de riches qui ne résulte purement et simplement que de nominations comme les ambassadeurs, les Généraux de l’armée etc... 4- Pas de luxe. selon Rousseau pour qu’il y ait la démocratie dans un pays, il ne faut pas qu’il y ait de luxe parce que selon lui, le luxe rend nécessaire la richesse et cette dernière devient la vertu, l’objectif à atteindre à tout prix et non le bonheur du peuple, « le luxe corrompt à la fois le riche et le pauvre, l'un par la possession, l'autre par la convoitise ; il vend la patrie à la mollesse, à la vanité ; il ôte à l'Etat tous ses citoyens pour les asservir les uns aux autres, et tous à l'opinion ». Y a-t-il plus de luxe en France ou en Libye ? Ce rapport d’asservissement des employés qui sont poussés jusqu’au suicide les employés mêmes des entreprises publiques ou semi-publique, pour des raisons de rentabilité et donc de possession de luxe d’une des parties est-il plus criant en Libye ou en Occident ?


3- L’égalité dans les rangs et dans les fortunes. Il suffit de voir le classement Forbes 2010 pour voir quels sont les noms des personnes les plus riches de chacun des pays qui jette la bombe sur la tête des Libyens et voir la différence avec le salaire le plus bas dans chacun des pays et faire de même pour la Libye pour comprendre qu’en matière de redistribution de la richesse du pays, c’est à la Libye d’exporter son savoir-faire à ceux qui la combattent et non le contraire. Même sous cet angle, selon Rousseau, la Libye serait plus démocratique que ceux qui veulent pompeusement lui exporter la prétendue démocratie. Aux Etats-Unis 5% de la population possèdent 60% de la richesse nationale. C’est le pays le plus déséquilibré, le plus inégal du monde.

2- Il faut la simplicité des mœurs et des comportements pour éviter que l’on passe l’essentiel du temps à parler de justice, de tribunal pour trouver des solutions aux multitudes querelles d’intérêts divers qu’une société trop complexe fait naitre naturellement. Les Occidentaux se définissement comme des pays civilisés, donc aux mœurs complexes et la Libye comme pays dit primitif, c’est-à-dire aux moeurs simples. Sous cet angle, encore une fois, c’est la Libye qui répondrait mieux aux critères démocratiques de Rousseau que tous ceux qui prétendent lui donner des leçons de démocratie. Dans une société complexe, les trop nombreux conflits sont résolus par la loi du plus fort, puisque celui qui est riche évite la prison parce qu’il peut se permettre un meilleur avocat et surtout, orienter l’appareil répressif de l’Etat contre celui qui vole une banane dans un supermarché, plutôt que le délinquant financier qui fait crouler une banque. Dans une ville comme New York où 75% de la population est blanche, 80% des postes de cadres sont occupés par des Blancs et ils ne sont que 20% des personnes en prison.

1- Dimension de l’Etat : plus un Etat est grand, moins il peut être démocratique, pour Rousseau l’Etat doit être très petit pour que le peuple soit facile à rassembler et que chaque citoyen puisse aisément connaître tous les autres. Avant donc de faire voter les gens, il faut s’assurer que chacun connaisse tous les autres sans quoi voter pour voter est un acte dénué de tout fondement démocratique, c’est un simulacre de démocratie pour élire un dictateur. La structure de l’organisation de l’Etat libyen se fonde sur une base tribale qui regroupe par définition le peuple en de petites entités. Le sentiment démocratique est plus présent dans une tribu, dans un village que dans une grande Nation, parce que le fait que tout le monde se connaisse et que la vie tourne autour des mêmes points communs apporte une sorte d’autorégulation, d’autocensure même pour peser à chaque instant, la réaction ou la contre-réaction des autres membres pour ou contre les opinions qu’on peut avoir. Sous cet angle, c’est la Lybie qui répond le mieux aux exigences de Rousseau, ce qu’on ne peut pas dire de même pour les Etats-Unis d’Amérique, la France ou la Grande-Bretagne , des sociétés fortement urbanisées où la majorité des voisins ne se disent même pas bonjour et donc ne se connaissent pas, même vivant côte-à-côte pendant 20 ans. Dans ces pays, on est passé directement à l’étape suivante : « le vote » qu’on a malignement sanctifié afin de faire oublier que ce vote est inutile à partir du moment où je m’exprime sur l’avenir d’une Nation sans en connaitre ses membres. On est ainsi arrivé jusqu’à la bêtise du vote des citoyens vivant à l’étranger. Se connaitre et se parler est la condition essentielle de la communication pour le débat démocratique qui précède toute élection. La question que tout être humain doté de la moindre capacité intellectuelle de jugement et d’appréciation ne peut s’empêcher de se poser est : ces pays comme la France, l’Angleterre, les Usa, l’Italie, la Norvège, le Danemark, la Pologne dont la légitimité pour aller bombarder les Libyens se base sur le seul fait de s’être autoproclamés « pays démocratiques » sont-ils réellement démocratiques? Si oui, sont-ils plus démocratiques que la Libye de Kadhafi ? La réponse, sans équivoque est Non, pour la simple et bonne raison que la démocratie n’existe pas. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais celui-là même dont la ville natale, Genève abrite l’essentiel du commandement des Nations unies. Il s’agit bien entendu de Jean-Jacques Rousseau né à Genève en 1712 qui affirme dans le chapitre IV du Livre III de son très célèbre ouvrage du Contrat social que : «il n'a jamais existé de véritable démocratie, et il n'en existera jamais». Pour qu’un Etat soit véritablement démocratique Rousseau pose 4 conditions selon lesquelles la Libye de Kadhafi est même de loin plus démocratique que les Etats-Unis d’Amérique, la France et tous les autres qui prétendent lui exporter la démocratie à savoir : Et si la Libye de Kadhafi était plus démocratique que les Usa, la France, la Grande-Bretagne et tous ceux qui font la guerre pour exporter la démocratie en Libye ? Le 19 mars 2003, le président Georges Bush lance les bombes sur la tête des Iraquiens avec le prétexte d’y exporter la démocratie. Le 19 mars 2011, c’est-à-dire 8 ans plus tard et jour pour jour, c’est le président français qui lance ses bombes sur la tête des Libyens avec le même prétexte de leur offrir la démocratie. Monsieur Obama, Prix Nobel de la Paix 2009 et président des Etats-Unis d’Amérique, pour justifier qu’il procède à un déferlement de missiles Cruise de ses sous-marins sur la tête des Libyens a dit que c’était pour chasser le dictateur Kadhafi du pouvoir et y instaurer la démocratie.

B- CEUX QUI VEULENT EXPORTER LA DEMOCRATIE SONT-ILS DE VRAIES DEMOCRATIES ?

Kadhafi est dans le cœur de presque tous les Africains comme un homme très généreux et humaniste pour son soutien désintéressé à la bataille contre le régime raciste d’Afrique du Sud. Si Kadhafi avait été un homme égoïste, rien ne l’obligeait à attirer sur lui les foudres des Occidentaux pour soutenir financièrement et militairement l’ANC dans sa bataille contre l’apartheid. C’est pour cela que à peine libéré de ses 27 ans de prisons, Mandela décide d’aller rompre l’embargo des Nations unies contre la Libye le 23 octobre 1997. A cause de cet embargo même aérien, depuis 5 longues années aucun avion ne pouvait atterrir en Libye. Pour y arriver, Il fallait prendre un avion pour la Tunisie; arriver à Djerba et continuer en voiture pendant 5 heures pour Ben Gardane, passer la frontière et remonter en 3 heures de route par le désert jusqu’à Tripoli. Ou alors, passer par Malte et faire la traversée de nuit, sur des bateaux mal entretenus jusqu’à la côte libyenne. Un calvaire pour tout un peuple, juste pour punir un seul homme. Mandela décida de rompre cette injustice et répondant à l’ex- président américain Bill Clinton, qui avait jugé cette visite «malvenue», il s’insurgea : «Aucun Etat ne peut s'arroger le rôle de gendarme du monde, et aucun Etat ne peut dicter aux autres ce qu'ils doivent faire ». il ajouta : « ceux-là qui hier, étaient les amis de nos ennemis, ont aujourd’hui, le toupet de me proposer de ne pas visiter mon frère Kadhafi, ils nous conseillent d’être ingrats et d’oublier nos amis d’hier ». En effet, pour l’Occident, les racistes d’Afrique du Sud étaient leurs frères qu’il fallait protéger. C’est pour cela que tous les membres de l’Anc étaient considérés comme des dangereux terroristes, y compris Nelson Mandela. Il faudra attendre le 2 juillet 2008, pour que le Congrès américain vote une loi pour rayer le nom de Nelson Mandela et de ses camarades de l’Anc de cette liste noire, pas parce qu’ils ont compris la bêtise d’une telle liste, mais parce qu’on voulait faire un geste pour les 90 ans de Nelson Mandela. Si les Occidentaux sont aujourd’hui, repentis de leur soutien d’hier aux ennemis de Mandela et sont vraiment sincères lorsqu’on lui donnent des noms de rue et de places, comment continuer à faire la guerre à celui qui a permis la victoire de Mandela et son peuple, Kadhafi?

4- Kadhafi, l’Africain qui a permis de laver l’humiliation de l’Apartheid Pour déstabiliser et détruire l’Union africaine qui va dangereusement (pour l’Occident) vers les Etats-Unis d’Afrique avec la main de maître de Kadhafi, l’Union européenne a d’abord tenté sans y parvenir la carte de la création de l’Upm (Union Pour la Méditerranée) Il fallait à tout prix couper l’Afrique du Nord du reste de l’Afrique. Cela a échoué parce que Kadhafi a refusé d’y aller. Il a compris très vite le jeu à partir du moment où on parlait de la Méditerranée en associant quelques pays africains sans en informer l’Union africaine, mais en y invitant tous les 27 pays de l’Union européenne. L’Upm sans le principal moteur de la fédération africaine était foirée avant même de commencer, un mort – né avec Sarkozy comme président et Mobarack, le vice-président. Ce que Alain Juppé tente de relancer, tout en misant sur la chute de Kadhafi, bien sûr. Ce que les dirigeants africains ne comprennent pas est que tant que ce sera l’Union européenne qui finance l’Union africaine, on sera toujours au point de départ, car dans ces conditions, il n’y aura pas d’effective indépendance. C’est dans le même sens que l’Union Européenne a encouragé et financé les regroupements régionaux en Afrique. Il était évident que la Cedeao qui a une Ambassade à Bruxelles et qui tire l’essentiel de son financement de l’Ue, est un obstacle majeur contre la fédération africaine. C’est ce que Lincoln avait combattu dans la guerre de sécession aux Etats-Unis, parce qu’à partir du moment où un groupe de pays se retrouvent autour d’une organisation politique régionale, cela ne peut que fragiliser l’organe central. C’est ce que l’Europe voulait et c’est ce que les Africains n’ont pas compris en créant coup sur coup, la Comesa , l’Udeac, la Sadc et le Grand Maghreb qui n’a jamais fonctionné encore une fois grâce à Kadhafi qui lui l’avait très bien compris.

3- Unions régionales comme frein à la création des Etats-Unis d’AfriqueIl est donc évident qu’après la Libye, la coalition occidentale déclarera sa prochaine guerre à l’Algérie, parce qu’en plus des ses ressources énergétiques énormes, ce pays a une réserve monétaire de 150 milliards d’Euros. Ce qui devient la convoitise de tous les pays qui bombardent la Libye et qui ont tous quelque chose en commun, ils sont tous financièrement en quasi faillite, les Usa à eux seuls ont 14.000 milliards de dollars de dettes, La France , la Grande-Bretagne et l’Italie ont chacun environ 2.000 milliards de dettes publiques alors que les 46 pays d’Afrique noire ont, au total, moins de 400 milliards de dollars de dettes publiques. Créer de fausses guerres en Afrique dans l’espoir de trouver de l’oxygène pour continuer leur apnée économique qui ne fait que s’empirer ne fera qu’enfoncer les Occidentaux dans leur déclin qui a pris son envol en 1884, lors de la fameuse Conférence de Berlin. Car comme l’avait prédit l’économiste américain Adams Smith en 1865, dans son soutien à Abraham Lincoln pour l’abolition de l’esclavage, «l’économie de tout pays qui pratique l’esclavage des Noirs est en train d’amorcer une descente vers l’enfer qui sera rude le jour où les autres Nations vont se réveiller». Les 30 milliards de dollars saisis par M. Obama appartiennent à la Banque centrale libyenne et prévu pour la contribution libyenne à la finalisation de la fédération africaine à travers 3 projets phare: la Banque africaine d’investissement à Syrte en Libye, la création dès 2011 du Fonds monétaire africain avec un capital de 42 milliards de dollars avec Yaoundé pour siège, la Banque centrale africaine avec le siège à Abuja au Nigeria dont la première émission de la monnaie africaine signera la fin du Fcfa grâce auquel Paris a la mainmise sur certains pays africains depuis 50 ans. On comprend dès lors et encore une fois la rage de Paris contre Kadhafi. Le Fonds monétaire africain doit remplacer en tout et pour tout, les activités sur le sol africain du Fonds monétaire international qui, avec seulement 25 milliards de dollars de capital a pu mettre à genoux tout un continent avec des privatisations discutables, comme le fait d’obliger les pays africains à passer d’un monopole public vers un monopole privé. Ce sont les mêmes pays occidentaux qui ont frappé à la porte pour être eux aussi membres du Fonds monétaire africain et c’est à l’unanimité que le 16-17 décembre 2010, à Yaoundé les Africains ont repoussé cette convoitise, instituant que seuls les pays africains seront membres de ce Fma.

2- Fonds monetaire africain, Banque centrale africaine, Banque africaine des investissements

L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société Rascom pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. Un satellite africain coûtait juste 400 millions de dollars payable une seule fois et ne plus payer les 500 millions de location par an. Quel banquier ne financerait pas un tel projet ? Mais l’équation la plus difficile à résoudre était : comment l’esclave peut-il s’affranchir de l’exploitation servile de son maître en sollicitant l’aide de ce dernier pour y parvenir ? Ainsi, la Banque mondiale , le Fmi, les Usa, l’Union européenne ont fait miroiter inutilement ces pays pendant 14 ans. C’est en 2006 que Kadhafi met fin au supplice de l’inutile mendicité aux prétendus bienfaiteurs occidentaux pratiquant des prêts à taux usuraire; le guide libyen a ainsi mis sur la table 300 millions de dollars, La Banque africaine de développement a mis 50 millions, la Banque ouest-africaine de Développement, 27 millions et c’est ainsi que l’Afrique a depuis le 26 décembre 2007 le tout premier satellite de communication de son histoire. Dans la foulée, la Chine et la Russie s’y sont mises, cette fois en cédant leur technologie et ont permis le lancement de nouveaux satellites, sud-africain, nigérian, angolais, algérien et même un deuxième satellite africain est lancé en juillet 2010. Et on attend pour 2020, le tout premier satellite technologiquement 100% africain et construit sur le sol africain, notamment en Algérie. Ce satellite est prévu pour concurrencer les meilleurs du monde, mais à un coût 10 fois inférieur, un vrai défi. Voilà comment un simple geste symbolique de 300 petits millions peut changer la vie de tout un continent. La Libye de Kadhafi a fait perdre à l’Occident, pas seulement 500 millions de dollars par an mais les milliards de dollars de dettes et d’intérêts que cette même dette permettait de générer à l’infini et de façon exponentielle, contribuant ainsi à entretenir le système occulte pour dépouiller l’Afrique. C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio wmax.

1- Manque à gagner pour l’Occident à cause du Premier Satellite africain Rascom 1

C’est très inquiétant de constater que pour la première fois de l’histoire des Nations unies, on a déclaré la guerre à un peuple sans avoir exploré au préalable la moindre piste pacifique pour solutionner le problème. L’Afrique a-t-elle encore sa place dans une telle organisation ? Le Nigeria et l’Afrique du Sud sont disposés à voter OUI à tout ce que l’Occident demande, parce qu’ils croient naïvement aux promesses des uns et des autres de leur donner une place de membre permanent au Conseil de Sécurité avec le même droit de veto. Ils oublient tous les deux que la France n’a aucun pouvoir de leur attribuer le moindre poste. Si elle l’avait, il y a belle lurette que Mitterrand l’aurait fait pour l’Allemagne de Helmut Kohl. La réforme des Nations unies n’est pas à l’ordre du jour. La seule manière de compter, est la méthode chinoise : tous les 50 pays africains doivent quitter les Nations unies. Et s’ils doivent y retourner un jour, ne le faire que s’ils ont obtenu ce qu’ils demandent depuis longtemps, un poste pour toute la fédération africaine, sinon rien. Cette méthode de la non-violence est la seule arme de justice dont disposent les pauvres et les faibles que nous sommes. Nous devons tout simplement quitter les Nations unies, car, cette organisation de par sa configuration, de par sa hiérarchie est aux services des plus forts. Nous devons quitter les Nations unies afin de marquer notre réprobation de cette conception du monde basée uniquement sur l’écrasement du plus faible. Tout au moins ils seront libres de continuer de le faire, mais pas avec notre signature, pas en rappelant que nous sommes d’accord alors qu’ils savent très bien qu’ils ne nous ont jamais interrogés. Et même quand nous avons donné notre propre point de vue, comme la rencontre de samedi 19/3 à Nouakchott avec la déclaration sur la contrariété à l’action militaire, ceci a été passé tout simplement sous silence pour aller accomplir le forfait de bombarder le peuple africain. Ce qui arrive aujourd’hui, est le scénario déjà vu auparavant avec la Chine. Aujourd ’hui, on reconnaît le gouvernement Ouattara, on reconnaît le gouvernement des insurgés en Libye. C’est ce qui s’est passé à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la Chine. La soi-disant communauté internationale avait choisi Taiwan comme unique représentant du peuple chinois en lieu et place de la Chine de Mao. Il faudra attendre 26 ans, c’est-à-dire le 25 octobre 1971 avec la résolution 2758 que tous les Africains devraient lire, pour mettre fin à la bêtise humaine. La Chine est admise, sauf qu’elle a prétendu et obtenue d’être membre permanent avec droit de veto, si non elle n’entre pas. Cette exigence satisfaite et la résolution d’admission entrée en vigueur, il faudra attendre un an pour que le 29 septembre 1972, le ministre chinois des Affaires étrangères donne sa réponse avec une lettre au Secrétaire général des Nations unies pas pour dire Oui ou Merci, mais pour faire des mises au point, en garantie de sa dignité et de sa respectabilité. Qu’est-ce que l’Afrique espère obtenir des Nations unies sans poser un acte fort pour se faire respecter ? On a vu en Côte d’Ivoire un fonctionnaire des Nations unies se considérer au-dessus d’une Institution constitutionnelle de ce pays. Nous sommes entrés dans cette organisation en acceptant d’être des serfs et croire que nous serons invités à table pour manger avec les autres dans les plats que nous avons lavés est tout simplement crédule, pire, stupide. Quand l’UA reconnaît la victoire de Ouattara sans même tenir compte des conclusions contraires de ses propres observateurs envoyés sur le terrain, juste pour faire plaisir à nos anciens maîtres, comment peut-on nous respecter ? Lorsque le président sud-africain Zuma déclare que Ouattara n’a pas gagné les élections et change à 180° disant le contraire après une petite visite de 8 heures à Paris, on peut se demander ce que valent ces dirigeants qui représentent et parlent au nom de 1 milliard d’Africains. La force et la vraie liberté de l’Afrique viendront de sa capacité à poser des actes réfléchis et en assumer les conséquences. La dignité et la respectabilité ont un prix. Sommes-nous disposés à le payer ? Si non, notre place reste à la cuisine ou aux toilettes pour garantir le confort des autres. D’ici là, en Libye, les bombes qu’on nous décrit comme des rosiers qui tombent du ciel pour reboiser le désert libyen, sont françaises, américaines, britanniques, italiennes, canadiennes, norvégiennes, mais les victimes sont africaines, toutes africaines. Oui, c’est une guerre déclarée à tout le peuple africain, pas à un homme, pas à un pays. (*)

Jean-Paul Pougala est un écrivain d’origine camerounaise, Directeur de l’Institut d’études géostratégiques et professeur de sociologie à l’Université de la Diplomatie de Genève en Suisse.Jean-Paul Pougala pougala@gmail.com

lundi, octobre 17, 2011

Lozès : un président noir à l'Elysée !

Alors que je n’ai quasiment plus le temps d’alimenter cet espace, l’actualité ne m’attend pas. Pire elle s’accélère à l’image d’un feu de brousse. Tiens en parlant de brousse, le Cran refait parler de lui en faisant sortir Lozes de son bois. A vrai dire le Béninois ne manque pas de cran. Lui aussi il veut battre Sarkozy comme Hollande le candidat socialiste sorti vainqueur de la primaire PS hier en battant Martine Aubry. Après le rose PS, voici le noir du Cran. Comme ça au moins il y en aura de tous les goûts et de toutes les couleurs. Permettez moi de penser que cette candidature est pour le moins inattendue, d’où le ton de ce billet que j’ai voulu volontairement ironique et très second degré. Mais certains me reprocheront de ne pas être sérieux avec les nôtres. Bon enfin, quels nôtres ? L’on ne dira ni du mal ni du bien de ce cher Monsieur, on lui souhaite en tous cas bon vent !

mercredi, avril 27, 2011

Le Business Florissant des Filles SASSOU

Inconsolable depuis le décès d’Edith Lucie, Denis SASSOU NGUESSO n’en oublie pas pour autant ses autres filles. Toutes plus ou moins aux affaires. Album de famille.
Pilier du clan présidentiel congolais, Edith Lucie, ex-première dame du Gabon, dont le rôle fut décisif pour le retour de son père Denis SASSOU NGUESSO à la magistrature suprême en 1997, avait réussi à placer ses nombreux frères et sœurs dans les affaires et la politique du Congo Brazzaville.
Pour célébrer sa mémoire, une stèle en bronze a été élevée, en mars 2011, dans le cimetière de la famille présidentielle d’Edou Kona-Kona, à l’occasion du second anniversaire de son décès. Une fondation a également été créée à cette occasion : la Fondation Edith Lucie BONGO ONDIMBA, présidée par sa sœur
Julienne JOHNSON.
Femme d’affaires de 43 ans, devenue l’aînée des SASSOU, Julienne JOHNSON dit "Joujou" est mariée au Togolais Guy JOHNSON. Elle gère une société de location d’avions dont l'unique client est… la présidence congolaise. Elle a "ravi" cette affaire à son cousin Jean-Dominique OKEMBA, conseiller spécial de Denis SASSOU NGUESSO et secrétaire général du Conseil National de Sécurité (CNS, services secrets).
La troisième fille du président congolais, Ninelle, épouse du maire de Brazzaville, Hugues NGOUÉLONDÉLE, est également dans les affaires. Elle a monté son entreprise d’installation de chapiteaux avec comme principal client… le palais présidentiel ! En août 2010, elle s'est particulièrement impliquée dans les festivités de l’indépendance du Congo Brazzaville.
Cendrine, 38 ans, compagne de l’homme d’affaires italien Fabio OTTO NELLO, demeure la "madame tourisme et restauration" de la famille. Directrice de sa propre société CSN, elle a noué en 2010 un partenariat avec le leader français du catering aérien, Servair, présent dans les aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo.
Propriétaire de deux restaurants haut de gamme (Le Terminalia à Brazzaville et Le Twiga à Pointe-Noire), Cendrine a repris, le 14 février 2011, sous le haut patronage de son père, la gestion du Grand Hôtel de Dolisie, ville natale de l’ex-président Pascal LISSOUBA.
Autre fille de choc, Kelly Christelle dirige la société Christelle, qui a investi dans le secteur forestier. En mars 2011, elle a obtenu du ministère de l’économie forestière et de l’environnement l’attribution d’une concession de 235 000 hectares située dans le département de la Cuvette-Ouest. A 30 ans, Karine-Emma vient, quant à elle, de fonder une société de services.
Le
président congolais a par ailleurs pris auprès de lui une autre de ses filles, Claudia, dit "Coco", 40 ans, nommée conseillère à la communication et aux relations publiques. De mère originaire du Congo Kinshasa et petite-nièce du cardinal de Kinshasa, Laurent MONSENGWO, elle préside, comme sa belle-mère Antoinette SASSOU NGUESSO, avec laquelle elle n’est pas en meilleur terme, une fondation : Demain le Congo.
Dernière fille du président congolais, Andrea a, pour sa part, été promue directrice de la coopération au ministère de l’industrie touristique et des loisirs.

Sources Extrait de la Lettre du Continent N°608, 609 et 610

jeudi, mars 10, 2011

Vénussia Myrtil : Du NPA au Front national

Candidate FN aux cantonales dans les Yvelines et présentée comme gage de l’évolution du parti d'extrême droite


Vénussia Myrtil âgée de 21 ans et étudiante en psychologie va être candidate aux cantonales à Aubergenville dans les Yvelines. Après un passage éclair au sein du Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot, c’est désormais sous les couleurs du Front national qu’elle va défendre ses idéaux.

Conquise par le discours "social et patriote" de Marine Le Pen, la jeune femme a bien d’autres points communs avec le parti d’extrême gauche. Au NPA, avec lequel elle a fricotée du temps du lycée, Vénussia Myrtil dit avoir été «gonflée» par le «côté internationaliste des communistes…des gens du NPA… » Elle n’a: « pas aimé non plus les prières en arabe dans la rue pendant les manifestations pro-palestiniennes...] Ce serait la goutte d'eau qui l'a poussée «à se tirer.» pour rejoindre un parti où contrairement à ses appréhensions, «des fachos, ne lui ont pas cassé la gueule » et elle aurait été bien accueillie.

Déjà le 20 septembre dernier, répondant aux questions du site "ripostelaique ", Venussia-Myrtil, relevant que "Le discours de Besancenot n’est pas très logique. », avait expliqué son passage au NPA, par une sorte de mimétisme « J’étais entrée au NPA parce que j’étais au lycée, tout simplement, et il y avait des manifestations, donc j’y suis allée. C’était marrant, on séchait les cours, et on allait manifester pour faire de la politique en même temps" Avait t’elle affirmé.

Clamant son amour pour la France, elle avait également avoué être convaincue par les idéaux de Marine Le Pen, "la plus à même à nous amener à la victoire, à redresser notre pays...par le Front national le seul parti qui peut sauver la France… ». Toujours selon la jeune étudiante « Le Front national» n’est «considéré comme un parti extrémiste» que « par des personnes qui ne le connaissent pas ».

Au sujet de la position de Vénussia Myrtil, sur l’homosexualité, qui tranche nettement avec celle du FN, Nathalie Pigeot, responsable du Front national des jeunes, a recadré les choses en signifiant que les idées de la jeune militante, n’engageaient qu’elle seule et que ses positions sur ce sujet, n’en font pas celles du Front National, tout en lui reconnaissant, le droit d'avoir ses propres opinions.

Elle a en outre souligné que le FNJ, "n’est pas dans une utilisation marketing de l’image de Vénussia Myrtil". Une déclaration à laquelle il est tout de même difficile d’adhérer, puisse que, couleur de peau oblige, la jeune métisse, mi-Ariégeoise, mi-Guadeloupéenne, est déja présentée par la présidente, Marine Le Pen, comme la garantie d’une évolution normale du Front National, très présent auprès des couches populaires Françaises.

Article publié par Grioo.com




lundi, décembre 13, 2010

Documentaire France 2, Françafrique : la raison d’Etat de Patrick Benquet



50 ans sous le sceau du secret

Pour les plus avertis d’entre vous, vous n’apprendriez rien que vous ne sachiez. Pour les moins avertis, le choc risque d’être total de voir les roitelets africains malaxés dans la marmité du grand bouillon Françafricain. Une triste réalité que résume bien cette phrase, de Maurice Delauney, ambassadeur au Gabon, et un des protagonistes de cette surréaliste fresque tropicale : « il y a des moments où la politique passe avant la morale ». De la morale justement il n’est guère question dans ce jeu diabolique et méprisant orchestré par les autorités françaises au lendemain des pseudo-indépendances octroyées aux pays africains. L’enjeu : garder la main mise sur les richesses énergétiques du sol et du sol africain au profit des grands groupes hexagonaux.

A la fin du documentaire, vous resterez sans voix. Si vous êtes lucide, vous vous diriez que la vie continue. Si vous êtes fataliste, vous maudirez le jour où vous êtes nés en vous disant je crois que le nègre est maudit. Vous irez même plus loin en vous disant que le gêne de la docilité et de la bêtise est en chaque africain. Lorsque vous verrez le journaliste détailler par le menu l’installation au pouvoir de Bongo, de Léon Mba, du putsch raté du mercenaire Bob Denard au Benin, de l’assassinat de Félix Moumié, de la déstabilisation du Nigéria pendant la guerre du Biafra et de la Guinée de Sékou Touré par l’introduction de faux billets, de l’éviction de l’empereur Bokassa, vous risqueriez une suffocation.

Ce documentaire est fort intéressant et instructif. Le seul hic est qu’il pêche par son côté marxisant en négligeant les motivations réelles des dignes héritiers de l’Afrique de Papa que sont les roitelets tropicaux. Car dans cette histoire, la France protège bien ses intérêts tout servant la soupe à ces derniers. Une bonne soupe bien grasse. Il serait intéressant de creuser sous le vernis des ambitions de ces derniers. Certains diront vite le pouvoir, l’argent. Mais, il n’y a pas que cela. Car pour oser accepter de jouer le rôle d'inverti et de sodomite tropical à la solde de barbouzes sans foi ni loi tout en leur livrant cette terre ancestrale, il faut une sacrée bonne dose de haine de soi. Dans ce domaine, il semble qu'il n’y a pas mieux au monde que les Africains. Des individus faciles et lâches.

La première partie a été diffusée le 09 décembre 2010, la deuxième interviendra le 16/12 sur France 2 vers 23H

jeudi, janvier 28, 2010

Tiger Woods rattrapé par sa "négritude" ?


Tiger Wood est une bête de sexe. Ce sont les médias anglo-saxons qui le crient sur tous les toits. Alors que le champion de golf a toujours nié sa négritude, ses démêlés familiaux ou plutôt conjugaux jettent aujourd’hui un trouble sur sa personne. Du pain béni pour les magazines à scandale qui s’en sont donnés à cœur joie en rappelant les origines nègres du sportif le mieux payé au monde.

Après avoir renié longtemps ses origines nègres (né d’un père afro-américain et d’une mère d’origine asiatique), Tiger Woods a toujours refusé de se caser comme il est d’usage aux Etats-Unis. Soit l’on est caucasien soit l’on est machin-américain. Il faut choisir. Lui se disait « je ne suis ni l’un ni l’autre ». Très bien.

Sauf que les préjugés ont la vie dure surtout aux Etats-Unis où l’on croyait, avec l’élection de barack Obama, à l’installation d'une société postraciale. Tiger Woods vient donc de l’apprendre à ses dépens. Lui qui se prenait pour autre chose avec un zeste d’ailleurs de condescendance. D’aucuns diront que c’est le pognon qui transformait sa tête en citrouille. Mais la mégalomanie est le propre des stars. Woods n’est pas une exception. En revanche, l’addiction au sexe, c’est dit-on un truc de « black ??? ». Hi hi.


Aujourd’hui, notre richissime flambeur découvre sur les mêmes journaux qui l’avaient encensé au temps de sa splendeur qu’il n’est rien d’autre qu’un nègre. En plus avec la terrible réputation d’être une bête sexuelle. Le sportif qui aime par-dessus tout « les blondasses » est en ce moment en cure de soins pour addiction à la « chose là » pour paraphraser le fessologue de Black Bazar (1).


Roman d’Alain Mabanckou.

vendredi, janvier 08, 2010

CAN 2010 : des joueurs togolais mitraillés au Cabinda

Le car transportant l'équipe nationale du Togo a été mitraillé à la frontière angolaise. Deux joueurs sont blessés.

Thomas Dossevi était dans le bus de la délégation togolaise lorsque le véhicule a été attaqué par des rebelles à l'entrée de la frontière angolaise. «On a été mitraillé, alors qu'on était pourtant encadré par deux cars de policiers, nous a raconté l'attaquant de Nantes. Il y a eu deux joueurs et des dirigeants blessés». Les deux joueurs en question sont le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du Vaslui FC, Serge Akakpo. Parmi les autres blessés figureraient le chauffeur du bus, un entraîneur adjoint, un médecin de la délégation et un journaliste qui accompagnait la sélection. Sur RMC, un autre joueur togolais, le Grenoblois Romao, a parlé de sept blessés au total.

Le Togo ne veut plus jouer

Ce grave incident devrait remettre en question la participation du Togo à la CAN et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. «On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable». L'attaquant dit «penser avant tout à l'état de santé de (ses) blessés parce qu'il y avait beaucoup de sang répandu sur le sol. Pour l'instant, on n'a pas trop de nouvelles sinon qu'ils sont partis dans divers hôpitaux. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...»

Selon RMC, l'attaque a eu lieu vers 15h15, alors que le car des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, l'un des quatre sites de la 27e édition de la compétition continentale africaine où doivent évoluer les quatre équipes du groupe B (Togo, Côite d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso). Le car avait quitté plus tôt Pointe-Noire, au Congo Brazzaville. Les témoins ont précisé que l'attaque a été très brutale. La délégation s'est protégée en se couchant dans le car dont toute la partie avant a été prise pour cible. - E. T.

Sources : sfr.fr

samedi, novembre 28, 2009

Brader l'Afrique, une plaisanterie enfantine qui devient réalité


Lorsque nous étions mômes avec mes frères et sœurs, nous plaisantions souvent sur l’idée de « vendre l’Afrique » à des Américains qui pourraient, grâce à leur intelligence et leur argent, la transformer en une « Amérique bis ». Bien évidemment nous étions des gosses et déjà nous étions conscients de l’état dans lequel nous vivons au pays et nous savions que la situation des autres pays africains n’était guère enviable. La médiocrité des politiciens, la dictature et l’absence de perspectives faisaient de nous de potentiels afro-pessimistes. 15 années passées hors de mon pays d’origine, je constate avec amertume que la plaisanterie enfantine est en train de faire son chemin. Ce que nous avions en quelque sorte prédit et envisagé sur le ton de l’autodérision et sur le compte de notre fatalisme devient réalité. Nous savions déjà que les dirigeants africains étaient des incapables. Pas tous, mais ils le sont dans leur immense majorité. De l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique Australe, ils bradent tous la terre comme quelques roitelets l’avaient fait cinq siècles auparavant. Alors que des millions de jeunes africains sacrifient leur vie en tentant de gagner l’Europe. Comme si l’Océan atlantique et la mer méditerranée n’avaient pas assez pris de vies africaines. Pour combien d’années allons- nous encore supporter la connerie de ces fils de p… ? Lisez plutôt le texte ci-après. Edifiant.


La multiplication d’achats ou d’affermages de terres africaines provoque des inquiétudes à travers le continent comme en dehors de l’Afrique. Le phénomène a fait les gros titres de la presse qui le dénonce sans ménagement.
Cette levée de boucliers s’explique par l’histoire du continent où les puissances coloniales et les colons étrangers s’emparaient arbitrairement des terres africaines et déplaçaient les populations qui y vivaient. Mais des considérations pratiques ont aussi une grande importance. Nombre de ces transactions se font sans contrôle, sans transparence, en l’absence de toute réglementation et sans garanties pour l’environnement ni pour la protection des petits paysans contre la perte de leurs droits d’usage coutumiers sur ces terres.
Des millions d’hectares en jeu

L’importance des surfaces concernées a aggravé les inquiétudes. Le projet d’affermer 1,3 million d’hectares à la société sud-coréenne Daewoo a été un facteur clé dans la mobilisation qui a abouti à l’éviction du président malgache Marc Ravalomanana au mois de mars. Au Kenya, le gouvernement peine à surmonter l’opposition locale à la proposition de donner au Qatar le droit d’exploiter 40 000 hectares de terres dans la vallée de la rivière Tana en échange de la construction d’un port en eau profonde. L’Afrique est particulièrement ciblée par cette explosion de l’investissement agricole, car elle est perçue comme disposant de vastes ressources en terres et en main-d’œuvre, bon marché et disponibles, comme d’un climat favorable.
Une étude récente de l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), estime que cinq pays (Éthiopie, Ghana, Madagascar, Mali et Soudan) ont à eux seuls cédé l’exploitation de près de 2,5 millions d’hectares de terres agricoles africaines à des entreprises étrangères. Des entreprises chinoises seraient en train de négocier des contrats portant sur 2,8 millions d’hectares en République démocratique du Congo (RDC), surfaces qu’elles destinent à des plantations de palmiers à huile, et sur 2 millions d’hectares en Zambie destinés à la culture du jatropha, une plante utilisée dans la production de biocarburant. Le Soudan a pour sa part accepté d’affermer 690 000 hectares à la Corée du Sud pour cultiver des céréales. Des sources suggèrent que l’exploitation de près de 6 millions d’hectares de terres agricoles a été ou est potentiellement assignée à des entreprises étrangères, ceci sans compter la proposition faite par la RDC à un syndicat d’agriculteurs sud-africains de leur affermer 10 millions d’hectares.
Perspectives favorables et risques
Ces transferts de terres massifs offrent à la fois des perspectives favorables au développement et des risques certains, déclaré à Afrique Renouveau Olivier De Schutter, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation qui a écrit que bien que ces investissements offrent certaines perspectives de développement, ils représentent aussi une menace à la sécurité alimentaire et à d’autres droits humains élémentaires. “Les enjeux sont énormes”, a-t-il expliqué à Afrique Renouveau. Malheureusement, “ces contrats dans la forme sous laquelle ils ont été conclus jusqu’à présent ne présentent que des obligations très faibles pour les investisseurs.”
Cependant, pour les pays africains les bénéfices potentiels de ce genre de transactions sont séduisants. L’agriculture africaine attire rarement des investissements et une aide au développement importants – et la récession mondiale actuelle a encore raréfié les sources de financement extérieures – autoriser des sociétés et des gouvernements étrangers à exploiter de larges surfaces agricoles non cultivées peut apparaître comme un moyen de stimuler un secteur sous-développé et de créer de nouveaux emplois.
De nombreux analystes avertissent que dans les faits les bénéfices réels de l’investissement agricole se révèlent beaucoup plus faibles que ceux projetés.
Élaborer une approche stratégique
Ces analystes conseillent aux pays africains de placer les investissements fonciers étrangers dans la perspective stratégique du développement rural. Les deux parties doivent évaluer avec rigueur et réalisme la faisabilité, les bénéfices et les coûts de chaque projet spécifique. Comprendre clairement leurs effets sur le plan social et sur celui de l’environnement, y compris sur la sécurité alimentaire, est également crucial. Dans son rapport, M. De Schutter présente un certain nombre de recommandations concernant ces transactions foncières :
* Libre et complète participation à l’étape préliminaire de toutes les communautés concernées et leur accord collectif — pas uniquement celui de leurs dirigeants * Protection de l’environnement basée sur une évaluation approfondie qui fait la preuve de la validité environnementale du projet * Transparence totale et obligations claires et applicables pour les investisseurs accompagnées d’une législation définissant des sanctions appropriées selon les nécessités * Mesure de protection des droits humains, des droits des travailleurs, des droits fonciers et du droit à l’alimentation et au développement.
Un code de conduite pour les gouvernements qui accueillent les investissements et les investisseurs étrangers pourrait contribuer à ce que les transactions foncières bénéficient aux deux parties et aux communautés locales. M. De Schutter préfère lui mettre l’accent sur la législation internationale des droits de l’homme existante qui peut être appliquée aux grandes transactions foncières et pour forcer les États à respecter leurs obligations envers leurs citoyens
Quoi qu’il en soit, les spécialistes sont d’avis que les pays africains doivent avoir la volonté et la capacité de faire respecter la loi. “Il est vital de renforcer les capacités de négociation”, affirme M. De Schutter ; et pas uniquement les capacités de l’État, mais aussi celles des communautés locales et des parlements nationaux. Nombreux sont les observateurs qui pensent que cet objectif sera le plus difficile à réaliser.
Une analyse de Roy Laishley, Organisation des Nations Unies, Afrique Renouveau
Sources : afrik.com



vendredi, octobre 02, 2009

La Libye expulse des immigrés Nigérians


Lagos, Nigeria - La Libye a expulsé 740 Nigérians, ce qui porte à 1064 le nombre d'émigrés rapatriés de ce pays au cours de ces derniers jours, rapporte vendredi la presse locale.Le mois dernier, la Libye avait expulsé 330 émigrés clandestins nigérians qui tentaient de se rendre en Europe.

Selon certaines sources, quelque 200 Nigérians sont dans les couloirs de la mort des prisons libyennes pour divers délits, dont la violation des lois d'immigration, le meurtre, le trafic de drogue et le vol à main armée.Au début de cette semaine, une ONG nigériane, Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP), a annoncé que les autorités libyennes avaient accepté de cesser les exécutions de Nigérians.

Le SERAP affirme avoir porté le cas de ces condamnés à mort devant la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, un organe dont le siège se trouve à Banjul, en Gambie.

mardi, septembre 29, 2009

GUINEE : Dadis trempe son treillis dans le sang


La Guinée vit des heures sombres en ce moment avec une manifestation de l’opposition violemment réprimée dans le sang. On ne dénombre pas moins de 60 morts. Cela nous rappelle l’Afrique des monopartismes et autres dictatures des années (70, 80, 90). Daddis qui pourtant avait réussi son investiture en décembre 2008 après la mort de l’ancien président Lansané Conté, en s’attirant de la sympathie d’une partie de son peuple pour sa volonté de changer les choses, semble prendre le chemin des fils indignes du Continent. Ceux qui occupent la scène politique africaine depuis des décennies, mais dont les actions restent superflues pour ne pas dire inexistantes. Ceux qui par-dessus tout s’agrippent au pouvoir pour le pouvoir sans jamais donner le moindre signe de patriotisme et d’intelligence pour les peuples qu’ils représentent.