A en juger et par la couverture médiatique et par les guéguerres fratricides. Visiblement non. A plusieurs reprises et sur les plateaux de télévision, Claudy Siar, que certains blogueurs ont vite comparé à un traître est revenu sur ce qu’il faut comprendre comme un malentendu. Celui qui fait office désormais d’accusé aux yeux de certains membres de la minorité noire a voulu d’abord réglé ses comptes avec le Cran qui aurait signé un véritable hold up en s’accaparant à lui tout seul les honneurs médiatiques de la commémoration. Claudy saura à présent que l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.
Ensuite, il y a eu la polémique autour des chiffres. Selon la presse de l’Hexagone, la manifestation n’aurait attiré qu’un millier de noirs. Faux, rétorque les organisateurs, qui au passage, il faut le souligner, n’étaient pas que représentait par le conseil représentatif des associations noires. Ces derniers avancent le chiffre de 80 000 personnes qui se sont déplacées pour honorer la mémoire de leurs ancêtres disparus et victimes de la traite et des razzias négrières.
Que penser de tout ce tohu-bohu médiatique autour des commémorations de l’esclavage des Noirs. D’abord, celui-ci révèle que la mauvaise conscience autour de cette mémoire qui n’est pas une affaire de Noirs continue de peser dans la manière de l’appréhender. Il y a une mauvaise conscience de la classe politique, parce qu’elle refuse de lui réserver la place qu’elle mérite dans le récit national. Sans doute, peut être, parce qu’il ne s’agit que des nègres, des noirs. Après tout pourquoi en faire autant. Là où certaines communautés auraient exigé de la République un regard respectueux vis-à-vis des millions de morts et de déportés.
Mais il y a aussi la bêtise du Nègre. Il ne faut pas perdre de vue le fait que les Noirs eux-mêmes ont contribué à salir cette mémoire par des querelles byzantines autour non seulement des dates mais aussi du parcours de la marche. Cela a frisé presque le ridicule. On comprend les haussements d’épaule de certaines personnes, combien même ils ne seraient pas les premiers concernés. Sur ces problèmes de logistique et de calendrier, difficile tout de même, d’accuser « le blanc » qui serait la main noire qui manipulerait pour son compte quelques âmes écervelées de nègres. Trop facile. Alors du coup, exiger que la République fasse un pas dans le respect de cette mémoire, paraît presque comique, quand on sait que les premiers concernés brillent par la médiocrité et l’inconscience des « parvenus ».
Tout compte fait, le nègre a du chemin à faire, et dans la réhabilitation de sa mémoire et dans sa responsabilisation en tant qu’être humain. On ne pourra pas toujours avancer l’excuse de la domination, de l’aliénation, de l’acculturation, de l’exploitation, de la manipulation. C’est trop facile. Les sanglots de l’homme noir ne sont que des larmes de crocodile. De la même manière que les dirigeants africains ont le choix entre le développement de l’Afrique ou le chaos, les fils de la diaspora ont le choix entre la médiocrité et la responsabilité collective.
Ensuite, il y a eu la polémique autour des chiffres. Selon la presse de l’Hexagone, la manifestation n’aurait attiré qu’un millier de noirs. Faux, rétorque les organisateurs, qui au passage, il faut le souligner, n’étaient pas que représentait par le conseil représentatif des associations noires. Ces derniers avancent le chiffre de 80 000 personnes qui se sont déplacées pour honorer la mémoire de leurs ancêtres disparus et victimes de la traite et des razzias négrières.
Que penser de tout ce tohu-bohu médiatique autour des commémorations de l’esclavage des Noirs. D’abord, celui-ci révèle que la mauvaise conscience autour de cette mémoire qui n’est pas une affaire de Noirs continue de peser dans la manière de l’appréhender. Il y a une mauvaise conscience de la classe politique, parce qu’elle refuse de lui réserver la place qu’elle mérite dans le récit national. Sans doute, peut être, parce qu’il ne s’agit que des nègres, des noirs. Après tout pourquoi en faire autant. Là où certaines communautés auraient exigé de la République un regard respectueux vis-à-vis des millions de morts et de déportés.
Mais il y a aussi la bêtise du Nègre. Il ne faut pas perdre de vue le fait que les Noirs eux-mêmes ont contribué à salir cette mémoire par des querelles byzantines autour non seulement des dates mais aussi du parcours de la marche. Cela a frisé presque le ridicule. On comprend les haussements d’épaule de certaines personnes, combien même ils ne seraient pas les premiers concernés. Sur ces problèmes de logistique et de calendrier, difficile tout de même, d’accuser « le blanc » qui serait la main noire qui manipulerait pour son compte quelques âmes écervelées de nègres. Trop facile. Alors du coup, exiger que la République fasse un pas dans le respect de cette mémoire, paraît presque comique, quand on sait que les premiers concernés brillent par la médiocrité et l’inconscience des « parvenus ».
Tout compte fait, le nègre a du chemin à faire, et dans la réhabilitation de sa mémoire et dans sa responsabilisation en tant qu’être humain. On ne pourra pas toujours avancer l’excuse de la domination, de l’aliénation, de l’acculturation, de l’exploitation, de la manipulation. C’est trop facile. Les sanglots de l’homme noir ne sont que des larmes de crocodile. De la même manière que les dirigeants africains ont le choix entre le développement de l’Afrique ou le chaos, les fils de la diaspora ont le choix entre la médiocrité et la responsabilité collective.
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