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mardi, novembre 15, 2011

Pourquoi la France doit remercier Nafissatou Diallo ?

« Le scénario d'une étonnante double vie se dessine, soulignant l'inconséquence d'un homme politique surdoué mais gouverné par ses sens. Et finalement perdu par ses pulsions ». L'Express.

Alors que le feu autour de l’affaire Nafissatou/Dsk n’est pas encore totalement éteint, puisqu’une plainte a été déposée par la plaignante au civil, l’ancien patron du FMI est de nouveau sous les cendres d’un scandale politico-sexuel, l'Affaire du Carlton. Auparavant il ne s’agissait que de rumeurs, mais de plus en plus on s’en éloigne. Le récit que vient de publier le journal l’Express au sujet de l’étonnante double vie de l’ex candidat socialiste à la présidentielle est plus qu’effarant. Tant il dégouline de moult détails croustillants. Il est question de partouzes, de soirées échangistes, libertines, d’ébats dans les restaurants et les W-C d’hôtels luxueux comme le « W » ou encore Murano situé près de la place de la République. De sodomie, des rapports sexuels parfois brutaux avec certaines de ses partenaires. Parmi elles, des prostituées venues de « maisons de débauches belges ». DSK est un homme très "entreprenant" que ces acolytes décrivent comme un « gros cochon ». Ces parties fines n'ont rien à envier aux "
bunga bunga" italiennes de Silvio Berlusconi. Au point que le journaliste, auteur de l’enquête, souligne « même les frasques de certains élus de la IVe République paraissent fades en comparaison du système d'approvisionnement en call-girls mis en place pour satisfaire l'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn ». Comment un homme politique de sa stature, de son rang a pu mener cette vie de patachon, de bâton de chaise, sans que son entourage et ses amis ne soient au courant ou alertés ?

Les proches savaient-ils quelque chose ? DSK les a-t-il manipulés ? En tous les cas, ces nouvelles révélations accréditent un peu plus la thèse d’un homme « malade » ne maîtrisant point ses pulsions sexuelles. D’ailleurs l’intéressé aurait déjà fait des confessions en ce sens à ses proches. Mais ne s’agit-il pas d’une énième parade pour mieux encore échapper à la justice ? Ceux qui l’ont pris pour Casanova ou Don juan en ont pour leur queue. Et voilà que Nafissatou Dialloest réhabilitée. La femme par qui le scandale est arrivé. Au grand dam de ses détracteurs en France. Aujourd’hui ces derniers doivent lamentablement déchanter. Finalement, la guinéenne disait vrai. Ni prostituée ni démon, cette femme, injustement déboutée par une justice américaine aux ordres des puissants, a par sa plainte rendue un service inestimable aux Français qui ont failli élire un « malade sexuel » à la tête de leur pays. Nafissatou a sauvé la France et les Français avec. De ce geste, la jeune femme devrait au moins être élevée au grade de « grand serviteur de la Nation française».

mardi, août 23, 2011

Affaire DSK/ Nafissatou Diallo : et la pipe tourna au pipeau ?

Les puissants ont toujours le dernier mot. Sauf dans les films de Walt Disney où le faible ou le pauvre retrouve sa dignité d’homme bafoué. Jean de la Lafontaine en son temps avait vu juste : « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Pourtant c’est bien au pays de Disney que se déroule ce feuilleton politico-sexuel, qui a passionné le monde entier, mettant aux prises l’homme politique français DSK à une soubrette d’origine guinéenne, Nafissatou. L’on me dira mais il ne faut pas confondre la réalité et la fiction. N’empêche que dans cette affaire c’est bien la fiction qui a rattrapé la réalité.

Elle est grosse la ficelle. La décision du procureur Cyrus Vance d’abandonner les charges sur le présumé violeur de la jeune femme de chambre africaine, malgré un rapport médical accablant, nous laisse un peu songeur. Quoi donc ? Que cette histoire de pipe n’était que du pipeau ? Notre Nafissatou Diallo internationale n’était au final qu’une affabulatrice attirée par l’appât du gain. Que cette histoire de « quequête » n’avait ni queue ni tête ? Que c’est dégoûtant cette justice américaine qui dégouline des préliminaires juridiques très marathoniens pour finir en queue de poisson. Vance est-il impuissant pour mener cette affaire jusqu’au bout ? Et c’est bien connu que les érections les plus rapides sont celles qui déçoivent.

Pourtant on l’avait bien vu le « bout qui sent » de cette affaire. Et malgré le sang qui bout de notre influent ex patron du FMI. Sans doute étions-nous trop naïf de croire que le pays de l’oncle Sam était différent des autres pays occidentaux concernant la domination du phallus, qui plus est, avec des couilles en or. Trop naïf d’avoir exagéré ce rôle de pays modèle dans le rendu de la justice. Car au lieu de dire le droit, la justice américaine s’est contentée de juger le passé de la plaignante. Ce n’est pas parce que vous a été truand dans le passé que le fait d’être à son tour truandé fait de vous une pseudo victime. Cyrus Vance est-il allé trop vite en besogne. En tous les cas le débandage de l’affaire laisse un arrière goût d’inachevé quelque soit les déclarations contradictoires de la plaignante.

Dans une Amérique cernée par des lobbys, il n’est pas exclu que ce procureur ait agi sous le coup des pressions de toutes sortes. Car cette affaire trempait bel et bien dans un tissu dégoulinant de mensonges sur fond d’un clapotis médiatique malsain. En effet tous les écrivaillons de France et de Navarre avaient crié au complot avant d’être rejoint par leurs clowns d’Amérique qui pourtant avaient allumé la mèche peut être un peu trop vite. Résultat des courses, c’est désormais la victime qui fait office de coupable ? En attendant l’issue du procès civil, il ne reste plus qu’à souhaiter bon repos à l’entrejambe de notre désormais célèbre prédateur, oh pardon « séducteur international». Grâce à son bataillon d’avocats, il nous l’a bien mis profond ce coup ci « domine -nique » !

mardi, mai 17, 2011

DSK : le roi de la finance est nu

Tempête dans le microcosme politico-médiatique franchouillarde. Depuis l’arrestation du patron français du FMI Dominique Strauss Khan accusé de Viol, séquestration, attouchements, une débauche de réactions aussi ahurissantes qu’insensées pleut sur la France. Pourtant, les faits dont on accuse le Don Juan gaulois semblent ne souffrir d’aucune ambiguïté, même si ce dernier a droit comme n’importe quel quidam à la présomption d’innocence. Seulement voilà, l’intéressé qui a d’abord nié les faits est en train de changer sa version des faits, selon certains médias français et étrangers. On parle désormais d’un acte commis avec le consentement de la victime. Ca change tout. Sans doute le procès-verbal lu lors de l'audience préliminaire de Dominique Strauss-Kahn au tribunal de Manhattan, à New York, lundi, a dû se révéler sans appel au point que les avocats du French Honcho décident de changer de stratégie. Ce document, publié par ABC News, non seulement, décrit au scalpel l’agression mais surtout corrobore les déclarations de la femme de ménage du Sofitel qui affirme avoir été agressée par DSK. Ce document dont vous trouverez copie ici détaille les chefs d’accusation auxquels ces faits relatés correspondent. Il est écrit que l'accusé

1) a fermé la porte du lieu susmentionné au 45 West de la 44e rue dans le comté et l'Etat de New-York et empêché la plaignante de quitter le lieu susmentionné
2) saisi la poitrine de la plaignante sans son consentement
3) tenté de retirer le collant de la plaignante et de toucher sa zone vaginale de force
4) a mis par la force son pénis en contact avec la bouche de la plaignante à deux reprises et
5) est parvenu à réaliser les actes susmentionnés en recourant à la force physique.
La France un drôle de pays des droits de l’Homme

Alors que les faits reprochés au patron du FMI sont graves, d’autant qu’il s’agit d’une femme, sans antécédents, à priori, les journalistes et politiques français se sont contentés jusqu’ici à afficher leur solidarité avec un des leurs. Scandaleux et honteux, ces réactions de caste. La victime, une simple employée, de surcroit noire, n’a eu aucun égard de la part ni des responsables socialistes français ni de la part des responsables politiques dans leur ensemble. Cette attitude du microcosme politico-médiatique français traduit une mentalité latine très éloignée de la culture anglo-saxonne où depuis les années 70 la parole de la victime est devenue tout aussi importante que celle du bourreau, fût-il puissant.

L’Amérique donne une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ?

Alors qu’en France et plus largement en Europe, une telle affaire aurait été étouffée dans l’œuf, l’Amérique est en train de donner une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ? J’ai le sentiment que cette affaire n’ira pas jusqu’au bout en raison de nombreux soutiens de l’inculpé aux Etats-Unis. Et l’on peut même prédire que l’équipe de la juge est actuellement sous pression du fait de l’action des lobbys qui pourraient agir en faveur de DSK. N’oubliez pas que l’Amérique c’est le pays du droit, mais aussi le pays de tous les excès. D’ores et déjà, les détectives sont à l’affût du moindre détail qui pourrait éventuellement mettre en doute le témoignage de la jeune femme. L’éventualité d’une rançon n’est pas à exclure tout comme un arrangement avec le tribunal en faveur de la libération de DSK. Au grand dam de Nafissatou Diallo, elle qui ne connaissait même pas ce Monsieur comme patron du FMI avant que les médias ne révèlent l’affaire. Moralité : il ne fait bon d’être noire et pauvre.