
A n’en pas douter, les propos insultants « Va te faire enc…sale fils de p… » prêtés à l’attaquant de Chelsea Nicolas Anelka à l’endroit de son coach Raymond Domench offrent une formidable porte de sortie à ce dernier et à la fédération française de football (FFF). C’est presque surréaliste lorsque l’on sait qu’il y a quelque mois, l’entraineur des bleus était au cœur d’une véritable cabale médiatique à cause de ses choix sur la composition de l’équipe de France. Presque tous les médias de France et de Navarre y étaient allés de leur couplet, ne lésinant pas sur les mots jusqu’à réclamer la tête de celui-ci sur l’autel des pronostics pas franchement à l’avantage de l’équipe de France. Le feu couvait donc sous la cendre. Mais il semble que celui-ci s’est attisé davantage avec un mini événement devenu affaire d’état, qui s’est produit en privé dans les vestiaires du stade Peter Mokaba pendant la mi temps où les bleus disputaient leur deuxième match contre le Mexique.
Anelka, bouc émissaire ou l’arbre qui cache le poteau…
Trop c’est trop. Nicolas Anelka ne saurait à lui seul porter la responsabilité du naufrage footballistique des bleus au Mondial. Mais depuis quelques jours, l’attaquant de Chelsea est devenu à lui tout seul le Juda de l’équipe de France. Celui qui a trahit, celui a osé traiter le « saint » entraîneur Domenech. Oublié, l’entêtement du président de la FFF, Jean Pierre Escalette, de maintenir Domenech malgré des résultats décevants pour la qualification au mondial. Oublié, aussi les choix tactiques du coach pas toujours compris et par les connaisseurs et par les millions de français. De tout ce salmigondis nauséeux et nauséabond, un seul martyr : Anelka l’homme par qui le ballon se dégonfle. Mais en réalité, il ne va pas sans dire que le petit môme de Trappes n’est que l’agneau à sacrifier devant les chances presque inexistantes de cette équipe de France de se qualifier pour les huitièmes de final. La FFF cherchait t-elle un événement pour masquer l’échec de sa politique qui a prouvé ses limites et ses insuffisances en donnant le carton rouge à Anelka ? En tout cas c’est presque réussi au regard des coups francs politico-journalistiques tirés sans sommation sur l’attaquant de Chelsea.
Règlements de comptes sur fond d’a-priori racistes
D’abord, la condamnation unanime d’Anelka qui dédouane le coach pourtant très critiqué. Anelka n’est pas le premier et le dernier footballeur à prononcer des jurons. Mais certains amnésiques sont déjà en train de demander sa crucifixion comme s’il avait donné un « coup de boule » à Domenech. Pourtant tout le monde se souvient encore du « Casses toi, pauvre con » d’un Nicolas Sarkozy du haut de sa fonction présidentielle, ou encore des phrases malheureuses sur le nombre des arabes d’un certain ministre de l’intérieur ou encore le doigt d’honneur de Monsieur Eric Besson aux journalistes au milieu de jeunes de l’UMP pendant l’Université d’été en 2009. A l’époque personne n’avait osé demander la démission de leurs auteurs. Mais parce que c’est Anelka. Ce garçon n’a sûrement pas la bonne couleur de peau. Et que tous les coups sont permis. Un éminent philosophe bien connu de la place parisienne pour ses diatribes antinoiristes ne pouvait pas ne pas « caqueter son mot fétiche « génération caille-ra ». En parlant de la composition de cette équipe de France sûrement trop black black black à son goût.
D’autres n’y vont pas de main morte réclamant même à ce que l’employeur de l’attaquant renégocie son contrat. Bref le virer. Au nom de quoi. Parce qu’il a osé exprimer ouvertement son agacement face aux directives d’un coach aux abois. En somme, ce que tout le monde répétait depuis plusieurs jours avant même le Mondial avec la nomination de Laurent Blanc futur entraîneur des bleus. De quoi se demander : mais quelle est donc cette maladie française qui consiste à se retourner aussi souvent que le ballon rond ?
Anelka, bouc émissaire ou l’arbre qui cache le poteau…
Trop c’est trop. Nicolas Anelka ne saurait à lui seul porter la responsabilité du naufrage footballistique des bleus au Mondial. Mais depuis quelques jours, l’attaquant de Chelsea est devenu à lui tout seul le Juda de l’équipe de France. Celui qui a trahit, celui a osé traiter le « saint » entraîneur Domenech. Oublié, l’entêtement du président de la FFF, Jean Pierre Escalette, de maintenir Domenech malgré des résultats décevants pour la qualification au mondial. Oublié, aussi les choix tactiques du coach pas toujours compris et par les connaisseurs et par les millions de français. De tout ce salmigondis nauséeux et nauséabond, un seul martyr : Anelka l’homme par qui le ballon se dégonfle. Mais en réalité, il ne va pas sans dire que le petit môme de Trappes n’est que l’agneau à sacrifier devant les chances presque inexistantes de cette équipe de France de se qualifier pour les huitièmes de final. La FFF cherchait t-elle un événement pour masquer l’échec de sa politique qui a prouvé ses limites et ses insuffisances en donnant le carton rouge à Anelka ? En tout cas c’est presque réussi au regard des coups francs politico-journalistiques tirés sans sommation sur l’attaquant de Chelsea.
Règlements de comptes sur fond d’a-priori racistes
D’abord, la condamnation unanime d’Anelka qui dédouane le coach pourtant très critiqué. Anelka n’est pas le premier et le dernier footballeur à prononcer des jurons. Mais certains amnésiques sont déjà en train de demander sa crucifixion comme s’il avait donné un « coup de boule » à Domenech. Pourtant tout le monde se souvient encore du « Casses toi, pauvre con » d’un Nicolas Sarkozy du haut de sa fonction présidentielle, ou encore des phrases malheureuses sur le nombre des arabes d’un certain ministre de l’intérieur ou encore le doigt d’honneur de Monsieur Eric Besson aux journalistes au milieu de jeunes de l’UMP pendant l’Université d’été en 2009. A l’époque personne n’avait osé demander la démission de leurs auteurs. Mais parce que c’est Anelka. Ce garçon n’a sûrement pas la bonne couleur de peau. Et que tous les coups sont permis. Un éminent philosophe bien connu de la place parisienne pour ses diatribes antinoiristes ne pouvait pas ne pas « caqueter son mot fétiche « génération caille-ra ». En parlant de la composition de cette équipe de France sûrement trop black black black à son goût.
D’autres n’y vont pas de main morte réclamant même à ce que l’employeur de l’attaquant renégocie son contrat. Bref le virer. Au nom de quoi. Parce qu’il a osé exprimer ouvertement son agacement face aux directives d’un coach aux abois. En somme, ce que tout le monde répétait depuis plusieurs jours avant même le Mondial avec la nomination de Laurent Blanc futur entraîneur des bleus. De quoi se demander : mais quelle est donc cette maladie française qui consiste à se retourner aussi souvent que le ballon rond ?