mardi, mai 27, 2008

Assassiner Obama ou Osama... la chaine de télé américaine Fox News ne fait pas de différence



Fox News invitait ce dimanche Liz Trotta, ancienne rédactrice en chef du Washington Times et journaliste politique jusqu’à lors respectée.
Le présentateur de Fox demande à son invitée de réagir aux propos d’Hillary Clinton sur Robert Kennedy. La journaliste réagit, en effet, mais pas comme on aurait pu le penser.
En parlant des rumeurs d’assassinat de Barack Obama, Liz Trotta se prend les pieds dans le tapis syllabique et prononce "Osama".
Au lieu de s’excuser, la journaliste s’esclaffe : "Obama... Osama... ils pourraient tous les deux se faire tuer".
source : Linternationalmagazine.com

vendredi, mai 23, 2008

La bêtise des dirigeants africains : Paul BIYA décore Brice Hortefeux


Les victimes africaines de la politique française criminelle de l'immigration n'intéressent pas les dirigeants africains. Effectivement, j'avais presque oublié ce pourquoi ils sont à la tête de ces pays. Autant pour moi et pour l'Afrique et ses enfants. Comment voulez-vous qu'on respecte l'Africain partout où il pose le pied lorsque ceux qui sont censés le défendre et le représenter font pire. Je commence sérieusement à me poser la question sur la santé mentale des dirigeants africains. Ok, ils ont choisi leur camp, celui de leurs intérêts égoïstes, particuliers, claniques. Ok, leur statut les protège contre les humiliations que peuvent subir l'Africain lambda en Europe et même parfois sur la terre des ses ancêtres. Mais est-ce une raison suffisante de le proclamer officiellement sur tous les toîts et de s'en glorifier en décorant des individus qui font du mal à leurs frères de couleur ? Je suis persuadé d'une chose l'intéressé n'en a cure de cette décoration et doit sûrement ricaner dans son for intérieur qui doit lui murmurer ces mots : ah ces africains, qu'ils sont bêtes, quel mépris d'eux mêmes !



Le ministre français de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, Brice Hortefeux, qui a séjourné au Cameroun depuis le week-end dernier, a été élevé à la dignité de Commandeur de l’Ordre national de la valeur par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya.

Au-delà de cette distinction honorifique, Brice Hortefeux a pris part aux côtés du chef de l’Etat camerounais au défilé civil et militaire marquant la 36e édition de la fête nationale du pays qui s’est célébrée mardi 20 mai.
La veille de cette grande parade en souvenir au référendum du 18 mai 1972 dont les résultats ont abouti à l’unification des parties anglophone et francophone du Cameroun, Brice Hortefeux a été reçu en audience et à déjeuner par Paul Biya au palais de l’Unité à Yaoundé.
Le Cameroun et la France « d’accord sur l’essentiel »
Dans son toast, Paul Biya a déclaré que « La France et le Cameroun sont des partenaires de longue date. De la fin de la première guerre mondiale à notre indépendance des liens très forts se sont noués entre nous, liens qui ont résisté à l’usure du temps et dont les traces sont encore bien visibles. »
A propos de la politique française de l’immigration que porte Brice Hortefeux, le président de la République du Cameroun a affirmé que son pays et la France sont « d’accord sur l’essentiel. »
« Comme vous, je pense qu’il n’est pas bon que nos jeunes partent à l’aventure dans des conditions qui ne peuvent mener qu’à l’échec. Il faut décourager ces tentatives », a dit Paul Biya pour qui les raisons sont entre autres : « Le chômage, le manque d’avenir, le découragement qui finissent par l’emporter sur l’attachement au pays natal et à la sécurité de l’entourage familial. »
La France qui est aux côtés du Cameroun à travers le contrat de désendettement et de développement (C2D), intervenant dans le cadre de l’allègement de la dette des pays en développement pour un montant cumulé de quelque 750 milliards FCFA sur la période 2005-2020, passe aussi pour être le premier fournisseur du Cameroun avec 303 milliards FCFA d’exportations.
« En dehors de l’aide directe qu’elle nous a apportée, la France a également plaidé notre cause dans les forums internationaux, ce qui nous a permis de bénéficier d’annulations et de remises de dettes importantes, donnant ainsi à notre économie la bouffée d’air dont elle avait besoin. Le rôle de votre pays a été essentiel dans ce domaine », a déclaré Paul Biya.
Dans tous les cas, le Cameroun, malgré un sol fertile, un sous-sol riche, une population entreprenante et laborieuse, et des conditions climatiques favorables, a été classé pays pauvre très endette (Ppte).
Un nouveau Plan Marshall pour l’Afrique
« Au Cameroun, comme ailleurs en Afrique, l’état actuel de nos économies ne nous permet pas pour le moment de proposer à tous nos jeunes, y compris les diplômés, les emplois auxquels ils peuvent prétendre. En vérité, seul le lancement d’un nouveau Plan Marshall pour l’Afrique pourrait, me semble-t-il, répondre à ce défi », a ensuite suggéré le président de la République du Cameroun au cours du déjeuner.
Pour Paul Biya, la croisade pour le développement de l’Afrique dont le Sommet du Millénaire a fixé les objectifs à court terme, n’a de chance de parvenir à ses fins que si des moyens adéquats lui sont consacrés.
Le chef de l’Etat camerounais qui compte parmi les doyens du continent, estime que le nouveau Plan Marshall pourrait considérablement réduire l’immigration clandestine des Africains vers l’Europe.
« Il n’est pas dans l’intérêt de personne que se crée un déséquilibre grandissant entre une Europe riche et puissante et une Afrique pauvre et sans avenir », a déclaré Paul Biya. « Car si le développement de nos pays progressait de façon satisfaisante, si notre économie créait des emplois, pourquoi iraient-ils, au risque de leur vie, chercher ailleurs ce qui serait à leur portée ?, s’interroge Paul Biya pour qui « les récentes « émeutes de la faim » sont des avertissements dont nous devons tous tenir compte. »
Maximiser la contribution au développement de la diaspora camerounaise
Le Cameroun compte environ 36 000 ressortissants et aurait le deuxième contingent d’immigrés en France qui a mis en place depuis un an « une politique d’immigration concertée et choisie avec les pays africains notamment, sur la base du dialogue, de la volonté construite et de la transparence ».
Selon Brice Hortefeux, il importe « d’organiser cette immigration pour qu’elle se fasse au bénéfice de la France et des pays africains », car deux immigrés sur trois proviennent du continent africain. Il a rappelé que cinq pays africains ont déjà signé des accords particuliers avec la France au sujet de l’immigration concertée. Le Cameroun pourrait en être le sixième afin de mieux canaliser le flux migratoire vers la France.
Le ministre français de l’Immigration a également abordé le volet lié aux diasporas africaines sur le territoire français. Celles-ci à son avis " ne sont pas suffisamment utilisées ". " Les fonds envoyés vers leurs pays s’élèvent à environ 8 milliards d’euros (soit à peu près 5250 milliards de francs Cfa, ndlr). De l’argent utilisé à plus de 80% pour la consommation ".
S’il pense que cet argent est envoyé pour aider les familles restées sur place en Afrique, il est donc question aujourd’hui pour lui d’aider à l’orientation de cet argent vers l’investissement, notamment dans les domaines comme l’agriculture, l’artisanat…
La France a le droit de choisir qui elle veut accueillir
S’agissant de la communauté camerounaise en France, Brice Hortefeux l’évalue à environ 36.000 âmes, avec au passage la deuxième en ce qui concerne les étudiants. A ceux-ci, il conseille le choix de filières porteuses " qui débouchent sur une activité professionnelle "
Pour la maitrise des flux migratoires, la France sous la houlette de son ministre de l’Immigration a signé des accords avec des pays africains comme le Sénégal, la Tunisie, le Gabon, le Congo et le Bénin. Il a précisé au cours de ses échanges que des discussions sont en cours pour un accord similaire avec le Cameroun.
Promoteur en France de la loi de maîtrise de l’immigration adoptée en 2007 qui limite le regroupement familial, Brice Hortefeux a fini par faire imposer des tests d’Adn pour les candidats à ce regroupement.
Ce très proche du Président Sarkozy est également connu pour avoir fixé aux forces de l’ordre en France des objectifs chiffrés en matière d’expulsions et de reconduite des étrangers à la frontière : 25.000 en 2007, 26.000 en 2008 et 28.000 en 2010.
Celui que l’on dit être le véritable père de l’immigration choisie est notamment l’auteur de cette phrase prononcée chez des confrères en octobre 2007, " La France a le droit de choisir qui elle veut accueillir ".

mardi, mai 20, 2008

Le communautarisme noir est une insulte aux afrodescendants



ecoutez bien, la journaliste, jean Loup Anselme, un africaniste comme son nom l'indique

Racisme anti-blanc, antisémitisme noir, Nation noire, communautarisme noir, identité noire, bande ethnique, ethnicisation, tribalisation, fracture identitaire, balkanisation, libanisation, anti-républicanisme, la République enlisée, Francophobie etc. une avalanche de notions et d’expressions aussi floues qu’insoutenables alimente aujourd’hui les discours publics et médiatiques au sujet des mobilisations collectives noires. A l’instar des mouvements beurs des années 80-90, les mobilisations collectives des afrodescendants provoquent une sorte d’hystérie « républicaniste » sur fond d’accusations de communautarisme. Pourquoi parlez-vous de communauté noire, mais les antillais ne sont pas des africains, l’immigré malien n’a rien a avoir avec l’ultramarin etc…En réalité ce que dissimule ces discours qui laissent poindre une inquiétude voire un agacement chez certains, c’est tout simplement le fait que les Noirs dans leur immense majorité prennent conscience aujourd’hui du mobile profond de leur marginalisation et exclusion sociale, économique, politique et culturelle. A savoir le fait d’être porteur d’un stigmate de couleur perçu par la majorité comme un tort spécifique et irréductible.

Seulement, ces mobilisations collectives sur fond de prise de conscience sur ce tort spécifique et irréductible que constituerait la couleur de la peau noire ne semblent pas plaire à certains intégristes d’un républicanisme bigot habitués à voir les Noirs désolidarisés et complètement esseulés dans cette souffrance identitaire. Du coup, il convient de coller à tous ces mouvements noirs des qualificatifs aussi injustifiés qu’injustifiables dans l’unique dessein de les disqualifier et de réduire en bouillie les requêtes légitimes qu’ils expriment au nom d’ailleurs d’une application effective des principes républicains.

Ces accusations de communautarisme ne sont ni plus ni moins qu’une insulte lancée à tous les afrodescendants. Une nouvelle façon de les représenter comme le firent les images de ya bon banania. Ainsi, de la même manière que le joyeux Noir banania est assimilé à un grand enfant, le Noir conscient de la spécificité de sa condition serait un communautariste, un raciste, un antisémite. Cette accusation formule grosso modo une interdiction, dissimule un racisme larvé. Elle signifie que le Noir discriminé, ce sujet racisé, sans défense, perçu comme l’antithèse de l’humanité (blanche) souffrant dans son coin tel une souris pourchassée par un chat affamé est préférable à un groupe de Noirs unis par une conscience identitaire d’appartenance à un « Nous collectif ». Ce « Nous collectif » construit sur la base d’une origine et d’une histoire commune, mais désormais réduites en Occident à un simple tort.

Grosse comme une ficelle, l’accusation de communautariste fait sourire tout de même. Comparé au communautarisme de la majorité, celui qui consiste à recruter des personnes en fonction de leur couleur de peau, de leur nom, à octroyer des logements au vu de l’apparence physique des prétendants etc., il y a vraiment de quoi s’étouffer de rire. Favoritisme à l’école, à l’emploi, même les grands partis politiques pratiquent ce communautarisme de la majorité, sans que cela puisse susciter l’indignation des gardiens autoproclamés de l’intégrité républicaine.

En conséquence, il convient d’y voir à travers le procès de communautarisme fait aux Noirs, une nouvelle forme d’indigénisation. Si certains communautarismes bien visibles ne sont pas dénoncés sur la place publique, on peut légitimement parler de racisme contre les Noirs. De la négrophobie. Encore une fois, il s’agit d’une disqualification sur la base de ce tort spécifique. L’arrière plan idéologique et symbolique de cette accusation est celui sur lequel s’appuyèrent les rapports sociaux entre colons et ex-colonisés d’hier. A savoir une infériorisation de l’humanité nègre. Dans la mesure où l’organisation collective noire symboliserait la fin des identités, des statuts, des rôles prescrits pour le Noir. C’est ce qui explique aussi l’infiltration aujourd’hui de certains mouvements noirs afin de contenir leurs velléités émancipatrices.

dimanche, mai 18, 2008

Despo RUTTI est un Noir hostile

J’ai découvert il y a peu ce rappeur sur un blog ami, et depuis j’en suis accro. Textes incisifs, langage cru, sans fioritures, paroles pimentées. De la rage, de la colère, de la révolte dans ce rap sûrement inspiré du vécu dans les banlieues. Despo Rutti est un cogneur. Ses coups ne sont pas gratuits, ils ont une cible. Le phrasé peut étonner pour un virtuose de la dénonciation de la condition noire. Sur une des chansons consacrée à la violence policière dont a été victime Eunice Barbeur, noire et Championne française de l’heptathlon, l’enfant terrible du rap nous livre au scalpel le vrai visage de la France, pays autoproclamé des droits de l’homme. Il déchire le voile bleu blanc rouge qui dissimule ce visage. Il l’arrache en sommant chacun de constater la vérité. Point besoin de la nommer. Voici un extrait :





Despo rutti
envoyé par Dominae

Lilian Thuram tire franc contre le racisme


Le défenseur international français du FC Barcelone Lilian Thuram a présenté jeudi sa fondation destinée à lutter contre le racisme qui porte son nom, selon un article publié par Le Monde.fr.

Ce nouvel organisme, appelé "Fondation Lilian Thuram. Education contre le racisme", sera présidé par le joueur et aura pour objectif "la lutte contre le racisme sous toutes ses formes, en pariant sur l’éducation comme outil de base pour faire front contre ce phénomène", a indiqué le Barça dans un communiqué. le footballeur français, qui a travaillé sur ce projet pendant un an.

La fondation, qui a pour devise "Il n’y a qu’une seule race, la race humaine", travaillera dans trois domaines : "les activités éducatives avec les enfants", "la sensibilisation de la société en général" et "la recherche sur le racisme", selon le club.

Pour tous ces travaux, la fondation sera conseillée par un comité d’experts. Accompagné de deux de ses coéquipiers en club, l’Italien Gianlucca Zambrotta et l’Argentin Leo Messi, Thuram a assuré que sa fondation "souhaite changer la société".

Le recordman de sélections en équipe de France en a profité pour présenter une affiche publicitaire de sa fondation à laquelle plusieurs joueurs du FC Barcelone ont prêté leur concours.

Source : Linternationalmagazine.com - Source Le Monde.fr, publié le 19/05/2008

La réponse de Kerry JAMES au Groupe JUSTICE

mardi, mai 13, 2008

Pourquoi je n'aime pas ce clip du Groupe JUSTICE ?






Stigmatisation des banlieues


Stigmatisation des enfants d’immigrés


Manipulation des ados acteurs dans ce clip


Dévalorisation de la jeunesse issue de l’immigration


Racisme anti-blanc puisque les agressés sont en majorité des blancs


Les jeunes de l’immigration sont violents,


Ils sont la racaille


Images caricaturales des enfants de l'immigration


Exprime des idées de l’extrême droite

Un condensé des fantasmes et délires finkelo-zemmouristes

Entretient les clichés sur les banlieues

alimente le racisme ordinaire et la xénophobie

Clip immature fait par des esprits nourris aux thèses de la guerre des civilisations


Les jeunes qui ont accepté de jouer dans ce film ont été manipulés et ont rendu le mauvais service qui soit à l’image des Cités


Ca montre qu’ils n’ont pas le contrôle de leur image


Voilà qui va faire plaisir aux négrophobes cathodiques.

Les auteurs de ce clip doivent s'expliquer, et expliquer leurs intentions. ce n'est pas une oeuvre d'art, il y avait un message derrière. Ils doivent répondre des insinuations et des amalgames contenues dans ce clip. Et pourquoi ont-il fait jouer à des bambins de 10 ans le rôle de délinquants ? Immoral et insensé, ce clip pue la haine. C'est lâche de manipuler des gamins qui n'ont pas les moyens de se défendre (intellectuellement).


dimanche, mai 11, 2008

Commémoration de l’esclavage : la polémique a-t-elle accouché d'une souris ?

La marche des libertés organisée par Claudy Siar et le cran, il me tarde de vous livrer les images de l'autre marche du Coffad.


A en juger et par la couverture médiatique et par les guéguerres fratricides. Visiblement non. A plusieurs reprises et sur les plateaux de télévision, Claudy Siar, que certains blogueurs ont vite comparé à un traître est revenu sur ce qu’il faut comprendre comme un malentendu. Celui qui fait office désormais d’accusé aux yeux de certains membres de la minorité noire a voulu d’abord réglé ses comptes avec le Cran qui aurait signé un véritable hold up en s’accaparant à lui tout seul les honneurs médiatiques de la commémoration. Claudy saura à présent que l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions.

Ensuite, il y a eu la polémique autour des chiffres. Selon la presse de l’Hexagone, la manifestation n’aurait attiré qu’un millier de noirs. Faux, rétorque les organisateurs, qui au passage, il faut le souligner, n’étaient pas que représentait par le conseil représentatif des associations noires. Ces derniers avancent le chiffre de 80 000 personnes qui se sont déplacées pour honorer la mémoire de leurs ancêtres disparus et victimes de la traite et des razzias négrières.

Que penser de tout ce tohu-bohu médiatique autour des commémorations de l’esclavage des Noirs. D’abord, celui-ci révèle que la mauvaise conscience autour de cette mémoire qui n’est pas une affaire de Noirs continue de peser dans la manière de l’appréhender. Il y a une mauvaise conscience de la classe politique, parce qu’elle refuse de lui réserver la place qu’elle mérite dans le récit national. Sans doute, peut être, parce qu’il ne s’agit que des nègres, des noirs. Après tout pourquoi en faire autant. Là où certaines communautés auraient exigé de la République un regard respectueux vis-à-vis des millions de morts et de déportés.

Mais il y a aussi la bêtise du Nègre. Il ne faut pas perdre de vue le fait que les Noirs eux-mêmes ont contribué à salir cette mémoire par des querelles byzantines autour non seulement des dates mais aussi du parcours de la marche. Cela a frisé presque le ridicule. On comprend les haussements d’épaule de certaines personnes, combien même ils ne seraient pas les premiers concernés. Sur ces problèmes de logistique et de calendrier, difficile tout de même, d’accuser « le blanc » qui serait la main noire qui manipulerait pour son compte quelques âmes écervelées de nègres. Trop facile. Alors du coup, exiger que la République fasse un pas dans le respect de cette mémoire, paraît presque comique, quand on sait que les premiers concernés brillent par la médiocrité et l’inconscience des « parvenus ».

Tout compte fait, le nègre a du chemin à faire, et dans la réhabilitation de sa mémoire et dans sa responsabilisation en tant qu’être humain. On ne pourra pas toujours avancer l’excuse de la domination, de l’aliénation, de l’acculturation, de l’exploitation, de la manipulation. C’est trop facile. Les sanglots de l’homme noir ne sont que des larmes de crocodile. De la même manière que les dirigeants africains ont le choix entre le développement de l’Afrique ou le chaos, les fils de la diaspora ont le choix entre la médiocrité et la responsabilité collective.

Nègresses ou gazelles de la République ?

Aminata Konaté



Ramatoulaye Yade




Seybah DAGOMA

samedi, mai 10, 2008

Taubira répond aux accusations du Parisien sur son loyer HLM


Monsieur le Rédacteur en Chef Du Parisien
Ce 7 Mai 2008

N/Réf. : CT/MM-80549
Objet : Article sur l’OPAC dans votre édition de ce jour
Monsieur le rédacteur en Chef,
J’espère que vous ferez droit à mon droit de réponse en publiant les observations suivantes sur votre article de ce 7 mai, intitulé : « L’OPAC de nouveau sur la sellette ». Même si je comprends que, en ces temps de déréliction, les tentations soient grandes pour les uns et les autres de trouver un quelconque gibier sur une quelconque affaire aux fins de se fournir en notoriété, et même si je saisis moins les règles déontologiques qui justifient l’anonymat réservé aux autres parlementaires logés par l’OPAC, j’estime qu’il est juste, puisque vous avez choisi d’informer vos lecteurs sur le sujet essentiel de mon loyer dans le 12ème arrondissement de Paris, que vous fassiez l’effort de les informer complètement.

Si votre journaliste s’en était tenue au descriptif (en tous cas celui qui se trouve dans mon dossier de bail) il s’agit d’un appartement de 2 chambres et d’un salon salle à manger. Quant aux charges qu’elles n’a pas signalées, il se trouve que je dois malgré tout les payer. Mais ne perdons pas de temps sur des détails absurdes !

Je veux bien qu’il soit rappelé, comme il convient pour bien nourrir l’antiparlementarisme brut, que je perçois 11 000 euros net (comme si ce traitement m’était spécifiquement réservé). La vérité voudrait qu’il soit précisé que l’indemnité parlementaire est de 5 700 euros net (hors remboursement d’éventuels emprunts, ce qui reste encore un des droits civiques exercés par les parlementaires). C’est le revenu. L’autre indemnité, de 5 000 euros, l’IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) sert, comme l’indique son nom, à faire face aux frais d’exercice de mandat. Cette indemnité finance ma Permanence parlementaire à Cayenne, puisque je fais partie de l’infime minorité de parlementaires non cumulards. Je ne dispose donc pas de Collectivités et la seule logistique à laquelle s’adosse mon travail de Députée en circonscription est cette Permanence parlementaire de 5 pièces, dont une salle d’archives et une salle de réunion, dont la loi ne me fait aucune obligation. Cette Permanence parlementaire génère plus de coûts annuels que l’IRFM. Pour la simple raison que plus je travaille et plus je dépense. Ici, c’est travailler plus pour dépenser plus. Il est donc abusif d’inclure l’IRFM dans mon revenu.

Ma base étant en Guyane, le loyer que je règle à Paris constitue un surcoût de loyer. En clair, un logement de plus, exclusivement motivé par l’exercice à Paris de mon activité parlementaire. Vérification peut donc être faite qu’en loyers et charges locatives, je dépasse le plafond des 35% recommandés par les organismes financiers. Je ne verrais d’ailleurs aucune objection à ce que le siège de l’Assemblée Nationale soit déplacé en Guyane. Je gage même que mes Collègues et le personnel de l’Assemblée Nationale s’en réjouiraient, malgré les rigueurs du climat semi-équatorial chaud et humide, malgré moustiques et serpents, malgré le souvenir du bagne. Je puis vous assurer qu’il y a de larges parties du territoire totalement assainies.

Si cet article pouvait attirer l’attention sur un sujet qui n’intéresse personne, à savoir les conditions dans lesquelles les parlementaires des Outre-mer exercent leur mandat, il aura fait œuvre utile, en dépit des intentions de son auteur.

Et puisqu’il est permis de considérer que la mission de votre journal est d’informer, et pour garder le goût des coulisses, peut-être y aurait-il lieu de faire savoir que si j’avais choisi de loger à l’hôtel, j’aurais droit au remboursement de mes nuits d’hôtel, moins 30 euros, plafonnées à 200 euros la nuit. Vous voyez que cela m’aurait coûté bien moins cher, pour plus de confort, mais bien plus cher aux fonds publics de l’Assemblée Nationale. Mais j’aurai l’élégance de ne pas insister. Il n’est pas convenable d’imaginer qu’un Parlementaire puisse être vertueux.
Enfin, il ne me semble pas superflu d’insister sur le fait que l’attribution de ce logement n’a fait l’objet d’aucun passe-droit, que j’ai simplement répondu à une annonce disponible au service logement de l’Assemblée Nationale (qui demeure quand même mon lieu de travail !), que je n’ai eu ni n’ai aucune influence sur la fixation des loyers d’ILN (immeuble à loyer normal). Et que je me conforme aux procédures. Ainsi, j’ai rempli et renvoyé à l’OPAC il y a quelques mois, la fiche de situation qui m’avait été adressée. Il me reste à vous dire que si je rentre très souvent tard la nuit et que je pars tôt le matin, ce n’est pas parce que je suis logée clandestinement et que je souhaite échapper aux regards des voisins et journalistes en embuscade. C’est simplement dû à l’intensité de mon activité, librement choisie. Et la prise en chasse fait partie des risques de ma fonction. Je ne m’en plains pas. Je comprends la dureté du métier d’informer.

Toutes ces choses furent expliquées à votre journaliste. Ces détails n’ont sûrement pas été omis par manque de place, vu l’espace occupé pour rappeler mes élections et réélections et mon travail sur une loi qui n’a rien à voir avec le logement. Cela s’appelle peut-être l’esprit d’escalier. Ce serait donc un article-duplex !
Sans rancune, et en continuant à penser que ce métier de journaliste est un très beau métier, qu’il peut offrir l’opportunité d’un éveil permanent, d’une curiosité stimulante, d’une impertinence savoureuse, d’une belle culture générale et d’un regard sur la vie et le monde constamment renouvelés,
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Rédacteur en Chef, mes salutations distinguées.

Ch. TAUBIRA

Source site http://www.christiane-taubira.org

vendredi, mai 09, 2008

Les Noirs ne savent pas chanter…en chœur


OH LORD WE PRAISE YOU
envoyé par xbadboy


Les commémorations du 160e anniversaire de l’abolition de l’esclavage n’annoncent pas très bien la couleur. Et pour cause, les Noirs ont décidé ne pas chanter…en chœur. Par le passé, il eut des querelles byzantines sur les dates, qui se sont soldées au final par deux dates officielles, le 10 mai et désormais le 23 mai. D’une part pour satisfaire l’ego de certains, d’autre part pour bien montrer cette cacophonie si caractéristique des luttes noires. Aujourd’hui, la pomme de discorde semble être la destination. Mais tous ces Noirs, savent-ils au moins où ils veulent aller ? A croire, qu’ils sont venus sur terre uniquement pour amuser la galerie.

Depuis le réveil de la question noire en France, les querelles de chapelles ont redoublé de plus belle. Qui d’entre elles exécutera le meilleur Zouk ou Coupé-décalé sur la place publique pour plaire au Maître ? Entre noms d’oiseaux et doigts d’honneurs, les luttes négrières ont quelque chose d’amusant, mais surtout de consternant. D’un côté, il y a ceux qui sont impliqués dans une démarche de reconnaissance institutionnelle, et de l’autre ceux qui privilégient le terrain. Les premiers accusent les seconds d’êtres « de petits extrémistes de la cause noire », « empêcheurs de dîner en paix avec le maître », les seconds accusent les premiers d’être des « vendus ». Au-delà de l’anecdotique, ce que l’on constate c’est une absence de voix nègres au chapitres de grands chantiers qui intéressent la majorité des Nègres : le racisme, la discrimination, l’égalité effective, et toutes les injustices quotidiennes dont sont victimes les Noires en général. Et ce ne sont pas des exemples qui manquent où on a senti plutôt un black out, Huguette Nomo, Frédéric Dumesnil, Théodore Kambo et bien d’autres que j’oublie de citer. Loin noircir le tableau, toutes les associations (Cran, Coffad, MNH, Collectif DOM, ANC, et que sais-je d’autres etc…) ont à leur manière accompagné ce processus de visibilité des malaises noires. Certains dans un registre de soumission et de reconnaissance institutionnelle, d’autres sur la base d’une démarche terrain de refus de toute compromission. Mais la cacophonie pointe dans ce ciel bigarré de bonnes intentions.

On aurait pu croire que l’expérience d’un tort ou d’exposition à un tort spécifique et irréductible, qui plus est d’ordre racial, pouvait déboucher sur l’invention d’une identité noire capable de rompre avec les siècles de divisions qui ont marqué les luttes noires. Cette insoutenable légèreté de l’homme noir vis-à-vis de sa condition tend à postuler l’existence d’un atavisme victimaire qui le pousse à agir ainsi. Le souvenir des luttes passées ne semble résonner qu’en termes de vague fumée noire. Souvenons nous des personnages aussi illustres que Martin Luther King, Malcom X, Lumumba, Mandela, Marcus Garvey, Du Bois et bien d’autres, tous leurs sacrifices ont été brûlés sur l’autel des divisions internes contre-productifs. A maints égards, ce qui se dégage c’est en réalité l’absence d’une vision globale. Le Nègre n’a pas de vision globale de sa condition qui est liée elle-même à l’attribut de couleur sur la base duquel se fondent toutes les humiliations dont il est l’objet.

Belgique : le jeune Camerounais sans papiers serait mort de violences policières et non de suicide


Source : Linternationalmagazine.com avec Pana, publié le 08/05/2008


Des traces de violence sur le corps du jeune demandeur d’asile


Plusieurs centaines de sans-papiers, soutenus par des députés européens, ainsi que des ONG humanitaires, syndicats et étudiants, ont manifesté mercredi 7 mai devant le Parlement européen à Bruxelles pour protester contre la mort dans un centre fermé d’un demandeur d’asile camerounais.

Les proches de ce jeune Camerounais, Ebenizer Folefack Sontsa, demandeur d’asile, retrouvé mort jeudi dernier dans le centre de Merkplas, ont introduit une demande officielle pour qu’une autoptie soit pratiquée, a annoncé à la presse l’avocat de l’infortuné.

Selon une sources proche de la victime qui s’est rendue à la morgue, le corps ne présente aucune trace de strangulation au cou, ce qui laisse supposer que le suicide aurait été simulé.
Le corps porterait plutôt des traces de violence, que le Camerounais aurait subie durant une tentative d’expulsion samedi de la semaine d’avant. Pour l’avocat, une enquête extérieure s’impose pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes du décès.

La ministre en charge de l’asile et des migrations appelée à démissionner

Des députés belges réclament maintenant la démission de la ministre en charge de l’asile et des migrations, pour sa "responsabilité morale" dans la mort du Camerounais. Ils lui reproche de tarder à signer la circulaire pour la mise en application de la nouvelle loi permettant la régularisation des sans- papiers qui remplissent les conditions exigées.
Selon l’avocat du jeune camerounais, son client remplissait les conditions pour obtenir un séjour légal en Belgique.

Pour sa part, la ministre belge de l’Asile et des migrations a annoncé, par voie de presse, qu’elle signera avant le 20 mai la circulaire autorisant la régularisation des sans-papiers remplissant les conditions exigées.

Des députés européens se sont joints à la manifestation pour protester contre l’adoption ce mercredi par la Commission européenne de la directive sur l’immigration qui autorise la détention pendant au moins 18 mois, des étrangers trouvés en situation irrégulière en Europe.
Au cours d’une conférence de presse, le député vert européen, Giasto Catania, s’est élevé contre cette directive qui traduit, selon lui, une criminalisation de l’immigration, alors que selon des rapports officiels l’Europe aura besoin de 20 millions de travailleurs immigrés d’ici à l’horizon 2020.

La "directive de la honte"

Le député européen, a exigé l’ouverture d’une enquête sur les conditions de détention dans les quelques 170 centres de détention, ouverts en Europe, qualifiant la directive européenne sur l’immigration de "directive de la honte".
Rappelons qu’en septembre 1998, une jeune Nigérianne, Sémira Adouma, 21 ans, était morte étoufée par 6 gendarmes qui tentaient de l’ambarquer de force dans un avion pour son expulsion. L’affaire avait provoqué une vive émotion et le ministre belge de l’Intérieur de l’époque fut contraint à la démission.

Commémorations du 10 mai : le spectacle ridicule des Nègres de la République


Depuis quelque temps une polémique fait couler beaucoup de sueur nègre au sujet des commémorations du 160e anniversaire de l’abolition de l’esclavage européen prévues en date du 10 mai. Elle porte sur comment doit-on rendre dignement hommage aux ancêtres esclaves disparus ? A cette question, il semble que personne parmi les Nègres de la république n’ai eu comme il se doit le moindre comportement ancestral, à savoir « savoir rester uni le temps d’une cérémonie », qui plus est, sur le calvaire enduré par ceux que nous voulons honorer.


Mais non, il a fallu encore une fois démontrer le contraire aux restes de l’humanité que les Nègres étaient définitivement de grands enfants qui adoraient le spectacle, quitte à se rendre ridicules. Sur ce spectacle qui s’annonce très banania, plusieurs associations sont en lice pour le trophée du Nègre le plus ridicule de la cérémonie. Le maître appréciera. D’ailleurs, c’est le but du jeu. Lorsqu’il s’agit de jouer au tam-tam, on dit que les nègres sont intouchables. Ils savent mieux que quiconque bomber le derrière. Mais, pour les choses qui exigent un sens de la responsabilité collective, c’est le trou noir le plus complet.


D’un côté, il y a le Cran (Conseil représentatif des associations noires) et Claudy Siar et de l’autre il y a une myriade d’associations reunie autour du Coffad (Collectif des filles et fils des déportés). A chacun sa route de l’esclave. Le premier duo Cran- Tropique FM a prévu un défilé qui partira à 14 h 00 de la place de la République jusqu’à Bastille, tandis que les second eux se réuniront également place de la république à 14h00, mais leur défilé s'effectuera en direction de la place de la Nation. Ajouté à cela, la partition, last but not least, CM98 et Collectif Dom, qui ont obtenu leur autorisation pour le spectacle à la date du 23 mai. C’est presque la cerise sur ce gâteau négrier. Pour la dégustation, je vous en laisse le soin aux dates prévues pour le grand show blackos de l’année. Voilà qui va régaler les poils à gratter nègres de tous bords spécialisés dans les négrologies cathodiques quotidiennes.


Quel enseignement tirer de ces gesticulations nègrières ? Comme au temps de l’esclavage, il y eut toujours trois types d’esclaves, trois types de nègres : ceux qui mangeaient les restes du maître à table, ceux qui étaient dans les champs, et ceux qui avaient le cul entre deux chaises qui au final se révélaient renégats. De nos jours ces trois espèces n’ont pas disparu. A leur façon, ces associations reproduisent ce vieux conflit qui a d’ailleurs longtemps empoisonné les luttes pour l’émancipation.

USA : des innocents noirs victimes de violences policières

Passage à tabac d'innocents noirs à Philadelphie





Une affaire qui rappelle étrangement plusieurs autres.

mercredi, mai 07, 2008

Etats-Unis : certains Etats ont continué à pratiquer l’esclavage jusqu’au 20e siècle

Une histoire incroyable. Aboli officiellement en 1863, après que Abraham Lincoln ait rendu effectif l’acte d’émancipation, l’esclavage a continué à sévir dans certaines contrées reculées des états-unis, et ce jusqu’au vingtième siècle. Ce sont les recherches conduites par la généalogiste et historienne de la famille Antoinette Harrell qui ont mis au jour ce qui semblait être un secret d’Etat soigneusement gardé. Puisque, le gouvernement fédéral, le FBI, les Présidents Calvin Coolidge et Franklin D. Roosevelt, la Cour suprême, les sheriffs locaux, et même la NAACP, étaient au courant. Pendant que l’Amérique s’affichait au reste du monde, comme le pays de la liberté, des Africains étaient encore sous le joug de certains esclavagistes dans six Etats et Comtés à travers la vallée de Mississipi, de Kosciusko à Clarksdale, jusqu’au fin fond de Money où Emmett Till fut assassiné en 1955. Pourquoi personne n’en savait rien ? La vérité sur ce scandale avait bénéficié du silence des autorités fédérales. Quant aux archives sur lesquelles s’appuient les recherches conduites par Antoinette Harell, elles croupissaient dans les greniers poussiéreux de la Cour de justice et du département national des archives à Washington. ( Pour plus d'infos lire ci-dessous la suite en Anglais).

Who Kept Slavery in America a Secret in the 20th Century?

"The Untold Story: 20th Century Slavery"


Genealogist/Family Historian Antoinette Harrell is conducting peonage research in the childhood Oprah Winfrey, where African Americans were held in slavery in the 20th Century.


New Orleans, LA (BlackNews.com) - When did slavery in America end? The American history books teach us that enslaved Blacks in the United States of America celebrated their freedom in 1863, when Abraham Lincoln freed us by enacting the Emancipation Proclamation.
But what if--just if--America's grips on slavery never loosen? What if slavery continued to be reality for African Americans in sixteen states and sixteen counties throughout Mississippi, from Kosciusko, MS the childhood hometown of Oprah Winfrey to the hometown of Morgan Freeman,
Clarksdale, MS down to the lonely roads of Money, MS where Emmett Till was murdered in 1955.

What if the same hunger for a slave economy still nourished America's soils and perverted Southern appetite as it feast along the mightiest rivers. Deep in the bowels of America's richest agricultural belt behind a million cotton bolts. Lived the 20th century masters and African Americans, who were still under the whips and flogging of the master and overseers. Still working from sun up to sun down, who dares to utter the word "slavery," yet lived its reality each and every backbreaking day.



So why don't you know anything about slavery in the 20th Century. The U.S. Government knew, the FBI knew, the NAACP knew, Governor Earl Brewer of Mississippi knew, President Calvin Coolidge, President Franklin D. Roosevelt knew, local sheriffs, elected officials knew, and the Supreme Court knew. You didn't know because the truth of this American nightmare--for those who lived it--has been buried in an unnamed darkness in dusty courthouse attics and the National Archives "Department of Justice" files in Washington, D.C.

Antoinette Harrell have dedicated the last ten years of my life exposing the truth and facts. Harrell has researched through thousands of documents housed in the National Archives and traveled throughout Mississippi, searching through criminal and civil documents as it relates to peonage "Involuntary Servitude" a condition of slavery.


Join genealogist Antoinette Harrell as she unearths peonage research documents. Hear former slave Mae Louise Miller recount her personal experience as a slave in the 20th Century during the '40s, '50s, '60s and her escape from slavery in 1963. On Saturday May 10th, a documentary will premiere entitled The Untold Story: Slavery in the 20th Century at Loyola University in New Orleans, LA, Miller Hall 114 at 6:00 p.m. Written and produced by Antoinette Harrell whose previous works on peonage were featured in People Magazine and Nightline News on "20th Century Slavery."
Source Blacknews.com


vendredi, mai 02, 2008

Négreries au pays des blancs : deux dates pour commémorer l'esclavage



Commémoration de l’abolition


La date du 23 mai reconnue


Dans une circulaire relative à la traite négrière, l’esclavage et l’abolition, le Premier ministre a reconnu la date du 23 mai comme ‘celle de la commémoration du passé douloureux (...) qui ne doit pas être oublié’, conformément aux souhaits de nombreuses associations ultramarines.


Pour tenter de clore la polémique sur le choix du 10 mai pour commémorer l’abolition de l’esclavage dans l’Hexagone, le gouvernement a ajouté une autre date, le 23 mai, pour que les habitants de métropole issus de l’Outre-mer puissent commémorer le « passé douloureux de leurs aïeux ».


Le 10 mai contesté Dès avant la décision officielle, annoncée en janvier 2006, le choix du 10 mai avait été contesté par les principales associations de Français originaires d’Outre-mer. Mais le président Jacques Chirac avait finalement retenu cette date en suivant les recommandations du Comité pour la mémoire de l’esclavage (CPME), présidé par l’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé.


Le comité avait suggéré de retenir cette date, celle de l’adoption en 2001 par le Parlement de la Loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité, loi portée à bout de bras par la députée guyanaise Christiane Taubira. « Je souhaite que, dès cette année, la France métropolitaine honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage », avait déclaré M. Chirac. « Aucune date ne saurait concilier tous les points de vue. Mais ce qui compte, avant tout, c’est que cette journée existe », avait-il justifié. Il n’avait toutefois pas réussi à calmer la polémique, des associations et des partis politiques militant pour le 23 mai, date d’une marche qui avait réuni en 1998 à Paris environ 40.000 Français originaires des Antilles, de Guyane et de la Réunion.


Refusant un choix « inique », le professeur Serge Romana, président du Comité Marche du 23 mai 1998 (CM98), association nationale défendant la mémoire des victimes de l’esclavage colonial, avait démissionné du CPME. Et bon nombre d’associations « domiennes » continuaient à boycotter la date du 10 mai, jugée illégitime.


Peinture figurant l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises © Musée national du château et de Trianon/VersaillesSept dates commémoratives Dans une circulaire du Premier ministre parue vendredi 2 mai au Journal Officiel, l’Etat a donc finalement décidé de reconnaître le 23 mai comme date commémorative de l’esclavage en métropole par les associations regroupant les Français d’Outre-mer. « Cette date rappelle, d’une part, celle de l’abolition de l’esclavage en 1848, et, d’autre part, celle de la marche silencieuse du 23 mai 1998 qui a contribué au débat national aboutissant au vote de la loi reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité », souligne le Premier ministre François Fillon dans la circulaire.


« La date du 23 mai sera, pour les associations regroupant les Français d’Outre-mer de l’Hexagone, celle de la commémoration du passé douloureux de leurs aïeux, qui ne doit pas être oublié », poursuit-il. Parallèlement, la journée "nationale" de commémoration du 10 mai « consacrée à l’histoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » est maintenue. Au total, la circulaire liste jusqu’à sept dates commémoratives consacrées à l’esclavage et à son abolition. Outre les journées des 10 et 23 mai, seront célébrées des journées de commémoration de l’abolition de l’esclavage à Mayotte le 27 avril, le 22 mai en Martinique, le 27 mai en Guadeloupe, le 10 juin en Guyane et le 20 décembre à La Réunion (conformément au décret du 23 novembre 1983).


« La journée de commémoration du 10 mai, comme chacune des dates rappelées dans cette circulaire, contribue à l’unité et à la cohésion sociale de notre pays, en permettant notamment aux jeunes générations d’en connaître toute son histoire, dans le partage, en évitant d’occulter, de fragmenter, de limiter le champ chronologique et géographique, voire d’opposer des faits et des mémoires. A ce titre, ces journées participent pleinement au calendrier français de la mémoire » conclut le texte.


Source Rfo , O2 mai 2008

jeudi, mai 01, 2008

Eunice Barber : Paris n'a pas de leçon à donner à Pékin


La Française Eunice Barber s'est déclarée mardi "contre le boycott et le badge", envisagé par certains athlètes français mais interdit par le Comité national et olympique sportif français (CNOSF). La quintuple médaillée mondiale pense qu'"humanitairement, ce n'est pas la France qui va donner des leçons à la Chine".


Eunice Barber ne garde pas sa langue dans sa poche. La quintuple médaillée mondiale a pris position : le badge et le boycott des JO, c'est non ! "Je suis contre tout. Ce ne sont pas les affaires des athlètes. Il faut boycotter quand on signe des contrats de millions d'euros pour le business. J'ai un avis dur là-dessus, je ne porterai pas le badge. Humanitairement, ce n'est pas la France qui va donner des leçons à la Chine. Il y a tellement de Noirs et d'Arabes qui se font incendier en France. Là, les humanitaires ne se lèvent pas", a-t-elle déclaré.


"Pourquoi avez-vous donné (les JO) à la Chine ? C'est ça la question. Les Chinois, je les admire d'un autre côté. Ils sont en train de se développer. J'aimerais que les Noirs soient un peu comme les Chinois, qu'ils se développent, qu'ils achètent tout ce qu'ils peuvent acheter. Ils ne font que du business. C'est ainsi qu'on respecte les gens et les Chinois on les respecte car économiquement ils sont bien. J'ai envie qu'on leur donne leur chance", a ajouté la native de Sierra Léone. "Je ne suis pas pour tout ce qu'ils font non plus", a conclu Barber.


Le 4 avril, des athlètes français avaient annoncé leur intention d'arborer un badge de forme ronde, avec un slogan "Pour un monde meilleur", orné des anneaux olympiques et du mot France, à l'occasion des Jeux de Pékin. Le Comité national et olympique sportif français (CNOSF) avait d'abord apporté son soutien à l'initiative des athlètes, avant de revenir sur sa position et interdire le port du badge.
Source Europe1.fr