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samedi, juillet 13, 2013

Affaire Trayvon Martin : la justice acquitte zimmerman

Pour ceux qui ont vite chanté les louanges d’une Amérique postraciale avec l’arrivée d’un président noir à la tête des Etats-Unis, le verdict sur l’affaire Trayvon Martin, rendu le 13 juillet et ayant acquitté son meurtrier, doit les faire longtemps se questionner.

George Zimmerman, 29 ans, dont le père est blanc et la mère Péruvienne avait tiré sur le jeune noir Trayvon Martin, âgé de 17 ans, lors d'une ronde de surveillance bénévole de nuit. Selon la version du meurtrier, celui-ci s'était méfié du jeune afro-américain à cause d'une série de braquages récents dans le quartier. Ce 26 février 2012, Trayvon Martin allait rendre visite à son père et ne portait pas d'arme.

Après le meurtre, George Zimmerman avait été remis en liberté, provoquant des manifestations à travers le pays. Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, avait exprimé sa vive émotion : "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon", avait-il déclaré.

Avec six femmes dans le juré dont aucune noire, le verdict rendu le 13 juillet ne pouvait que déboucher sur l’acquittement du meurtrier blanc tant cette affaire avait révélé le visage d’une Amérique encore cerné par ses vieux démons. S’appuyant sur la loi sur la légitime défense adoptée en Floride en 2005 (Stand your ground) qui offre l’impunité à celui qui fait usage d’une arme quelles que soient les circonstances, les jurés de Sandford n'ont pas retenu le motif racial dans le meurtre du jeune noir.

  

mercredi, novembre 07, 2012

Obama réélu, Noirs de France, d'Afrique et d'ailleurs, TAISEZ-VOUS !

Obama a été finalement réélu à la tête des Etats-Unis avec un score sans appel alors que tous les derniers sondages le donnaient tantôt perdant tantôt au coude à coude avec son adversaire mormon Mitt Romney. Le président démocrate a remporté plus de 270 grands électeurs, en s'imposant dans plusieurs États âprement disputés, dont l'Ohio, l'Iowa, le New Hampshire, la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin.

Parmi les autres résultats de la soirée électorale, les républicains conservent la majorité à la Chambre des représentants, et les démocrates restent majoritaires au Sénat selon les médias américains.

En 2008, l’élection du premier président noir des Etats-Unis avait suscité l’obamania, une ferveur populaire débordant largement les frontières de l’Etat américain. En France, l’opinion publique avait plébiscité l’Afro-américain, dont une majorité des Noirs français entièrement acquise à la cause de l’élu démocrate à qui l’on prêtait des pouvoirs surnaturels pour sauver le Monde et l’Afrique. Les musulmans du monde entier avaient eux aussi bu la tasse avec le fameux discours du Caire du président démocrate qui semblait alors scellait un destin commun entre arabes et occidentaux. Que neni. En réalité Obama a suivi les traces de son prédécesseur Georges W. Bush concernant la lutte contre le terrorisme islamique avec les risques d’abus que l’on connaît.

Les Africains naïfs, en France et partout ailleurs dans le monde, qui au soir de son élection avaient fait comme d’ordinaire la bamboula en s’affichant sur les écrans de télévisions mondiale ont depuis déchanté. Certains ont même écrit des livres avec des analyses à l’emporte-pièce sur le pouvoir d’obama de changer le destin de 1 milliards d’Africains. D’autres continuent de croire et de répandre cette fable alors que l’intéressé n’a jamais accordé la moindre attention à ce continent d'où son père est originaire et où vit encore une partie importante de sa famille paternelle.

En quatre ans de mandat, Obama a certes visité l’Afrique du Nord, mais à aucun moment il a foulé le sol d’un pays authentiquement africain. Même pas les lieux chargés symboliquement comme l’ïle de Gorée ou encore les Côtes d’Elmina d’où partirent des millions d’Africains sacrifiés dans le commerce honteux du bois d’ébène. A ce passif, il faut ajouter aussi le soutien de ce fils de kenyan aux guerres de prédation menées sur les terres de ses ancêtres paternels. Enfin Obama n’est pas le messie, il est juste un pantin au service du plus grand état criminel au monde. En bon américain, il sert avant tout les intérêts des lobbys surpuissants qui dirigent les Etats-Unis. Alors Noirs de France, d’Afrique et d’ailleurs, de grâce, TAISEZ-VOUS ! CHUT.

samedi, septembre 11, 2010

L’Amérique ingrate remet ses vieux oripeaux


Un an et quelques mois de présidence Obama ont suffi pour que l’Amérique soit de nouveau hantée par ses vieux démons. Entre Tea party et extrémistes chrétiens islamophobes, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. L’enthousiasme voire l’hystérie collective qui avait accompagné l’élection de Barak Hussein Obama en novembre 2008 n’est plus qu’un vieux souvenir. L’Amérique serait-elle ingrate ?
Pourtant « les restes » de la politique de Bush continuent d’enlaidir le visage de l’Amérique tant du point de vue interne qu’externe. Le retrait annoncé de l’armée américaine d’Irak n’effacera pas le calvaire des Irakiens. Et la guerre d’Afghanistan est aussi un legs de l’administration Bush. Les négligences de celui-ci sur le plan économique ne seront pas résorbées en quelques mois de présidence.
Mais l’Amérique s’impatiente en toute connaissance de cause, attirée de nouveau par les sirènes républicaines. Celles là mêmes qui avaient quelques années auparavant mis en place des politiques ayant précipité la crise financière et par ricochet la crise immobilière qui a jeté des millions d’américains dans la rue. En 2009, 2,8 millions de foyers ont vu leur logement saisi par la banque. Et, selon le cabinet RealtyTrac, les saisies devraient cette année s'élever à 4,5 millions. D'après les experts de Deutsche Bank, le taux de défaut des ménages américains a atteint cet été 9,4% contre 3,3% lors de l'élection d'Obama en novembre 2008. Ce pourcentage variant d'un État à l'autre. Autant dire que le chantier est titanesque.

Délégitimer Obama

C’est le but des forces ultra conservatrices représentées par les médias comme FOX News ou encore ce mouvement politique Tea party qui a récemment rassemblé une dizaine de milliers de manifestants sur les marches du Lincoln Memorial, et paradoxe de l’histoire, le jour anniversaire du discours de Martin Luther King. Il ne fait pas de doute que ces forces obscures de l’Amérique nostalgique cherchent à déstabiliser le pouvoir d’Obama. Et déjà les rumeurs vont bon train. Selon un sondage paru dans le Time, plus de 28% des américains pensent que leur président noir est musulman. Toutes sortes de qualificatifs circulent au sujet d’Obama qui en fait un véritable « ennemi de l’intérieur ». « Socialiste, communiste, musulman », Obama est devenu le symptôme visible de tous les maux de l’Amérique. (la suite...bientôt)