dimanche, juin 29, 2008

Pourquoi Mugabé veut rester président ?


Depuis quelque temps, les qualificatifs fusent de partout pour stigmatiser le règne de celui qui est devenu l’ennemi public N°1 des puissances occidentales. On l’accuse d’être un despote, un tyran qui dirige son pays d’une main de fer et qui risque de l’entraîner dans une guerre fratricide.
En réalité, nous risquons de fausser le jugement sur cet homme à cause de la propagande des médias occidentaux qui l’affublent de tous les noms. Pourquoi le héros de l’indépendance du Zimbabwé est-il en train de venir la bête noire des pays occidentaux ?
Lorsqu’un dirigeant africain devient la cible des attaques occidentales en tout genre, c’est que ce dernier est sur la bonne voie. Ce qui est sûr c’est que l’on ne fera pas de reproches à un homme qui a mis fin, dans son pays, à une des plus grandes injustices liées à l’héritage de la colonisation, en mettant fin au monopole des terres détenus par les petits fils de colons de l’ancienne Rhodésie au profit du peuple zimbabwéen.
On risque également d’encenser une opposition zimbabwéenne pour de mauvaises raisons. Si elle est soutenue aujourd’hui par la presse internationale et les dirigeants occidentaux, ce n’est pas en raison de son attachement à la démocratie, mais pour sa propension à assumer le rôle de relais du néocolonialisme britannique et à travailler pour les intérêts des puissances coloniales. D’ailleurs, Mugabé avant d’être le tyran d’aujourd’hui était un ami de la Reine d’Angleterre qui l’avait d’ailleurs décoré du titre de chevalier.
On comprendra alors la phrase sus citée, lorsqu’un dirigeant africain ne fait plus l’affaire des puissances occidentales, on l’affuble de tous les maux. Une autre version du dicton quand on veut noyer son chien on l'accuse d'avoir la rage.

Enfin, Mungabé en acceptant le verdict des urnes sait qu'il en paiera le prix fort : celui d'être à la merci de ces nouveaux ennemis.

lundi, juin 23, 2008

TV française et Mercato : entre conservatisme, réseaux et logiques de pouvoir









Alors que la France entière a assisté récemment à l’éviction spectaculaire de PPDA, une figure emblématique du JT sur TF1, elle apprend aujourd’hui le départ de la même chaîne d’une autre figure en la personne de Harry Roselmack. A la différence du premier, ce dernier est noir et son exposition fracassante sous les feux de la rampe n’aura duré que deux ans. Retour donc du nègre à la case départ. La France noire qui un temps avait commencé à prendre ses désirs pour des réalités vient de réaliser le mirage d’une télévision en couleurs que symbolisait la présence de Harry au JT de la première chaîne française.

Logiques de pouvoir contre logiques médiatiques
Au-delà de ce petit jeu de meurtres entre professionnels médiatiques, il faut y voir davantage des logiques de pouvoir dont la finalité consiste à imposer un modèle dominant de rapports sociaux avec la promotion de certaines personnes. En règle général, blanches, de sexe masculin, propres sur eux, au physique très avenant, même si l’on constate une féminisation progressive des présentateurs. Il s’agit davantage de construire une représentation de ce que seraient les rapports sociaux selon une logique symbolique de reproduction de la domination sociale, voire raciale. Harry Roselmack est sur Tf 1 non pas pour ses compétences, mais pour ce qu’il représente. Un alibi, assez symptomatique, pour trahir la mauvaise conscience des recruteurs au sein de ce média. D’ailleurs, c’est Sarkozy en personne qui s’était enorgueilli de la nomination du journaliste noir en remplacement de PPDA. Le même Sarkozy, aux dires de certaines sources, serait aussi à l’origine de la nomination au JT de TF1 de Laurence Ferrari dont ont dit qu’elle serait un ami intime du président. Pour peu qu’on soit observateur, ce sont des logiques de pouvoir qui influent sur des logiques médiatiques au détriment de la compétence, de l’Homme. Les grands médias en France sont inféodés au pouvoir politique, lequel pouvoir rythme les changements aux postes les plus en vue.

Conservatisme, réseaux et violence symbolique
La promotion d’une certaine catégorie d’individus dans la société française s’inscrit en fin de compte dans ce schéma un peu cornélien dont les dés sont pipés d’avance. Cette promotion repose sur le conservatisme et la conservation d’un certain nombre de privilèges détenus par un certain nombre de personnes souvent les mêmes et qui restent les maîtres du jeu de la plupart des carrières. Le hasard n’existe pas dans la société française qui semble s’être construite sur la base du clientélisme, du népotisme, du clanisme, de l’éthnocentrisme, parfois de la condescendance lorsque les candidats ont la malchance de ne pas correspondre à l’archétype dominant. Difficile d’imaginer une réussite personnelle comme dans certains pays anglosaxons où le talent permet à certains d’émerger, de quitter leur trajectoire de base et rompre ainsi avec le déterminisme social. On peut difficilement imaginer une Oprah Winfrey en France.

Une telle configuration des rapports sociaux permet l’expression d’une violence symbolique insidieuse dont sont en premier victimes les personnes que la société veut exclure (les immigrés, les étrangers, les Noirs, etc..). Les carrières sont ainsi faites, défaites et refaites en fonction de cette configuration. Un noir qui croit à sa chance peut vite déchanter un matin. Eric Blanc ne l’a-t-il pas expérimenté pour avoir tourné en dérision un certain Chapié qui avait de solides appuis pour nuire suffisamment à la carrière de l’humoriste ? Housine, un brillant candidat à la starac disparu des plateaux télé faute d’appuis, mais pas seulement, comparé à certains moins bons que lui ? Delo, un humoriste noir victime de son talent ? Princesse Erika, les Nubians, le groupe Kassav, ont un moment de leur carrière vécu cet ostracisme avant de connaître l’exil outre-atlantique ou ultramarin pour les raisons sus-évoquées. La liste est longue de ces carrières bloquées, brisées et détruites du fait du conservatisme, des réseaux et de la violence symbolique qui en résulte.

Présence banania et figures du politiquement correct
Dans une telle configuration des rapports sociaux biaisée, les rescapés de la fracture télévisuelle ethno-raciale sont presque des figures du politiquement correct version française. Ils doivent savoir chanter « la marseillaise de la diversité », en être des icônes, parler le black blanc beur de la Cité, remercier en permanence les actionneurs de l’ascenseur social et surtout savoir jouer du bamboula et savoir chanter du y a bon. En dehors de ces critères, point de salut pour un nègre. Rien ne se crée au hasard, tout est préfabriqué, recadré en permanence de tel sorte que cela correspondre à une vision préalablement définie. Cela s’appelle le moule. Il faut que ça rentre dans le moule. Parler des réussites individuelles serait presque faire entorse à la déontologie d’un système qui repose sur le piston, les camaraderies, les réseaux, le conservatisme, l’ethnocentrisme et qui ignore les talents anti-archétype, exotique.

Aujourd’hui, les nouveaux rescapés de la fracture urbaine et ethno-raciale (Njigol, Eboué etc.) savent qu’ils ont une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes. Le moindre dérapage, c’est la sortie à l’instar de leur grand frère Dieudo. A en croire les rumeurs, le premier serait déjà sur la ligne de mire des KGBistes du PAF, ceux qui font et défont les carrières. L’historien Claude Ribbe en sait un rayon tout comme ses collègues ultramarins (Raphaël Confiant etc…). Ceux qui ont voulu analyser l’arrivée de Roselmack sur la première chaîne comme une victoire de la France multiraciale ou encore des réseaux de la diversité comme le Club Averroès se trompent lourdement. Ils ignorent les gigantesques chaînes pétries de racisme, d’ethnocentrisme qui encerclent cet espace de visibilité cathodique.

mardi, juin 17, 2008

Que penses Obama du Minister Louis Farrakhan ?




Précision : La tactique de l'ex first Lady Hilary Clinton consistait à brouiller le message de Obama. Sur la question, par exemple de l'antisemitisme, les propos du sénateur noir qui pourtant avaient le mérite d'être clair vont devenir dans la bouche de Hilary comme confus flous, au point de lui prêter quelques accointances avec le discours du minister LF en précisant que elle rejete alors qu'Obama ne fait dénoncer. Où est la différence entre dénoncer et rejeter ? ouf, elle est hors de course maintenant. Heureusement.

vendredi, juin 13, 2008

Euro 2008 : Hortefeux remplace Domenech à la tête de l'équipe black black black



Comme on pouvait s’y attendre, une nouvelle défaite de l’équipe de France allait sûrement concentrer l’attention sur sa composition marquée par une surreprésentation des joueurs de couleur. Et cela ne s’est pas démenti avec le match contre les Hollandais (4-1) où les blacks et non les bleus ont brillé plutôt par l’inefficacité. Ce nouvel échec des Bleus a délié les langues et les pires d’entre elles se lâchent en chantant partout la chanson préférée d’Alain Finkelkraut, « l’équipe black black qui fait ricaner toute l’Europe ». Une chose est sûre, face à cette déculotté, le président Sarkozy pense sérieusement remplacer Raymond Domenech par Brice Hortefeux. Celui-ci aura pour mission de renvoyer par charter, dans leur bamboulie natale, tous les immigrés indignes de cette équipe de France qui ont failli à leur mission. D’ores et déjà, de nombreuses personnalités médiatiques négrophobes ont été convoquées à l’Elysée pour réfléchir à un plan expulsion. Autant dire que les blacks de l’équipe de France ont le blues et du souci à se faire… Affaire à suivre.
Selon nos informations, le staff technique pourrait connaître aussi quelques changements avec l'arrivée de personnalités comme Georges Fraîche au poste d'entraîneur adjoint, épaulé par Finkelkraut. Le très convoité poste de préparateur technique serait confié à Eric Zemour. Mais il s'agira davantage de préparation republicano-nationaliste. Tout un programme attend donc l'équipe de France totalement remanié, blanchie de ses erreurs passées...

jeudi, juin 12, 2008

Jack Johnson : un Noir rebelle au coeur de l'Amérique ségrégationniste

Alors que les lois raciales font rage dans l’Amérique post-esclavagiste, les américains blancs découvrent un descendant d’esclave au nom de Jack Johnson. Plus qu’un champion, une légende de la boxe qui cogne sur tout ce qui l’a en face de lui. Il n’a pas peur du système, se fiche des lois racistes, s’affiche avec des femmes blanches dans les hôtels réservés aux blancs et interdits aux Noirs. Cigare à la bouche à ses heures de détente, il regarde cette Amérique raciste d’un œil de félin qui domine sa proie. En pleine ségrégation, un descendant d’esclave défie une Amérique rongée par le poison racial. Et cela ne plaît pas à tout le monde. Sûr de lui, sans complexe d’infériorité, Jackson fusille ses adversaires un par un sans presque jamais rencontrer un challenger à la mesure de sa puissance.
Extrêmement combatif, il savait tirer la couverture de son côté d’un système qu’il savait pertinemment en sa défaveur. Il avait aussi le sens des affaires. Il refusait de se battre contre par exemple des adversaires de peu valeur. Un combat devait lui rapporter, c’était son show. Mais bientôt, ce succès, ses exploits qui ridiculisent le mythe de la suprématie blanche va se transformer en pire cauchemar pour lui. Au point qu’il quitte clandestinement l’Amérique pour l’Europe alors qu’il est condamné à un an de prison après un pseudo procès monté de toutes pièces par les services fédéraux pour le faire tomber…Il connaissait ses limites, mais davantage mieux ce principe :

« Un Noir qui a la chance de naître doit considérer sa venue sur terre comme une mission divine qu'il faut accomplir dignement, quels que soient les obstacles, en exigeant des autres le respect qu'il doivent à son être. C'est ce qu'il fit Jack Johnson ».









samedi, juin 07, 2008

Qui veut abattre Oprah Winfrey ?




Elle court court la rumeur. Selon elle, l’empire médiatique Oprah serait en train de dégringoler. C’est la chaîne de télévision FOX News et le très célèbre magazine The New York Times qui l’ont annoncé. Peut être ces deux médias plutôt classés à droite de l’échiquier politique font-ils allusion à la baisse d’audience des programmes ("Oprah Winfrey Show", Oprah’s Big Give) qu’anime la présentatrice enregistrée depuis trois mois. Mais il semblerait que rien de tout cela ne soit vrai. Mais la question qu’on peut se poser c’est qui a intérêt à ce que la richissime et célèbre présentatrice africaine américaine, classée parmi les plus grosses fortunes du Show biz américain tombe ?
D’aucuns estiment que les ennuis de la présentatrice auraient commencé après qu’elle eut annoncé son soutien pour Barack Obama. Mais cette hypothèse ne semble pas sérieuse, puisqu’elle n’est pas la seule personnalité fortunée ayant déclaré publiquement son soutien, qui plus est, pour le candidat démocrate à l’élection présidentielle. Alors ces rumeurs sont-elles tout simplement fausses ?
Ce qui est sûr c’est qu’une femme aussi fortunée (sa fortune est estimée à plus 2 milliard de dollars, gagne en moyenne à l’année près de $260 million), et de surcroît noire ne peut qu’intriguer voire susciter les pires sentiments humains. Doit-on ranger les récentes attaques des deux médias sus-évoqués dans ce registre ?. En tout cas force est de constater que les deux médias dont les liens avec le parti républicain ne sont plus à démontrer se sont illustrés par des attaques surtout pour le premier contre Barack Obama, dont il appelait au meurtre via les déclarations de sa consultante Liz Trotta.
Par ailleurs une sombre affaire, visant le programme Oprah big Give dont il semblerait qu’il soit un concept volé à Darlène Tracy par la diva médiatique, alimente les plus folles rumeurs. Pour l’heure Tracy Darlène a semble-t-il été déboutée par la justice même si elle a fait appel.
Quoi qu’il en soit, si ces rumeurs se confirment, ce n’est pas la première fois qu’une personnalité fortunée issue de la communauté noire américaine est victime de machinations, voire de destabilisations.

mercredi, juin 04, 2008

OBAMA is the Winner, but Negroes will still be loosers ?



Que peut-on attendre d’un candidat noir à la Maison blanche ? Rien.



  • Obama ne changera pas la condition des Noirs américains. Les élites noires qui avant lui ont accédé à des hautes responsabilités ont d’abord servi l’Etat américain. Collin Powel, Condy Rice, et d’autres par le passé.


  • Obama poursuivra la politique anti-sociale de destruction des classes laborieuses aux Etats constituées à plus de 60% par les africains américains. Même si il a fait un clin d’œil à celles-ci en promettant une sorte de couverture maladie universelle, rien en l’état actuel des forces d’intérêts qui encerclent les Etats-Unis ne permet d’envisager une telle transformation de la politique de santé de ce grand pays livré aux lobbies.
  • Obama ne changera pas non plus la politique carcérale des Etats-Unis qui consiste à jeter en prison tout ce qui est "non blanc", à commencer par les descendants d’esclaves. A l’heure actuelle, il y a plus de jeunes africains américains en prison que sur les bancs de l’école.

  • Obama ne changera pas non plus la politique prédatrice et agressive des Etats-Unis à l’égard des pays qui sont sur sa ligne de mire (Irak, Iran, Cuba, Afghanistan, Corée du Nord, la Corne de l’Afrique). Ce qui changera avec Obama, c’est peut être le style, ce n’est pas un va-t-en guerre, c’est un pacifiste doublé d’une nature généreuse. Sans doute une marque de son africanité. Mais l’africanité est incompatible avec les valeurs attachées à la civilisation occidentale (le non respect à l’environnement et à l’autre comme semblable frère d’humanité).

  • Obama ne changera pas non plus le regard de l’Amérique sur le Continent noir qu’elle perçoit avant tout comme un terrain de luttes et d’enjeux géostratégiques sur fond d’un dépeçage géologique.


  • S’il est élu, Obama provoquera sans doute un électrochoc dans les mentalités encore nourries aux complexe de supériorité des blancs et au complexe d’infériorité des Noirs, mais l’électro-choc n’est comme son nom l’indique qu’un choc électrique qui peut diminuer d’intensité et permettre la réanimation d’un état des choses. Comme dit l’adage africain, le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transformera pas en caïman.

  • Certains naïfs se mettent à rêver, mais ils seront vite refroidis et déçus. La Maât triomphera lorsque les Africains où qu’ils soient décideront non plus de subir mais d’agir sur leur condition liée à leur stigmate…Affaire à suivre

lundi, juin 02, 2008

Affaire Kintenge : l'insoutenable condition noire

Le racisme, la xenophobie, la négrophobie surtout, véritable plaie de la France logée dans l'inconscient collectif d'un pays qui continue de nier sa responsabilité sur la présence nègre en France ! Que fallait-il ajouter encore aux nombreux articles déjà publiés sur de nombreux sites comunautaires sur le sujet ? La gravité des faits ne pouvait réclamer notre silence. Surtout lorsque cette gravité s'écrit en lettre capitales d'insultes à l'humanité noire :
"Vous n'avez pas le droit de me toucher "sale Noir", Vous ne savez pas à qui vous avez affaire, rentrez chez vous, vous allez vous retrouver au chômage vous ainsi que votre famille ".
Insultes, menaces matinées d'arrogance aryenne. Comment un simple contrôle de routine auquel se plie la majorité des clients d'un centre commercial peut-il déclencher une telle indicible violence verbale ? Parce que le destinataire avait le tort d'être Noir. La suite ici, sans commentaires...
Vous l'aurez remarquer depuis le début de cette affaire, les associations, les autorités chargées de lutter contre le racisme brillent par un silence total. Bien entendu, ce n'est qu'une affaire de bamboula qui a oublié qu'il n'était pas en "bamboulie", mais en France, au pays des gaulois. Le comble : l'intéressé subit d'ailleurs des pressions de toutes parts, et de son employeur et de l'administration censée le protéger en tant que citoyen pour qu'il annule sa plainte contre le haut fonctionnaire. Ce qu'il faut comprendre c'est qu'on aimerait que toutes les victimes se taisent, subissent, sans réagir, et surtout ne fassent pas appel à la Loi. Parce que les lois ne sont pas faites pour les Noirs.



Interview de Pierre Damien Kitenge
envoyé

Monfils sur les traces de Ntsonga...



Un parcours sans faute depuis le début des internationaux de Roland Garros, Monfils le doit sûrement à son jeu sobre, fin, sans étalage. Le joueur a sûrement muri, davantage plus serein et plus concentré qu'il ne l'était il y a quelques années. la concentration, c'est sans doute son meilleur allié. Il lui fallait travailler cet aspect pour laisser exprimer son talent sur les cours, ce que nombre de champions ont compris depuis comme Nadal, Federrer sur lesquels on perçoit une constance sans faille dans l'effort. Mais le plaisir il en donne le martinico-guadeloupéen. Il nous reste plus qu'à le soutenir dans cette ascension pour le plaisir du jeu et du sport. Pourquoi pas, il n'est pas interdit de rêver. Il sera face à l'espagnol Ferrer en quart de finales. A suivre...