A. M.
mardi, novembre 13, 2012
Sanctions sportives en pays gaullois : la triche ça passe, la teuf ça casse
A. M.
mercredi, mai 11, 2011
Quotas : vous avez dit Blanc comme neige ?
Propos de Laurent Blanc lors de la réunion de la honte rapportés par Médiapart
" On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d’autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes. Et plus ça va, plus ça va être encore davantage. Parce que je suis sur les terrains tous les samedis, je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup. Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture. Je vais vous citer les Espagnols: ils n’ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans",
mardi, mai 10, 2011
10 mai 2011 : les Nègres encore sous le poids des "coups leurres"


Thuram, Vieira Noah et Belkacémi au banc des accusés
Les trois têtes de nègres sont aujourd’hui comme Gros jean comme devant. Thuram, Viera et Noah sont les rares seuls négros qu’on a entendus défendre le destin de jeunes footballeurs. Aujourd’hui ils sont bien seuls. Ni les donneurs de leçon à droite, ni les tontons moralisateurs de gauche, ni les saints apôtres de l’extrême gauche ne sont montés au front pour rappeler les principes républicains. On le sait désormais en France les Noirs ne comptent que pour du beurre. A tel enseigne que même le beur de service Zinédine Zidane a pris fait et cause pour Laurent Blanc, son ami, pour protéger ses contrats publicitaires en millions d’euros. Mais le fils d’algérien a sans doute oublié son histoire. Il ne connaît sans doute pas Frantz Fanon, le psychiatre martiniquais et compagnon de lutte de ses grands parents et parents qui ont libéré l’Algérie du joug colonial. On ne lui tiendra pas rigueur, car n’est pas fin esprit qui le veut. Aujourd’hui ce sont les Noirs qui sont de trop, et demain ce sera peut être les musulmans. Ces derniers n’échapperont pas à la liste noire des « nettoyeurs républicanistes ». La question de la religion est l’autre scandale qui attend les Bleus. Il se murmure que la présence des musulmans dans l’équipe de France nuit désormais à l’esprit d’équipe. La pratique de l’islam est-elle compatible avec la sélection en équipe de France ?. Voilà la prochaine crise que nous réserve les professeurs tournesol de la FFF. Ce jour là c’est avec impatience que l’on dégustera la sortie de l’ex-icône français du foot.
Des conclusions sur fond d’arrière pensée électoraliste
« (…) des propos inadmissibles, pas à connotation raciste mais discriminatoires puisqu'ils se rapportent à la mise en place de quotas en fonction de l'origine des joueurs ».
lundi, mai 09, 2011
Racisme dans le foot : Noirs dehors et circulez y a rien à voir

Aujourd’hui, on apprend qu’une pétition soutenant le sélectionneur circule actuellement à l’initiative d’un certain Patrick Guillou, ancien footballeur. Parmi les 50 signataires de la pétition, on trouve les footballeurs Emmanuel Petit et Dominique Rocheteau, mais aussi des handballeurs comme Jackson Richardson et Thierry Omeyer et aussi des rugbymen comme Marc Lièvremont, Emile Ntamack ou encore Jacques Brunel. Au regard de tous ces soutiens, il ne fait aucun doute que l’actuel entraîneur des Bleus sera blanchi. Tout comme tous ceux qui faisaient partie de cette réunion du 08 novembre 2010, où il fut question de bouter hors de la sélection française les Noirs. Ces bâtards de la république qui n’ont pas la bonne couleur de peau.
Un comité de soutien à Laurent Blanc
Parmi les 50 signataires de la pétition, on trouve les footballeurs Emmanuel Petit et Dominique Rocheteau, mais aussi des handballeurs comme Jackson Richardson et Thierry Omeyer et aussi des rugbymen comme Marc Lièvremont, Emile Ntamack ou encore Jacques Brunel.
jeudi, mai 05, 2011
Foot français : petits meurtres entre champions 98 sur fond de fracture raciale

La presse franchouillarde, souvent hypocrite, a voulu orienté le débat sur la taupe de Médiapart oubliant volontairement de poser et de se poser les vraies questions. Peut-on accepter de tels propos de la part des représentants d’une aussi grande institution qui a vocation par ailleurs d’intégrer ?. Elle analyse cette affaire comme s’il s’agissait d’une simple affaire de « blancs » et de « noirs ». Comme en témoigne les propos de Dugarry qui a glissé une anecdote pour discréditer Thuram en rappelant que ce dernier avait voulu soi-disant prendre des photos avec des Noirs après la victoire des Bleus au mondial 98. Quel rapport ? Petit et Pathétique.
mercredi, mai 04, 2011
L’affaire des quotas : Mohamed Belkacemi ce héros !

Aujourd’hui, les masques sont tombés. Lepen n’est plus le seul raciste connu de France et de Navarre. Chaque recoin de l’Hexagone regorge d’esprits lepénisés jusqu’à la moelle. Foot, partis politiques, télévision, administrations, Lepen est partout. Il peut s’incarner dans n’importe quel gaulois même le plus insoupçonnable.
Mais la vraie question de taille reste de mise. Que vont-ils faire de cette vermine qui gangrène le milieu du foot français. Si les dirigeants français sont courageux, ils ne pourront pas éviter le nettoyage de leurs écuries footballistiques. Mais si comme d’habitude ils se contentent des « petits tapes dans le dos », alors la France perdra toute crédibilité envers ses citoyens qui n’ont pas la bonne couleur de peau.
Mais d’ores et déjà saluons le courage de cet homme, Belkacémi, qui a sans doute pris des risques considérables pour sa carrière en dénonçant cette bande d’hypocrites au sein de la fédération française. Il faut le soutenir avant que les esprits grincheux ne le livrent à la vindicte publique. Encore merci Belkacémi, ton nom rejoint celui des grands héros qui ont lutté et luttent contre ce fléau le racisme.
mardi, mai 03, 2011
L'affaire des quotas : les propos de Laurent Blanc, ça sent le vraiment le roussi...
qu’on débatte, ne serait-ce que trois minutes. Tu as évoqué les statistiques sur les derniers résultats de l’Institut national du football (à Clairefontaine, ndlr): 4 internationaux A français (sélectionnés en équipe de France, ndlr), 26 internationaux étrangers. 20 ou 26….
Laurent Blanc: Ça, ça me choque.
Erick Mombaerts: Ça nous choque.
Laurent Blanc: Plus qu’autre chose.
Erick Mombaerts: Est-ce qu’on s’attelle au problème et on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité? Oui? Non? Donc, auquel cas, on est obligé de le faire sous le coude. C’est-à-dire on est obligé de le faire… Mais est-ce qu’il faut le faire. Je pense que tout le monde doit être concerné, là. Laurent, qu’est-ce que t’en penses?
Laurent Blanc: Moi j’y suis tout à fait favorable. Sincèrement, ça me dérange beaucoup. Ce qui se passe dans le football actuellement, ça me dérange beaucoup. A mon avis, il faut essayer de l’éradiquer. Et ça n’a aucune
connotation raciste ou quoi que ce soit. Quand les gens portent les maillots de l’équipe nationale des 16 ans, 17 ans, 18 ans, 19 ans, 20 ans, Espoirs, et qu’après ils vont aller jouer dans des équipes nord-africaines ou africaines, ça me dérange énormément. Ça, il faut quand même le limiter. Je dis pas qu’on va l’éradiquer mais le limiter dans ces pôles-là…
Erick Mombaerts: Donc il faut 30%? Un tiers de gamins qui peuvent changer (de nationalité, ndlr)?
Laurent Blanc: Ou alors tu les fais passer par des critères différents de sélection. Il n’y a qu’à voir les centres de formation. Même le pôle Paris. Tu vois toujours les mêmes gens parce qu’ils répondent toujours aux mêmes critères de sélection.
François Blaquart: On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit. Ça reste vraiment que de l’action propre. Bon voilà, on fait attention. On a les listes, à un moment donné…
Erick Mombaerts: Il faut qu’on s’attaque au problème, quand même!
Laurent Blanc: Moi c’est pas les gens de couleur qui me posent un problème. C’est pas les gens de couleur, c’est pas les gens nord-africains. Moi j’ai aucun problème avec eux. Mais le problème, c’est que ces gens-là doivent se déterminer et essayer qu’on les aide à se déterminer. S’il n’y a – et je parle crûment – que des blacks dans les pôles (de jeunes, ndlr) et que ces blacks-là se sentent français et veulent jouer en équipe de France, cela me va très bien.
Laurent Blanc: J’aurais pas demandé à jouer ailleurs. C’est aussi simple que ça.
Francis Smerecki: Non mais y en a. Et on peut reconnaître que c’est humain de vouloir jouer.
Laurent Blanc: Je le reconnais. Mais il ne faut pas que ce soit tous les joueurs qui puissent faire ça. Parce que tous les blacks, si tu enlèves les Antillais, ils ont des origines africaines. Donc, africaines, ils vont pouvoir aller dans une équipe africaine.
Francis Smerecki: Les Polonais, quand on est arrivé, on était blanc, et puis la France a eu cette influence polonaise. Et puis ça nous a quand même servis. Aujourd’hui, les règlements ont évolué. Les blacks aujourd’hui, parce que ça a été l’Afrique, et on est fautifs quand même parce qu’on a été les chercher quelque part par wagons entiers. Et aujourd’hui, on voudrait s’en séparer?
Laurent Blanc: J’ai pas dit s’en séparer.
Francis Smerecki: Ben si, quelque part, puisque certains avancent le nombre de 30%. C’est qu’on veut s’en séparer, d’une manière ou d’une autre. Il faut être concret. Le deuxième point, c’est que si tous ces gens-là, blacks ou beurs, ou autres, on les enlève, est-ce qu’il va nous rester une division?
Erick Mombaerts: On ne veut pas les enlever! Les clubs pros, ils peuvent les prendre. Ils se répartissent! Là on parle des structures fédérales. Nous on travaille pour le football français, on ne travaille pas pour les sélections étrangères.
Francis Smerecki: Et en même temps que tu travailles pour le football français, tu travailles pour l’équipe de France et aussi pour les clubs. Le football français, c’est pas que l’équipe de France! Mais aujourd’hui, ceux-là, si on les enlève… je sais pas
Francis Smerecki: Ecoute, moi, ce qui me gêne sur le fond, c’est (qu’il y a) celui qui a la possibilité d’être français-français et d’aller avec Laurent, et celui, parce qu’il n’a pas assez d’aptitudes et de talent pour aller avec Laurent et qui va aller dans un autre pays, et c’est celui-là que vous voudriez éliminer. C’est impossible.
François Blaquart: C’est pas forcément l’éliminer.
Francis Smerecki: Le limiter? Ça veut dire que vous allez garder lesquels? Les blancs? Les moins bons?
Erick Mombaerts: Ça ne te choque pas que l’INF ait sorti quatre internationaux français et 26 internationaux
étrangers? Est-ce qu’on peut pas basculer un petit peu. Basculer.
Francis Smerecki: Attends, vous allez pas prendre « Dédé » pour plus con qu’il l’est. Les bons jeunes blancs, s’il avait eu un jeune talentueux blanc, il aurait pris, non?
Laurent Blanc: On veut pas éliminer les étrangers, pas du tout, mais faire en sorte que les pôles Espoirs ou les pôles de la DTN testent sur des critères mieux définis pour pouvoir attirer d’autres personnes, parce que si on a toujours les mêmes critères, y aura toujours les mêmes personnes. Et plus ça va, plus ça va être encore davantage. Parce que je suis sur les terrains tous les samedis, je vois quelques centres de formation: on a l’impression qu’on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants. Qu’est-ce qu’il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les blacks. Et c’est comme ça. C’est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formation, dans les écoles de football, ben y en a beaucoup. Je crois qu’il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d’autres critères, modifiés avec notre propre culture. Je vais vous citer les Espagnols: ils n’ont pas ces problèmes-là. Ils ont des critères de jeu qui sont très précis, à 12-13 ans.
Erick Mombaerts: C’est ça le projet.
Laurent Blanc: Avec notre culture, notre histoire, etc. Les Espagnols, ils m’ont dit: « Nous, on n’a pas de problème. Nous, des blacks, on n’en a pas. »
Erick Mombaerts: Mais Laurent, le phénomène que tu évoques, c’est tellement ancré chez nous que les petits gabarits blancs qui sont dans les pôles Espoirs, les clubs pro me les laissent sur les bras. Ils ne les prennent pas, n’importe comment, même si c’est des bons joueurs!
Laurent Blanc: Les clubs ils auront toujours leurs critères de sélection. Ça tu pourras pas… Même si en formant des éducateurs, tu vas pouvoir peut-être à la longue changer un petit peu les choses, ou influencer un peu. Mais c’est surtout dans les pôles qu’il faut avoir ces critères-là. Un participant sort de ses gonds et rappelle qu’un bon joueur est efficace quelle que soit sa couleur de peau, rouge ou blanche, sa taille, grande ou petite.
Laurent Blanc: Oui, mais en ce moment tu n’as pas le choix puisque tu as toujours le même stéréotype de joueurs, tu exagères. Je vois les centres de formation, je les vois de Bordeaux, des cités, et tu as toujours le même stéréotype de joueurs, je suis désolé ! Tu vas aller au centre de formation de Bordeaux, tu vas prendre les joueurs, mais des petits bons joueurs, tu n’en auras pas. Donc il faut inciter.
Erick Mombaerts: Est-ce qu’on peut essayer de proposer avant la fin de l’année un projet, quelque chose de différent, bon pas fondamentalement différent, mais qui va être force de projet. Dire: voilà on va s’attaquer à ça. Bon, on a compris aussi qu’on a besoin d’ouverture, de proposer quelque chose et qu’on peut s’attaquer à quelques croyances bien établies, notamment le jeu, hein, le jeu, au détriment peut-être de l’individu. Mais le jeu, forcément,ça va être d’intégrer d’autres types de joueurs. Parce que le jeu, c’est l’intelligence, donc c’est d’autres types de joueurs. Donc tout est lié, tout est lié!
samedi, avril 30, 2011
Racisme dans le foot français : sanction et mea-culpa de certains responsables

Selon le verbatim que s'est procuré le site lepoint.fr, voici les propos prêtés à Laurent Blanc :
"Les Espagnols, ils m'ont dit : 'Nous, on n'a pas de problème. Nous, des Blacks, on n'en a pas'", ajoute-t-il.
Devant l’ampleur du discrédit porté désormais sur la moralité et les intentions des responsables de la DTN, cette réaction de Laurent Blanc était sans doute la meilleure. Car l’équipe de France est tout aussi un prolongement de la représentation nationale. Les Antillais qui ne sont pas blancs sont tout aussi fiers de leur équipe que n’importe quel gaulois de l’Hexagone. Mais le mal est désormais fait. Il se murmure déjà ici et là qu’à l’avenir, les blacks athlétiques, ces caïds immatures de banlieue, trouveront d’autres moyens, d’autres pays pour exprimer leur talent.
Communiqué de Laurent Blanc
« Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de «diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français» comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu.
Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité.
Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne Equipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances. C'est assez facile à comprendre sauf, apparemment, pour ceux qui, pour des motifs qui m'échappent, mais avec des procédés douteux, mélangent tout et font un mal considérable, et pas seulement au football français ».
jeudi, avril 28, 2011
Racisme dans le foot français : Anelka était-il un visionnaire ?


A n’en pas douter, le bras de fer que l’attaquant de Chelsea engagea en plein marasme des Bleus au Mondial 2010 avec la fédération fut un symptôme de cette maladie si caractéristique des français, le complexe racial. La république française en se camouflant derrière les oripeaux de l’universalisme républicain croyait avoir évacué le problème de la race. En réalité, la grande dame des droits de l’homme s’était tout simplement fourvoyée dans un mensonge. Et chaque jour apporte son lot de révélations. A l’instar des tractations footballistiques à travers lesquelles, la France rejoue sans cesse le film de cet impensé de la race qu’elle a du mal au final à bouter hors de son territoire et de son imaginaire. Qui est français et qui ne l’est pas ?
Alors que le pays des droits de l’homme doute de ses citoyens de couleur qui, selon lui, ne seraient pas de vrais français, l’Amérique souvent critiquée élit des présidents, des sénateurs, des députés de couleur. Imaginons un seul instant que l’Amérique décide un jour de mettre des quotas au sein de la prestigieuse NBA pour limiter la présence trop nombreuse des blacks athlétiques au profit des joueurs blancs plus intelligents dans le jeu ? Non pas que cela soit impossible puisque dans les années 60, la NBA pratiquait encore la discrimination au faciès. Ce qui est étonnant, c’est de voir que la France emprunte le même chemin pris par les Etats-Unis il y a 60 ans, devenus bizarrement avec ses Noirs la plus grande nation de basket au monde. Et c’est le pragmatisme des dirigeants de la NBA qui amena ces derniers à accepter les joueurs noirs. Aujourd’hui le résultat est là. La France qui se montre aujourd’hui arrogante et méprisante envers les joueurs de couleur n’aurait jamais accédé à une finale de coupe du monde sans la présence de ces derniers. 1998 est déjà bien derrière nous. Mais la vanité est souvent mauvaise conseillère. L’avenir nous dira si la couleur de peau peut faire une politique de football.
Comme nous l'écrivions ici même, le fiasco des Bleus au mondial 2010 ressemblait davantage à un complot ourdi au sein même de cette fédération par des gens qui ne supportaient plus la composition de cette equipe afin de discréditer les joueurs noirs de l'équipe de France et de donner du crédit aux récentes révélations. A l'époque certains nous ont critiqué ici, aujourd'hui les faits nous donnent raison. Après ces révélations et pour la dignité des Noirs et au nom de tous les citoyens de couleur que compte la France, les joueurs noirs de l’équipe tricolore devraient pour toujours et à jamais quitter ce maillot. Comme Nicolas Anelka l’a fait. C'est une question de Respect.
Scandale foot : Les français veulent écarter les noirs et arabes de leur équipe nationale

Le foot français accusé de vouloir écarter les noirs et les arabes
Selon le site Mediapart, la Fédération française de football envisage d'ériger en règle le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation.
La Fédération française de football (FFF) est-elle sur le point d'institutionnaliser le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation et les clubs de foot du pays ? C'est ce que révèle le site Internet Mediapart, jeudi 28 avril, dans une longue enquête intitulée "Foot français: les dirigeants veulent moins de noirs et d'arabes".
Selon le site Mediapart, la Fédération française de football envisage d'ériger en règle le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation.
Selon Mediapart, l'objectif de la Direction technique nationale (DTN) "est de limiter, en les triant dès l'âge de 12-13 ans, le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains."
Des consignes en ce sens auraient d'ores et dèjà été données à des responsables de centres de formation, comme l'Institut national français (INF), à Clairefontaine dans les Yvelines, assure également le site d'information.
"Pour ces quotas discriminatoires", précise Mediapart, "la proportion de 30% a même été avancée, le 8 novembre 2010", par le directeur technique François Blaquart lors d'une réunion de la DTN.
Laurent Blanc, également présent à cette réunion, se serait dit "favorable" à cette proposition.
Pour justifier une telle mesure, la DNT avancerait plusieurs arguments. Le premier : trop de joueurs bi-nationaux, formés en France, vont ensuite faire les beaux jours d'une équipe étrangère.
L'autre explication fait froid dans le dos. Elle serait "d'ordre morphologique" et concernerait en priorité les "blacks".
"En un mot", résume Mediapart, "il y a trop de grands noirs athlétiques et pas assez de petits blancs qui ont l'intelligence du jeu dans le foot français."
Contacté mercredi 27 avril, François Blaquart a indiqué à Mediapart : "Dans toutes les discussions, il y a des positions qui peuvent être considérées comme excessives, c'est l'objet de tout débat. Mais en aucun cas, il n'est sorti de décision".
Egalement contacté, Laurent Blanc n'a pour sa part pas donné suite aux sollicitations de Mediapart, qui maintient "l'intégralité de ses informations et l'exactitude des propos rapportés".
Et le site d'information de conclure en citant l'article premier de la Constitution française : la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.
Sources Cameroonvoice