
Tiger Wood est une bête de sexe. Ce sont les médias anglo-saxons qui le crient sur tous les toits. Alors que le champion de golf a toujours nié sa négritude, ses démêlés familiaux ou plutôt conjugaux jettent aujourd’hui un trouble sur sa personne. Du pain béni pour les magazines à scandale qui s’en sont donnés à cœur joie en rappelant les origines nègres du sportif le mieux payé au monde.
Après avoir renié longtemps ses origines nègres (né d’un père afro-américain et d’une mère d’origine asiatique), Tiger Woods a toujours refusé de se caser comme il est d’usage aux Etats-Unis. Soit l’on est caucasien soit l’on est machin-américain. Il faut choisir. Lui se disait « je ne suis ni l’un ni l’autre ». Très bien.
Sauf que les préjugés ont la vie dure surtout aux Etats-Unis où l’on croyait, avec l’élection de barack Obama, à l’installation d'une société postraciale. Tiger Woods vient donc de l’apprendre à ses dépens. Lui qui se prenait pour autre chose avec un zeste d’ailleurs de condescendance. D’aucuns diront que c’est le pognon qui transformait sa tête en citrouille. Mais la mégalomanie est le propre des stars. Woods n’est pas une exception. En revanche, l’addiction au sexe, c’est dit-on un truc de « black ??? ». Hi hi.
Aujourd’hui, notre richissime flambeur découvre sur les mêmes journaux qui l’avaient encensé au temps de sa splendeur qu’il n’est rien d’autre qu’un nègre. En plus avec la terrible réputation d’être une bête sexuelle. Le sportif qui aime par-dessus tout « les blondasses » est en ce moment en cure de soins pour addiction à la « chose là » pour paraphraser le fessologue de Black Bazar (1).
Après avoir renié longtemps ses origines nègres (né d’un père afro-américain et d’une mère d’origine asiatique), Tiger Woods a toujours refusé de se caser comme il est d’usage aux Etats-Unis. Soit l’on est caucasien soit l’on est machin-américain. Il faut choisir. Lui se disait « je ne suis ni l’un ni l’autre ». Très bien.
Sauf que les préjugés ont la vie dure surtout aux Etats-Unis où l’on croyait, avec l’élection de barack Obama, à l’installation d'une société postraciale. Tiger Woods vient donc de l’apprendre à ses dépens. Lui qui se prenait pour autre chose avec un zeste d’ailleurs de condescendance. D’aucuns diront que c’est le pognon qui transformait sa tête en citrouille. Mais la mégalomanie est le propre des stars. Woods n’est pas une exception. En revanche, l’addiction au sexe, c’est dit-on un truc de « black ??? ». Hi hi.
Aujourd’hui, notre richissime flambeur découvre sur les mêmes journaux qui l’avaient encensé au temps de sa splendeur qu’il n’est rien d’autre qu’un nègre. En plus avec la terrible réputation d’être une bête sexuelle. Le sportif qui aime par-dessus tout « les blondasses » est en ce moment en cure de soins pour addiction à la « chose là » pour paraphraser le fessologue de Black Bazar (1).
Roman d’Alain Mabanckou.