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samedi, juillet 18, 2015

Les Etats-Unis face à la radicalisation des intellectuels noirs

Service Débats - Il y a vingt ans, le mensuel centriste The Atlantic Monthly (aujourd'hui The Atlantic) consacra une longue enquête sur le prestige acquis par les intellectuels noirs aux Etats-Unis. Ils formaient, à en croire l'auteur, rien de moins que la conscience de la nation américaine. Leur talent, leur érudition et leur condition d'homme noir leur permettaient d'incarner l'espoir d'un apaisement des relations raciales, une tâche à laquelle l'Amérique libérée de la guerre froide pouvait enfin s'atteler. Les A fro-American Studies, implantées à Harvard depuis les années 1960, arrivaient à maturité avec ces universitaires, tels Henry Louis Gates Jr, Anthony Appiah et Cornel West.

Les intellectuels noirs exercent toujours ce magistère, mais les noms des auteurs disposant de cette autorité ont changé. Au cours des derniers mois, la relève de la garde a débuté, poussée par le retour retentissant de la question raciale après la fusillade déclenchée dans une église noire par un raciste blanc, de nombreuses bavures policières, la fin prochaine de la présidence de Barack Obama.

Les nouveaux auteurs qui s'expriment aujourd'hui changent profondément les termes du débat. Ils sont porteurs d'un radicalisme qui rompt avec l'attitude plus tempérée de leurs aînés. La principale figure de ce renouveau est Ta-Nehisi Coates, journaliste à The Atlantic, dont la sortie du livre Between the World and Me (« Entre le monde et moi », non traduit, Spiegel & Grau, 176 pages, 13 dollars) a été avancée, signe d'un engouement littéraire inédit aux Etats-Unis depuis la publication de l'ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital auXXIe siècle (Seuil, 2013).

Ta-Nehisi Coates remporte dans la presse un très large succès critique. Sur un ton très personnel, il s'intéresse à la jeunesse noire, tiraillée entre deux peurs, celle de la police d'abord, puis celle des bandes d'adolescents qui croient avoir trouvé dans le crime un moyen pour dépasser leurs frustrations. Le journaliste revient sur une expérience qui l'a marqué, la mort aux mains de la police de l'un de ses amis, Prince Jones, tué alors qu'ils étaient tous les deux étudiants. Cette disparition révèle à ses yeux la persistance de certaines forces historiques aux Etats-Unis qui condamnent les Noirs à être victimes de la violence blanche. Des études universitaires, une mère médecin, le confort d'une vie aisée ne suffisent pas à protéger la jeunesse noire...

L'insistance de Ta-Nehisi Coates à parler des sujets qui fâchent le distingue de la génération précédente. Les identités étaient alors pensées dans leur pluralité, et non dans leur singularité, et le multiculturalisme devait pouvoir les réconcilier. Un nouvel ordre politique devait naître de la collaboration entre minorités par la défense d'intérêts communs. La large coalition qui permit l'élection de Barack Obama, en novembre 2008, confirmait cette thèse et signait l'entrée des Etats-Unis dans une ère postraciale où les discriminations, sans être tout à fait vaincues, étaient du moins atténuées.

L'égalité devant la loi ne suffit pas

Hélas, le multiculturalisme, s'il a banalisé l'idée de diversité, n'a pas mis fin au racisme. Et c'est ce que Ta-Nehisi Coates estime nécessaire de rappeler à la majorité blanche. L'égalité devant la loi, obtenue dans les années 1960 par le mouvement des droits civiques, ne suffit pas. Le rappel de cette triste vérité est au coeur du nouveau radicalisme noir. Sur le plan des idées, l'intégration politique des descendants d'esclaves passe au second plan pour revenir à une question primordiale : la dignité des personnes noires. Ta-Nehisi Coates et plusieurs intellectuels interpellent donc aujourd'hui directement l'Amérique blanche pour lui demander une pleine reconnaissance des violences subies hier comme aujourd'hui. Le philosophe Chris Lebron et le politologue Fredrick C. Harris ont tenu des positions similaires dans le New York Times et la revue de gauche Dissent. La juriste Michelle Alexander avait préparé le terrain, il y a deux ans, avec un livre dénonçant l'incarcération massive des hommes noirs, qu'elle assimilait à une nouvelle ségrégation.
 
Les termes du débat ont donc rapidement évolué. En 2009, une controverse avait éclaté après l'arrestation à son domicile d'Henry Louis Gates Jr., professeur de littérature à Harvard, l'intellectuel noir le plus en vue aux Etats-Unis. Lors de cet incident avec la police, Henry Louis Gates Jr estimait avoir été victime d'un délit de faciès. Face à l'ampleur de la polémique, Barack Obama avait même dû intervenir, alors qu'à l'époque il ne montrait guère d'empressement à aborder la question raciale. Il était davantage occupé à défendre sa réforme du système de santé bientôt adoptée à l'arraché. A l'époque, Ta-Nehisi Coates entamait tout juste sa carrière au journal The Atlantic et était relativement peu connu.

Aujourd'hui, le contexte est tout autre. Henry Louis Gates Jr. a vu sa réputation ternie parce qu'il a accepté de censurer un épisode de sa série de documentaires Finding Your Roots (« Trouver vos racines »), à la demande de l'acteur Ben Affleck, qui ne souhaitait pas que l'on révèle que l'un de ses ancêtres pratiquait l'esclavage. Les charmes de la célébrité ont alors semblé faire tourner la tête d'Henry Louis Gates Jr, au détriment de la vérité historique. Pour sa part, Barack Obama se montre désormais de plus en plus enclin à parler de la question noire. L'éloge funèbre qu'il a prononcé, le 26 juin, à la mémoire d'une des victimes de la tuerie de Charleston figure déjà au canon des grands discours présidentiels. Et le passé esclavagiste des Etats-Unis revient hanter le pays.
 
Marc-Olivier Bherer
 

© 2015 SA Le Monde. Tous droits réservés.

Numéro de document : news·20150718·LM·471263

samedi, février 18, 2012

R.I.P : Goodbye Whitney !

Newark (New Hope Baptist Church). C'est là qu'a eu lieu samedi la cérémonie religieuse retransmise à la télévision ayant rendu un dernier hommage à la Diva décédée. Une cérémonie, sobre, digne, émouvante, dans la pure tradition des églises baptistes avec le prêche spectaculaire du Reverend Marvin Winans qui enflammé l’assistance. Plusieurs stars étaient présentes (Revs. Jesse Jackson, Al Sharpton, Oprah Winfrey, Beyoncé et Jay-Z etc.), certains se sont succédé à la tribune pour partager leurs souvenirs et lui témoigner son amour. Parmi les prestations marquantes et remarquées, l’on n’oubliera pas celle de R. Kelly qui a interprété « I Look to You » incluant les paroles de “After all my strength is gone, in you I can be strong.”. Steve Wonder avec son coup de piano légendaire a aussi immortalisé ce dernier moment partagé avec la Diva, en réinterprétant spécialement les paroles de « Ribbon in the Sky" transformées en "An angel of God's choir of love" honorant ainsi la mémoire de la chanteuse. Son partenaire dans « Bodyguard », Kevin Costner a aussi ému l’assistance déclarant « il y a une femme au ciel qui doit en ce moment émerveiller Dieu lui-même se disant comment a-t-il fait pour créer une chose aussi parfaite ». Alicia Keys a tenu à dire que Whitney l’avait inspiré comme beaucoup d’autres chanteuses de sa génération Brandy, Monica et Jordin Sparks. Elle a ajouté « qu’elle nous a aidées à se sentir forte, capable, à être aimer ». « Whitney est un ange pour nous », a-t-elle poursuivi avant de lui dédier sa chanson « Send Me an Angel ».

Enfin, son ex-mari Bobby Brown qui est apparu furtivement aux funérailles accompagné de neuf autres personnes n’a pu finalement assisté à la cérémonie. Lui qui tenait à rester aux côtés de sa fille Bobbi Christina est reparti après un malentendu avec la famille de la défunte. Dans un communiqué transmis à l’Ap, il a tenu à expliquer les raisons de son départ précipité. C'est au moment où résonne dans l'église la chanson "I will always love you" composée par la défunte chanteuse que le cercueil est transporté à l'extérieur. Sa mère Cissy Houston en tête. Agé de 48 ans, seulement, Whitney reposera au cimetière de Fairview dans le New Jersey où repose déjà son père, John Russell Houston, décédé en 2003.



dimanche, décembre 04, 2011

Une église chasse les couples mixtes

Une petite église américaine vient de voter une résolution qui vise à interdire l'entrée du culte par les couples de race différente.


Cette résolution qui fait d'ores et déjà scandale aux Etats-Unis a été votée ce dimanche dans une église du Kentucky. Celle-ci stipule que les couples interraciaux ne peuvent ni devenir membres de leur communauté ni bénéficier d'une fonction dans le culte. Elle a été approuvée par neuf voix contre six. Le reste des fidèles a préféré s'abstenir de voter.


Cette résolution provoque un tollé au pays. Nombreux sont ceux qui accusent cette communauté de racisme. Des propos que réfutent l'ancien pasteur de cette église baptiste. "Je n'ai de préjugés contre aucun peuple et je n'ai d'ailleurs jamais parlé en mal d'une quelconque race", indique-t-il.


Selon une fidèle, cette décision surprenante ferait suite à la visite de sa fille et de son compagnon africain il y a quelques mois. La jeune femme qui chantait lors des célébrations avait été chassée du culte juste après.


Une plainte a donc été déposée et cette résolution devrait être examinée ce weekend par la conférence régionale des églises qui ne pourra cependant rien imposer au pasteur de cette communauté. (CB)


Sources http//www. 7sur7.be 02/12/11 16h56

dimanche, mars 20, 2011

Lybie : danse avec les hyènes de la communauté internationale

La résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU fera sans doute date dans l’histoire des relations entre pays occidentaux et pays dominés. Menée par les Etats-Unis et la France, la coalition euro-américaine a eu le feu de vert de l’Onu pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, en dépit de l’abstention de la Russie et de la Chine. Une pluie de bombes depuis 24 heures arrose le ciel libyen, redonnant à la rébellion un peu de vigueur qu’elle avait semble-t-il perdue. Mais à peine mise en place, cette coalition fait face à ses premières contradictions. Plusieurs acteurs de la communauté internationale (Chine, Russie, Allemagne, Union Africaine) ont mis en garde contre les bombardements sur un pays souverain. La ligue Arabe qui soit disant avait été consultée est en train de faire volte-face. Elle a vertement critiqué les frappes françaises et américaines. C'est peu dire que cette résolution 1973 ne fait pas autant l’unanimité qu’elle reste illégitime, à bien des égards.

Une résolution avec une forte odeur de pétrole
Le fond du problème n’est ni la démocratie ni la protection des civiles comme le laissent entendre tous les pays engagés dans cette nouvelle guerre contre un pays arabe. Parce que par le passé, la communauté internationale instrumentalisée par les USA avait justifié l’agression de l’Irak en prétextant sa possession de l’arme atomique. Or, il s’est avéré que les armes atomiques n’ont jamais existé. Mais ce pays sera mis à feu et à sang, avec la liquidation spectaculaire de ses dirigeants de l’époque.

Dans le cas de la Libye, le prétexte, cette fois-ci, semble être les assassinats que perpétrerait le régime libyen à l’endroit des civiles. Mais les images de charniers, brandies par les commentateurs des médias occidentaux, restent à ce jour introuvables. Autant dire que tout cela n’est qu’enfumage sur fond d’intérêts pétroliers. En effet, Kadhafi, voyant un manque de soutien de la part des Occidentaux (Britanniques et Américains) à qui pourtant il avait confié la gestion de son pétrole, a commencé à revoir les contrats. D’où l’empressement de ces bombardements qui auraient d’abord pour but de précipiter la chute du régime.

Kadhafi et la fin des « dictateurs cleenex »

On ne le répétera jamais assez, Kadhafi est un dictateur qui fait partie de cette pire espèce de dirigeants imbue de leur personne et incapable d’auto-examen. Il a été utilisé par l’Occident tout comme lui a instrumentalisé celui-ci. Mais seulement voilà, depuis presque plus d’un mois une rébellion sous les oripeaux d’une contestation démocratique et populaire tente de le chasser du pouvoir. Celle-ci ne bénéficiant que de l’appui de la fameuse communauté internationale, s’est résolue à le renverser par les armes, devant les représailles des forces loyales fidèles au colonel. Ce qui se joue en Libye dépasse la petite personne de Kadhafi. Il est question d’un point d’équilibre géostratégique qu’incarnait ce pays dans le ciel corrompu des rapports entre nations occidentales et pays du sud. La petite voix de ce pays, bien qu’amusante et agaçante par moments, était porteuse de bouffée d’oxygène. Sa disparition laissera un vide sans doute.

dimanche, novembre 22, 2009

US : les larmes de la Reine Oprah

Comme nous vous l'annoncions ici, Oprah quitte le show qu'elle animait depuis vingt cinq ans. Elle est en larmes. C'est pas demain que nous aurons en France des "Oprah ". La seule femme, Audrey, une autre reine que nous aimons, qui officiait sur un journal dans une chaîne publique a été poussée vers la sortie ? Pour quelles raisons ? On ne le sait pas. Même si l'intéressée a tu les véritables raisons de son départ pour ne pas alimenter les rumeurs, alors qu'elle avait souhaiter animer une émission sur la tranche laissée par Christine Okrent le vendredi soir (France Europe Express), des zones d'ombres continueront toujours à exister.



Elle est celle qui a révolutionné la télévision américaine, est l'une des femmes les plus influentes des Etats-Unis et a fait vibrer des milliers de téléspectateurs et de stars avec son punch et son talent de meneuse légendaire. Malheureusement, Oprah Winfrey ne poursuivra plus pour longtemps son show éponyme qu'elle affectionne tant et qui était retransmis dans 145 pays.
La journaliste a annoncé aujourd'hui à l'antenne avec une émotion palpable qu'elle arrêterait son émission quotidienne en 2011, après avoir été à la tête de 25 saisons depuis 1985. "J'adore cette émission. Cette émission a été ma vie et je l'aime assez pour savoir quel est le moment de dire au revoir. Vingt-cinq ans, cela me semble bien. C'est le chiffre parfait, le moment idéal" a-t-elle déclaré.
Sa collègue Ellen DeGeneres, qui a récemment posé avec elle en couverture de O Magazine et qui est également l'une des animatrices les plus populaires là-bas, a souligné : "Elle a ouvert la voie. Elle sera toujours la reine des émissions quotidiennes."
A 55 ans, cette prêtresse du petit écran,fervente militante du président Barack Obama (qui a récemment baissé dans les sondages) serait à la tête d'une fortune s'élevant à 2,7 milliards de dollars. Nous souhaitons qu'elle puisse en profiter pleinement, étant donné qu'elle aura un peu plus de temps libre à consacrer à elle-même et à ses proches. Notez qu'elle se concentrera tout de même sur sa propre chaîne télévisée baptisée OWN, qui sera lancée en janvier 2011.
Découvrez ci-dessus l'annonce émouvante qu'Oprah a faite à ses téléspectateurs aujourd'hui, les yeux remplis de larmes...

Sources : sfr.fr

mardi, octobre 20, 2009

US : un juge de la paix dit non aux mariages interethniques


Un couple américain formé d’un Noir et d’une Blanche a vu sa volonté d’unir sa destinée refusée par un juge de la Louisiane, prétextant que le mariage causerait préjudice à leurs enfants.

Le juge de paix Keith Bardwell (un Blanc) de la paroisse de Tangipahoa dément les allégations de racisme qui ont été formulées à son endroit. Selon lui, les enfants issus d’unions interethniques éprouvent plus de difficulté à se faire accepter des communautés auxquelles appartiennent les parents.

Le magistrat indique qu’il a procédé à de nombreux mariages au cours de ses 34 ans de carrière, tant chez les Blancs que chez les Afro-Américains. Les unions interethniques présentent plus de risque d’échec, et ce sont au final les enfants qui en souffrent, estime-t-il.

Beth Humphrey et Terence McKay ont pu finalement échanger leurs anneaux au cours d’une cérémonie présidée par un juge d’une paroisse voisine.

Le couple envisage maintenant de porter plainte pour discrimination. Pour sa part, l’Association américaine de défense des libertés civiles (ACLU) a demandé une sanction contre le juge Bardwell.

Le juge de la paix n’en démord pas: le refus d’officialiser les mariages de couples mixtes demeure sa prérogative.
Sources Canoe.ca actualités

jeudi, octobre 15, 2009

U.S : Les médias conservateurs attaquent Obama


Beaucoup ont cru que l'élection de Barack Hussein Obama signait l'acte de decès de l'Amérique postesclavagiste avec son cortège de crimes au nom de la supématie raciale et qu'une ère nouvelle s'ouvrait inaugurant ainsi l'avénement d'une société postraciale. Que nenni. Obama est de plus en plus victime d'attaques dont certaines, aux dires de l'ancien Président Jimmy Carter sont carrément racistes...Affaire à suivre !

La Maison-Blanche a décidé de répliquer aux critiques acerbes de certains médias américains conservateurs visant le président Barack Obama.
Elle s'en prend particulièrement à la chaîne Fox News, qu'elle accuse d'avoir déclaré « la guerre » au président.
Le président Obama est attaqué sur tous les fronts par les médias conservateurs américains, Fox News en tête. Entre autres, son projet de
réforme du système de santé est sévèrement critiqué et sa stratégie en Afghanistan est de plus en plus remise en question. Dernièrement, les commentaires sur les efforts de M. Obama pour aider la ville de Chicago à obtenir les Jeux olympiques de 2016 et les critiques sur son obtention du prix Nobel de la paix semblent avoir été la goutte qui a fait déborder le vase.
La directrice des communications de la Maison-Blanche, Anita Dunn, est donc montée aux barricades pour défendre le président. Ainsi, elle a déclaré au New York Times que l'administration Obama allait maintenant traiter Fox News « comme on traite un adversaire ».
Puisqu'ils mènent une guerre contre Barack Obama et la Maison-Blanche, nous ne sommes pas obligés de faire comme s'il s'agissait du comportement normal d'une organisation de presse.
Anita Dunn, directrice des communications de la Maison-Blanche
Sur les ondes de CNN, elle a ajouté que Fox News était une chaîne de « journalisme d'opinion déguisée en chaîne d'information ». Selon elle, l'entreprise de Rupert Murdoch se fait ni plus ni moins le porte-parole des républicains sur la plupart des sujets. Elle a précisé que cette campagne de dénigrement contre le président était la raison pour laquelle Barack Obama, un dimanche où il avait accordé des entrevues à plusieurs médias, avait boudé Fox News.
La Maison-Blanche va aussi à la guerre sur Internet. Dans un billet publié dernièrement sur son blogue, elle a accusé Glenn Beck, un animateur de Fox News, de lancer des attaques partisanes dans le seul espoir de faire monter ses cotes d'écoute.
M. Beck est un sévère critique de Barack Obama depuis son investiture. En juillet dernier, il a qualifié de « raciste » le président, qui aurait selon lui « une haine profonde des Blancs ».
Trouver un ennemi commun
Certains remettent toutefois en perspective cette charge de la Maison-Blanche contre Fox News. Par exemple, Larry Sabato, directeur du Center for Politics à l'Université de Virginie, soutient qu'il est possible que la Maison-Blanche s'en prenne à Fox News car « la base démocrate » est elle-même de plus en plus « critique envers Obama ». Selon lui, « si vous êtes dans cette situation et que vous avez besoin de rallier vos partisans, il vous faut trouver un ennemi commun ».
Fox News a répliqué en accusant la Maison-Blanche de faire fausse route. Michael Clemente, vice-président chargé des médias de la chaîne, a dit que, selon lui, la Maison-Blanche devrait « consacrer son énergie aux problèmes importants qui inquiètent les électeurs » au lieu de s'en prendre au messager. « Attaquer le messager, à la longue, cela ne fonctionne jamais », a-t-il ajouté.
Sources Radio-Canada.ca avec Agence France Presse