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samedi, septembre 22, 2012

Libye : quand Kadhafi sodomisait les épouses et filles de chefs d’Etats africains...

« Les proies, dans le harem de Kadhafi ». Coup de pub ou pas, les révélations du livre d’Annick Cojean sur les pratiques sexuelles du feu guide Libyen Mouammar Kadhafi, auront l’effet d’une bombe atomique dans les cours des palais de nos démocrates tropicaux. Grand reporter au journal Le Monde, cette journaliste a enquêté sur les fameuses amazones qui assuraient soi-disant la garde de l’ex-dictateur libyen. En réalité elles étaient employées comme esclaves sexuels dans le harem du guide, au service des pulsions sexuelles de ce dernier. « Ces proies obligées de se présenter à lui en petites tenues pouvaient être appelées à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Là, elles étaient violées et tabassées après avoir subi les pires humiliations sexuelles », raconte la journaliste.


Mais, cette traversée du désert des amazones, loin de s’arrêter aux confins du territoire libyen, conduisait aussi dans les abysses des femmes et filles de dictateurs africains. Ainsi, Plusieurs d’entre elles auraient goutté au harem de l’influent et sanguinaire bédouin, moyennant « valises d’argent » et « bijoux somptueux ». Le temps d’une visite officielle, celui qui se rêvait "roi des rois d’Afrique usait de son pouvoir et de son influence pour s’offrir les joies de corps potelés des épouses et progénitures de présidents fondateurs. Des partis fines qui avaient lieu parfois au vu et au su des roitelets africains. De cette manière, l’ex-dicteur libyen avait le sentiment de dominer l’Afrique ou certains pays.

« Kadhafi avait un harem, une cohorte de femmes asservies dans les sous-sols de sa propre résidence, dans des petites chambres ou des appartements. Ces proies obligées de se présenter à lui en petites tenues pouvaient être appelées à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Là, elles étaient violées et tabassées après avoir subi les pires humiliations sexuelles. Pour Kadhafi, le viol était une arme de pouvoir. C’est assez incroyable de dire cela, mais c’était réellement une façon de dominer les autres. Les femmes bien sûr car c’était facile, mais il s’agissait également de dominer les hommes et, pour le faire, il fallait posséder leurs épouses et leurs filles » Annick Cojean

Le récit poignant que livre Annick Cojean est effroyable. Fruit d’une enquête de plusieurs mois au cœur de l’enfer libyen après la mort de Kadhafi, ce livre raconte par le menu l’enfer vécu par des femmes qui entouraient ce dernier, mais aussi des hommes qui lui étaient proches. Ministres, collaborateurs, diplomates, Chefs de tribus, ils sont nombreux à avoir subi des sévices sexuels de la part de l’ex-dictateur afin de les tenir par une sorte de chantage. Bien évidemment, ces derniers ne devaient évoquer cette humiliation. Le sexe pour ce dernier était une arme de pouvoir, une façon d’avoir l’ascendant. Sodomie, viols, rituels sadomasochistes, magie noire, orgies, gang-bangs etc. Un catalogue effrayant de pratiques sexuels était déployé par le tyran libyen à des fins de plaisir, de pouvoir et de domination.

Ces révélations, bien qu’elles soient seulement confirmées par une poignée de témoins, lèvent tout de même un coin de voile sur les rapports que le dirigeant libyen entretenait avec certains pays et chefs d’Etat africains à l’instar du Mali et d’ATT. Dans un article du site Africamaat on peut lire ceci : « Les Maliens se souviennent que le Président Libyen avait un tel ascendant sur ATT qu’il pouvait se permettre d’atterrir au Mali sans l’avertir. Cela a été le cas, il y a quelques années, alors qu’ATT était en déplacement dans la région de Ségu. Il a été contraint de revenir sur Bamako, toutes affaires cessantes, pour écouter cet hôte irrespectueux qui n’a même pas bougé de l’aéroport ». Question : la femme d’ATT et ses filles ont-elles eu des rapports sexuels avec Kadhafi ?

mardi, mai 17, 2011

DSK : le roi de la finance est nu

Tempête dans le microcosme politico-médiatique franchouillarde. Depuis l’arrestation du patron français du FMI Dominique Strauss Khan accusé de Viol, séquestration, attouchements, une débauche de réactions aussi ahurissantes qu’insensées pleut sur la France. Pourtant, les faits dont on accuse le Don Juan gaulois semblent ne souffrir d’aucune ambiguïté, même si ce dernier a droit comme n’importe quel quidam à la présomption d’innocence. Seulement voilà, l’intéressé qui a d’abord nié les faits est en train de changer sa version des faits, selon certains médias français et étrangers. On parle désormais d’un acte commis avec le consentement de la victime. Ca change tout. Sans doute le procès-verbal lu lors de l'audience préliminaire de Dominique Strauss-Kahn au tribunal de Manhattan, à New York, lundi, a dû se révéler sans appel au point que les avocats du French Honcho décident de changer de stratégie. Ce document, publié par ABC News, non seulement, décrit au scalpel l’agression mais surtout corrobore les déclarations de la femme de ménage du Sofitel qui affirme avoir été agressée par DSK. Ce document dont vous trouverez copie ici détaille les chefs d’accusation auxquels ces faits relatés correspondent. Il est écrit que l'accusé

1) a fermé la porte du lieu susmentionné au 45 West de la 44e rue dans le comté et l'Etat de New-York et empêché la plaignante de quitter le lieu susmentionné
2) saisi la poitrine de la plaignante sans son consentement
3) tenté de retirer le collant de la plaignante et de toucher sa zone vaginale de force
4) a mis par la force son pénis en contact avec la bouche de la plaignante à deux reprises et
5) est parvenu à réaliser les actes susmentionnés en recourant à la force physique.
La France un drôle de pays des droits de l’Homme

Alors que les faits reprochés au patron du FMI sont graves, d’autant qu’il s’agit d’une femme, sans antécédents, à priori, les journalistes et politiques français se sont contentés jusqu’ici à afficher leur solidarité avec un des leurs. Scandaleux et honteux, ces réactions de caste. La victime, une simple employée, de surcroit noire, n’a eu aucun égard de la part ni des responsables socialistes français ni de la part des responsables politiques dans leur ensemble. Cette attitude du microcosme politico-médiatique français traduit une mentalité latine très éloignée de la culture anglo-saxonne où depuis les années 70 la parole de la victime est devenue tout aussi importante que celle du bourreau, fût-il puissant.

L’Amérique donne une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ?

Alors qu’en France et plus largement en Europe, une telle affaire aurait été étouffée dans l’œuf, l’Amérique est en train de donner une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ? J’ai le sentiment que cette affaire n’ira pas jusqu’au bout en raison de nombreux soutiens de l’inculpé aux Etats-Unis. Et l’on peut même prédire que l’équipe de la juge est actuellement sous pression du fait de l’action des lobbys qui pourraient agir en faveur de DSK. N’oubliez pas que l’Amérique c’est le pays du droit, mais aussi le pays de tous les excès. D’ores et déjà, les détectives sont à l’affût du moindre détail qui pourrait éventuellement mettre en doute le témoignage de la jeune femme. L’éventualité d’une rançon n’est pas à exclure tout comme un arrangement avec le tribunal en faveur de la libération de DSK. Au grand dam de Nafissatou Diallo, elle qui ne connaissait même pas ce Monsieur comme patron du FMI avant que les médias ne révèlent l’affaire. Moralité : il ne fait bon d’être noire et pauvre.