mercredi, décembre 22, 2010

Halle Berry dénonce le racisme à Hollywood

Dans une interview accordée au magazine Hollywood Reporter l'actrice de 44 ans revient sur le racisme présent à Hollywood. De quoi ternir les paillettes !

Halle Berry, première actrice afro-américaine à remporter un Oscar en 2001, partage l'affiche du Hollywood Reporter avec Sidney Poitier, le premier acteur noir à avoir été oscarisé en 1963. Dans cette interview, l'actrice de 44 ans revient sur les discriminations raciales qui règnent encore à Hollywood. L'arrivée du cinéma en couleur dans les années 70 n'a pas changé les esprits. Se faire une place dans le temple du 7ème art n'est toujours pas évident quand on est noir. L'élection de Barack Obama n'y changera rien !

"Il y avait des rôles que je voulais vraiment jouer, et j'ai dû écouter des producteurs me dire 'Nous ne voulons pas une black pour ce rôle-là parce que si elle est noire, ça change toute l'histoire...qui seront alors leurs parents ?... Ça devient un film de black, et qui ira le voir ?" déclare Halle Berry devenue malgré ça une star du cinéma. L'actrice avoue que ces considérations ont eu une répercussion sur sa propre vision des choses : "en tant que jeune femme noire, c'est triste à dire, mais je n'avais pas une image positive de ce qu'étaient les hommes noirs". De quoi entacher le glamour Hollywoodien.

Ces discriminations n'ont pas entamé le moral de Halle Berry qui déclaire que "voir un homme comme Sidney Poitier avec sa grâce et sa dignité m'a vraiment inspirée." Après des débuts difficiles, l'actrice a gagné le cœur du public et de la critique. Avec un Oscar pour le film A l'ombre de la haine et même un rôle de James Bond Girl, Halle semble désormais bien loin de ces propos racistes. En 2011, elle sera à l'affiche de Dark Tide de Kate Mathieson et Frankie & Alice de Geoffrey Sax. On l'annonce aussi dans le prochain film de Garry Marshall aux côtés de Sarah Jessica Parker et Zac Efron. Tout roule pour Halle !



Johanna BARTOLO - le 18/12/2010 - 17h24

Sources Plurielles.fr

mardi, décembre 21, 2010

Libération crache sur Gbagbo, Henry et Anelka





Le journal bobo fait le coup de trois nègres à cramer sur le gril du journalisme de caniveau. C’est par ce genre de « Une » que l’on s’enfonce tous les jours. Libération n’est pas à sa première tentative. Déjà en août 2008, ce même torchon, avait traîné dans la boue Lilian Thuram. Je vais finir par croire qu’une négrophobie bon teint sévit à Libération.

jeudi, décembre 16, 2010

CI : Gbagbo est-il en train d’enterrer l’Afrique de Papa ?


On signale quatre morts après la marche funèbre orchestré par l’ancien rebelle Guillaume Soro ex premier ministre du Boulanger et renouvelé à ce même poste par Ouattara, le président du Golf du nom de l’hôtel où il a élu domicile avec ses sbires en attendant la fin du boulot par la soldatesque de l’ONU. Au moins le garçon ne perd pas le nord, il sait orienter son bec là où le vent(re) tourne.

Gbagbo est-il entré dans l’histoire ? Je rappelle que je ne suis ni pour Gbagbo ni pour Ouattara. Les deux ne sont que des malheureux dindons de la farce occidentalo-françafricaine. Chacun a sa manière et à un moment donné servi d’idiot utile aux intérêts occidentaux en Côte d’Ivoire contre le peuple ivoirien. Mais Ouattara pour avoir été désigné par la communauté des intérêts occidentaux que défend le sieur Obama, un enfant d’Afrique aussi par son père, a peut être été meilleur soldat que Gbagbo que d’aucuns ont vite rangé dans le cercle très select et fermé des enfants dignes du Continent à l’image de Sankara, Lumumba etc…

En tout cas une chose est sûre, le Boulanger alias Gbagbo qu’il réussisse ou pas son combat contre les nervis intérieurs et extérieurs à la Côte d’Ivoire, il rentre incontestablement dans l’histoire. Pour avoir démontré que la communauté internationale n’était pas crédible pour oser donner des leçons aux dirigeants africains. Car cette communauté a toujours de manière sélective défendu la démocratie comme bon lui semblait au nom des ses propres intérêts. C’est pour cette raison qu’elle est devenue de plus en plus ridicule. Si la communauté internationale était crédible, elle aurait montré sa fermeté partout où le droit des peuples avait été violé. Or, que constatons-nous ? C’est le deux poids deux mesures. Gabon, Guinée, Congo, Egypte, Togo, Niger, Tunisie etc. dans ces pays ont eu lieu des scrutins pour le moins contestables. Mais c’est en vain qu’on a attendu une levée des boucliers de la part des gendarmes du monde. Pas un bruit, ni vu ni connu. Tant qu’elle continuera ainsi, elle sera de moins en moins crédible et les peuples africains qui ont déjà pris acte de ces tergiversations, feront de plus en plus confiance aux dictateurs téléguidés ou pas qu’à des institutions dont le seul intérêt est de nuire aux intérêts des peuples africains.

L’Acte I de la vraie indépendance se joue peut être en ce moment en CI. En attendant l’acte II…

lundi, décembre 13, 2010

Documentaire France 2, Françafrique : la raison d’Etat de Patrick Benquet



50 ans sous le sceau du secret

Pour les plus avertis d’entre vous, vous n’apprendriez rien que vous ne sachiez. Pour les moins avertis, le choc risque d’être total de voir les roitelets africains malaxés dans la marmité du grand bouillon Françafricain. Une triste réalité que résume bien cette phrase, de Maurice Delauney, ambassadeur au Gabon, et un des protagonistes de cette surréaliste fresque tropicale : « il y a des moments où la politique passe avant la morale ». De la morale justement il n’est guère question dans ce jeu diabolique et méprisant orchestré par les autorités françaises au lendemain des pseudo-indépendances octroyées aux pays africains. L’enjeu : garder la main mise sur les richesses énergétiques du sol et du sol africain au profit des grands groupes hexagonaux.

A la fin du documentaire, vous resterez sans voix. Si vous êtes lucide, vous vous diriez que la vie continue. Si vous êtes fataliste, vous maudirez le jour où vous êtes nés en vous disant je crois que le nègre est maudit. Vous irez même plus loin en vous disant que le gêne de la docilité et de la bêtise est en chaque africain. Lorsque vous verrez le journaliste détailler par le menu l’installation au pouvoir de Bongo, de Léon Mba, du putsch raté du mercenaire Bob Denard au Benin, de l’assassinat de Félix Moumié, de la déstabilisation du Nigéria pendant la guerre du Biafra et de la Guinée de Sékou Touré par l’introduction de faux billets, de l’éviction de l’empereur Bokassa, vous risqueriez une suffocation.

Ce documentaire est fort intéressant et instructif. Le seul hic est qu’il pêche par son côté marxisant en négligeant les motivations réelles des dignes héritiers de l’Afrique de Papa que sont les roitelets tropicaux. Car dans cette histoire, la France protège bien ses intérêts tout servant la soupe à ces derniers. Une bonne soupe bien grasse. Il serait intéressant de creuser sous le vernis des ambitions de ces derniers. Certains diront vite le pouvoir, l’argent. Mais, il n’y a pas que cela. Car pour oser accepter de jouer le rôle d'inverti et de sodomite tropical à la solde de barbouzes sans foi ni loi tout en leur livrant cette terre ancestrale, il faut une sacrée bonne dose de haine de soi. Dans ce domaine, il semble qu'il n’y a pas mieux au monde que les Africains. Des individus faciles et lâches.

La première partie a été diffusée le 09 décembre 2010, la deuxième interviendra le 16/12 sur France 2 vers 23H

samedi, décembre 04, 2010

Côte d’Ivoire : le scénario du pire… ?

La sagesse africaine voudrait qu’en pareille situation, le silence soit la seule parole du chef du village. Mais nous allons tordre le cou, une fois n’est pas coutume, à cette adage, héritage ancestral, venu des temps immémoriaux. La situation l’exige. Dans le flot continu des informations qui nous viennent de la Côte d’Ivoire, il est un sentiment auquel nous succombons tous : la passion. Or celle-ci fait parfois perdre la raison. Voilà un pays dans une situation ubuesque alors qu’il semblait avoir renoué avec la paix. Mais les signaux du ciel semblent nous indiquer le contraire. Certains se déchaînent contre le président réélu Laurent GBAGBO par le Conseil constitutionnel, accusé de tous les maux. Putschiste, tricheur, dictateur etc. Les qualificatifs vont bon train. Un blogueur bien connu de la place y allé même de son couplet le traitant de faire preuve d’amateurisme. D’autres en revanche chargent le vainqueur sorti des urnes à savoir Alassane Ouattara. Là aussi les qualificatifs sont légion : vendu, pion des Occidentaux, diviseur, l’ami des intérêts maffieux de ceux qui ne veulent pas l’Afrique des Africains. Bref, de tous les côtés, il se déchaîne une haine indescriptible. Mais qui croire devant cette marmite bouillante dont le couvercle risque d’exploser à tout moment ?

L’union africaine a dépêché d’ores et déjà l’ancien président sud africain Thabo Mbeki. Il est attendu sur place. Mais que va-t-il en sortir ? des ersatz de Marcoussis bis ? Non. Tout porte à croire que la CI s’enfonce dans ce que nous tous redoutions depuis le début : la violence. Le scénario du pire que personne ne veut voir en tous les cas a sorti son gros nez. Le ralliement de l’ancien chef rebelle et ex premier ministre Guillaume Soro à ADO est un signe qui ne trompe pas. La CI est au bord de l’implosion. La bataille électorale a quitté les urnes et le verbe de la constitution. Désormais ce sont d’autres stratégies qui sont à l’œuvre. Des stratégies du pire…

vendredi, décembre 03, 2010

Côte d’Ivoire : on n’y voit rien…


Ce soir, la CI est vraiment un cas KO. Laurent Gbagbo a été proclamé vainqueur de la présidentielle ivoirienne par le Conseil constitutionnel après avoir invalidé les résultats provisoires qui donnaient vainqueur l’ancien premier ministre Alassane Ouattara. Le président déjà en place, vainqueur de l'élection du 28 novembre aurait obtenu 51,45% des suffrages, après annulation de 7 circonscriptions du Nord de la Côte d’Ivoire, accusées d’être le fief des ex-rebelles.
La confusion est donc totale. Deux présidents s’affrontent désormais par médias nationaux et internationaux sous l’œil critique de la « fameuse communauté internationale ». Le terme est d’ailleurs un abus de langage, la notion de « communauté d’intérêts occidentaux » serait plus appropriée. Car en effet dans ce duel qui se joue désormais hors des urnes, c’est l’avenir du pays qui risque d’être en suspens. La bataille des légitimités des deux frères ennemis va continuer si aucune volonté manifeste pour trouver un terrain d’entente ne s’entrevoit.

Un casse tête juridico-institutionnel

Les fast thinkers ont déjà qualifié cette victoire de GBAGBO comme étant un putsch institutionnel de surcroît émaillé de fraudes. De même que la victoire de ADO ne pouvait être qualifiée de franche tant les images de violence au Nord du pays attestées par les autorités militaires du pays ne plaidaient en sa faveur. Si Laurent GBAGBO peut se prévaloir d’une décision du Conseil constitutionnel, il n’empêche qu’il s’agit là d’une véritable victoire à la Pyrrhus entachée de forts soupçons de manipulations. La question désormais qui se pose, comment les deux présidents vont-ils cohabiter et quelle suite va –t-il y avoir ? L’équation politico-électorale est d’autant plus difficile qu’elle comporte plusieurs inconnus.

Les inconnus… ?

Le premier inconnu c’est d’abord l’attitude de la fameuse communauté internationale dont sait déjà le parti pris. Son comportement décidera de la suite politique. Va-t-elle aider Laurent Gbagbo à travailler de manière à garantir la paix dans ce pays ? ou au contraire va-t-elle soutenir le vainqueur proclamé des urnes au risque de provoquer une scission définitive du pays ? Si cette possibilité se confirme, il va de soi que le Nord du pays grand perdant de ces élections va de nouveau plonger dans l’incertitude. On sait que les rebelles du Nord n’ont jamais été désarmés.

L’autre inconnu et pas des moindres, c’est la nouvelle gouvernance que va mettre en place le président Gbagbo. Si ce dernier s’engage dans une politique de la main tendue, encore faut-il que le camp d’en face l’accepte, le pire peut être évité à ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. En revanche, si le pouvoir reste une affaire du camp Gbagbo, les choses vont davantage se compliquer du moins sur le plan extérieur avec un risque d’isolement politique du pays.

mardi, novembre 30, 2010

Côte d'Ivoire : fin du suspense électoral ?


D'après le site Afriscoop.net, l'ancien premier ministre Alassane Dramane Ouattara dit ADO aurait été élu avec 54% des suffrages. Il semblerait donc que le boulanger alias Laurent GBAGBO se serait pris lui même les mains dans la farine électorale. Voici l'info, telle que le site sus cité l'a publié

La Gazette est à mesure de publier sur son site d’information les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne, tels que les différents services impliqués que sont la Commission électorale indépendante (CEI), la direction politique de la représentation des Nations Unies dans le pays (ONUCI) et autres organisations présentes sur le terrain l’ont collectés. Ces résultats que nous publions sur notre site auraient dû être livrés depuis ce matin au peuple ivoirien. Si cela n’a pas été le cas, c’est que le camp du président Laurent Gbagbo n’en a pas voulu.

Ainsi, Alassane Dramane Ouattara a obtenu sur les 4.076 688 suffrages exprimés un nombre total de 2 199 592 voix, soit 54 % des suffrages, alors que le président sortant Laurent Gbagbo en obtient lui 1. 877 088 voix, soit 46 %. Le camp présidentiel n’accepte manifestement pas ces résultats. Il prétexte à ce sujet des fraudes et des pressions exercées sur les électeurs qui, selon lui, auraient manqué l’élection dans trois régions situées au nord du pays. Nous avons pris la décision de publier ces résultats, car nous considérons que les peuples africains, ivoirien sénégalais et autres, ont droit à une information juste et vraie. Nous avons vérifié, recoupé et fait confirmer par plusieurs sources à Abidjan les informations que nous publions sur ce site. Les résultats concernent un peu plus de 95% des votes des électeurs qui ont voté dimanche en Côte d’Ivoire. Rappel : la première étape de l’élection présidentielle ivoirienne dont les résultats tardent à être publiés a été la tenue des audiences foraines, comme on le fait au Sénégal, à travers tout le territoire national. Ces audiences ont été précédées par un travail de sensibilisation des populations ivoiriennes, qui consistait à les inciter à venir se faire délivrer un extrait de naissance et au même moment on demandait vivement aux étrangers de s’abstenir de toute participation à cette opération.

Sources Afriscoop.net

dimanche, novembre 28, 2010

King of Pop : le clip qui fait polémique




Les supputations vont bon train autour du nouveau clip de MJ. Les proches du KIng of Pop sont convaincus que c'est un sosie qui a été utilisé. Jugez en par vous même. Je pense aussi que c'est un sosie quia été utilisé.

lundi, novembre 22, 2010

Afrique : Pierre PEAN déchire le voile qui couvre le jeu des grandes puissances

Carnages - Les guerres secrètes des grandes puissances d'Afrique

Des millions de morts dont le décompte pourrait avoisiner celui des victimes de toutes les guerres depuis 1945. Qui en parle ? Qui s’intéresse à ces « carnages incompréhensibles » ? Rwanda, Kivu, Sud-Soudan, Somalie, Darfour… Invoquer la folie des hommes ne fournit aucune clé d’interprétation ; et l’on ne peut pas se contenter de regarder l’Afrique sous le seul angle des Droits de l’homme ou de la Françafrique.Étonnamment, ces conflits majeurs n’ont jamais été appréhendés dans leur globalité.



Qui ont été les soutiens, voire les promoteurs de toutes ces guerres ? Quels intérêts ont-elles servis ? À contre-courant de tout ce qui s’écrit sur l’Afrique, Pierre Péan expose les logiques stratégiques qui visent à remodeler l’Afrique, et dont les « dégâts collatéraux » ont été d’une ampleur inédite et tragique.Il nous révèle ainsi les dessous du Grand Jeu africain des puissances occidentales et les affrontements feutrés entre elles.

Après la chute du mur de Berlin, les États-Unis, aidés notamment de la Grande-Bretagne et d’Israël, ont décidé d’étendre leurs aires d’influence sur le continent africain, en réduisant notamment le pré carré français. L’instauration du nouvel ordre mondial y a été d’autant plus profonde que l’Afrique est devenue un des principaux terrains du « choc des civilisations » qui a installé, avant le 11-Septembre, l’Est africain dans l’espace conflictuel du Proche-Orient.

Les regards braqués sur le Grand Moyen-Orient n’ont pas vu que le Soudan était devenu pour Israël et pour les États-Unis un pays potentiellement aussi dangereux que l’Iran : il fallait donc « contenir » et diviser le plus grand pays d’Afrique.Les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël, la France, le Canada, la Belgique et plus récemment la Chine ont été les belligérants fantômes de ce conflit. Il est temps que l’on tire au clair les responsabilités des uns et des autres.Pierre Péan est écrivain et enquêteur.
On lui doit notamment Une jeunesse française : François Mitterrand (Fayard, 1994), La Face cachée du Monde (avec Philippe Cohen, Mille et une nuits, 2003) ; Noires fureurs, blancs menteurs (Mille et une nuits, 2005), Le Monde selon K (Fayard, 2009).

I-TÉLÉ - L'émission d'Audrey Pulvar suspendue d'antenne


La candidature déclarée d'Arnaud Montebourg à la présidence de la République conduit i-Télé à suspendre l'émission d'Audrey Pulvar. La journaliste, qui partage la vie du député socialiste, conserve néanmoins son contrat avec la chaîne info. "On ne suspend pas Audrey Pulvar, on suspend son émission. Nous allons lui proposer d'animer une autre émission qui ne soit pas politique", précise Albert Ripamonti, patron de la rédaction. "L'éthique professionnelle d'Audrey n'est pas en cause, mais nous ne voulons pas nourrir une forme de suspicion de la part des invités politiques qui, à terme, affaiblirait la crédibilité d'Audrey Pulvar et celle de la chaîne." Pour combler ce trou dans sa grille, i-Télé prolonge jusqu'à la fin de l'année L'Info sans interdit, émission qui précède actuellement Audrey Pulvar Soir, et devrait mettre en place une nouvelle émission en janvier 2011.
La décision d'I-Télé a mis la pression sur France Inter, où la journaliste officie tous les matins. En catastrophe, une réunion s'est tenue dans la foulée entre les patrons de la station pour savoir s'il fallait s'aligner ou non sur la chaîne. Leur décision devrait être imminente.

I-Télé se conforme à une jurisprudence tacite qui s'applique aux journalistes vivant en couple avec des politiques. Ainsi Béatrice Shönberg avait dû abandonner la présentation du 20 heures de France 2, en juillet 2005, à la suite de son mariage avec Jean-Louis Borloo, alors ministre. Après Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar, il faut s'attendre à ce que la pression monte autour de l'autre couple du PS : François Hollande et la journaliste Valérie Trierweiler, présente à la fois sur Direct 8 et dans les pages de Paris Match.
Sources Yahoo.FR

L'Affaire de l'esclave Furcy reçoit le prix Renaudot essai

Mohamed Aïssaoui a reçu le prix Renaudot de l'essai pour avoir retracé l'incroyable procès d'un esclave de la Réunion
Le Renaudot de l’essai a été décerné au premier tour à l'auteur pour "L’Affaire de l’esclave Furcy" (Gallimard), récit du procès qu’un esclave de l’île de la Réunion fit à son maître pour réclamer sa liberté, trente ans avant l’abolition de 1848.

A l'âge de 31 ans, Furcy découvre que sa mère ayant été affranchie, il était né libre.

S’ensuit alors une procédure qui allait durer 27 ans, menée par un esclave déterminé à lutter pour une cause qui dépassait sa propre personne.
Les archives retraçant cet interminable combat judiciaire ont été mises en vente aux enchères à l’hôtel Drouot en 2005.

"Il n’a laissé aucune trace"
"Malgré un dossier volumineux, et des années de procédures, on ne sait presque rien de Furcy, il n’a laissé aucune trace, ou si peu. J’ai éprouvé le désir - le désir fort, impérieux - de le retrouver et de le comprendre. De l’imaginer aussi", a expliqué Mohamed Aïssaoui, originaire d’Algérie et journaliste au Figaro.
Sources France 2.fr

dimanche, novembre 21, 2010

Golfe du Benin : la fin des Mama BENZ ?

L’arrivée des Chinois en Afrique apporte chaque jour son lot de consolation mais aussi de désolation. A l’image de la mort lente et à petit feu du business des célèbres femmes d’affaire de l’Afrique de l’Ouest. En effet, l’arrivée des produits chinois sur le marché africain déstabilise les petites affaires locales tout en engraissant les roitelets qui s’accrochent au pouvoir. Après le néocolonialisme politique et affairiste des Occidentaux, voici le temps de la colonisation économique chinoise.

Noirs célèbres et Princesses blanches

L’amour a ses raisons que la raison ignore. Pourquoi de nombreux hommes noirs préfèrent-ils les blanches ? Voilà une question qui ne laisse personne indifférent. Et pour cause beaucoup se la pose et se la poseront toujours. Dans les rues de Paris, et pas seulement, le phénomène est banal. Le couple mixte côtoie les couples « origine » black-black ou white-white. Mais notre regard sur cette mixité est autant teinté de voyeurisme coupable, de gêne, d’étrangeté, de mépris que d’admiration. Surtout lorsque les faits et gestes, de l’heureux couple qu’on épie insidieusement, à son insu, transpirent la complicité et l’amour dont on aimerait connaître les ingrédients de la recette.

Pourtant il n’y a peut être pas de recette. Et si ces histoires de noirs et de femmes blanches étaient tout simplement le fruit naturel d’une rencontre entre un « Homme » et une « femme » au-delà du noir et du blanc, donc de leur épiderme respectif ? Ce qui fait dire à certains que la mixité serait un mouvement naturel de l’humanité et que nos sociétés seraient amenées au métissage de gré ou de force. Tandis que les plus pessimistes y voient le signe d’une régression, en ce sens que le mélange des « races » se ferait au détriment des races dites « supérieures » puisqu’elles disparaitront avec leur intelligence atavique en même temps que les « hybrides » se multiplieront avec leur « bêtise légendaire ». Mais afin de cerner ce phénomène, il ne serait pas inintéressant de faire un détour par l’histoire toujours aussi riche d’enseignement.

Du Nègre Banania au Black…
La célèbre pub banania connue pour se gausser du rire béat et niais du tirailleur sénégalais dégustant un bol de chocolat chaud serait, peu de gens le savent, l’épilogue d’une belle histoire d’amour entre un soldat venu des colonies et une blanche. Pourtant la célèbre pub a fait couler beaucoup d’encre et de salive jusqu’aux prétoires. C’était la première intrusion publique du Noir dans l’imaginaire français. Le sauvage puis l’indigène devenant le Nègre de Banania. Les deux guerres mondiales sont passées par là. Au lendemain de ces deux conflits meurtriers, les françaises découvrent les enfants de la colonie. Parmi eux les Noirs venus d’Afrique sud-saharienne et des îles. Leur courage dans les tranchées où ils ont servi de chairs à canon déride un peu leur image de sauvage et d’indigène auprès des Françaises et Français imbibés et pétris de culture raciste. Mais cette négrophilie bon teint reste souvent paternaliste à l’image de la célèbre publicité. C’est à ce moment précis que le Nègre pénètre dans le quotidien des Françaises. Alors il se raconte que le bon nègre est aussi l’amant de passage. Au bonheur des veuves et des célibataires du Paris sombre de l’après guerre.

La légende du sexe surdimensionnée…

Il paraît qu’ils en ont une grosse. En même temps que s’installe le mythe du bon nègre c'est-à-dire souriant aimant la bamboula, une autre légende qui a encore la vie dure saisit la France. Le sexe surdimensionné des Nègres. Fantasme ou réalité, il se raconte que c’est en tout cas l’une des raisons pour lesquelles les blanches préfèreraient les Noirs. Au grand dam de leurs mâles dont la petitesse de « cette chose là » pour parler comme le Fessologue de Mabanckou n’arrive pas aux chevilles de celle des Nègres. Des chevilles qui alimenteront des blagues parfois sans saveur. Comme celle du président Mitterrand invitant son homologue Abdou Diouf à aller se soulager au bord de la seine ; le premier s’exclamant « que le fond de l’air est chaud » tandis que le second du haut de sa taille répliquera « le fond de l’eau aussi ».

Années 70’s : Le Nègre bon enfant ou l’amour bonne conscience

Mais petit à petit, l’installation progressive des Nègres dans la république postcoloniale après 1970, date de l’arrêt de l’immigration de travail banalise leur présence. Mais les clichés ont la vie dure. Le parfumeur Guerlain en sait quelque chose. Il se raconte que les Nègres sont des bons enfants. Il faut les sauver de la misère. Mais cette période des années post-68 est aussi celle du retour du paternalisme. S’afficher avec un Noir est parfois pris pour un acte militant. C’est l’époque de la naissance de l’humanitaire international avec son lot d’images de villages nègres à secourir croulant sous la famine et les guerres injustes. Biafra, Ethiopie, tout le monde s’en souvient.

Années 80’s : De l’United colors of Benetton à la suspicion

Les publicités benetton ont fait sourire et pleurer beaucoup de monde. Dans le prolongement de la philosophie humanitaire, on découvre l’égalité des races, la beauté de la diversité du monde. Bref we are the world. C’est le début de la banalisation des couples mixtes en France. Mais c’est aussi l’époque du black mic mac. La blanche ensorcelée trouvant refuge et consolation dans les bras de son marabout d’amant. Mais cette période inaugure aussi la suspicion jusqu’au début des années 90 sur les couples black and white. Les lois Pasqua sont passées par là. Mariage blanc, mariage de papiers etc. les noms d’oiseaux fusent partout pour qualifier les unions mixtes. Un vent de panique saisit même les autorités. Elles iront jusqu’à multiplier des mots d’ordres stigmatisant les Nègres. SIDA, SANS PAPIERS, etc. tout y passe.

Années 1990-2000 : du black mic mac au black bazar

Nous y sommes. Est-ce le début d’une ère nouvelle ? Les images du sidaïque et du sans papiers sont elles derrière nous ?. En tout cas, il se raconte dans la France de Sarkozy que le nègre est à la mode. Il serait aussi bon amant que viril et protecteur, n’en déplaise à Guerlain qui pense qu’il ne travaille pas encore assez. Chiche ! A l’opposé donc du mâle blanc, endurci dans le célibat, que les femmes blanches jugeraient narcissique, égoïste et préférant la masturbation à la place d’un bon coït à deux. Mais que recherchent au juste ces Nègres ténébreux dans les bras de leurs princesses blanches qu’ils ne trouvent dans l’architecture galbée du bois d’ébène ? Que recherchent les fils de cham ? Une vie de couple, une vie de famille, une vie de foyer ?
Des tabloïds trash anglo-saxons aux très sages magazines francophones, les couples mixtes envahissent les unes encore pâles des fanzines people. Même si dans ce domaine, il y a beaucoup de choses à dire. DE SEAL à TIGER WOODS en passant par Anthony Kavanagh, Tony Parker, Yannick Noah, Kanye West véritable amateur du « bois caucase » jusqu’au feu King of pop et même à nos chers roitelets du Contient à l'image de Abdou Diouf, les Nègres ne jurent que par elle ? Et si les Nègres étaient eux-mêmes maraboutés par la chaire blanche ? On évitera les spéculations au risque de se perdre dans des digressions sans fondement. Il n’y a qu’une enquête sociologique qui pourrait nous éclairer sur ce sujet.

Trophées des Arts Afro-Caribéens


Le théâtre du Châtelet à Paris accueillait hier soir la 5e édition des Trophées des Arts Afro-Caribéens (TAAC). De nombreux artistes, écrivains, journalistes, pas seulement de la diaspora afro-caribéenne ont été récompensés pendant cette cérémonie qui rend hommage à l’immense œuvre du dernier vrai nègre marron à savoir Aimé Césaire. Parmi les heureux récipiendaires, on trouve dans la catégorie littérature roman et essai, la sublime Léonora Miano pour son roman les « Aubes écarlates », Mustapha Aïssaouï pour son essai sur « l’affaire de l’esclave FURCY » l'esclave réunionnais qui assigna son maître en justice en 1817 en contestant juridiquement son statut d'esclave.

Livre : LE GOTHA NOIR




Un livre qui présente les 200 réussites noires de la France postcoloniale !

lundi, novembre 15, 2010

France : fin de la parenthèse de la « diversité » et retour aux origines



Out ! Rama et Fadela. Les deux rescapées du dernier remaniement ont été formidablement remerciées après de bons et loyaux services auprès du grand manitou de la France alias Nicolas Sarkozy. Un nouveau gouvernement moins coloré donc, mais très white white même si Marie Luce Penchard et Jeannette Bougrab font figure de pions exotiques dans cette équipe. A noter aussi la disparition d’un symbole de la gouvernance Sarkozy que représentait le désormais célèbre feu ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Son porte-voix a du même coup rangé son tablier en le troquant contre des oripeaux de l’industrie moins bling bling.

La fin de la diversité en politique…

Les blackettes ou beurettes ne seront pas de la partie finale. Fini l’exotisme. La bamboula est terminée. Retour à la case départ. Celle des anonymes invisibles. On le savait déjà que la diversité n’était qu’une stratégie marketing pour Nicolas Sarkozy et l’UMP pour s’attirer la sympathie des jeunes de banlieue et des français issus de l’immigration. En tous les cas, l’opération séduction a semble t-il bien réussi au regard du nombre croissant d’individualités des minorités visibles s’affichant avec l’étiquette UMP. Les socialistes qui ont longtemps joué avec les descendants d’immigrés en s’imaginant que leur vote leur été éternellement acquis vont s’en mordre les doigts. Peut être pour très longtemps même si on ignore encore les effets politiques de ces évictions très médiatisées des derniers représentants de la bamboulie en hautes sphères politiques.

Le retour aux origines…

Inutile de répéter ce qui se dit et s’écrit déjà ici et là. A savoir que ce gouvernement est un gouvernement replié sur la base à savoir sur les caciques du RPR. Le retour aux origines est donc clairement affiché, ceci en vue des élections de 2012. Cet objectif ne trompe personne et cela s’est fait au détriment des centristes dont la sortie laissera sans doute des traces. Car Borloo est parti humilié et son collègue Morin, sa sortie est restée plutôt discrète.

lundi, novembre 08, 2010

Mondial Escrime: une martiniquaise redore le blason des Bleus


PARIS (Reuters) - Grâce à l'or de Maureen Nisima, l'argent de Gauthier Grumier et le bronze de Jean-Michel Lucenay, l'équipe de France a sauvé l'honneur lundi dans des championnats du monde d'escrime disputés sur son sol et marqués par deux premières journées sans aucune médaille.

"Avec la rage", la Martiniquaise Maureen Nisima est allée chercher la médaille d'or manquant à sa carrière après une seconde place en 2003 et une troisième place en individuel en 2007.

"Aujourd'hui, je gagne tout simplement parce que je devais avoir envie, bien plus envie que toutes les autres. Quelque part, il en était fini des accessits", a-t-elle déclaré.

Aujourd'hui, à l'en croire, "toute la Martinique avait fait le déplacement" au Grand Palais.

Vêtus de tee-shirts blancs arborant un "l love Mö", love écrit avec un coeur battant le rouge, sa bonne cinquantaine de supporters ne l'a pas lâchée une seule seconde derrière une banderole avec ces mots écrits en bleu-blanc-rouge "Yes, Mö can".

"Grâce à eux, aujourd'hui, je me suis sentie portée, je me suis sentie la plus forte. Je ne le serai, peut-être pas une autre fois alors je vais en profiter".

samedi, novembre 06, 2010

Le King of Pop aura son église en France

Selon RTL, les fans français de Michaal Jackson veulent créer une église pour vénérer sa mémoire.

En effet, une association de Montargis dans le Loiret, va déposer ce mardi de nouveaux statuts pour se transformer en association cultuelle.

Myriam Walter, Présidente de l'association 'Une chapelle pour Michael', confie :"... On veut simplement permettre aux fans d'avoir des endroits pour pouvoir se recueillir... un chapelle... on n'est pas du tout une secte, on est une association qui recherche à être au plus près de Michael, c'est pour célébrer un culte... c'est une idole... beaucoup de fans le vénèrent comme un dieu..."


Business ou secte ? l’avenir nous le dira. Depuis la mort du King of Pop, nombreux sont les lascars qui veulent faire du beurre sur sa disparition à commencer par les producteurs de maisons de disque.

lundi, novembre 01, 2010

CÔTE d’Ivoire : Cas K.O pour qui ?


Voici l’affiche du second tour. OUATTARA FACE A GBAGBO. Henri Konan Bédié n’a pas visiblement convaincu les électeurs. L’héritier d’Houphouët n’a pu faire avaler aucune de ses noix de cacao dont il disposait comme son appartenance à l’ethnie majoritaire « Akan ». Mais Bédié même s’il est hors jeu, il compte bien jouer les arbitres dans ce duel qui ne sera pas une sinécure pour les deux candidats restants.

Mais d’ores et déjà félicitations pour la C.I. pour l’organisation de ce scrutin sans grand incident. Une campagne coûteuse : 2 milliards de FCFA. Une participation phénoménale : 80% d’électeurs se sont rendus aux urnes. Les ivoiriens n’ont pas fait dans la dentelle. Comme s’ils s’étaient tous donnés comme consigne : la paix avant tout. Mais celle-ci sera-t-elle au rendez-vous après la proclamation des résultats finaux ?. On le souhaite. Deux candidats désormais pour un fauteuil. Deux amis ou ennemis, deux anciens du sérail. Tous deux favorables à la préservation des intérêts français, l’autre inconnu de cette élection, invisible mais bien présente jouant les arbitres pour siffler les hors jeu et distribuer les bons points. La discrétion des autorités françaises qui avaient maille à partir avec le président sortant est peut être seulement l’eau qui dort et dont la profondeur peut nous réserver des surprises. En attendant le coup de sifflet final de ce duel, disons aux deux candidats, à « ado » alias Ouattara Alassane et au « boulanger » qui n’est autre que Gbagbo, eh les gars ne gâtez pas le coin deh !


Voici les résultats définitifs donnés par la CEI

1) Laurent GBAGBO: 38,03 %

2) Alassane OUATTARA: 32,08 %

3) Henri Konan BEDIE: 25,24 %