jeudi, décembre 16, 2010

CI : Gbagbo est-il en train d’enterrer l’Afrique de Papa ?


On signale quatre morts après la marche funèbre orchestré par l’ancien rebelle Guillaume Soro ex premier ministre du Boulanger et renouvelé à ce même poste par Ouattara, le président du Golf du nom de l’hôtel où il a élu domicile avec ses sbires en attendant la fin du boulot par la soldatesque de l’ONU. Au moins le garçon ne perd pas le nord, il sait orienter son bec là où le vent(re) tourne.

Gbagbo est-il entré dans l’histoire ? Je rappelle que je ne suis ni pour Gbagbo ni pour Ouattara. Les deux ne sont que des malheureux dindons de la farce occidentalo-françafricaine. Chacun a sa manière et à un moment donné servi d’idiot utile aux intérêts occidentaux en Côte d’Ivoire contre le peuple ivoirien. Mais Ouattara pour avoir été désigné par la communauté des intérêts occidentaux que défend le sieur Obama, un enfant d’Afrique aussi par son père, a peut être été meilleur soldat que Gbagbo que d’aucuns ont vite rangé dans le cercle très select et fermé des enfants dignes du Continent à l’image de Sankara, Lumumba etc…

En tout cas une chose est sûre, le Boulanger alias Gbagbo qu’il réussisse ou pas son combat contre les nervis intérieurs et extérieurs à la Côte d’Ivoire, il rentre incontestablement dans l’histoire. Pour avoir démontré que la communauté internationale n’était pas crédible pour oser donner des leçons aux dirigeants africains. Car cette communauté a toujours de manière sélective défendu la démocratie comme bon lui semblait au nom des ses propres intérêts. C’est pour cette raison qu’elle est devenue de plus en plus ridicule. Si la communauté internationale était crédible, elle aurait montré sa fermeté partout où le droit des peuples avait été violé. Or, que constatons-nous ? C’est le deux poids deux mesures. Gabon, Guinée, Congo, Egypte, Togo, Niger, Tunisie etc. dans ces pays ont eu lieu des scrutins pour le moins contestables. Mais c’est en vain qu’on a attendu une levée des boucliers de la part des gendarmes du monde. Pas un bruit, ni vu ni connu. Tant qu’elle continuera ainsi, elle sera de moins en moins crédible et les peuples africains qui ont déjà pris acte de ces tergiversations, feront de plus en plus confiance aux dictateurs téléguidés ou pas qu’à des institutions dont le seul intérêt est de nuire aux intérêts des peuples africains.

L’Acte I de la vraie indépendance se joue peut être en ce moment en CI. En attendant l’acte II…

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