Ce soir, la CI est vraiment un cas KO. Laurent Gbagbo a été proclamé vainqueur de la présidentielle ivoirienne par le Conseil constitutionnel après avoir invalidé les résultats provisoires qui donnaient vainqueur l’ancien premier ministre Alassane Ouattara. Le président déjà en place, vainqueur de l'élection du 28 novembre aurait obtenu 51,45% des suffrages, après annulation de 7 circonscriptions du Nord de la Côte d’Ivoire, accusées d’être le fief des ex-rebelles.
La confusion est donc totale. Deux présidents s’affrontent désormais par médias nationaux et internationaux sous l’œil critique de la « fameuse communauté internationale ». Le terme est d’ailleurs un abus de langage, la notion de « communauté d’intérêts occidentaux » serait plus appropriée. Car en effet dans ce duel qui se joue désormais hors des urnes, c’est l’avenir du pays qui risque d’être en suspens. La bataille des légitimités des deux frères ennemis va continuer si aucune volonté manifeste pour trouver un terrain d’entente ne s’entrevoit.
Un casse tête juridico-institutionnel
Les fast thinkers ont déjà qualifié cette victoire de GBAGBO comme étant un putsch institutionnel de surcroît émaillé de fraudes. De même que la victoire de ADO ne pouvait être qualifiée de franche tant les images de violence au Nord du pays attestées par les autorités militaires du pays ne plaidaient en sa faveur. Si Laurent GBAGBO peut se prévaloir d’une décision du Conseil constitutionnel, il n’empêche qu’il s’agit là d’une véritable victoire à la Pyrrhus entachée de forts soupçons de manipulations. La question désormais qui se pose, comment les deux présidents vont-ils cohabiter et quelle suite va –t-il y avoir ? L’équation politico-électorale est d’autant plus difficile qu’elle comporte plusieurs inconnus.
Les inconnus… ?
Le premier inconnu c’est d’abord l’attitude de la fameuse communauté internationale dont sait déjà le parti pris. Son comportement décidera de la suite politique. Va-t-elle aider Laurent Gbagbo à travailler de manière à garantir la paix dans ce pays ? ou au contraire va-t-elle soutenir le vainqueur proclamé des urnes au risque de provoquer une scission définitive du pays ? Si cette possibilité se confirme, il va de soi que le Nord du pays grand perdant de ces élections va de nouveau plonger dans l’incertitude. On sait que les rebelles du Nord n’ont jamais été désarmés.
L’autre inconnu et pas des moindres, c’est la nouvelle gouvernance que va mettre en place le président Gbagbo. Si ce dernier s’engage dans une politique de la main tendue, encore faut-il que le camp d’en face l’accepte, le pire peut être évité à ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. En revanche, si le pouvoir reste une affaire du camp Gbagbo, les choses vont davantage se compliquer du moins sur le plan extérieur avec un risque d’isolement politique du pays.
La confusion est donc totale. Deux présidents s’affrontent désormais par médias nationaux et internationaux sous l’œil critique de la « fameuse communauté internationale ». Le terme est d’ailleurs un abus de langage, la notion de « communauté d’intérêts occidentaux » serait plus appropriée. Car en effet dans ce duel qui se joue désormais hors des urnes, c’est l’avenir du pays qui risque d’être en suspens. La bataille des légitimités des deux frères ennemis va continuer si aucune volonté manifeste pour trouver un terrain d’entente ne s’entrevoit.
Un casse tête juridico-institutionnel
Les fast thinkers ont déjà qualifié cette victoire de GBAGBO comme étant un putsch institutionnel de surcroît émaillé de fraudes. De même que la victoire de ADO ne pouvait être qualifiée de franche tant les images de violence au Nord du pays attestées par les autorités militaires du pays ne plaidaient en sa faveur. Si Laurent GBAGBO peut se prévaloir d’une décision du Conseil constitutionnel, il n’empêche qu’il s’agit là d’une véritable victoire à la Pyrrhus entachée de forts soupçons de manipulations. La question désormais qui se pose, comment les deux présidents vont-ils cohabiter et quelle suite va –t-il y avoir ? L’équation politico-électorale est d’autant plus difficile qu’elle comporte plusieurs inconnus.
Les inconnus… ?
Le premier inconnu c’est d’abord l’attitude de la fameuse communauté internationale dont sait déjà le parti pris. Son comportement décidera de la suite politique. Va-t-elle aider Laurent Gbagbo à travailler de manière à garantir la paix dans ce pays ? ou au contraire va-t-elle soutenir le vainqueur proclamé des urnes au risque de provoquer une scission définitive du pays ? Si cette possibilité se confirme, il va de soi que le Nord du pays grand perdant de ces élections va de nouveau plonger dans l’incertitude. On sait que les rebelles du Nord n’ont jamais été désarmés.
L’autre inconnu et pas des moindres, c’est la nouvelle gouvernance que va mettre en place le président Gbagbo. Si ce dernier s’engage dans une politique de la main tendue, encore faut-il que le camp d’en face l’accepte, le pire peut être évité à ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. En revanche, si le pouvoir reste une affaire du camp Gbagbo, les choses vont davantage se compliquer du moins sur le plan extérieur avec un risque d’isolement politique du pays.
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