lundi, novembre 15, 2010

France : fin de la parenthèse de la « diversité » et retour aux origines



Out ! Rama et Fadela. Les deux rescapées du dernier remaniement ont été formidablement remerciées après de bons et loyaux services auprès du grand manitou de la France alias Nicolas Sarkozy. Un nouveau gouvernement moins coloré donc, mais très white white même si Marie Luce Penchard et Jeannette Bougrab font figure de pions exotiques dans cette équipe. A noter aussi la disparition d’un symbole de la gouvernance Sarkozy que représentait le désormais célèbre feu ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Son porte-voix a du même coup rangé son tablier en le troquant contre des oripeaux de l’industrie moins bling bling.

La fin de la diversité en politique…

Les blackettes ou beurettes ne seront pas de la partie finale. Fini l’exotisme. La bamboula est terminée. Retour à la case départ. Celle des anonymes invisibles. On le savait déjà que la diversité n’était qu’une stratégie marketing pour Nicolas Sarkozy et l’UMP pour s’attirer la sympathie des jeunes de banlieue et des français issus de l’immigration. En tous les cas, l’opération séduction a semble t-il bien réussi au regard du nombre croissant d’individualités des minorités visibles s’affichant avec l’étiquette UMP. Les socialistes qui ont longtemps joué avec les descendants d’immigrés en s’imaginant que leur vote leur été éternellement acquis vont s’en mordre les doigts. Peut être pour très longtemps même si on ignore encore les effets politiques de ces évictions très médiatisées des derniers représentants de la bamboulie en hautes sphères politiques.

Le retour aux origines…

Inutile de répéter ce qui se dit et s’écrit déjà ici et là. A savoir que ce gouvernement est un gouvernement replié sur la base à savoir sur les caciques du RPR. Le retour aux origines est donc clairement affiché, ceci en vue des élections de 2012. Cet objectif ne trompe personne et cela s’est fait au détriment des centristes dont la sortie laissera sans doute des traces. Car Borloo est parti humilié et son collègue Morin, sa sortie est restée plutôt discrète.

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