vendredi, mars 21, 2008

La France à fric : petits meurtres entre amis ?







La France à fric, cette entité politico-mafieux franco-africaine, donne parfois l’impression d’une cour d’écoliers indisciplinés punis pour leur non respect des règles. A en croire certains observateurs, l’ex-Monsieur Afrique de Sarkozy II, Jean Marie Bockel, aurait été débarqué de son poste pour avoir trop tôt annoncé la « fin de petits arrangements politico-financiers entre Etats africains et la France ». Et cela n’avait pas plu, dit-on, à l’un des représentants le plus emblématique de cette françafrique, en l’occurrence l’inénarrable Bongo Odimba. D’ailleurs, d’après la presse gabonaise, le vétéran Omar s’est réjoui de cette éjection de JMB à la tête de la francofolie. Mais notre nabab tropical de Libreville n’est plus à une sortie près tant par le passé il fit preuve déjà d’un zèle équivalent pour défendre la France à fric. Après les déclarations à l’emporte pièce de Bockel sur la fin de la lune de miel franco-africaine, suivies par la révélation par France 2 des biens immobiliers parisiens de Bongo et Sassou, cela faisait un peu beaucoup trop pour les crocodiles du marigot françafricain. Pour autant, faut-il voir dans le changement de tête à la « coopé » un effet de leur vagissement ? C’est vraiment prendre ses vessies pour des lanternes que de croire que les ex-colonies peuvent dicter la conduite de l’ex-colon.

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