samedi, avril 30, 2011

Médias : Sans Kadhafi, la Radio AFRICA N°1 perd le fil

L’information est révélée par le site Grioo.com dont nous reproduisons ici l’article

La radio panafricaine Africa N°1 a perdu son signal et n’est plus captée au Gabon et en Afrique depuis mercredi, a t-on appris auprès de la direction à Libreville. Selon la direction générale, la station parisienne d’Africa N°1 poursuit la diffusion de ses émissions uniquement captées en île de France.

Le quotidien "L'Union" croit savoir que c'est l'opérateur satellitaire Eutelsat qui aurait mis fin à ses prestations à cause des impayés de la radio panafricaine évalués à près de 200 millions de francs CFA. Depuis 2001, la station connaît de sérieux problèmes financiers, notamment après le retrait en ondes courtes de Radio France Internationale (RFI) et de la radio japonaise NHK.

L’arrivée des partenaires libyens avait redonné aux travailleurs un espoir aujourd'hui compromis par la crise politique que traverse la Libye. Cette crise, marquée par le gel des avoirs libyens et l’intervention militaire occidentale en Libye, affecte le fonctionnement d'Africa N°1 qui accuse une dette de 1,2 milliard de francs CFA, d'après la direction.
Selon le représentant des intérêts libyens au Gabon, Ali Abubaker, les salaires des journalistes d’Africa N°1 ont été assurés seulement jusqu’en mars 2011. M. Abubaker a expliqué que la crise politique en Libye empêchait le Libyan-African Investment Portfolio (LAP) de procéder à un appel de fonds.

La Libyan Jamahiriya Broadcasting est devenue l’actionnaire majoritaire d'Africa N°1 avec 52 pc du capital, l’Etat gabonais détenant 35 pc et les privés gabonais 13 pc.

Racisme dans le foot français : sanction et mea-culpa de certains responsables

Toute honte bue, certains responsables du football français commencent à se rétracter après avoir fait preuve de mauvaise foi dans ce qu’il faut désormais qualifier l’Affaire des quotas dans le foot français. Particulièrement visés par les révélations du site Médiapart, François Blaquart, le DTN de la FFF, a été suspendu tandis que Laurent Blanc, actuel sélectionneur des bleus s'est platement excusé. Dans un communiqué ce dernier s’explique : "Je ne retire rien aux propos que j'ai tenus hier. Que certains termes employés au cours d'une réunion de travail, sur un sujet sensible et à bâtons rompus, puissent prêter à équivoque, sortis de leur contexte, je l'admets et si, pour ce qui me concerne, j'ai heurté certaines sensibilités, je m'en excuse. Mais être soupçonné de racisme ou de xénophobie, moi qui suis contre toute forme de discrimination, je ne le supporte pas".
Selon le verbatim que s'est procuré le site lepoint.fr, voici les propos prêtés à Laurent Blanc :

"Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants ? Les Blacks (...) Je crois qu'il faut recentrer, surtout pour des garçons de 13-14 ans, 12-13 ans, avoir d'autres critères, modifiés avec notre propre culture", dirait le sélectionneur Laurent Blanc selon le verbatim.

"Les Espagnols, ils m'ont dit : 'Nous, on n'a pas de problème. Nous, des Blacks, on n'en a pas'", ajoute-t-il.


Devant l’ampleur du discrédit porté désormais sur la moralité et les intentions des responsables de la DTN, cette réaction de Laurent Blanc était sans doute la meilleure. Car l’équipe de France est tout aussi un prolongement de la représentation nationale. Les Antillais qui ne sont pas blancs sont tout aussi fiers de leur équipe que n’importe quel gaulois de l’Hexagone. Mais le mal est désormais fait. Il se murmure déjà ici et là qu’à l’avenir, les blacks athlétiques, ces caïds immatures de banlieue, trouveront d’autres moyens, d’autres pays pour exprimer leur talent.

Communiqué de Laurent Blanc

« Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de «diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français» comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu.

Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité.

Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne Equipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances. C'est assez facile à comprendre sauf, apparemment, pour ceux qui, pour des motifs qui m'échappent, mais avec des procédés douteux, mélangent tout et font un mal considérable, et pas seulement au football français ».

jeudi, avril 28, 2011

Racisme dans le foot français : Anelka était-il un visionnaire ?

Les masques tombent. Plusieurs mois, après la démission de Lilian Thuram de la fédération française de football (on ignore encore les vraies raisons), le site Médiapart vient de donner un coup de pied dans la fourmilière bleu blanc rouge en révélant le cynisme et l’hypocrisie de ses dirigeants. Ces derniers ne veulent plus de Noirs et d'Arabes.





Depuis l’épisode catastrophique des Bleus au Mondial 2010 en Afrique du sud, l’on savait déjà ce qui se tramait au sein de la DTN avec la mise à pied de certains joueurs triés à partir de la couleur de leur peau. L’on savait également qu’Anelka, le bouc émissaire, n’était que l’arbre qui cachait la forêt. Aujourd’hui les révélations du sérieux site d’investigation nous donnent raison quant à la nature raciste de la gestion des effectifs de l’équipe tricolore. On se souvient aussi que les noms d’oiseaux avaient fusé après le fiasco des bleus (racaille, caïds immatures de banlieue etc.), dans un flot verbal qui attestait d’un réel mépris envers ces joueurs atypiques n’ayant pas la bonne couleur de peau.

A n’en pas douter, le bras de fer que l’attaquant de Chelsea engagea en plein marasme des Bleus au Mondial 2010 avec la fédération fut un symptôme de cette maladie si caractéristique des français, le complexe racial. La république française en se camouflant derrière les oripeaux de l’universalisme républicain croyait avoir évacué le problème de la race. En réalité, la grande dame des droits de l’homme s’était tout simplement fourvoyée dans un mensonge. Et chaque jour apporte son lot de révélations. A l’instar des tractations footballistiques à travers lesquelles, la France rejoue sans cesse le film de cet impensé de la race qu’elle a du mal au final à bouter hors de son territoire et de son imaginaire. Qui est français et qui ne l’est pas ?

Alors que le pays des droits de l’homme doute de ses citoyens de couleur qui, selon lui, ne seraient pas de vrais français, l’Amérique souvent critiquée élit des présidents, des sénateurs, des députés de couleur. Imaginons un seul instant que l’Amérique décide un jour de mettre des quotas au sein de la prestigieuse NBA pour limiter la présence trop nombreuse des blacks athlétiques au profit des joueurs blancs plus intelligents dans le jeu ? Non pas que cela soit impossible puisque dans les années 60, la NBA pratiquait encore la discrimination au faciès. Ce qui est étonnant, c’est de voir que la France emprunte le même chemin pris par les Etats-Unis il y a 60 ans, devenus bizarrement avec ses Noirs la plus grande nation de basket au monde. Et c’est le pragmatisme des dirigeants de la NBA qui amena ces derniers à accepter les joueurs noirs. Aujourd’hui le résultat est là. La France qui se montre aujourd’hui arrogante et méprisante envers les joueurs de couleur n’aurait jamais accédé à une finale de coupe du monde sans la présence de ces derniers. 1998 est déjà bien derrière nous. Mais la vanité est souvent mauvaise conseillère. L’avenir nous dira si la couleur de peau peut faire une politique de football.

Comme nous l'écrivions ici même, le fiasco des Bleus au mondial 2010 ressemblait davantage à un complot ourdi au sein même de cette fédération par des gens qui ne supportaient plus la composition de cette equipe afin de discréditer les joueurs noirs de l'équipe de France et de donner du crédit aux récentes révélations. A l'époque certains nous ont critiqué ici, aujourd'hui les faits nous donnent raison. Après ces révélations et pour la dignité des Noirs et au nom de tous les citoyens de couleur que compte la France, les joueurs noirs de l’équipe tricolore devraient pour toujours et à jamais quitter ce maillot. Comme Nicolas Anelka l’a fait. C'est une question de Respect.

Scandale foot : Les français veulent écarter les noirs et arabes de leur équipe nationale






Anelka avait-il raison sur l'hypocrisie et le racisme qui règnent dans le système footballistique français ? Médiapart en apporte la preuve. Dégustation.


Le foot français accusé de vouloir écarter les noirs et les arabes

Selon le site Mediapart, la Fédération française de football envisage d'ériger en règle le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation.

La Fédération française de football (FFF) est-elle sur le point d'institutionnaliser le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation et les clubs de foot du pays ? C'est ce que révèle le site Internet Mediapart, jeudi 28 avril, dans une longue enquête intitulée "Foot français: les dirigeants veulent moins de noirs et d'arabes".

Selon le site Mediapart, la Fédération française de football envisage d'ériger en règle le principe de quotas discriminatoires dans les centres de formation.

Selon Mediapart, l'objectif de la Direction technique nationale (DTN) "est de limiter, en les triant dès l'âge de 12-13 ans, le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains."

Des consignes en ce sens auraient d'ores et dèjà été données à des responsables de centres de formation, comme l'Institut national français (INF), à Clairefontaine dans les Yvelines, assure également le site d'information.

"Pour ces quotas discriminatoires", précise Mediapart, "la proportion de 30% a même été avancée, le 8 novembre 2010", par le directeur technique François Blaquart lors d'une réunion de la DTN.

Laurent Blanc, également présent à cette réunion, se serait dit "favorable" à cette proposition.

Pour justifier une telle mesure, la DNT avancerait plusieurs arguments. Le premier : trop de joueurs bi-nationaux, formés en France, vont ensuite faire les beaux jours d'une équipe étrangère.

L'autre explication fait froid dans le dos. Elle serait "d'ordre morphologique" et concernerait en priorité les "blacks".

"En un mot", résume Mediapart, "il y a trop de grands noirs athlétiques et pas assez de petits blancs qui ont l'intelligence du jeu dans le foot français."

Contacté mercredi 27 avril, François Blaquart a indiqué à Mediapart : "Dans toutes les discussions, il y a des positions qui peuvent être considérées comme excessives, c'est l'objet de tout débat. Mais en aucun cas, il n'est sorti de décision".

Egalement contacté, Laurent Blanc n'a pour sa part pas donné suite aux sollicitations de Mediapart, qui maintient "l'intégralité de ses informations et l'exactitude des propos rapportés".

Et le site d'information de conclure en citant l'article premier de la Constitution française : la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.


Sources Cameroonvoice



mercredi, avril 27, 2011

Côte d'Ivoire : règlement de comptes camp Ouattara, l'ex-putschiste dit IB tué

Cela s'appelle la démocratie au bazooka ou encore remerciement à la loyale. Et c'est pas fini, ce n'est que le début. Quand on lit dans certains blogs pro-ouattaristes que c'est le début de la normalisation, de quoi suffoquer d'indignation. La guerre entre dozos et autres illétrés du camp Ouattara n'est qu'à son début. Sans compter les déçus du clan Bédié qui vont se rendre compte bientôt qu'ils ont dîné avec le diable.

Côte d'Ivoire: l'ex-putschiste IB tué par les forces pro-Ouattara

ABIDJAN - L'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit IB, chef d'un groupe armé baptisé commando invisible, a été tué mercredi soir à Abidjan par les forces du président ivoirien Alassane Ouattara, a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministre de la Défense.

Après l'opération de sécurisation et de pacification lancée mercredi matin par les Forces républicaines (FRCI) dans les quartiers d'Abobo et d'Anyama (nord), +IB+ est allé se réfugier dans une cour non loin d'une usine à PK-18 (secteur nord d'Abobo), a indiqué le capitaine Léon Alla Kouakou.

Dans cette cour, Ibrahim Coulibaly a pris en otage toute une famille. Les FRCI ont effectué des tirs de sommation à deux reprises et il a réagi avec des tirs nourris. Les FRCI n'ont eu d'autre choix que de riposter, et la rispote lui a été fatale, a ajouté le porte-parole.

L'affrontement qui a eu lieu vers 20H00 (locales et GMT) a fait deux soldats tués et plusieurs blessés côté FRCI, et sept morts dans le camp adverse, dont IB lui-même, a-t-il précisé.

Le commando invisible avait contribué à la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril, en déstabilisant son régime par la prise de contrôle progressive du nord d'Abidjan au début de l'année.

Le président Ouattara avait appelé vendredi l'ex-putschiste de 2002 à désarmer ses hommes, sous peine d'y être contraint par la force.


(©AFP / 28 avril 2011 01h01)


Le Business Florissant des Filles SASSOU

Inconsolable depuis le décès d’Edith Lucie, Denis SASSOU NGUESSO n’en oublie pas pour autant ses autres filles. Toutes plus ou moins aux affaires. Album de famille.
Pilier du clan présidentiel congolais, Edith Lucie, ex-première dame du Gabon, dont le rôle fut décisif pour le retour de son père Denis SASSOU NGUESSO à la magistrature suprême en 1997, avait réussi à placer ses nombreux frères et sœurs dans les affaires et la politique du Congo Brazzaville.
Pour célébrer sa mémoire, une stèle en bronze a été élevée, en mars 2011, dans le cimetière de la famille présidentielle d’Edou Kona-Kona, à l’occasion du second anniversaire de son décès. Une fondation a également été créée à cette occasion : la Fondation Edith Lucie BONGO ONDIMBA, présidée par sa sœur
Julienne JOHNSON.
Femme d’affaires de 43 ans, devenue l’aînée des SASSOU, Julienne JOHNSON dit "Joujou" est mariée au Togolais Guy JOHNSON. Elle gère une société de location d’avions dont l'unique client est… la présidence congolaise. Elle a "ravi" cette affaire à son cousin Jean-Dominique OKEMBA, conseiller spécial de Denis SASSOU NGUESSO et secrétaire général du Conseil National de Sécurité (CNS, services secrets).
La troisième fille du président congolais, Ninelle, épouse du maire de Brazzaville, Hugues NGOUÉLONDÉLE, est également dans les affaires. Elle a monté son entreprise d’installation de chapiteaux avec comme principal client… le palais présidentiel ! En août 2010, elle s'est particulièrement impliquée dans les festivités de l’indépendance du Congo Brazzaville.
Cendrine, 38 ans, compagne de l’homme d’affaires italien Fabio OTTO NELLO, demeure la "madame tourisme et restauration" de la famille. Directrice de sa propre société CSN, elle a noué en 2010 un partenariat avec le leader français du catering aérien, Servair, présent dans les aéroports de Brazzaville, Pointe-Noire et Ollombo.
Propriétaire de deux restaurants haut de gamme (Le Terminalia à Brazzaville et Le Twiga à Pointe-Noire), Cendrine a repris, le 14 février 2011, sous le haut patronage de son père, la gestion du Grand Hôtel de Dolisie, ville natale de l’ex-président Pascal LISSOUBA.
Autre fille de choc, Kelly Christelle dirige la société Christelle, qui a investi dans le secteur forestier. En mars 2011, elle a obtenu du ministère de l’économie forestière et de l’environnement l’attribution d’une concession de 235 000 hectares située dans le département de la Cuvette-Ouest. A 30 ans, Karine-Emma vient, quant à elle, de fonder une société de services.
Le
président congolais a par ailleurs pris auprès de lui une autre de ses filles, Claudia, dit "Coco", 40 ans, nommée conseillère à la communication et aux relations publiques. De mère originaire du Congo Kinshasa et petite-nièce du cardinal de Kinshasa, Laurent MONSENGWO, elle préside, comme sa belle-mère Antoinette SASSOU NGUESSO, avec laquelle elle n’est pas en meilleur terme, une fondation : Demain le Congo.
Dernière fille du président congolais, Andrea a, pour sa part, été promue directrice de la coopération au ministère de l’industrie touristique et des loisirs.

Sources Extrait de la Lettre du Continent N°608, 609 et 610

lundi, avril 25, 2011

Côte d'Ivoire : tortures à l'hôtel du Golf (photos inédites)






Jean-Jacques Bechio, ancien ministre de la fonction publique et ex-ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’Onu



Désiré Tagro, ex-ministre de l’intérieur et SG de la présidence défiguré par un tir à bout portant d’un soldat pro-Ouattara qui lui a visé la bouche. Il décèdera des suites de ses blessures (DR).








Philippe-Henri Dacoury-Tabley, ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), avait été contraint le 22 Janvier dernier à la démission par la conférence des chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Sur ces images, il est molesté et humilié par les forces de Ouattara (DR)





Exécutions sommaires, Chasse à l'homme, épuration ethnique, le scénario rwandais n'est pas loin. L'ère Ouattara s'ouvre et s'écrit en lettres de sang. L'on a cru pourtant que l'ONUCI, également installée à l'Hotel du Golf faisait son travail de protection des civiles et de la population. Peut être pas de toute la population donc ? Regardez ce film d'horreur, cela se déroule dans la Côte d'Ivoire du XXIe siècle. Une chose dont on peut se réjouir, c'est que les auteurs de ces forfaits ne se cachent pas. En cas de poursuites judiciaires par les proches de ces responsables pro-Gbagbo humiliés et torturés, ces images sont autant de preuves pour l'histoire. En attendant la fin de l'ivresse d'une victoire à la pyrrhus.

Discours mémorable et historique de Gbagbo

Libye : Farrakhan fait tomber les masques et balance tout...

Gambia Government's position on the tradegy in Ivory Coast





The events in Ivory Coast have vindicated us on our earlier assertion that Western neo-colonialist sponsored agents in Africa that owe allegiance only to themselves and their Western masters are ready to walk on thousands of dead bodies to the Presidency. This is what is happening in Ivory Coast.

Africans should not only wake up, but should stand up to the new attempts to re-colonise Africa through so called elections that are organized just to fool the people, since the true verdict of the people would not be respected if it does not go in favour of the Western backed candidates, as has happened in Cote D'Ivoire and elsewhere in Africa.

What is really sinister and dangerous about the neo-colonialist threat is that they are ready to use brute force, or carry out outrageous massacres to neutralize any form of resistance to the Western selected President as has happened in Cote D'Ivoire

In Ivory Coast, we know the role played by the former colonial power who, outside of the UN mandate, first bombarded the presidential palace for days, and eventually stormed it through a tunnel that links the presidential palace to one of the residences of their diplomatic representative.

The reasons for the bombardment of the presidential palace prior to the raid was, according to them, to prevent Gbagbo using heavy weapons against civilians! But both the UN and France were aware of the outrageous massacres of civilians. Entire villages that supported President Laurent Gbagbo were wiped out by the so called republican forces fighting for Ouattara. Were Gbagbo supporters not supposed to be protected by both the UN and French forces against massacres?

These so called republican forces that were supposed to be fighting for democracy, ended up killing thousands with impunity and are now engaged in massive looting!

Our position is very clear. The case of Laurent Gbagbo is a replica of the case of Patrice Lumumba who, as a freedom Fighter for the dignity and independence of not only Congolese people but the entire black race, was overthrown by Western powers including the UN, and handed over to his sworn enemies to be murdered.

History is repeating itself as the same neocolonial forces that overthrew Patrice Lumumba, captured him and handed him over to his enemies almost fifty years ago, are the same forces involved in the Ivory Coast with the only difference being that it is now a different former colonial power.

If justice is to be done, there should be an impartial and comprehensive investigation into all the atrocities carried out in Ivory Coast by a team of honest and decent Allah fearing people. Alassane Ouattara and his forces cannot go scot free and blame everything on President Laurent Gbagbo who according to the Ivorian Constitution is the legitimate President of Ivory Coast. This team should be selected by the Non Align Movement.

One is tempted to ask this question:
How is it possible that the verdict of the constitutional council that decided on who won the elections in some Francophone African countries recently, were accepted - that is after the election in Ivory Coast - but that of the Ivorian constitutional council was rejected by both the Western powers and the UN?

As far as we are concerned, the only solution to avert a long drawn-out civil war with all its attendant consequences in Ivory Coast is to reorganize Presidential elections in the shortest possible time. In the meantime, an interim government of national unity should be formed without Alassane Ouattara, as he also has a lot to answer for as well.

One thing is very clear to all Africans today – the plot to recolonise Africa is very real and we must stand up to it.

It is shameful that the most evil, dictatorial and repressive powers on earth today are calling African leaders dictators. It is also very shocking and interesting as well that the same powers are not saying anything about the popular uprising that has been raging on Burkina Faso for the past three weeks, resulting in the storming of the presidential palace in Ouagadougou, last night, with the whereabouts of Blaise Compaore unknown. This uprising has been going on for more than three weeks now, and not a single international news media is reporting on it. Is it possible in today's world that such an uprising can take place in a country like Burkina Faso, so close to the Ivory Coast, a dusk to dawn curfew imposed for two weeks, without the Western media including those of the former colonial master knowing about it?

We the new generation of Africans cannot and will not be fooled. We know what Blaise Compaore stands for in Africa with regards to the West.

Captain Thomas Sankara was murdered for standing up to imperialism and neocolonialism in Burkina Faso in particular and Francophone Africa in general. He was killed for the same reasons that Patrice Lumumba and other African freedom fighters died for, their killers eventually becoming presidents in those African countries and working exclusively for Western interests in Africa.

Blaise Compaore, is one of them. He has a lot to answer for the civil wars that ravaged Liberia, Sierra Leone and Ivory Coast then, and now.

That there is such a media blackout of the uprising in Burkina Faso, but an up-to-the-minute reporting of events in Yemen, Syria, Ivory Coast etc. shows that the so called international news media are the mouth pieces of certain satanic powers with a sinister mission for the rest of the world outside the West.

Why can't the West respect Africa's independence and dignity?

In conclusion, we call on the UN to ensure the safety, protection, and well being of President Laurent Gbagbo, the constitutionally legal President of Ivory Coast, and set him free. He cannot be tried whilst Alassane Ouattara, the internationally selected President goes scot free after massacring thousands of civilians just to be President!

The Gambia government would not recognize any president or government in Africa that has been imposed by forces outside of the African continent for whatever reason. We know what those governments and presidents stand for in Africa. They loot African resources on behalf of the powers that brought them to power.

May the Almighty Allah guide, guard and protect Africans by giving us the courage to stand up in defence of African independence, dignity and the protection of our natural resources from those hungry locusts on the rampage in Africa. The road to total liberation may be tough, but we shall prevail very soon, Insha Allah.

Banjul, le 16 avril 2011

samedi, avril 23, 2011

Congo-Brazzaville : le CHU n'a pas d'ascenseur, mais son président est un généreux donateur...

Son excellence Denis Sassou N’GUESSO, l’homme du 05 février, qui vient de céder à des fermiers Sud-africains réunis en société anonyme (Agri SA), 80 000 hectares (ha) de terres arables pour un bail de 99 ans en date du 10 Mars 2011, ignore que l’ascenseur du centre hospitalier est en panne. On apprend aussi que l’homme des masses qui avait promis aux congolais l’autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 est un généreux donateur. Il aurait apporté aux autorités nippones qui font face aux conséquences de FUKUSHIMA une aide de 500 000 dollars. En congolais on dit ZOBA Néné (bon idiot).

Côte d'Ivoire : la résistance des pro-Gbagbo continue, malgré les intimidations

On nous a annoncé depuis quelques temps des ralliements au nouveau régime et des défections dans le camp Gbagbo, il s’avère que cela est obtenu sous la contrainte. C’est sans doute pour cette raison que le PR Pascal AFFI N’Guesson a tenu à faire cette déclaration au nom du FPI et de tous les ivoiriens amoureux de la vraie paix et de la réconciliation nationale.


Déclaration du Front populaire ivoirien (FPI) sur la situation socio-politique en Côte d'Ivoire
La situation sociopolitique dans notre pays a été marquée cette semaine par deux faits majeurs :

- Les tentatives des nouvelles autorités pour remettre en marche la machine économique et sociale ;

- Le processus de légitimation du nouveau régime à travers le ballet des Présidents et Chefs d’Institutions.

Vivement préoccupés par la persistance de l’insécurité et dans le souci de contribuer à la normalisation rapide de la vie politique, économique et sociale du pays, le Front Populaire Ivoirien (FPI) et La Majorité Présidentielle (LMP), par ma voix, estiment indiqué :

• de faire le point de la situation sociopolitique nationale ;

• d’analyser le processus de légitimation institutionnelle entrepris par le nouveau régime ;

• d’évoquer la nécessité d’une solution politique de sortie de crise.

I- SITUATION SOCIOPOLITIQUE NATIONALE

Presque deux semaines après les douloureux événements du 11 avril 2011, la situation sociopolitique reste marquée par la persistance de l’insécurité et des atteintes aux libertés et aux droits de la personne humaine.

En l’absence des forces régulières de police et de gendarmerie, des combattants armés continuent de sévir dans les différents quartiers d’Abidjan et à l’intérieur du pays. Chaque jour, il est fait écho d’arrestations arbitraires et de détentions abusives sous le prétexte de la recherche de caches d’armes. Les violations de domiciles sont monnaies courantes et les actes de pillages continuent.

Pour échapper aux exactions, voir à la mort, les cadres, militants et sympathisants du FPI et de LMP vivent depuis plus d’un mois dans la clandestinité, la peur et la précarité, séparés de leurs familles, femmes et enfants. Beaucoup d’entre eux ont pris le chemin de l’exil. A ce jour, plus de dix mille exilés sont enregistrés au Ghana, Togo et Bénin.

Le sentiment d’insécurité est renforcé à Abidjan en particulier par la poursuite des combats, notamment à Yopougon et à Abobo où entre groupes d’auto-défense, Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et partisans d’Ibrahim Coulibaly dit IB, on ne sait plus qui attaque qui. Le tout est que les populations fuient les quartiers, abandonnant leurs domiciles aux pilleurs. Ces pillages sont d’une telle ampleur et si systématiques qu’ils apparaissent comme une dimension du plan de conquête d’Abidjan.

Dans ce contexte de violence, l’Etat de droit et les libertés sont étouffés. L’arbitraire règne en maître. Les acquis démocratiques de la longue lutte du FPI sont aujourd’hui menacés. « Notre Voie », le quotidien du FPI ne peut paraître ; les bureaux ont été saccagés, le matériel informatique et technique emporté et l’imprimerie d’un coût de près de cinq cent millions (500 000 000) FCFA incendiée. L’opposition est réduite au silence.

C’est le règne de la pensée unique dans l’audiovisuelle comme dans la presse écrite et une ambiance de dictature s’installe progressivement sur le pays. Elle alimente la peur et la méfiance des uns. Elle encourage les actes d’agression et d’humiliation perpétrés par les autres. Le pays est divisé : entre les vainqueurs du 11 avril et les autres.

Comment combler cette fracture ? Comment rassembler et légitimer les institutions représentatives à même de restaurer la paix et la cohésion nationales ?

La guerre et la violence ont montré leurs limites. Malgré le 11 avril 2011, le pays n’a pas retrouvé la paix ; au contraire les positions se sont radicalisées et la fracture sociale s’est élargie ; il n’y a pas de solution militaire à une crise politique. Mais en même temps, il serait illusoire d’espérer résoudre la crise politique par des arrangements entre Chefs d’Institutions.

II- DE LA LEGITIMATION INSTITUTIONNELLE

Les visites au Chef de l’Etat, du Président de l’Assemblée Nationale d’une part et du Président du Conseil Constitutionnel d’autre part, remettent au goût du jour les questions initiales de la crise post-électorale que sont la question de la légitimité et celle de la légalité.

Les aborder aujourd’hui signifie que le 11 avril ne les a pas régler. Mais les aborder par le biais des institutions est une illusion ; car ces questions sont d’abord politiques c’est-à-dire qu’elles sont en liaison avec les choix et les déterminations du peuple, avant d’être juridiques et institutionnelles.

C’est pourquoi est d’avance vouée à l’échec, toute solution qui chercherait, comme cela semble se dessiner à l’heure actuelle, à faire l’impasse sur l’ouverture de négociations franches et sincères avec les forces politiques et sociales significatives du pays.

Au demeurant, comment le groupe parlementaire FPI peut-il siéger dans la sérénité et participer activement aux débats de l’Assemblée Nationale alors que sa Présidente est emprisonnée pour des motifs politiques et sans que son immunité parlementaire n’ait été levée ?

Comment le Groupe parlementaire peut-il avoir une oreille attentive au discours du Chef de l’Etat alors que Laurent Gbagbo, Fondateur du parti croupit en prison en un lieu inconnu de ses proches et que cette situation divise le pays ?

Comment le Président du Conseil Constitutionnel peut-il justifier et fonder l’investiture de deux Présidents pour la même élection présidentielle ? Etc.

En définitive, seule une solution politique issue de négociations et d’un consensus de la classe politique peut permettre à notre pays d’éviter le ridicule et de sortir dignement de cette crise politique.

III- D’UNE SOLUTION POLITIQUE DE SORTIE DE CRISE

Sortir le pays de la crise exige courage politique et sens élevé de la responsabilité. Faire preuve de courage politique, c’est regarder la vérité en face et reconnaître que le pays est en crise et que cette crise est principalement d’ordre politique.

Faire preuve de responsabilité, c’est reconnaître que depuis la chute du mur de Berlin et dans les pays en développement et en transition démocratique comme le nôtre, il n’y a pas trente-six mille manières de résoudre une crise politique, mais une seule, celle de la négociation et du dialogue politique. Elle exige humilité, hauteur de vue et ouverture d’esprit, sens de l’intérêt national. Elle exige de la patience ; mais elle est durable si la sincérité et la bonne foi animent les différents acteurs.

En l’occurrence, la solution politique de sortie de crise permettra de restaurer la confiance mutuelle, d’assurer la décrispation de l’environnement sociopolitique et de créer les conditions de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la stabilité politique.

La solution politique de sortie de crise adressera les questions suivantes liées à :

- L’ordre public et la sécurité des personnes et des biens ;

- Au désarmement, au retour des militaires dans les casernes, au rapatriement des mercenaires, etc. ;

- La sécurité physique, juridique et professionnelle des membres des Forces de Sécurité et de Défense (FDS) loyalistes ;

- L’adoption d’une solution négociée, dans la dynamique de la réconciliation nationale pour mettre fin aux mouvements armés à Yopougon et à Abobo ;

- La réinstallation des déplacés et le retour des exilés ;

- Le rétablissement des médias d’Etat et le traitement équitable des différents courants d’opinion ;*

- La restauration des acquis démocratiques ;

- L’adoption d’une loi d’amnistie pour fermer la grande parenthèse et la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire et pour poser les jalons de la réconciliation nationale ;

- La libération du Président Laurent Gbagbo et de tous les prisonniers politiques.

CONCLUSION

Terre d’espérance, la Côte d’Ivoire est à genoux, mais elle ne s’est pas encore écroulée. Elle peut et elle doit se relever avec l’engagement de tous ses fils et de toutes ses filles.

C’est pourquoi il est impérieux que s’engage ici et maintenant, le dialogue politique et des négociations avec les forces politiques et sociales pour fonder un consensus national pour un nouveau contrat social ; un contrat pour la restauration et pour la réconciliation nationale.

Fait à Abidjan le 21 avril 2011

Pascal Affi N’guessan

Président du FPI

mardi, avril 19, 2011

Les plus grands pénis sont africains


Selon le classement mondial du site Target Map


Le site Target Map a publié, sur une carte interactive, le classement mondial de la taille des pénis. L’Afrique et l’Amérique latine seraient en tête, et l’Asie en dernière position.


Quels hommes ont les pénis les plus longs de la planète ? Une question de taille, à la laquelle ont travaillé une batterie de scientifiques originaires des quatre coins du globe. Après moult calculs et pondérations, ils ont décerné la palme au continent africain. Ils confortent ainsi une idée qui, auparavant, n’était que du domaine du préjugé et de la légende. C’est ce que révèle Target Map, un service en ligne qui permet de représenter des données statistiques sur des cartes géographiques. Le site a publié le 16 mars une carte interactive sur la taille des pénis dans le monde, intitulée The penis size worlwide. Avec un sexe en érection en moyenne de 17, 93 cm, les Congolais seraient les mieux membrés, suivis des Équatoriens, 17,77 cm, et des Ghanéens, 17,31 cm. En Afrique du Nord, l’Egypte est en tête avec 15,69 cm (21e au rang mondial), suivie de la Tunisie, 15,01 cm, l’Algérie, 14,19 cm et la Libye, 13,74 cm.

La France, avec une moyenne de 16,01 cm, arrive à la quatorzième place, au même niveau que la Jamaïque, Haïti, le Brésil, et Porto-Rico. Elle est en deuxième position sur le podium européen. En revanche, les Asiatiques auraient les organes reproducteurs les plus modestes : la Corée du Sud, 9,66 cm, le Cambodge, 10,04 cm et la Thaïlande, 10,06 cm, arrivent en queue de peloton. Notons cependant que certains pays, tels que le Maroc et le Mali, sont absents du classement. Et qu’il ne s’agit là que de moyennes !

D’où proviennent les données ?

La majorité des informations présentées sur la carte proviennent essentiellement de résultats d’études universitaires et médicales. Par exemple, les données pour le Congo ont été fournies par des chercheurs de l’université Kongo, située dans la province du Bas-Congo ; celles de l’Egypte, par la faculté de médecine Ain Shams, au Caire ; et celles du Ghana par un centre de sexologie du pays. Quant aux Equatoriens, ils ont été mesurés par les universitaires de la faculté de Guayakil de Santiago.

Toutefois, tous ceux qui ont accepté de se soumettre au test n’ont pas été évalués selon le même protocole. Certains ont vu leurs bijoux de famille mesurés par des scientifiques. D’autres ont reporté eux-mêmes la taille de leur sexe sur les questionnaires qui leur avaient été fournis. Ce qui rend les résultats de ce tour du monde très particulier sujet à caution. Qui accepterait de révéler en toute honnêteté qu’il porte sous son pantalon un micro pénis ?

Le top 10


Classement Pays Taille
1 Congo (RDC) 17.93 cm
2 Equateur 17.77 cm
3 Ghana 17.31 cm
4 Colombie 17.03 cm
5 Venezuela 17.03 cm
6 Liban 16.82 cm
7 Cameroun 16.67 cm
8 Bolivie 16.51 cm
8 Hongrie 16.51 cm
10 Soudan 16.47cm


Sources Afrik.com

Déclaration du Collectif des avocats du Président Laurent GBAGBO

Après plusieurs jours de bombardement des sites militaires et civils d’Abidjan par la Licorne et l’ONUCI, les forces spéciales françaises ont enlevé, le lundi 11 avril 2011, le Président de la République de Côte d’Ivoire M. Laurent GBAGBO, la Première Dame et nombre de leurs proches, qui sont aujourd’hui illégalement
détenus par la rébellion.

Toutes ces personnes sont supposées être protégées par les conventions de Genève de 1949, notamment la celle relative au traitement des prisonniers de guerre qui permet au Comité International de la Croix Rouge (CICR) de rendre visite à tous les camps de prisonniers de guerre sans aucune restriction. Le CICR peut également s’entretenir, sans témoin, avec les prisonniers.

Or, les images de violences, les faits et témoignages rapportés par plusieurs sources concordantes, notamment celles proches de la rébellion, démontrent une violation flagrante des conventions de Genève sur le droit des prisonniers de guerre.

En effet, on a pu constater à travers des images d’une insoutenable cruauté le traitement brutal et les violences physiques infligées au Président Laurent GBAGBO, à son épouse ainsi qu’à tous leurs proches.

Madame Simone GBAGBO a été frappée, bousculée, les cheveux arrachés, un bras cassé. La Première Dame porte une minerve depuis plusieurs jours.

Michel GBAGBO, le fils aîné du Président, a été frappé et a reçu des coups de couteaux dont plusieurs derrière la tête.

Les proches du Président GBAGBO sont entassés à 10 voire 30 personnes par chambre. Certains sont grièvement blessés suite à la bastonnade lors de leur enlèvement et des actes de torture et barbarie dont ils continuent d’être les victimes.

Monsieur Désiré TAGRO, ex-ministre de l’Intérieur et Secrétaire Général de la Présidence de la République, a été assassiné après avoir reçu une balle dans la bouche.

De plus, le transfert du Président Laurent GBAGBO dans la ville de Korhogo, localité située dans le nord du pays en zone occupée par les rebelles depuis 2002, laisse craindre des exactions, voire un assassinat maquillé en suicide sur la personne du Président GBAGBO.

Les conditions de sa détention et celle de toutes les personnes arrêtées, au regard de la brutalité des geôliers sont véritablement de nature à susciter des inquiétudes quant au respect des droits fondamentaux inscrits dans les conventions de Genève.

Aussi, il est impératif que la Croix-Rouge mette tout en oeuvre s’assurer du respect du respect de cette convention, notamment l’article 3 commun aux quatre Conventions de Genève. Cette disposition couvre les situations de conflits armés non internationaux, notamment les conflits internes durant lesquels un État tiers ou une force multinationale intervient aux côtés du gouvernement ou d’une partie comme cela a été le cas en Côte d’Ivoire.

L’article 3 exige que toutes les personnes se trouvant aux mains de l’ennemi soient traitées avec humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable. Il interdit plus particulièrement le meurtre, les mutilations, la torture, les traitements cruels, humiliants et dégradants, les prises d’otages et les procès inéquitables.

Ainsi, au regard de cette disposition et des risques d’assassinats et de règlement de compte sur les personnes arrêtées et plus particulièrement le Président GBAGBO, il incombe au CICR de vérifier sans délai que les dispositions précitées sont vraiment respectées.

En l’espèce, il s’agit de s’assurer que :
– Les personnes arrêtées dont le Président GBAGBO ne font pas l’objet de violences physiques et psychologiques et sont traitées avec humanité
– Les personnes arrêtées sont détenues dans des conditions humaines et que les blessés reçoivent des soins
– Les personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires bénéficient d’un procès équitable et puissent être défendues par un avocat auquel elles aient accès sans témoin

Sources Invers@lis

samedi, avril 16, 2011

La crise politique ivoirienne, miroir de l’effondrement ontologique de l’homme africain

Patriotes victimes de bombardments onusiens et de la force française Licorne à la Résidence présidentille de Cocody-Ambassade

Dans le flot des discours qui ont suivi la chute de Laurent Gbagbo, il est des mots qui reviennent comme des leitmotivs obsédants : « L’Afrique humiliée », « l’Afrique bafouée », « l’Afrique violée ». Transpirant la colère, ces mots, au goût de bile ravalée, de fierté étouffée, accompagnent la glose de ceux qui ont soutenu le baroud d’honneur du désormais célèbre « boulanger d’Abidjan » dont la sortie pitoyable et ridicule continue d’interpeller plus d’un africain, y compris ses farouches adversaires, de l’intérieur comme de l’extérieur qui l’ont mis, comme ils disent, aux arrêts. Mais ces mots traduisent bien plus qu’un simple cri de révolte de ceux qui ont voulu faire endosser à l’ex-président ivoirien l’uniforme de martyr à la Lumumba. Signe d’un ras le bol certain, ils trahissent notre impuissance devant ce mal incurable qui ronge le Nègre. Cette crise ontologique qui prend la forme de notre insoutenable et révoltante faiblesse qui fait de nous, ces « individus-chose », « individus-déchet », au milieu des nations, devenus dans les mains de l’ancien maître ce « jouet », cette chose insignifiante, qu’il peut retourner, défaire, manipuler à sa guise au gré de son humeur et de son intérêt le plus immédiat.


Mais la causa fiendi de cette faiblesse porte un nom : le déficit de conscience historique de l’homme africain de sa propre « valeur ontologique » en tant qu’être humain jouissant des mêmes droits et devoirs que n’importe quel individu sur cette planète. Parmi les signes évidents de ce déficit, c’est l’effondrement moral qui l’accompagne qui fait que tout Africain devient un coupable potentiel, de crimes pas seulement politiques mais aussi culturels et économiques contre la terre ancestrale. Une terre désormais maculée de sang, legs des forfaits impunis de ceux qui l’ont érigé en vache à lait de la planète. Aux plaies béantes de celles-ci, la réponse de cet homme-déchet se résume à la surdité, à l’amnésie, à l’aveuglement, à l’appât facile du gain, au troc de sa propre dignité en échange d’un hypothétique statut provisoire de président ami (ami de la France, ami des Etats-Unis etc…). Même la mémoire de la violence des épreuves historiques subies ne peut le faire changer de trajectoire. Amnésique, l’homme africain reste pourtant dyspeptique. A l’image de nos deux protagonistes de la crise ivoirienne. A l’image de tous ceux qui ont applaudi à l’ingérence étrangère et se sont réjoui du dénouement de cette crise. A l’image de tous ceux qui ont mis la Côte d’Ivoire à feu et à sang au nom de leur petite gloire personnelle. A l’image de tous ceux qui ont voulu privilégier cette voie sans issue en contractant une nouvelle dette auprès de l’ancien colonisateur qui attend patiemment son heure pour réclamer son dû.


Mais Gbagbo comme Ouattara n’ont pas été les seuls acteurs du déshonneur de l’Afrique dans cette triste fresque tropicale. L’Union Africaine, ce « machin » dont il faudra un jour repenser les fondements, a été aussi humiliée tout en déchirant un peu plus le voile de la honte de son folklore diplomatique. Mais à quoi fallait-il s’attendre ? Finalement à pas grand-chose. On ne fouille qu’une seule fois le sac de l’idiot du village, disent les Kongo. Les dirigeants de l’Union africaine dans le rôle de pauvres pantins et commis dévoués à la cause non pas de leur peuple, mais au service d’intérêts étrangers, ont couvert l’Afrique de honte et de ridicule. De la même manière que certains roitelets africains avaient participé au commerce des esclaves, les avaient même traqués avant de les livrer à des brigands européens, nos dirigeants actuels perpétuent ce travail de mise à mort du Continent à travers leurs compromissions, leur traitrise, leur perfidie et leur insouciance notoire. Ces vérités là il va falloir les entendre, les accepter, les digérer pour mieux comprendre cette faillite ontologico-morale de l’africain. Que l’on se garde de considérer ce problème avec dédain du fait qu’il met à nu notre nature profonde. Ce masochisme ontologique de l’Africain qui fait de lui un être irrémédiablement petit, mesquin, sans conscience historique, rongé par la jalousie, le complexe d’infériorité et pour finir dépourvu du sens de l’honneur.


Ce problème est une véritable maladie et elle atteint chez certains africains son sommet le plus sublime comme l’on a pu l’observer chez de nombreux acteurs de la crise ivoirienne. « Faire l’animal », « montrer que l’on est garçon » jusqu’à marcher sur les corps de ses propres parents. Profaner ces corps et les livrer au voyeurisme planétaire. Sans jamais se demander mais pour qui et pourquoi je fais ce boulot de merde ? Ailleurs on s’interroge. Mais ces quoi ces nègres qui s’entretuent ? Des bêtes ? Non. Des hommes-chose assoiffés de pouvoir mais dans le rôle d’éternels valets. Des hommes-déchet, acteurs d’un ignoble ballet pantomime. Le maître applaudit. Je le tiens ce négro, aime-t-il à répéter. Pauvre pantin encore encombré de chaînes et de boulets, la bête en lui y est logée confortablement.


Sans vouloir instruire ici le procès politique de qui que ce soit, la libération de la Côte d’Ivoire par l’ancien bourreau, l’on n’y croit pas un seul instant. Mais c’est le propre de l’homme-déchet. Il lui est difficile de résister aux sirènes de la division de l’ancien maître qu’il préférera toujours au tambour local de l’unité et du dialogue. Il n’y a que la haine de soi qui peut pousser l’esclave à se faire des illusions, disait Thomas Sankara, sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend le libérer. C’est se moquer de son propre sort y compris celui des millions d’Ivoiriens que de vouloir prendre possession d’une maison en tant que père de la Nation sans en avoir les clefs. Le vrai captif n’est peut être pas celui qu’on a cru voir sur toutes les télévisions du monde entier. Si Gbagbo est en résidence surveillée, Ouattara n’échappera pas à la présidence surveillée. Mais c’est le prix à payer lorsque l’on s’entête à vouloir faire de la politique en Afrique avec les habits du passé, en réclamant son filet de sécurité auprès de l’ancien maître. La libération de la Côte d’Ivoire dans un bunker version Gbagbo, l’on n’y a pas cru un seul instant. Non plus. Surtout lorsqu’on a joué au larbin de service pendant 10 ans. Si l’on salue la combativité de Gbagbo, l’on doute de la sincérité de ce combat au regard d’importants marchés concédés à ceux là même qui ont savamment et copieusement orchestré sa chute. Quel paroxysme d’absurdité. Autant de signes de cette maladie.


Crier au loup blanc ne servira pas à remettre de l’ordre dans la maison Afrique. L’homme africain a un problème à régler avec lui-même avant de régler celui de « l’homme blanc » accusé à tort ou à raison de tirer les ficelles. Se rendre maître de son destin consistera également à se départir de cette fausse naïveté qui habite encore un certain nombre d’entre nous qui croient béatement à la bonté originelle de notre nature qui fait de nous par essence des êtres solidaires. Or cette solidarité, nous l’avons longtemps cherchée dans les luttes de nos aînées restées de simples parenthèses dans l’histoire, d’interminables éructations de fierté de soi sporadiques et par à-coup de l’homme-déchet.


Auteur : C. M. citoyen panafricain

mardi, avril 12, 2011

L'ex-ministre de l'Intérieur de Gbagbo est mort

Les circonstances du décès du diplomate, arrêté en même temps que Laurent Gbagbo, ce lundi, sont troubles. Désiré Tagro, ex-ministre de l'Intérieur et proche de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est décédé ce mardi, au lendemain de son arrestation avec Gbagbo à Abidjan. Les circonstances de cette mort demeurent troubles. Plus tôt dans la soirée, Farhan Haq, un porte-parole des Nations unies à New York, a affirmé que Laurent Gbagbo a été emmené hors d'Abidjan, sans révéler où l'ancien président ivoirien avait été conduit. Gbagbo, tombé lundi aux mains des partisans de son rival Alassane Ouattara, avait été conduit au QG de ce dernier, l'hôtel du Golf, mais il n'y est plus, a précisé le porte-parole. Selon des responsables de l'Onu, Laurent Gbagbo devait être transféré dans le nord du pays, bastion d'Alassane Ouattara


Sources Yahoo.fr, l'Express.fr

lundi, avril 11, 2011

Exclusif : la Côte d’Ivoire, nouveau département français ?





La Côte d’Ivoire a donc choisi la départementalisation par des voies militaires. Les opérations de vote ont soigneusement été supervisées par des hauts représentants de l’ONUCI et des forces spéciales françaises. C’est tôt ce matin que le dénouement a eu lieu après d’âpres batailles non pas électorales mais militaires autour de la résidence de l’indépendantiste Laurent Gbagbo. Ce dernier qui résistait depuis de longues semaines a été arrêté en compagnie de sa femme et ses proches et transporté, ironie de l’histoire, à l’Hôtel du Golf. Là où justement se terrait son rival Alassane Ouattara avec la protection des éléments de l’ONUCI. Autant vous dire qu’il ne pouvait pas y avoir de fraudes. Alassane Ouattara, vainqueur connu de longue date, va donc pouvoir aisément accédé à la présidence de ce département situé en Afrique de l’Ouest. D’ores et déjà les tractations vont bon train sur la composition de l’assemblée départementale dont la vice-présidence sera certainement assurée par le va-t-en guerre Guillaume Soro.



En ce jour du 11 avril 2011, l’ancienne colonie de l’Afrique de l’Ouest devient officiellement le 102 ème département français et le 6 ème département d’outre-mer. Cette départementalisation résulte du coup d’Etat militaire mené par les forces rebelles pro-Ouattara aidées par l’ONUCI et les militaires français.
Cette transformation statutaire permet à l’ancien pays colonisateur, la France, de continuer l’exploitation du pays dont elle avait déjà la charge au temps de l’indépendantiste Laurent Gbagbo. Celui-ci avait concédé les ports d’Abidjan ainsi que l’aéroport de Côte d’Ivoire aux mains de l’industriel Français Vincent Bolloré afin de caresser l’ancienne puissance coloniale dans le sens du poil. Mais les calculs de la France ont eu raison sur cette stratégie de charme. Par ailleurs, la filière cacao contrôlée par les américains devrait aussi faire l’objet d’une attention particulière au regard de ce changement de statut.
La Côte d’Ivoire représente un intérêt à la fois stratégique, de par sa position géographique en Afrique de l’Ouest, et économique, en raison de son potentiel agricole et géologique. En tous les cas, cette transformation statutaire de la C.I. augure de beaux lendemains pour l’ensemble des ivoiriens.

mardi, avril 05, 2011

Ouattara : une victoire à la Pyrrhus

No comment. Nous tenons à préciser que cette photo est un montage.
Attention, images insoutenables de tueries attribuées aux rebelles d'Alassane Ouattara. Ames sensibles s'abstenir

samedi, avril 02, 2011

Libye : BHL/Dieudonné, un jeu de quenelles ?

Faire rire et philosopher ne sont pas vraiment deux métiers différents. Et pour preuve, les batailles médiatiques que nous livrent tous les mois d’un côté, BHL, le fréquentable philosophe français le plus médiatique et de l’autre, Dieudonné, l’infréquentable humoriste français le moins médiatique sont emblématiques. Le premier au lieu de nous « faire interroger sur le monde » fait rire tandis que le deuxième fait rire en nous faisant interroger. Chercher l’erreur. Tout le monde a encore en mémoire la fin burlesque de l’épisode Sakineh, cette iranienne soi disant condamnée à mort, porté sous les projecteurs médiatiques par BHL. Au final, ce ne fut qu’un canular orchestré par un philosophe en mal de sensations médiatiques. S’agissant de la Libye, cette fois-ci le dandy penseur a repris son bâton de philosophe pour alerter l’establishment français sur un possible massacre des populations civiles par l’infâme dirigeant libyen Kadhafi. Peut être a t-il raison ? Mais pour l'heure on cherche toujours les images des charniers...


Il a suffi seulement 48 heures pour se rendre compte d’une supercherie. Et ceci grâce à qui ? Grâce à l’humoriste Dieudonné décidé à en découdre avec le penseur français. Sur les images qui circulent sur Internet, l’humoriste franco-camerounais est applaudi par un millier de libyens acquis à la cause de Mouammar devant son bunker ravagé par les balles de la coalition. Une foule en liesse arborant le drapeau vert libyen. On y voit même des femmes. L’ambiance y paraît bon enfant. Des images à mille lieux de la propagande entendue dans les médias mondiaux meanstream. Ahurissant. Alors qu’il pleut dans le ciel libyen des bombes. Mais cela montre quelque chose. Cela prouve une chose que les esprits sensés répétaient déjà avant le début des frappes occidentales à savoir que la rébellion libyenne n’est pas un mouvement populaire. Il s’agit d’un groupuscule d’individus payés et manipulés par qui (on aimerait le savoir) pour déstabiliser la Libye. Dire cela n’est pas soutenir Kadhafi, mais dire la vérité. Cette analyse est confirmée par les dire d’un haut responsable français de la défense interrogé sur France 24. Selon ce monsieur, la rébellion souffrirait d’un réel soutien de la population.


De ces informations, on peut se demander, quelles sont donc les raisons qui ont poussé le philosophe de France à induire en erreur le président français et avec lui les populations françaises. Après Sakineh, la Libye est un autre médiamensonge qui vient à nouveau de confondre le philosophe français le plus comique de France et à faire de Dieudonné l’humoriste le plus philosophe de France.