Selon le verbatim que s'est procuré le site lepoint.fr, voici les propos prêtés à Laurent Blanc :
"Les Espagnols, ils m'ont dit : 'Nous, on n'a pas de problème. Nous, des Blacks, on n'en a pas'", ajoute-t-il.
Devant l’ampleur du discrédit porté désormais sur la moralité et les intentions des responsables de la DTN, cette réaction de Laurent Blanc était sans doute la meilleure. Car l’équipe de France est tout aussi un prolongement de la représentation nationale. Les Antillais qui ne sont pas blancs sont tout aussi fiers de leur équipe que n’importe quel gaulois de l’Hexagone. Mais le mal est désormais fait. Il se murmure déjà ici et là qu’à l’avenir, les blacks athlétiques, ces caïds immatures de banlieue, trouveront d’autres moyens, d’autres pays pour exprimer leur talent.
Communiqué de Laurent Blanc
« Il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir que le débat auquel j'ai participé n'avait évidemment pas pour objectif de «diminuer le nombre de noirs et d'arabes dans le football français» comme voulait le laisser entendre le titre outrancier de l'article, mais uniquement d'envisager le futur du football français et donc d'aborder, par voie de conséquence, le lourd et délicat problème des joueurs à double nationalité ainsi que les modalités de détection/sélection pour un nouveau projet de jeu.
Que cela ait des incidences, à moyen ou long terme, sur les différents profils de joueurs en préformation ou en formation, c'est l'évidence, mais il n'y a là aucun lien, strictement aucun, avec une préférence ou un rejet de telle ou telle nationalité.
Mon seul souci est d'avoir de bons joueurs pour une bonne Equipe de France, qu'ils soient petits ou grands, quels que soient leur lieu de naissance ou leurs ascendances. C'est assez facile à comprendre sauf, apparemment, pour ceux qui, pour des motifs qui m'échappent, mais avec des procédés douteux, mélangent tout et font un mal considérable, et pas seulement au football français ».
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