Les masques tombent. Plusieurs mois, après la démission de Lilian Thuram de la fédération française de football (on ignore encore les vraies raisons), le site Médiapart vient de donner un coup de pied dans la fourmilière bleu blanc rouge en révélant le cynisme et l’hypocrisie de ses dirigeants. Ces derniers ne veulent plus de Noirs et d'Arabes.
Depuis l’épisode catastrophique des Bleus au Mondial 2010 en Afrique du sud, l’on savait déjà ce qui se tramait au sein de la DTN avec la mise à pied de certains joueurs triés à partir de la couleur de leur peau. L’on savait également qu’Anelka, le bouc émissaire, n’était que l’arbre qui cachait la forêt. Aujourd’hui les révélations du sérieux site d’investigation nous donnent raison quant à la nature raciste de la gestion des effectifs de l’équipe tricolore. On se souvient aussi que les noms d’oiseaux avaient fusé après le fiasco des bleus (racaille, caïds immatures de banlieue etc.), dans un flot verbal qui attestait d’un réel mépris envers ces joueurs atypiques n’ayant pas la bonne couleur de peau.
A n’en pas douter, le bras de fer que l’attaquant de Chelsea engagea en plein marasme des Bleus au Mondial 2010 avec la fédération fut un symptôme de cette maladie si caractéristique des français, le complexe racial. La république française en se camouflant derrière les oripeaux de l’universalisme républicain croyait avoir évacué le problème de la race. En réalité, la grande dame des droits de l’homme s’était tout simplement fourvoyée dans un mensonge. Et chaque jour apporte son lot de révélations. A l’instar des tractations footballistiques à travers lesquelles, la France rejoue sans cesse le film de cet impensé de la race qu’elle a du mal au final à bouter hors de son territoire et de son imaginaire. Qui est français et qui ne l’est pas ?
Alors que le pays des droits de l’homme doute de ses citoyens de couleur qui, selon lui, ne seraient pas de vrais français, l’Amérique souvent critiquée élit des présidents, des sénateurs, des députés de couleur. Imaginons un seul instant que l’Amérique décide un jour de mettre des quotas au sein de la prestigieuse NBA pour limiter la présence trop nombreuse des blacks athlétiques au profit des joueurs blancs plus intelligents dans le jeu ? Non pas que cela soit impossible puisque dans les années 60, la NBA pratiquait encore la discrimination au faciès. Ce qui est étonnant, c’est de voir que la France emprunte le même chemin pris par les Etats-Unis il y a 60 ans, devenus bizarrement avec ses Noirs la plus grande nation de basket au monde. Et c’est le pragmatisme des dirigeants de la NBA qui amena ces derniers à accepter les joueurs noirs. Aujourd’hui le résultat est là. La France qui se montre aujourd’hui arrogante et méprisante envers les joueurs de couleur n’aurait jamais accédé à une finale de coupe du monde sans la présence de ces derniers. 1998 est déjà bien derrière nous. Mais la vanité est souvent mauvaise conseillère. L’avenir nous dira si la couleur de peau peut faire une politique de football.
Comme nous l'écrivions ici même, le fiasco des Bleus au mondial 2010 ressemblait davantage à un complot ourdi au sein même de cette fédération par des gens qui ne supportaient plus la composition de cette equipe afin de discréditer les joueurs noirs de l'équipe de France et de donner du crédit aux récentes révélations. A l'époque certains nous ont critiqué ici, aujourd'hui les faits nous donnent raison. Après ces révélations et pour la dignité des Noirs et au nom de tous les citoyens de couleur que compte la France, les joueurs noirs de l’équipe tricolore devraient pour toujours et à jamais quitter ce maillot. Comme Nicolas Anelka l’a fait. C'est une question de Respect.
A n’en pas douter, le bras de fer que l’attaquant de Chelsea engagea en plein marasme des Bleus au Mondial 2010 avec la fédération fut un symptôme de cette maladie si caractéristique des français, le complexe racial. La république française en se camouflant derrière les oripeaux de l’universalisme républicain croyait avoir évacué le problème de la race. En réalité, la grande dame des droits de l’homme s’était tout simplement fourvoyée dans un mensonge. Et chaque jour apporte son lot de révélations. A l’instar des tractations footballistiques à travers lesquelles, la France rejoue sans cesse le film de cet impensé de la race qu’elle a du mal au final à bouter hors de son territoire et de son imaginaire. Qui est français et qui ne l’est pas ?
Alors que le pays des droits de l’homme doute de ses citoyens de couleur qui, selon lui, ne seraient pas de vrais français, l’Amérique souvent critiquée élit des présidents, des sénateurs, des députés de couleur. Imaginons un seul instant que l’Amérique décide un jour de mettre des quotas au sein de la prestigieuse NBA pour limiter la présence trop nombreuse des blacks athlétiques au profit des joueurs blancs plus intelligents dans le jeu ? Non pas que cela soit impossible puisque dans les années 60, la NBA pratiquait encore la discrimination au faciès. Ce qui est étonnant, c’est de voir que la France emprunte le même chemin pris par les Etats-Unis il y a 60 ans, devenus bizarrement avec ses Noirs la plus grande nation de basket au monde. Et c’est le pragmatisme des dirigeants de la NBA qui amena ces derniers à accepter les joueurs noirs. Aujourd’hui le résultat est là. La France qui se montre aujourd’hui arrogante et méprisante envers les joueurs de couleur n’aurait jamais accédé à une finale de coupe du monde sans la présence de ces derniers. 1998 est déjà bien derrière nous. Mais la vanité est souvent mauvaise conseillère. L’avenir nous dira si la couleur de peau peut faire une politique de football.
Comme nous l'écrivions ici même, le fiasco des Bleus au mondial 2010 ressemblait davantage à un complot ourdi au sein même de cette fédération par des gens qui ne supportaient plus la composition de cette equipe afin de discréditer les joueurs noirs de l'équipe de France et de donner du crédit aux récentes révélations. A l'époque certains nous ont critiqué ici, aujourd'hui les faits nous donnent raison. Après ces révélations et pour la dignité des Noirs et au nom de tous les citoyens de couleur que compte la France, les joueurs noirs de l’équipe tricolore devraient pour toujours et à jamais quitter ce maillot. Comme Nicolas Anelka l’a fait. C'est une question de Respect.
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