La résolution 1973 du conseil de sécurité de l’ONU fera sans doute date dans l’histoire des relations entre pays occidentaux et pays dominés. Menée par les Etats-Unis et la France, la coalition euro-américaine a eu le feu de vert de l’Onu pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, en dépit de l’abstention de la Russie et de la Chine. Une pluie de bombes depuis 24 heures arrose le ciel libyen, redonnant à la rébellion un peu de vigueur qu’elle avait semble-t-il perdue. Mais à peine mise en place, cette coalition fait face à ses premières contradictions. Plusieurs acteurs de la communauté internationale (Chine, Russie, Allemagne, Union Africaine) ont mis en garde contre les bombardements sur un pays souverain. La ligue Arabe qui soit disant avait été consultée est en train de faire volte-face. Elle a vertement critiqué les frappes françaises et américaines. C'est peu dire que cette résolution 1973 ne fait pas autant l’unanimité qu’elle reste illégitime, à bien des égards.
Une résolution avec une forte odeur de pétrole
Le fond du problème n’est ni la démocratie ni la protection des civiles comme le laissent entendre tous les pays engagés dans cette nouvelle guerre contre un pays arabe. Parce que par le passé, la communauté internationale instrumentalisée par les USA avait justifié l’agression de l’Irak en prétextant sa possession de l’arme atomique. Or, il s’est avéré que les armes atomiques n’ont jamais existé. Mais ce pays sera mis à feu et à sang, avec la liquidation spectaculaire de ses dirigeants de l’époque.
Dans le cas de la Libye, le prétexte, cette fois-ci, semble être les assassinats que perpétrerait le régime libyen à l’endroit des civiles. Mais les images de charniers, brandies par les commentateurs des médias occidentaux, restent à ce jour introuvables. Autant dire que tout cela n’est qu’enfumage sur fond d’intérêts pétroliers. En effet, Kadhafi, voyant un manque de soutien de la part des Occidentaux (Britanniques et Américains) à qui pourtant il avait confié la gestion de son pétrole, a commencé à revoir les contrats. D’où l’empressement de ces bombardements qui auraient d’abord pour but de précipiter la chute du régime.
Kadhafi et la fin des « dictateurs cleenex »
On ne le répétera jamais assez, Kadhafi est un dictateur qui fait partie de cette pire espèce de dirigeants imbue de leur personne et incapable d’auto-examen. Il a été utilisé par l’Occident tout comme lui a instrumentalisé celui-ci. Mais seulement voilà, depuis presque plus d’un mois une rébellion sous les oripeaux d’une contestation démocratique et populaire tente de le chasser du pouvoir. Celle-ci ne bénéficiant que de l’appui de la fameuse communauté internationale, s’est résolue à le renverser par les armes, devant les représailles des forces loyales fidèles au colonel. Ce qui se joue en Libye dépasse la petite personne de Kadhafi. Il est question d’un point d’équilibre géostratégique qu’incarnait ce pays dans le ciel corrompu des rapports entre nations occidentales et pays du sud. La petite voix de ce pays, bien qu’amusante et agaçante par moments, était porteuse de bouffée d’oxygène. Sa disparition laissera un vide sans doute.
Une résolution avec une forte odeur de pétrole
Le fond du problème n’est ni la démocratie ni la protection des civiles comme le laissent entendre tous les pays engagés dans cette nouvelle guerre contre un pays arabe. Parce que par le passé, la communauté internationale instrumentalisée par les USA avait justifié l’agression de l’Irak en prétextant sa possession de l’arme atomique. Or, il s’est avéré que les armes atomiques n’ont jamais existé. Mais ce pays sera mis à feu et à sang, avec la liquidation spectaculaire de ses dirigeants de l’époque.
Dans le cas de la Libye, le prétexte, cette fois-ci, semble être les assassinats que perpétrerait le régime libyen à l’endroit des civiles. Mais les images de charniers, brandies par les commentateurs des médias occidentaux, restent à ce jour introuvables. Autant dire que tout cela n’est qu’enfumage sur fond d’intérêts pétroliers. En effet, Kadhafi, voyant un manque de soutien de la part des Occidentaux (Britanniques et Américains) à qui pourtant il avait confié la gestion de son pétrole, a commencé à revoir les contrats. D’où l’empressement de ces bombardements qui auraient d’abord pour but de précipiter la chute du régime.
Kadhafi et la fin des « dictateurs cleenex »
On ne le répétera jamais assez, Kadhafi est un dictateur qui fait partie de cette pire espèce de dirigeants imbue de leur personne et incapable d’auto-examen. Il a été utilisé par l’Occident tout comme lui a instrumentalisé celui-ci. Mais seulement voilà, depuis presque plus d’un mois une rébellion sous les oripeaux d’une contestation démocratique et populaire tente de le chasser du pouvoir. Celle-ci ne bénéficiant que de l’appui de la fameuse communauté internationale, s’est résolue à le renverser par les armes, devant les représailles des forces loyales fidèles au colonel. Ce qui se joue en Libye dépasse la petite personne de Kadhafi. Il est question d’un point d’équilibre géostratégique qu’incarnait ce pays dans le ciel corrompu des rapports entre nations occidentales et pays du sud. La petite voix de ce pays, bien qu’amusante et agaçante par moments, était porteuse de bouffée d’oxygène. Sa disparition laissera un vide sans doute.
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