lundi, mars 14, 2011

Côte d’Ivoire : Zuma rate son entrée dans l’histoire

Alors que le président sud-africain était très attendu sur le dossier ivoirien pour avoir afficher une attitude digne des pharaons, voilà qu’une petite visite à Paris, le 2 et 3 mars dernier, à l’invitation de son homologue français fait de lui le dernier des parias. L’actuel héritier des combats noirs contre l’apartheid vient de se disqualifier aux yeux de l’histoire. La terre des Zulu ne le reconnaît plus. Zuma n’est qu’un usurpateur. Lâchement, il vient de refermer la porte de la libération de l’Afrique qui se joue symboliquement en terre ivoirienne. La suite nous la connaissons, le panel rend un rapport entérinant la victoire de Ouattara, celui qui aura apporté la division et la guerre au pays d’Houphouët. L’histoire retiendra et lui tiendra rigueur. Ceux qui continuent à en douter n’ont qu’à constater les fiançailles postélectorales de ce dernier avec la rébellion armée du Nord célébrées avec l’onction d’une communauté internationale plus que discréditée. En attendant le mariage à venir, sûrement au lendemain d’une victoire militaire hypothétique qui plongera la Côte d’Ivoire définitivement dans une interminable guerre civile. Puisque les armes lourdes résonnent depuis déjà plusieurs jours dans Abidjan et l'ouest du pays.


Le cadeau de Sarkozy à Zuma

Le président français avait bien senti que l’affaire ivoirienne risquait de signer l’acte de décès de la françafrique. Pour couper court à ce qui allait devenir le début de la fin des coups bas contre les Africains, la diplomatie française a sorti l’artillerie lourde. Il fallait tuer la tête du rouleau compresseur de la françafrique constitué du géant sud-africain et de l’Angola. Résultat des courses : Zuma revoit sa copie et s’aligne sur les positions des puissances occidentales décidées à donner une petite fessée postcoloniale au subalterne Gbagbo. Mais l’on se demande encore qu’est ce que Zarkozy a bien pu proposer à Zuma ? Selon notre analyse, l’Afrique du sud pourrait bien bénéficier d’un coup de pouce de la France pour un poste au conseil de sécurité, même s’il siège déjà comme membre non permanent. Mais ce deal que le Zulu a accepté est-il judicieux ? La seule chose que l’on sait, c'est que la honte emportera tous les Africains qui se seront prostitués avec l’avenir de leurs frères.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Mon cher tu es mal renseigné sur cette histoire le président Zuma et son homologue de mauritanie ont été les seuls à soutenir la Cote d'ivoire et ils ont été minoritaire au niveau du vote pour les propositions

Anonyme a dit…

Je ne sais pas si tu as lu le contenu du rapport mais franchement on ne peut pas dire que l'afrique du sud a fait entendre sa voix. En tout cas ça sent le roussi !