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Mais le pire n’est pas tant que les soignants, ces détenteurs de la science, de la technologie, ces garants de l’ordre mondial, imposent comme il se doit leur loi aux cobayes. Mais que ces derniers acceptent de jouer le rôle que les soignants leur imposent. Ce qui donne le sentiment terrible d’une confusion pour l’ensemble des téléspectateurs que nous sommes de connaître le vrai du faux, de séparer le bon grain de l’ivraie, de savoir de quel côté se trouve finalement le vrai fou. Qui est vraiment malade ? Les « soignants » ou les « fous » qui ont accepté cette camisole de gré ou de force ? J’ai bien peur que le mal qui ronge les soignants soit définitivement incurable depuis le crime du Yovodah, où l’on a vu à l’œuvre ce mal, cette férocité occidentale.
Le western comme l’a titré « le Patriote », un journal pro Ouattara, est terminé. Ce dernier est en passe de réussir son combat contre Gbagbo, l’autre spécimen de ce duo, pas du tout en odeur de sainteté avec ses thérapeutes. Ce malade rebelle n’a jamais eu la confiance de son personnel soignant. Pourtant ce ne sont pas les garanties qui ont manqué. N’oublions pas le troisième homme du duo qui est en réalité un trio, Guillaume Soro, l’homme pressé. On devrait plutôt l’appeler Guillaume « sorrow ». Espérons seulement que le mal ne dégénère