Le combat des deux fous de la Côte d’Ivoire n’est pas encore terminé, mais les « soignants » qui guettent encore l’issue prémédité de celui-ci jubilent loin des lieux où ils ont encaserné ces deux là. Ils ont bien amusé la galerie, disent-ils. Arborant blouses blanches, et lunettes de professeur tournesol, on dirait qu’ils connaissaient bien les deux malades de la C.I., on dira leurs cobayes. En réalité, le combat n’eut pas lieu. Une simple mise en scène qui a déchaîné passions et crimes. Pour le plus grand plaisir des « soignants » qui se sont arrogés le droit de vie et de mort sur les « hommes-déchets » que sont devenus les trois quarts de l’humanité. Au nom du bien être des citoyens du Nord qui ne doivent manquer de rien. Tant pis si cela se fait au détriment de cette « pourriture », ces restes de l’humanité, qui empêche l’Occident de continuer sa danse macabre sur la scène de l’univers.
Mais le pire n’est pas tant que les soignants, ces détenteurs de la science, de la technologie, ces garants de l’ordre mondial, imposent comme il se doit leur loi aux cobayes. Mais que ces derniers acceptent de jouer le rôle que les soignants leur imposent. Ce qui donne le sentiment terrible d’une confusion pour l’ensemble des téléspectateurs que nous sommes de connaître le vrai du faux, de séparer le bon grain de l’ivraie, de savoir de quel côté se trouve finalement le vrai fou. Qui est vraiment malade ? Les « soignants » ou les « fous » qui ont accepté cette camisole de gré ou de force ? J’ai bien peur que le mal qui ronge les soignants soit définitivement incurable depuis le crime du Yovodah, où l’on a vu à l’œuvre ce mal, cette férocité occidentale.
Le western comme l’a titré « le Patriote », un journal pro Ouattara, est terminé. Ce dernier est en passe de réussir son combat contre Gbagbo, l’autre spécimen de ce duo, pas du tout en odeur de sainteté avec ses thérapeutes. Ce malade rebelle n’a jamais eu la confiance de son personnel soignant. Pourtant ce ne sont pas les garanties qui ont manqué. N’oublions pas le troisième homme du duo qui est en réalité un trio, Guillaume Soro, l’homme pressé. On devrait plutôt l’appeler Guillaume « sorrow ». Espérons seulement que le mal ne dégénère