dimanche, novembre 15, 2009

Pourquoi la gauche va encore perdre en 2012 ?

Le spectacle tristounet des responsables politiques de la gauche montre que le cœur n’y est pas encore. L’unanimisme de façade qui avait prévalu pendant la présidence de François Hollande, bon arrondisseur des ongles, a volé en éclats. L’épisode désormais célèbre de Dijon où Vincent Peillon a ostensiblement boudé la présence de son ancienne capitaine est peut être le signe avant coureur d’une nouvelle défaite de la gauche aux prochaines présidentielles de 2012.

D’abord, il va de soi que ce parti aujourd’hui morcelé en différents courants semble difficilement résister aux sirènes du sarkozisme. Certains chevaux de troie (Besson, Lang, Kouchner, Allègre, Hirsch, Bockel, Jouyet etc.) de ce courant avaient déjà quitté le navire au moment de l’accession au trône de Sarko. Ces défections au plus haut niveau étaient le signe le plus tangible d’une infiltration de ce parti aujourd’hui complètement aux aboies.

L’autre signe inquiétant c’est le retour de DSK dont les sondages pré-fabriqués prédisent un destin national. C’est à croire que les poules annoncent l’aurore. Rappelons les faits. DSK est un ancien lieutenant de Jospin, ce candidat malheureux aux présidentielles de 2002, aujourd’hui retraité diplomate, qui a quitté le navire socialiste pour le FMI. Est-il imaginable de penser que celui qui aurait pu contribuer a apporté sa pierre à l’édifice socialiste en ébranlement revienne au bercail en sauveur ? La compagnie créole dira que cela fait rire les oiseaux, quand on sait SARKO en personne s’est mouillé pour que ce dernier soit à la tête du FMI. Alors comment va-t-il mordre la main qui lui a permis d’être là où il est.

Enfin, ce qui est révoltant dans ce parti c’est son ringardisme. Ce parti dont on dit proche des immigrés a été celui qui a été incapable de faire de la place aux français issus de l’immigration. Toutes les pentes d’origine immigrée n’ont jamais réussi à s’insérer dans ce parti qui se proclame ami des étrangers et des fils d’immigrés. C’est une honte. Même la droite de SARKO a fait mieux que les socialistes en 60 ans de propagande pro-immigrée. Malek Boutih, Fodé Sylla, Koffi Yamgnane, Harlem Désir pour ne citer qu’eux ont essuyé des sacrés revers et renvoyé dans les bas fonds de ce cénacle des énarques qui ne pensent qu’à leurs trous du c. Je souligne que je n’ai aucune pitié ni aucune sympathie pour ces enfants de la diversité qui ont choisi l’humiliation en échange d’un strapontin qui n’arrive toujours pas. Même la grande dame Taubira que je respecte a été sacrifiée sur l’autel des intérêts égoïstes des petits ambitieux de bras cassés.

Le tout sauf Ségolène qui se joue désormais au PS montre bien que ce parti de bras cassés prépare son échec pour 2012. Peut être un chant de cygne. Mais davantage un indice du degré de sarkozisation du PS.

jeudi, novembre 12, 2009

France : la burqua interdit


A l'occasion de son passage à La Chapelle-en-Vercors, haut lieu de la résistance, le chef de l'Etat a recadré le débat sur l'identité nationale.

"La France est un pays où il n'y a pas de place pour la burqa, où il n'y a pas de place pour l'asservissement de la femme, sous aucun prétexte, dans aucune condition et dans aucune circonstance", a insisté Nicolas Sarkozy, jeudi à La-Chapelle-en-Vercors, dans la Drôme. "La France est un pays où il n'y a pas de place pour la confusion du spirituel et du temporel, la France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu'on la respecte", a encore dit le chef de l'Etat.

"La France est un pays où l'on ne demande à personne d'oublier son histoire et sa culture, mais elle demande à ceux qui veulent lier leur sort au sien de prendre aussi son histoire et sa culture en partage", a poursuivi Nicolas Sarkozy avant d'ajouter : "La France ne se pense pas comme un juxtaposition de communautés ou d'individus". "La France n'est pas seulement une communauté d'intérêts", selon lui. "Devenir français, c'est adhérer à une forme de civilisation, à des valeurs, à des moeurs".

"La France est un pays de tolérance et de respect. Mais la France demande qu'on la respecte. On ne peut pas vouloir bénéficier des droits sans se sentir obligé par les devoirs", a poursuivi Nicolas Sarkozy en reprenant un thème qui lui est cher.

Enchaînant les exemples, il a estimé qu'on ne pouvait pas "vouloir bénéficier de la Sécurité sociale sans jamais se demander ce que l'on peut faire pour son pays" ou "vouloir bénéficier des allocations chômage sans se sentir moralement obligé de tout faire pour retrouver du travail". "On ne peut pas vouloir profiter de la gratuité des études qui est l'une des plus belles conquêtes de la République et ne pas être assidu aux cours, ne pas témoigner de la considération pour ses professeurs, ne pas respecter les bâtiments qui vous accueillent", a continué le chef de l'Etat.

Avec ce discours, Nicolas Sarkozy est rentré de plain-pied dans le débat sur "l’identité nationale". "A force d'abandon, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions. A force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l'avenir. On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays", a insisté Nicolas Sarkozy. "Voilà pourquoi nous devons parler de notre identité nationale. Ce n'est pas dangereux, c'est nécessaire. Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler, de faire comme si tout allait bien en se disant ‘à quoi bon’ ?", a encore affirmé le chef de l'Etat. (Source Europe 1)

mardi, novembre 10, 2009

Excision : Faut-il punir les coupeurs de zizi féminin ?

carte de l'excision en Afrique
Au moment où s’ouvre au Burkina Faso la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines, l’occasion pour le Negropolitan de revenir sur une pratique moyenâgeuse qui expose rien qu’en France près de 30 000 fillettes.

La conférence internationale dénommée "Réunion de haut niveau du Caire à Ouagadougou relative à l'interdiction totale des mutilations génitales féminines en Afrique(MGF)" s'est ouverte, lundi à Ouagadougou, en vue d'élaborer une position commune qui donnera un élan décisif pour l'élimination de cette pratique sur le continent.
La mutilation génitale féminine - ou excision - concerne toutes les interventions incluant l'ablation ou la lésion des organes génitaux externes de la femme, pratiquée pour des raisons culturelles ou religieuses.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'"entre 100 et 140 millions de jeunes filles et de femmes dans le monde vivent actuellement avec les séquelles de ces mutilations sexuelles".

Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans certains pays d'Asie et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines communautés d'immigrants en Amérique du Nord et en Europe", selon l'OMS.

lundi, novembre 09, 2009

Oprah Winfrey va lancer sa chaine de télévision


C'est en 1986 que débutait Oprah Winfrey sur le petit écran avec son célèbre talk-show, The Oprah Show, changeant ainsi la face de la télévision américaine. Aujourd'hui, il se pourrait que la charismatique Oprah s'efface de la célèbre émission à la faveur d'un projet de chaîne avec Discovery. Jeudi, l'animatrice réfléchissait encore quant à la décision à prendre... Alors continuera, continuera pas ?

Oprah Winfrey avait annoncé qu'elle arreterait son émission en 2011. Tout le monde des médias se pose la question de savoir si elle ne va pas le faire avant.

Le projet de chaîne câblée avec le groupe Discovery. L'OWN (Oprah Winfrey Network) pourrait être lancé avant 2011.


Sources : SATMAG TV et La Dépêche.fr

Le Collectif Afro-Swiss dénonce la politique "raciste" du MCG


Planté face au stand du MCG, place du Molard à Genève, le Collectif Afro-Swiss a protesté samedi pour dénoncer la politique "raciste" du Mouvement Citoyen Genevois. Cette action a réuni tout l'après-midi une soixantaine de sympathisants.

"Cette action est non violente mais elle vise à réveiller les consciences après un nouveau dérapage raciste du MCG", a indiqué un porte-parole du collectif Afro-Swiss. Portant un panneau "dealer" suivi d'un point d'interrogation, les sympathisants ont hué le parti populiste, présent sur les lieux dans le cadre de la campagne électorale genevoise.

Constitué au cours de l'été, le Collectif Afro-Swiss entend "stopper la bêtise et la discrimination" en invitant les Genevois à se mobiliser contre la politique du MCG. "Nous condamnons l'assimilation automatique des personnes noires à une activité illicite", explique-t-il dans un tract.

Cette nouvelle action du Collectif Afro-Swiss fait suite à la diffusion d'une vidéo, tournée par le MCG dans le quartier des Pâquis, mettant en scène de prétendus dealers. L'un deux, l'ancien footballeur professionnel Jean-François Bell, a porté plainte contre Eric Stauffer.
(ats / 07 novembre 2009 18:37)

vendredi, novembre 06, 2009

Le suicide médiatique de Houria BOUTELDJA


2/3 Débat BESSON ONFRAY Houria BOUTELLDJA SLAMA LEFEUVRE
L'info video en direct.


En voulant enfoncer Eric Besson, la porte parole de "Indigènes de la Républiqueé, s'est noyée malgré une argumentation coup de poing. Elle a même renvoyé le philosophe Michel Onfray à ses chères études en lui disant clairement "je n'ai pas besoin de votre paternalisme" et je n'ai pas de douleur, je mène une lutte.

Prix Goncourt et identité française


Nous reproduisons ici un article très intéressant publié sur le site Place Publique.fr. Une analyse qui a le mérite de mettre en évidence la difficulté des français de souche de penser l'appartenace à l'entité nationale au delà de la couleur de peau. Jugez en par vous même.


L’attribution des deux grands prix littéraires français, le Goncourt et le Renaudot, me donne l’occasion d’un premier coup de sang au moment où j’inaugure cette chronique, dans laquelle je souhaite m’interroger sur les errements et les incuries de notre métier de journaliste

Marie Ndiaye se voit donc couronnée du prix Goncourt. Récompense logique pour cette écrivaine qui construit depuis 25 ans une œuvre solide et originale, à l’écart des modes, et qui s’est constitué un lectorat fidèle, de plus en plus nombreux, si l’on en croit les chiffres de tirage de son dernier ouvrage, Trois femmes puissantes, objet de ce prix : 140 000 exemplaires. Très bien.

Mais quelle est donc la raison de mon énervement ?

Ce sont les comptes rendus dans la presse (ici essentiellement lus sur les sites Internet) qui suivent immédiatement cet événement. Plusieurs « grands » journaux commencent ainsi leurs papiers : « L’écrivaine franco-sénégalaise, Marie Ndiaye… » Pourquoi franco-sénégalaise ? Marie Ndiaye est française, 100 % française, né dans le Loiret, élevée en région parisienne, passant ses vacances chez ses grands parents agriculteurs dans la Beauce. Elle n’a quasiment pas connu son père, effectivement sénégalais, qui lui a donné son nom et un peu de la couleur de ses traits.

Elle-même, que l’on ne manque pas de harceler avec cette question des origines, n’a cessé de répéter qu’elle était de nationalité et surtout de culture totalement française, qu’elle ne se sentait ni Africaine, ni même métisse. Il ne s’agit pas d’un rejet des origines. Simplement, elle ne connaît pas l’Afrique - elle n’y est allée que deux fois, la première fois à 22 ans -, ne s’y reconnaît pas d’attaches, n’a eu aucune éducation africaine, est mariée à un écrivain français, et puise la matière de ses romans dans les provinces françaises où elle a vécu. Ce n’est que dans le dernier qu’elle évoque une femme africaine. Récemment, même, elle regrettait d’être une « métisse tronquée » : elle aurait bien aimé avoir l’expérience d’une double culture. Mais elle ne l’a pas. C’est ainsi.

Alors pourquoi ce « franco-sénégalaise » qui naît spontanément sous la plume de certains de mes confrères ? Formulons des hypothèses. D’abord le réflexe pavlovien : sa photo et son nom suffisent à déclencher une chaîne de réactions impensées. Elle n’est pas blanche, elle n’a pas un patronyme de chez nous, elle gagne le plus grand prix littéraire français, il faut donner une explication à cette anomalie. L’important est donc qu’elle soit franco-sénégalaise, c’est-à-dire sénégalaise, mais quand même française. C’est un réflexe malheureusement très répandu : toute personne un peu colorée est a priori africaine.

A l’inverse, on a du mal à admettre que Coetzee, Breytenbach ou Nadine Gordimer, blancs de peau, soient des écrivains africains, ce qu’ils se revendiquent pourtant. Comme si la culture se transmettait par les gènes. A ces automatismes s’ajoutent une méconnaissance du sujet traité et une paresse pour s’informer. Il suffit d’avoir un peu lu Marie Ndiaye, ou même de consulter sa biographie pour ne pas faire l’erreur. Mais voilà, trop de journalistes se permettent aujourd’hui d’écrire sur tous les sujets, sans vraiment chercher à les approfondir (en l’occurrence, il ne fallait pourtant pas creuser bien loin). Et puis, il suffit que ce soit le journaliste de l’AFP qui ait écrit cela, et chacun reprend l’info de la dépêche, sans vérifier. D’ailleurs, pourquoi irait-on vérifier qu’une noire n’est pas sénégalaise ?

En réalité, le journaliste de l’AFP a écrit (je viens de vérifier !) : « Française, de père sénégalais », ce qui a été traduit dans les journaux qui ne parlent pas directement de franco-sénégalaise, par l’expression « de père sénégalais et de mère française » (donc pas vraiment française), ou, de façon étrange par « d’un père d’origine sénégalaise et de mère française ». Pourquoi le père, Sénégalais retourné au Sénégal, devient-il d’origine sénégalaise ? Mystère des origines en effet. On voit bien ici le glissement de la fille au père (sans jeu de mots) : racines floues, entre-deux, mélanges, déréliction. On ne sait pas bien d’où vient ce père, peut-être un travailleur immigré (en réalité un étudiant, à l’époque), qui a abandonné sa famille très tôt. Là encore, la formulation, emplie de présupposés, vient sous la plume de manière inconsciente, ou naturelle…

Marie Ndiaye, donc, de père sénégalais et de mère française : ici la notation est juste, contrairement à la précédente, mais plus sournoise. Car pourquoi cette information nous est-elle donnée ?

Dans les mêmes papiers, on parle du Renaudot décerné à Frédéric Beigbeder. Et je ne vois nulle part indiqué qu’il s’agit d’un écrivain français, ni mentionné la nationalité de ses parents. Cela va de soi. Il a pourtant un drôle de nom qui pourrait faire étranger (en fait un nom gascon équivalent, en langue d’oïl, à Beauvoir). Mais sous la barbe, la peau est blanche, connue, familière. Sa « francité » est évidente, nul besoin de la justifier. Il fait partie du sérail. Donc à quoi servent les indications sur la naissance de l’auteure récipiendaire du prix Goncourt 2009 ? A expliquer sa couleur et son nom. J’ai consulté une trentaine d’articles. Il n’y en pas un qui ne note pas explicitement, d’une manière ou d’une autre, cette origine franco-sénégalaise. Cette information aurait pu avoir du sens, si, comme dans le cas de Tahar Ben Jelloun, il y a une vingtaine d’années, le prix récompensait un écrivain francophone d’origine étrangère. Mais Marie Ndiaye est une auteure française, sa langue maternelle est le français et les sujets dont elle traite sont à la fois français et universels. Comme Beigbeder, avec, de mon point de vue, une écriture et une œuvre beaucoup plus fortes et un apport plus décisif à la création littéraire.

Le problème est que la couleur de la peau continue de faire écran dans notre pays, que le regard s’y arrête et que toute personne colorée qui réussit est moins remarquable par son talent que par le fait qu’elle soit colorée. Cette pensée commune, ce jugement sous-jacent n’épargnent pas, malheureusement, le monde journalistique qui les véhicule sans états d’âme, en toute bonne conscience, croyant bien faire, sans doute, en rappelant à tous les Français noirs ou métis qu’ils sont d’abord des noirs et que c’est formidable qu’ils fassent aussi que des Français de souche, ce qu’ils sont pourtant…

Peut-être est-il en effet nécessaire de lancer un débat sur l’identité française, mais certainement dans les termes sous lesquels le présente le ministre des expulsions.

Chronique de Bruno Tilliette

Sources Place Publique.fr



jeudi, novembre 05, 2009

Votre serviteur a vu This is it


Le film s’ouvre sur les images d’auditions des danseurs venus des quatre coins de la planète. Ils sont jeunes, vieux, hommes, femmes. Y en a pour tous les goûts. D’autres images d’archives viennent compléter la fresque. Voilà le décor pour faire mentir toutes les mauvaises langues au sujet des recrutements des danseurs. Dieu sait combien les rumeurs ont circulé. Soudain le boss apparaît en tenue d’échauffement, séance de répétition oblige. Silhouette frêle matinée de douceur. Mais l’exécution des pas de danse vient démentir cette impression de fragilité. Intenses, physiques, énergiques, les répétitions n’ont rien d’une partie de plaisir. Mais le king est à fond, un peu trop même. C’est à se demander où il va chercher toute cette énergie. Il est infatigable, d’une étonnante exigence à faire déplacer les montagnes de mensonges au sujet de sa santé avant sa mort.

Mais derrière ce portrait du danseur le plus doué sûrement de toute l’histoire de la musique, c’est l’homme qui se dévoile. Il y a cette chose en vous d’indescriptible, d’ineffable qui vous saisit soudain. Tel le fils de l’homme sur terre. Ses gestes, ses paroles trahissent une sorte de beauté intérieure si caractéristique des nouveaux nés. Un peu trop même. On le sent, on le voit qu’il a un respect de l’humain. Il est impensable d’imaginer des horreurs sur le personnage telles qu’elles ont pu être colportées à son sujet au moment de ses démêlés avec la justice.

On ne s’ennuie pas. Chanson après chanson, on découvre le talent infini d’un homme qui a donné sa vie à la musique, c’est le mot même. Il a donné sa vie à la musique. Et les musiciens ne sont pas en reste. Ils reconnaissent en lui celui qui les pousse au-delà des limites de leurs talents. Cela se voit, c’est inimaginable. C’est un être déterminé qui connaît chaque note de musique de ses chansons et pas l’ombre d’une fausse note. Sinon il vous reprend jusqu’à obtenir de vous ce qu’il veut. MJ, C’est un monument de travail. Mais tout cela il le fait comme il le confesse lui-même dans le film au nom de son amour pour les autres, pour les fans qui ne lui ont jamais tourné le dos.

Rama Yade bientôt expulsée… du gouvernement ?


Elle aurait des difficultés d’intégration…au sein de sa famille politique

Les médias ne parlent que de ça. Et pour cause Sarkozy en personne a ajouté sa voix à la cacophonie gouvernementale ambiante par voix de presse ce matin. Le passe d’armes entre la benjamine du gouvernement et Nadine Morano, secrétaire d’état à la famille et vraie pitbull sarkozienne, est arrivé jusqu’aux oreilles de Sarko qui désormais entend renvoyer par charter Rama Yade au Sénégal, son village natal. Cela fait plusieurs mois qu’elle était dans le collimateur des requins de l’UMP qui n’ont pas digéré que des ministres de son genre puissent bénéficier d’autant d’attention. En réalité, les manœuvres étaient déjà en cours depuis son passage au Ministère des affaires étrangères. Les mêmes reproches avaient été brandies par le French doctor alias Kouchner qui regrettait alors d’avoir crée un secrétariat aux droits de l’homme. On connaît la suite…

En plein débat sur l’identité franchouillarde, Rama Yade fait sûrement tâche d’huile dans ce gouvernement white white white. Après avoir échappé à une reconduite à la frontière lors du dernier remaniement, elle avait trouvé refuge auprès d’un ministère de son rang, le sport. Puisque c’est bien connu ils sont talentueux ces blacks en sport où elle aura eu comme interlocuteurs des coureurs de fond…Du fond parlons en justement, en réalité Rama comme Rachida étaient des erreurs de casting.

mercredi, novembre 04, 2009

Besson ou le « bête son » de l’identité franchouillarde


On connaît la chanson. A chaque échéance électorale, les politiciens français aiment nous rejouer « la Marseillaise » façon FN. Surtout les politiciens de droite. Ils adorent ça à l'instar de besson qui vient de lancer le 02 novembre le débat sur l'identité franchouillarde. Comme le FN est un parti politique actuellement aux abois, alors, les chansonniers droitistes sortent leurs cannes à pêche pour mordre à l’hameçon les « petits poissons FNIstes » plus tout à fait heureux dans la marre, plutôt la boue de Jean Marie.

Au-delà, de l’aspect ridicule de ce débat, on peut creuser sous le vernis de cette maladie française de vouloir toujours et toujours parler de l’identité française. En réalité il est question d’abord d’instrumentalisation politique du fait d’appartenir à une entité qui pourtant se définit comme universel et indifférente aux différences. Les politiques français prévoient en agissant ainsi de tirer les bénéfices politiques d’une thématique visiblement chère aux français. Puisque ces derniers ont successivement fait élire depuis les années 80 ceux qui savaient manier à la perfection la rhétorique de l’identité nationale.

Le deuxième point consécutif au premier, c’est l’établissement des frontières entre « eux » et « nous ». Ici le « Nous national » devient un « Nous « naturalisé », « racialisé », « essentialisé » portant la marque d’une francité franchouillarde normée blanche à laquelle ne peut prétendre des individus dont le faciès serait étranger à cette construction injonctive démagogique.

Cette conception étriquée de l’identité nationale conséquence de la montée en puissance de ce que certains appellent « l’intégrisme républicain » repose sur l’idée qu’il y aurait en France un « ennemi intérieur » voire des « ennemis intérieurs» à combattre qui menacerait l’édifice de la Nation française. Et qu’il faut de ce fait à tout prix, coûte que coûte, rappeler urbi et orbi, ce qu’est être français. Comme si la majorité des Français ignoraient leur appartenance à l’entité nationale.

Or on sait que ce discours qui a toutes les apparences d’un appel au lynchage par sa façon de jeter l’opprobre sur ceux qui n’ont pas malheureusement le phénotype arrêté de la francité. C’est un appel à la division. Curieux paradoxe pour une Nation, qui jusqu’à présent avait construit sa rhétorique sur l’indifférence aux différences et sur un sujet historique abstrait sans déterminants socio-culturels, crée une sorte de « ligne Maginot » pour dominer, exclure, diviser via un discours performatif de racisation de l’appartenance à la Nation.

mardi, octobre 20, 2009

US : un juge de la paix dit non aux mariages interethniques


Un couple américain formé d’un Noir et d’une Blanche a vu sa volonté d’unir sa destinée refusée par un juge de la Louisiane, prétextant que le mariage causerait préjudice à leurs enfants.

Le juge de paix Keith Bardwell (un Blanc) de la paroisse de Tangipahoa dément les allégations de racisme qui ont été formulées à son endroit. Selon lui, les enfants issus d’unions interethniques éprouvent plus de difficulté à se faire accepter des communautés auxquelles appartiennent les parents.

Le magistrat indique qu’il a procédé à de nombreux mariages au cours de ses 34 ans de carrière, tant chez les Blancs que chez les Afro-Américains. Les unions interethniques présentent plus de risque d’échec, et ce sont au final les enfants qui en souffrent, estime-t-il.

Beth Humphrey et Terence McKay ont pu finalement échanger leurs anneaux au cours d’une cérémonie présidée par un juge d’une paroisse voisine.

Le couple envisage maintenant de porter plainte pour discrimination. Pour sa part, l’Association américaine de défense des libertés civiles (ACLU) a demandé une sanction contre le juge Bardwell.

Le juge de la paix n’en démord pas: le refus d’officialiser les mariages de couples mixtes demeure sa prérogative.
Sources Canoe.ca actualités

jeudi, octobre 15, 2009

U.S : Les médias conservateurs attaquent Obama


Beaucoup ont cru que l'élection de Barack Hussein Obama signait l'acte de decès de l'Amérique postesclavagiste avec son cortège de crimes au nom de la supématie raciale et qu'une ère nouvelle s'ouvrait inaugurant ainsi l'avénement d'une société postraciale. Que nenni. Obama est de plus en plus victime d'attaques dont certaines, aux dires de l'ancien Président Jimmy Carter sont carrément racistes...Affaire à suivre !

La Maison-Blanche a décidé de répliquer aux critiques acerbes de certains médias américains conservateurs visant le président Barack Obama.
Elle s'en prend particulièrement à la chaîne Fox News, qu'elle accuse d'avoir déclaré « la guerre » au président.
Le président Obama est attaqué sur tous les fronts par les médias conservateurs américains, Fox News en tête. Entre autres, son projet de
réforme du système de santé est sévèrement critiqué et sa stratégie en Afghanistan est de plus en plus remise en question. Dernièrement, les commentaires sur les efforts de M. Obama pour aider la ville de Chicago à obtenir les Jeux olympiques de 2016 et les critiques sur son obtention du prix Nobel de la paix semblent avoir été la goutte qui a fait déborder le vase.
La directrice des communications de la Maison-Blanche, Anita Dunn, est donc montée aux barricades pour défendre le président. Ainsi, elle a déclaré au New York Times que l'administration Obama allait maintenant traiter Fox News « comme on traite un adversaire ».
Puisqu'ils mènent une guerre contre Barack Obama et la Maison-Blanche, nous ne sommes pas obligés de faire comme s'il s'agissait du comportement normal d'une organisation de presse.
Anita Dunn, directrice des communications de la Maison-Blanche
Sur les ondes de CNN, elle a ajouté que Fox News était une chaîne de « journalisme d'opinion déguisée en chaîne d'information ». Selon elle, l'entreprise de Rupert Murdoch se fait ni plus ni moins le porte-parole des républicains sur la plupart des sujets. Elle a précisé que cette campagne de dénigrement contre le président était la raison pour laquelle Barack Obama, un dimanche où il avait accordé des entrevues à plusieurs médias, avait boudé Fox News.
La Maison-Blanche va aussi à la guerre sur Internet. Dans un billet publié dernièrement sur son blogue, elle a accusé Glenn Beck, un animateur de Fox News, de lancer des attaques partisanes dans le seul espoir de faire monter ses cotes d'écoute.
M. Beck est un sévère critique de Barack Obama depuis son investiture. En juillet dernier, il a qualifié de « raciste » le président, qui aurait selon lui « une haine profonde des Blancs ».
Trouver un ennemi commun
Certains remettent toutefois en perspective cette charge de la Maison-Blanche contre Fox News. Par exemple, Larry Sabato, directeur du Center for Politics à l'Université de Virginie, soutient qu'il est possible que la Maison-Blanche s'en prenne à Fox News car « la base démocrate » est elle-même de plus en plus « critique envers Obama ». Selon lui, « si vous êtes dans cette situation et que vous avez besoin de rallier vos partisans, il vous faut trouver un ennemi commun ».
Fox News a répliqué en accusant la Maison-Blanche de faire fausse route. Michael Clemente, vice-président chargé des médias de la chaîne, a dit que, selon lui, la Maison-Blanche devrait « consacrer son énergie aux problèmes importants qui inquiètent les électeurs » au lieu de s'en prendre au messager. « Attaquer le messager, à la longue, cela ne fonctionne jamais », a-t-il ajouté.
Sources Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

23 millions de personnes menacées par la disette en Afrique de l'Est


Plus de 23 millions de personnes sont menacées par la disette et la pauvreté en Afrique de l'Est, touchée par la crise la plus grave depuis une décennie, a averti l'organisation humanitaire Oxfam qui lance un appel de fonds pour quelque 10 millions d'euros.
Une vague de sécheresse qui sévit depuis cinq ans dans sept pays africains est la cause de grandes souffrances exacerbées par le niveau élevé des prix alimentaires et les conflits armés, a souligné Oxfam dans un communiqué.
«Les pluies sont de plus en plus imprévisibles et rares en Afrique de l'Est tandis que les saisons des pluies se raccourcissent à cause de l'influence grandissante du changement climatique», a souligné le directeur régional d'Oxfam, Paul Smith Lomas.
3,8 millions de Kenyans - un dixième de la population - a besoin d'une aide d'urgence après la pire sécheresse depuis une décennie et un bond des prix alimentaires qui sont 180% plus élevés que leur niveau moyen, selon l'organisation.
En Ethiopie, 13,7 millions de personnes risquent la famine, et deux millions de personnes ont besoin de secours en Ouganda. La Somalie, en prise aux conflits armés, fait face à la crise humanitaire la plus grave depuis 1991 avec 3,8 millions de personnes affectées.
Au début du mois, la fédération internationale de la Croix rouge et ses organisation affiliées avaient lancé un appel urgent pour venir en aide à quelque 10 millions de Kenyans touchés par la sécheresse.
(Source AFP)

lundi, octobre 12, 2009

France : au Royaume des aveugles, les fils de… sont Rois


La France est belle bien une république bananière, les pays africains n’ont plus le monopole des « petits arrangements en famille » à l’instar du Bongoland (Gabon).
Il ne vous a pas échappé l’arrivée certaine de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement du quartier d'affaires de La Défense (Epad). On peut dire que désormais, pour gagner plus, il ne faut pas travailler plus, il faut seulement être fils de…Humm Clanisme, népotisme, tout cela a un arrière-goût de monarchisme sur fond d’affairisme. Du coup le « je serais le président du pouvoir d’achat » reste un peu en travers de la gorge. Peut être qu’il manquait presque un bout à cette phrase, « le pouvoir d’achat de consciences ».
C’est vrai que l’ami Dévedjan atteint par la limite d’âge n’avait pas de successeur. Il n’est pas normal qu’en France, de jeunes diplômés ne puissent pas réussir, à l’instar du fils du président. A peine sorti du berceau, le voilà sur le toit d’un gratte-ciel, il fallait le faire. Sarko fils l’a fait. C’est vrai que avec Sarko tout devient possible. Après l’époque des « Papa m’a dit », voici l’ère des Papa m’a fait ». Mais ce n’est pas nouveau sous le soleil de France. Il y en a eu d’autres. Moralité : faites ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais. Allez au boulot les Français, bande de veaux…lol

dimanche, octobre 11, 2009

Les erreurs de jeunesse se payent très cher


Voilà un Monsieur qui a voulu faire du zèle dans ses déclarations de soutien à l’endroit du cinéaste franco-polonais Polanski arrêté par les autorités suisses à la demande de la justice américaine pour son passé trouble de pédophile. Cela s’appelle prendre des coups à la place de l’accusé alors qu’on avait rien demandé.
Certes les écrits pour le moins douteux couchés dans son livre "La Mauvaise vie" par l’écrivain devenu Ministre de la culture ne plaident pas en sa faveur, il n’en demeure pas moins que F. Mitterand a un peu poussé la chose trop loin. Comment peut-on prendre la défense d’un homme accusé d’abus sur mineur ? Le talent n’excuse pas tout.
L’affaire Polanski devenue l’affaire Mitterand révèle la profonde érosion du socle des valeurs dont se prévalent les démocraties occidentales. Ces affaires sont le signe patent d’une crise des valeurs pour des sociétés qui ont érigé le monétarisme et le consumérisme au rang de Dieu. Désormais les mots n’on plus aucun sens sauf celui d’en rajouter à la confusion, à du n’importe quoi. Un homme abuse d’une jeune mineur, c’est normal, il est riche, il est talentueux, il est est…On occupe un pays illégalement soupçonné de fabriquer des armes de destruction massive, tout est normal, personne ne s’en émeut. Aujourd’hui l’Irak est un champ de ruines. Un pays viole le droit international en s’attaquant à des civils lors des représailles qui visaient des groupuscules armées. Là encore la loi du silence des médias, c’est normal parce que… etc. Quelles valeurs animent donc les Occidentaux ?
Et l’ironie dans tout ça, c’est que le parti politique par qui le scandale arrive est celui là même qui a bénéficié depuis des décennies d’une impunité médiatique et juridique sans nom alors qu’il prône la xénophobie et le racisme. Cela s’appelle marcher sur la tête…et les bras m’en tombent quand ceux qui devraient être censurés s’érigent en censeurs. On peut dire que l’Occident sera victime un jour ou l’autre de sa propension à prostituer le droit et à pratiquer la justice d’intérêts.

jeudi, octobre 08, 2009

PUBLIC ENEMY propose aux fans d'investir dans leur album


Pour 25 dollars, les internautes peuvent financer le prochain album du groupe. En échange, ils recevront une part des ventes ainsi qu'un exemplaire numéroté.
Public Enemy (Sipa) Le groupe de rap américain Public Enemy propose aux internautes, depuis mardi 6 octobre, de financer leur prochain album en échange d’une rémunération sur les ventes.Les légendes du rap se sont associées au site Sellaband permettant à des artistes, souvent peu connus ou débutants, de faire appel à leurs fans pour financer leur carrière. Ainsi, pour 25 dollars, les internautes peuvent investir dans le prochain album de Public Ennemy qui leur reversera en retour une part des bénéfices sur les ventes. Les " investisseurs" recevront par ailleurs un exemplaire numéroté de l’album. Le groupe espère récolter ainsi 250.000 dollars.
"Restructure l'industrie de la musique"Interrogé par le site du magazine musical NME, le rappeur Chuck D a vanté les avantages du modèle économique proposé par Sellaband, dont il est par ailleurs "ambassadeur" depuis le mois de mars 2009. Il s’agit, selon lui, "de restructurer l’industrie de la musique en l’inversant". "Cela part tout d’abord des fans, après les artistes créent la musique". Au terme de l'accord signé entre Public Enemy et Sellaband, le groupe restera propriétaire des droits liés à son album et pourra choisi le nombre d'internautes le finançant.Formé en 1982 à New York, Public Enemy a été l’un des groupes de rap les plus influents de la fin des années 80 et du début des années 90. Très engagé dans la défense des droits des Afro-américains, il avait été, à la fin des années 90, au centre de nombreuses polémiques et accusé d’antisémitisme et d’homophobie.
Source Le Nouvelobs.com

lundi, octobre 05, 2009

Benoît XVI appelle l'Afrique à la résistance


Nous reproduisons ici l'article du site La Croix.fr

Lors de la messe d’ouverture du Synode pour l’Afrique, le pape, qui considère ce continent comme un « immense poumon spirituel », a fustigé les fondamentalismes religieux et les « déchets toxiques spirituels » qui le « contaminent »
Lentement, les pères synodaux s’avancent. Ils viennent de toute l’Afrique. Parmi eux, Mgr Louis Portella Mbuyu, évêque de Kinkala et président de la Conférence épiscopale du Congo. Son témoignage est saisissant : « Mon diocèse a vécu une guerre civile de 1997 à 1999 avec, jusqu’à aujourd’hui, la permanence des milices “ninjas”. L’Église s’est mobilisée, dialoguant avec le leader des “ninjas”, pour tenter d’aboutir à une paix définitive. Aujourd’hui, la milice a pu être officiellement désarmée, ce désarmement et la réinsertion socio-économique des enfants-soldats ayant été financés par la Banque mondiale. Mais nous restons vigilants, un désarmement n’est jamais définitif. La plupart des écoles et des dispensaires ont été détruits. C’est toute une génération de jeunes qui n’a donc pas connu l’école, depuis dix ans. »Dans un tel marasme, Mgr Mbuyu attend beaucoup du Synode. « Que l’Église soit plus fortement présente dans la réalité sociale, car les misères que nous connaissons relèvent de la mauvaise gestion des hommes et des biens. Nous avons d’énormes possibilités matérielles, économiques, humaines, mais tout est gaspillé. »

« Que l’Occident cesse d’exploiter notre continent »
Comme lui, bon nombre des évêques qui s’avancent dimanche 4 octobre dans la basilique Saint-Pierre pour la messe d’ouverture du Synode pour l’Afrique souhaitent que l’Église, par le biais de cette rencontre, bouscule les dirigeants, africains mais aussi occidentaux. « Que les chrétiens d’Europe et d’Amérique prennent l’Afrique au sérieux et que l’Occident cesse d’exploiter notre continent sans vergogne », lancera ainsi, à la sortie de la basilique, Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale (Ghana). « Nous avons besoin d’un projet qui mobilise toute l’Afrique », estime pour sa part Mgr Daniel Mizonzo, du Congo-Brazzaville, qui souhaite que « le monde entier écoute ce que l’Afrique a à dire ».
Au cours de la cérémonie, les langues et les voix africaines étaient largement présentes, mêlées au latin, au français, au portugais, à l’anglais, langues de travail de ce synode. Nakoma peto (« Que je devienne pur »), chanté en lingala (langue du Congo), a scandé le rite d’aspersion, au début de la célébration. C’est la responsable des Focolari de Côte d’Ivoire, Geneviève Amalia Mathilde Sanze, qui a lu la première lecture en français. Après la proclamation de l’Évangile en latin, la prière des fidèles a été prononcée en swahili, en portugais, en amharique, en haoussa, en lingala et en arabe. Un chant en kikongo, Ee Mkufu, Yamba Makabi (« Seigneur accueille cette offre ») a accompagné l’offertoire, tandis que le Togolais Edem Kodjo, ancien secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine, est parmi ceux qui apportent les offrandes devant Benoît XVI. À la fin de la célébration, l’hymne Tokobondela yo e, Mama Maria (« Nous te prions, Maman Marie ») est exécuté en lingala.

« Une source d’exploitation, de conflit et de corruption »
Dans son homélie, Benoît XVI s’est montré très vigoureux. Il a rappelé que les ressources de l’Afrique sont « une source d’exploitation, de conflit et de corruption ». Mais, pour lui, « l’Afrique représente un immense “poumon” spirituel (…) qui peut aussi tomber malade ». Et c’est bien le mot de « maladie » que le pape utilise, « une maladie déjà diffusée dans le monde occidental, à savoir le matérialisme pratique, associé à la pensée relativiste et nihiliste ». Le « premier monde » est clairement accusé par le pape d’exporter « des déchets toxiques spirituels » qui contaminent les populations des autres continents. « Le colonialisme n’est jamais tout à fait terminé », dit-il.
Benoît XVI dénonce un « second virus » : « le fondamentalisme religieux, lié à des intérêts politiques et économiques ». L’accusation vise l’efflorescence des sectes, ces groupes qui « sont en train de se répandre sur le continent africain ; ils le font au nom de Dieu, mais selon une logique opposée à la logique divine, c’est-à-dire en enseignant et en pratiquant non pas l’amour et le respect de la liberté, mais l’intolérance et la violence ».

« La famille est le lieu de la vie »
Puis Benoît XVI insiste sur « la thématique complexe du mariage dans le contexte africain ecclésial et social », en lien avec l’évangile du jour (Mc 10, 2-16) : « Dans la mesure où elle conserve et développe sa foi, l’Afrique pourra trouver des ressources immenses à donner en faveur de la famille fondée sur le mariage. » « Chez nous, les valeurs familiales sont très importantes, parce que la famille est le lieu de la vie et la vie est la valeur sur laquelle tout est fondé », confirme Sœur Marie-Bernard Alima, secrétaire générale de la Commission Justice et Paix du Congo et de la région des Grands Lacs, venue pour le Synode avec un groupe de religieuses.
Enfin, Benoît XVI insiste sur « la grande contribution » de l’Église « à toute la société », pourvu qu’elle soit fidèle à sa vocation d’être « prophétie et ferment de réconciliation entre différents groupes ethniques, linguistiques et aussi religieux, à l’intérieur de chaque nation et sur tout le continent ». Ce que redit à sa manière, à la sortie de la basilique, Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako (Mali) : « Nous, Église en Afrique, sommes fille de l’Europe et nous ne souhaitons pas vivre en orpheline ; tels des enfants heureux de savoir que leur maman reste fidèle aux valeurs qu’elle a transmises, nous souhaitons que l’Église en Occident continue de vivre avec ce qu’elle nous a donné de meilleur, la foi en Jésus-Christ. »
À l’Angélus, Benoît XVI a bien précisé le mode d’emploi de ce Synode : « Il ne s’agit ni d’un colloque ni d’une assemblée programmatique », a-t-il rappelé, car « nous n’en sommes pas les protagonistes : ce sont le Seigneur et le Saint-Esprit qui guident l’Église ».

Claire LESEGRETAIN et Frédéric MOUNIER, à Rome


vendredi, octobre 02, 2009

La Libye expulse des immigrés Nigérians


Lagos, Nigeria - La Libye a expulsé 740 Nigérians, ce qui porte à 1064 le nombre d'émigrés rapatriés de ce pays au cours de ces derniers jours, rapporte vendredi la presse locale.Le mois dernier, la Libye avait expulsé 330 émigrés clandestins nigérians qui tentaient de se rendre en Europe.

Selon certaines sources, quelque 200 Nigérians sont dans les couloirs de la mort des prisons libyennes pour divers délits, dont la violation des lois d'immigration, le meurtre, le trafic de drogue et le vol à main armée.Au début de cette semaine, une ONG nigériane, Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP), a annoncé que les autorités libyennes avaient accepté de cesser les exécutions de Nigérians.

Le SERAP affirme avoir porté le cas de ces condamnés à mort devant la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, un organe dont le siège se trouve à Banjul, en Gambie.

mercredi, septembre 30, 2009

La menace iranienne : mythe ou réalité ?


Rhétorique de la peur sur fond d'injustice

L’Iran a-t-elle l’arme nucléaire ? On n’en sait rien. Les inspecteurs de l’AIEA ont-ils trouvé des installations susceptibles de nourrir des doutes au sujet d’un programme nucléaire ? On n’en sait rien. Pourtant le bruit court tel un feu de brousse dans les médias occidentaux que l’Iran serait en possession ou encore en instance d’acquérir l’arme atomique. Info ou intox ? Nul ne le sait. Aucun élément aujourd’hui ne permet de dire que l’empire persan constituerait une menace pour la paix au Moyen Orient. Si rien de tel ne semble vrai, sur quoi donc se fonde les inquiétudes des puissances nucléaires occidentales au sujet de la République islamique ?

Iran : une menace pour la paix au Moyen Orient.
Selon les Occidentaux l’Iran constituerait une menace pour la paix au Moyen Orient dans la mesure où il deviendrait une arrière-cour pour les activistes islamiques. L’Iran est ouvertement accusé de soutenir les mouvements djihadistes, autrement dit les groupes terroristes qui représenteraient eux-mêmes une menace pour la paix dans la région et particulièrement pour l’Etat Hébreu. Or ce dernier pays est lui-même détenteur de l’arme atomique et a refusé de signer le traité de non prolifération nucléaire. Et il ne semble pas être inquiété par les gendarmes antinucléaires occidentaux. C’est ce qu’on appelle le deux poids deux mesures. Une rhétorique du mensonge semble donc accompagner les cris d’orfraie des puissances occidentales à l’endroit de l’Iran entérinant définitivement l’idée que tous les pays ne sont pas à traiter sur le même pied d’égalité.

L’Iran n’est pas une démocratie
C’est l’autre argument qui ne tient pas debout. La Chine, la Russie, Israël, le Pakistan etc. sont des pays détenteurs de l’arme atomique. Ces pays sont-ils des démocraties ? Non. Là encore le deux poids deux mesures. La question que l’on peut se poser qui décide que tel pays a le droit et tel autre n’a pas le droit ? Quels sont les critères pour faire partie du cercle d’impunité des pays nucléarisés ?

mardi, septembre 29, 2009

GUINEE : Dadis trempe son treillis dans le sang


La Guinée vit des heures sombres en ce moment avec une manifestation de l’opposition violemment réprimée dans le sang. On ne dénombre pas moins de 60 morts. Cela nous rappelle l’Afrique des monopartismes et autres dictatures des années (70, 80, 90). Daddis qui pourtant avait réussi son investiture en décembre 2008 après la mort de l’ancien président Lansané Conté, en s’attirant de la sympathie d’une partie de son peuple pour sa volonté de changer les choses, semble prendre le chemin des fils indignes du Continent. Ceux qui occupent la scène politique africaine depuis des décennies, mais dont les actions restent superflues pour ne pas dire inexistantes. Ceux qui par-dessus tout s’agrippent au pouvoir pour le pouvoir sans jamais donner le moindre signe de patriotisme et d’intelligence pour les peuples qu’ils représentent.

lundi, septembre 28, 2009

Affaire Polanski : le petit monde du showbiz en émoi

Le talent peut-il tout excuser ? Peut-on tout accepter de la part d’un homme au nom de son talent, de son intelligence, de son statut, de ses origines ? En tout cas l’agitation du petit monde du showbiz autour de l’affaire Polanski laisse perplexe, songeur tant les faits reprochés au cinéaste sont gravissimes. Abus sexuels sur Mineure. Il n’y a rien de si répugnant, de si révoltant même lorsque les faits remontent à plus de 30 ans. Justement le temps n’éponge pas tout surtout lorsqu’il est question d’abuser un enfant. Et les victimes en savent quelque chose.

C’est à ce titre que la solidarité affichée par le petit monde du showbiz envers un des leurs est à la fois disproportionnée, incompréhensible, indécente, voire nauséabonde. Quelle serait la crédibilité de ses figures du cinéma européen (Costa Grava, Tavernier, Monica Bellucci, Fanny Ardant, etc…) si elles devaient un jour évoquer ces cas d’abus publiquement ? En tout cas, cette affaire montre combien l’Occident est en train dangereusement de basculer dans un autre monde. Celui où la justice a une couleur, une race, un statut, une origine. Selon votre rang dans la société, vous êtes oui ou non condamnable.

Il y a quelques années la justice française avait envoyé au trou des innocents dans l’affaire d’Outreau. Et on se souvient, aucune personnalité n’avait levé le petit doigt pour voler au secours de ces « gueux ». Certains accusés sont morts depuis. Dans un silence assourdissant. Honteux. La presse se gargarisant d’ailleurs de qualificatifs hors norme comme à chaque fois sans jamais chercher à comprendre et à analyser. Aujourd’hui le ton est le même, mais cette fois pour encenser un homme appartenant au sérail. Un des leurs. Qui plus est, celui-ci dispose de redoutables parapluies à la fois diplomatiques et médiatiques. Un spectacle affligeant.

mardi, septembre 22, 2009

Gaston Kelman au secours de Brice Hortefeux


Le bourguignon le plus célèbre de France qui s’était fait un nom il y a quelques années pour avoir écrit « je suis noir et je n’aime pas le manioc » est de retour. Cette fois ci il n’est plus question de manioc ni des « hirondelles » qui volent au dessus « du noir et du blanc ». La raison de sa sortie est tout ailleurs. Devenu conseiller d’Eric Besson, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale, le bourguignon s’est senti poussé des ailes pour son invitation à la mangeoire. Maintenant qu’il a goûté aux allées du pouvoir, il s’est inventé un nouveau métier celui de défendre les ministres Sarkozy. Ainsi dans une tribune plus que pitoyable, publiée dans le journal Libération, où il commente l’actualité récente de Monsieur Hortefeux, le camerounais avec papiers, n’y est pas allé de main morte pour minimiser les propos que ce ministre a tenu envers un certain Amine, adhérent UMP, d’origine arabe. Au-delà du Noir, Gaston kelman est à coup sûr un véritable nègre de maison. Sacré Kelman, que ne faut-il pas faire pour manger à la table du Roi ?

Minorité visible ou espèce protégée ? Libération du 18 septembre

Une rencontre politique s’achève. Les participants, détendus, font des photos souvenirs. Le rire est gras, les blagues grosses. Il y en a une que l’on dit équivoque. Dans le cercle des propos équivoques traîne un jeune indubitablement équivoque, Amine Benalia-Brouch, militant UMP, né à Dax, père algérien, mère portugaise, que l’on dit beur. Un vidéaste en goguette, une vidéo
sur la Toile et un tollé semblable à celui lancé par les écolos en 2004, lors de l’assassinat de Cannelle, ourse des Pyrénées. Ici, dans la peau de l’ourse, la minorité Amine ; dans celle de l’oursicide, Brice Hortefeux ; dans celle des écolos, des politiciens en quête de diversions bon marché et des associatifs désœuvrés lors d’une rentrée mollassonne. Les minorités sont en danger, il faut les défendre. Cet épisode est révélateur de plusieurs choses attristantes pour les minorités visibles. Les minorités n’ont pas voix au chapitre qui les concerne. On a comparé cette affaire à celle du préfet Girot de Langlade qui aurait tenu des propos racistes contre une Noire.
La Ligue des droits de l’homme s’est demandée «comment un ministre peut tenir ces propos après avoir sanctionné un préfet pour les mêmes raisons». D’après la Ligue, après ce dérapage, il ne faut pas s’étonner de la montée du racisme en France. Je ne sais si l’on peut qualifier de dérapage des propos tenus en privé, à quelqu’un du même bord. Je voudrais qu’on me dise si les mêmes propos tenus à un Corse ou un Japonais auraient entraîné la même levée de boucliers. Je
voudrais savoir si un grand commis de l’Etat peut plaisanter avec son neveu ou son petit-fils métis. Je prétends avec force que plaisanter avec son camarade beur, loin d’encourager le racisme, est un signe de respect pour celui que l’on sait capable de comprendre qu’il n’y a pas malice. Je rappelle que l’incriminé est un dangereux récidiviste qui n’a pas cessé de chambrer ses
collègues Rachida Dati et Fadela Amara. Et moi je dis bravo ! Il est hautement regrettable que les minorités prêtent leur voix à cette exploitation insane de leur situation et embouchent les trompettes de ces jérémiades. Si SOS Racisme a été assez modéré, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), en protecteur attitré d’une espèce ultraprotégée, le Noir, court au secours de ses coprotégés arabes, se joint à la curée, se dit «choqué», rappelant que le Cran avait «réclamé une mesure disciplinaire à l’encontre du préfet Paul Girot de Langlade». Contre le préfet, il y a eu dépôt de plainte de la jeune femme. Ici, il n’y a pas de plainte de la part d’Amine qui a même pris la défense de son camarade de ministre. N’est-il pas supposé être le mieux placé
pour rapporter ce qui s’est passé ? Mais pas plus que l’on n’écouterait une ourse ou une baleine, nul n’écoute Amine. Quand Cannelle a été tuée et que le chasseur a bénéficié d’un non-lieu, le WWF se demandait : l’ours est-il vraiment une espèce protégée en France ? La question avait du sens : avant Cannelle, Claude et Melba avaient été abattues par des chasseurs en 1994 et en 1997. On ne dira pas que les protecteurs des minorités n’auront pas tout mis en œuvre pour éviter qu’après Amine ce soit le tour d’Amina puis d’un Annamite. Les minorités restent de la chair à canon médatico-politicienne. Ce qui fait le plus de mal aux minorités, c’est d’être le vomitorium de toutes les logorrhées politiciennes. Les réactions indignées qui ne tiennent pas compte de la parole du premier concerné, le jeune militant, sont méprisantes, condescendantes et stigmatisantes. Grâce à cette cohue médiatique, la France est divisée entre ceux qui se disent qu’en effet un Beur, ça va et trois Beurs, bonjour les dégâts, et ceux qui se paient un fonds de
commerce antiraciste à vil prix. On pourrait penser que c’est un signe de vigilance de la démocratie. Ce n’est pas vrai. Les minorités sont composées de citoyens qui obéissent aux mêmes règles que les autres citoyens. Il ne s’agit pas ici de sans-papiers fragiles, d’analphabètes muselés, de mineurs innocents. Les minorités obéissent même aux règles de l’hypocrisie politicienne. Au sein d’un parti, on ne parle plus de la difficulté de celui-là à intégrer tel ou tel
cénacle. Il y est. Et quand l’un ou l’autre, rompu à la langue de bois et à l’hypocrisie partisanes, tairait une couleuvre raciste qu’il aurait en travers de la gorge, de quel droit irions-nous l’injurier par une sollicitude de mauvais goût, alors qu’on ne le ferait pas pour un dignitaire blanco ou white ? Pourquoi peut-on dire qu’il n’y a pas assez de Noirs à l’Assemblée nationale, et pas qu’il y en a trop aux Pyramides d’Evry ? Obama serait-il encore de l’espèce protégée ? Un jour, Berlusconi a dit que Barack Obama était jeune, beau, bronzé. Il y a eu un tollé. Comment osait-il stigmatiser un Noir ! Nous oubliions juste une chose. Obama est l’homme le plus puissant et courtisé du monde. Il a les moyens de se défendre. Mais aux yeux de beaucoup, il est resté un pauvre Noir égaré dans le Serengeti de la maison blanche occidentale. Berlusconi avait raison d’être admiratif de cet homme qui avait tout ce que lui ne pouvait plus avoir, jeunesse, beauté, hâle permanent. Les Américains apprennent très vite. Quand, l’autre jour, j’ai vu que les opposants à sa réforme du système de santé, ont collé à une photo d’Obama une hitlérienne moustache, comme les opposants à Bush lui en collaient quotidiennement, j’ai hurlé de joie. Le noir président des USA devenait un homme pareil aux autres, que l’on pouvait brocarder. Une énième dépêche AFP fait état de la plaisanterie de M. Hortefeux sur l’immigration. Qui osera me dire que l’on ne peut pas plaisanter sur l’immigration, alors que l’immigré plaisante de plus en plus sur ce thème ? Les humoristes des minorités, depuis Smaïn, doivent leur succès à l’exploitation du personnage du Beur. Je me suis autorisé à introduire des blagues sur les Noirs dans un de mes livres. Les sociétés protectrices des Noirs m’ont sauté sur le paletot. Je les rassure tout de suite : on peut tellement rire de tout et des minorités que je mets la dernière main à un livre de blagues nègres

jeudi, septembre 17, 2009

Ecole : enfants d’immigrés par ici la sortie


« Entre les mûrs », « La journée de la jupe », plusieurs films récents ont tenté de nous offrir une photographie pour le moins inquiétant de ce qui est l’école en banlieue avec ses élèves intrépides, perturbés, démotivés, incultes et violents. Le prof apparaissant en héros, un peu à l’image du missionnaire du XIX ème siècle qui allait à l’assaut de l’Afrique pour le sortir de la barbarie, « la fameuse mission civilisatrice ». Devant ce tableau idyllique qui n’échappe pas aux images d’Epinal qui collent à la peau des quartiers périphériques, le manichéisme nous tend presque les bras. D’un côté le professeur, ce messie avec son catalogue de bonnes intentions, qui se pose en victime et de l’autre des sauvageons « en mal de France » décrits comme des êtres indéfiniment irrécupérables et des empêcheurs de tourner en rond. Et si ce portrait dichotomique de la périphérie urbaine n’était qu’un conte de fée qui voulait généraliser des cas particuliers ? Des cas particuliers qui se résument aux rôles de caïds que veulent bien camper certains jeunes nourris au lait du laxisme et de la démission parentale. Mais aussi au poison de la République qui a fait de sa devise « Egalité, fraternité », un beau slogan creux.
IL n’a pas échappé à plus d’un que ce que les jeunes de banlieue veulent c’est s’en sortir. Et ils sont nombreux. Tous ne veulent pas jouer aux caïds, squatter les halls d’immeubles, s’ériger en bourreaux de leurs cadettes. La fille voilée bosseuse et le grand frère macho branleur, disons, c’est un peu fort le café. Tous ne veulent pas ressembler aux « caille-ra » comme ils disent eux-mêmes. Et si l’école de la République n’était pas cette victime que l’on nous présente souvent ? Et si c’était l’école de la république qui fabriquait du « caille-ra » ?.
Plusieurs témoignages de parents aujourd’hui parlent de l’école comme d’une véritable machine à broyer des talents, des individualités dont l’unique voie de sortie se résume à la voie professionnelle. Ainsi de nombreux jeunes ont été ainsi poussés vers la sortie en dépit de bons résultats scolaires. CAP coiffure, médico-social, BEP attaché commercial, Brevet de technicien de surface et de manutentionnaire…, voilà l’éventail des possibles du banlieusard en termes d’orientation dès la troisième.
Dans ce couloir prématuré de la survie professionnelle du banlieusard, les conseillers pédagogiques d’orientation jouent un rôle capital. Ils sont un maillon important dans cette machinerie à broyer la réussite du banlieusard. La fille d’une amie, qui veut devenir médecin, s’est vue ainsi proposer à la fin de la troisième avec insistance par la conseillère d’orientation le CAP médico-social alors qu’elle venait de réussir brillamment son brevet avec mention. Au grand étonnement des parents et du professeur principal. Heureusement, les recommandations de notre chère conseillère ont essuyé un refus catégorique des parents qui avaient eu vent de ces pratiques dans les banlieues. Mais tous les enfants d’immigrés n’ont pas la chance d’avoir des parents bien informés. Hélas, l’école de la République que l’on présente souvent comme une victime de la loi des caïds des banlieues est en réalité elle-même une machine à kärcheriser les bancs d’école. En guise de conclusion, voici le témoignage accablant d’une des meilleures journalistes françaises qui a failli faire les frais des méthodes de l’école républicaine…Bonne rentrée à tous.



mardi, septembre 15, 2009

Les tests ADN de Sarkozy font pschitt !


« Ils ne servent à rien ». Les fameux tests ADN qui avaient été annoncés avec fracas aux premières heures du quinquennat Sarkozy accouchent d’une souris. Ils étaient censés stopper les fraudes soi-disant « massives » des candidats au regroupement familial suspectés de faire entrer toute la « bamboulie » en terre gaulloise.Finalement l’invasion de la France par la « bamboulie » n’était qu’un fantasme. Et, de toute manière, les mesures restrictives et surtout les trafics de visa dans les consulats et les ambassades de France bien plus juteux que l’ADN de Mamadou, ont fait plier le Roi des effets d’annonce. Selon un député de la Majorité, Jean Leonetti, les tests ADN tels qu'ils ont été votés "étaient de toutes façons de portée très limitée, d'application très difficile". Parfois il vaut mieux éviter le ridicule…

lundi, septembre 14, 2009

Michael Jackson, mort vivant ou poule aux œufs d’or ?

Qui a dit que le capitalisme avait des limites ? Même après la mort, le business continue. This Is It est le docu sur les dernières répétitions de Michael Jackson décédé le 25 juin dernier. Les promoteurs de la tournée européenne du King of pop avaient soigneusement conservé les images tournées pendant dernières répétitions au Staples Center, quelques jours avant sa mort, pour la série de concerts que l’artiste devait donner à Londres cet été. Comme s’il avait flairé le pire, la disparition du chanteur est finalement une bonne affaire pour le promoteur AEG Live, propriétaire des bandes. Ce dernier s’était mis d’accord avec les ayant-droits de Michael Jackson pour sortir le film en salle, afin de compenser le manque à gagner dû à l’annulation des concerts.
La sortie du film prévue pour le 28 octobre prochain dans toutes les salles promet de nouveaux records d’affluence. D’autant plus qu’il ne restera que 2 semaines à l’affiche.

Michael Jackson " This is it " bande annonce
.

vendredi, septembre 04, 2009

GABON : le nouveau Bongo est arrivé


Ainsi Bongo succède à Bongo. Secret de polichinelle enfin dévoilé avec l’onction des urnes. Le fils Bongo a mis tout de même les formes en évitant de s’octroyer un score brejnévien à l’instar de ce que faisait le père soit 41,73% des voix devançant Andre Mba Obame (25,88%) et Pierre Mamboundou (25,22%). Comme si les cris de colère et la douleur du peuple gabonais ne pouvaient enfanter autre chose que l’éternel recommencement des choses.
L'Afrique, un continent maudit ?

Ainsi va l’Afrique. Celle des fils indignes du Continent qui ont choisi définitivement leur camp. Celui de livrer l’Afrique et ses enfants à des maffieux, des malfrats sans foi ni loi ne reculant devant rien et animés par le seul et unique dessein de mettre plus bas que terre l’origine de l’humanité. Devant ce qui peut être considéré poliment comme une mascarade électorale, l’entendement humain bégaie. Puisqu’il n’y a plus de raison d’espérer ni même de s’interroger sur l’avenir d’une terre qui souffre aux quatre coins. Après les dictatures, les fils indignes du Continent noir ont inventé les démocraties héréditaires (TOGO, RDC, et maintenant GABON). A qui le tour ?

vendredi, août 28, 2009

Paul Biya a des "billets" de banque à jeter par la fenêtre



En visite officielle en France le 24 juillet pour rencontrer Nicolas Sarkozy, Paul Biya a prolongé son séjour à La Baule. Il a reçu, aujourd’hui, des mains du maire Yves Métaireau, la médaille de la ville. « C’est un ami que nous recevons », précise la mairie, qui s’est gardée de tout commentaire sur les Droits de l’Homme et la politique camerounaise.
Pendant la réception donnée à son honneur, Paul Biya s’est dit satisfait de son voyage : « C’est la troisième fois que nous venons à La Baule. Nous y sommes très attachés et c’est sûr nous reviendrons. »
Il est ensuite revenu sur sa rencontre du mois dernier avec le président français : « C’est un succès sur tous les plans. Je respecte la France qui a su s’illustrer en matière de démocratie, de paix et dans le développement des pays pauvres. Face à la crise, il est nécessaire que les pays industrialisés renforcent la solidarité internationale. »



42 000 euros par nuit

Alors que La France vient de réitérer son aide au Cameroun en confirmant le versement de 537 millions d’euros sur cinq ans pour le désendettement et le développement du pays, Paul Biya et son épouse prennent du bon temps à La Baule.
Voilà déjà deux semaines qu’ils résident aux hôtels Royal et Hermitage du groupe Barrière. 43 chambres, soit 42 000 € par nuit, thalasso, casino et séances de shopping : les dépenses se chiffrent en millions. Retour au pays prévu au début du mois de septembre.

N.B. Y en a vraiment qui ont la tête sur Mars !!!

Sources : Ouest-France


(Photo) Epouse du Chef d'Etat camérounais dont l'extravagance capillaire est emblématique de l'insouciance dans lequel baigne le couple présidentiel.

Grigny : une ville pauvre et endettée à cause de ses habitants


Encore les immigrés en ligne de mire. Voilà ce qu'on peut lire dans le Monde daté du 26 août 2009, l'un des journaux français au positionnement institutionnel avéré. Comment l'endettement et la faillite d'une ville peut être imputée à la jeunesse de ses habitants ? Et la gestion politique dans tout ça ? C'est à suffoquer d'indignation !!!

"Ville symbole des banlieues françaises, parmi les plus pauvres et les plus sensibles d'Ile-de-France, la commune de Grigny, dans l'Essonne (26 000 habitants), connaît une crise budgétaire sans précédent, signe de la fragilité des quartiers les plus difficiles. Endettée, croulant sous les dépenses dues à la pauvreté et à la jeunesse de ses habitants, disposant de ressources très limitées, elle n'arrive plus à faire face à ses obligations financières. De 1,9 million d'euros en 2006, le déficit est passé à 9,8 millions en 2008 et 15,5 millions en 2009, soit un tiers du budget communal." Lire la suite l'article(http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/26/la-ville-de-grigny-geree-par-le-prefet_1231966_3224.html#xtor=AL-32280184)

samedi, août 22, 2009

Raphaël Confiant s'interroge sur la domination noire en athlétisme


Les vacances sont bientôt terminées, Le negropolitan revient avec en guise de rentrée cet article polémique de l'écrivain Raphaêl Confiant qu'on ne présente plus. En le remerciant d'avance de l'avoir reproduit ici pour les Negropolitains. Bonne rentrée à tous !

Je fais partie sans doute des très rares Antillais que le spectacle des finales de course en athlétisme, que ce soit aux Jeux Olympiques, au championnat du monde ou dans tel ou tel meeting prestigieux, plonge dans un profond malaise. Parmi toutes ces courses, la finale du 100m est la pire avec 100% de coureurs noirs.

Alors, j’évite de regarder la télé, je glisse rapidement sur les pages sportives des journaux et je tourne précipitamment le bouton de la radio pour ne pas entendre tous ces journalistes sportifs et autres commentateurs bavards vanter la « puissance des Noirs ». Mais évidemment, quand ce sont les Jeux Olympiques ou les championnats du monde, il est très difficile de se couper complètement de l’hystérie ambiante. On est cerné de partout par tous ces reportages sportifs à n’en plus finir…

Donc, je ressens un profond malaise et les rares fois où j’ai tenté de l’exposer à des Antillais, je me suis fait rembarrer avec des phrases du genre : « Pour une fois que les Noirs dominent dans un secteur, on ne va pas les laisser aux Blancs ! », « Les Noirs sont plus forts physiquement que les Blancs, c’est connu ! Le jour où ils auront accès aux piscines, tous les champions de natation seront des Noirs » et autres explications du même tonneau.

Or, j’en ai rien à cirer de ce que pensent les Blancs !

Ce qui m’inquiète, c’est ce que pensent le milliard 200 millions d’Indiens. Ce qui me préoccupe c’est ce que pensent le milliard et 300 millions de Chinois. Ou les 148 millions de Japonais ou les autres 240 millions d’Indonésiens. Aujourd’hui, les 2/3 de l’humanité sont asiatiques et il y a peu de chances que cette tendance démographique s’inverse.

Donc, oui, je me pose la question de savoir ce que pense un Indien ou un Chinois devant son poste de télé lorsqu’il voit Usain Bolt, le Jamaïcain, gagner le 100m à Berlin en 9 secondes et je ne sais plus combien, immédiatement suivi par dix autres coureurs tous noirs. Ou lorsque ce même téléspectateur indien ou chinois voit des Kenyans et des Ethiopiens gagner systématiquement les courses de fond et le marathon.

Je suppose que cet Indien ou ce Chinois va ouvrir une encyclopédie ou alors se rendre sur Wikipédia pour savoir où se trouvent la Jamaïque, le Kenya ou l’Ethiopie, qui sont ces gens si forts en athlétisme et combien ils sont. Et j’imagine la tête de cet Indien ou de ce Chinois en découvrant que la Jamaïque, par exemple, n’a que 3 millions d’habitants et est grande comme une simple ville asiatique. En bonne logique__les sociologues et les économistes appellent ça la « masse critique »__plus on est nombreux, plus on a de chances de produire des gens de talents, des génies ou des champions. Pour prendre un exemple concret, une découverte scientifique majeure a cent fois plus de probabilité de voir le jour dans une université de 30.000 étudiants que dans une université de 3.000 étudiants.

Or, pourquoi la théorie de la masse critique se vérifie-t-elle dans tous les domaines sauf en sport ?

Car si c’était le cas, il y aurait dû y avoir 5 Indiens et 5 Chinois à la finale du 100m par exemple. Je suis à nouveau assailli par mon fameux malaise et préfère ne même pas essayer de répondre à cette question qui, je le répète, ne préoccupe apparemment aucun Antillais, Noir américain ou Africain, tous pressés d’exulter à chaque victoire de leurs colosses d’ébène.

Alors, j’essaie de penser à autre chose…

Par exemple, je m’intéresse au fait que l’Allemagne a passé en 2004 un contrat d’importation de 12.000 ingénieurs en informatique indiens chaque année. Ou encore au fait que dans les universités des Etats-Unis, 70% des étudiants dans les matières scientifiques sont des Asiatiques alors que les Américains d’origine asiatique ne sont que…2% de la population totale des Etats-Unis. Ou encore qu’en 2005, pour la première fois de l’histoire, le champion du monde d’échecs était un Indien (dont j’ai oublié le nom vu que la grande presse s’est bien gardé de marteler son nom comme elle le fait pour Usain Bolt).

Donc, comment dire, pour ne pas choquer…

Donc, si je comprends bien, y’a des peuples qui investissent dans les neurones et y’en a d’autres qui investissent dans les muscles. Bon, tant que le monde est dominé par l’Occident, ce n’est pas trop grave pour les Noirs car l’Occident est rongé par la mauvaise conscience de l’esclavage et de la colonisation et est en proie au syndrome de la repentance. Et les Noirs savent jouer sur cette mauvaise conscience. Mais demain !

Demain quand le monde sera dominé par l’Asie !

Ni les Indiens ni les Chinois n’ont mis les Noirs en esclavage et ils n’ont aucune mauvaise conscience face aux Noirs. Ils n’ont ni repentance à montrer ni réparations à donner. Pour parler crument, ils n’en ont rien à foutre du petit conflit de cinq siècles entre Blancs et Noirs. C’est pas leurs oignons !

D’ailleurs, on n’a même pas besoin d’attendre demain : l’attitude de la Chine en Afrique dès aujourd’hui le démontre déjà.

J’ai un malaise profond parce que dans un monde bientôt dominé par les Asiatiques, les Nègres qui ont tout investi dans les muscles et pas dans les neurones seront réduits au pire des esclavages. Il n’y aura même pas besoin de fouets, de chaînes ou de carcans cette fois-ci. Et tant pis, si je fâche, je le dis : inventer un nouveau logiciel est mille fois plus important que de courir le 100m en moins de 10 secondes (en supposant que cet exploit ait un importance quelconque pour l’humanité).

Alors, merci Barack Obama, dans un discours récent, d’avoir publiquement dit aux Nègres américains, surtout aux jeunes, de cesser d’avoir comme seul horizon mental le sport et la musique ! Il faudrait qu’un tel discours soit tenu partout où il vivent des Noirs.

Raphaël Confiant

mercredi, juillet 22, 2009

SIDA en Afrique : l'incroyable réalité

Parallèlement, les scientifiques sud-africains viennent de mettre au point un premier vaccin encore à l'essai voir ici
http://www.afrik.com/article17198.html