Après la Tunisie, à qui le tour ? L’Egypte est en train de suivre le chemin tracé par son voisin. L’impatience légitime des peuples arabes cadenassés depuis de longues années par des régimes autoritaires, corrompus, népotistes, s’est transformée en lueur d’espoir. Ces révolutions arabes qu’aucun pays impérialiste, à l’exception des Etats-Unis, n’a eu le temps de prendre la mesure, sont en train de modifier considérablement le visage du Maghreb. Et de l’Afrique, on peut l’espérer. S’il est encore difficile de présumer de quoi que ce soit, il va sans dire qu’elles sont annonciatrices de profonds changements. L’aval des Etats-Unis est sans doute pour quelque chose. Mais déjà plusieurs éléments permettent de comprendre ces révolutions.
Les régimes autoritaires ne sont plus une garantie pour contenir la poussée islamiste
Les pays occidentaux avaient fait le pari sur le soutien aux régimes corrompus en échange de la lutte anti-terroriste. Or presque 10 ans après les événements du 11 septembre 2001, les états majors de ces pays en sont réduits à constater que les foyers terroristes se multiplient et sont loin de s’éteindre. Bien au contraire. Les Etats-Unis l’ont bien compris. L’islamisme radical a un allié qui est la dictature. Il se nourrit incontestablement de l’autoritarisme des régimes au sein duquel il prospère au lieu de le contenir. Certains pays continuent de penser le contraire. A l’instar de la France qui a cru bon de renouveler sa confiance au dictateur déchu Ben Ali alors que ce dernier était acculé dans ses derniers retranchements.
Après les échecs cuisants des pays occidentaux de venir à bout du terrorisme islamiste, et après avoir payer un lourd tribut sur les terres afghanes, il semble que ces derniers soient revenus à la raison démocratique. L’idée que la démocratisation dans les pays concernés pourra endiguer la poussée islamiste fait donc son chemin. Car on peut se demander, qu’arrive-t-il à un jeune sans travail et à qui on dit de la fermer alors que sa bouche a faim ? Au pire il se remet à Dieu.
L’autoritarisme ne fait pas bon ménage avec la pauvreté
Les dictateurs ont tendance à l’oublier même soutenus par des puissances extérieures, il y a un temps pour le peuple. Et ce temps, c’est celui de la colère. Il est vrai que le dynamisme économique de façade de beaucoup de pays du Maghreb nous avait presque laissé sans voix sur fond d’immobilisme politique. L’on se disait finalement que le modèle chinois (libéralisme économique à la sauce autoritaire) pouvait être exportable. En réalité, ce n’était qu’un mirage. Un songe dans une longue nuit blanche.
Ces révolutions arabes : un modèle de lutte pour les peuples sud-sahariens
Les Africains qui souffrent des quatre coins du continent doivent s’inspirer de la rue arabe. Il est possible de chasser les dictateurs qui s’enrichissent sur leur dos en pillant, bradant sans relâche nuit et jour les ressources de leurs pays. Au profit de leur petit clan familial. Ceci dit, les dictatures du sud de l’Afrique ont encore de la marge. Les jeunesses arabes sont cultivées, disposent des ressources intellectuelles et ont accès aux technologies modernes de communication. Ce qui n’est pas le cas des jeunesses africaines, pauvres, sans ressources intellectuelles et végétant dans une sorte de misère technologique. L’état des universités arabes n’est pas comparable avec celui de beaucoup de pays sud-sahariens. A l’image du Congo Brazzaville où les dirigeants de ce pays ont délibérément assassiné l’un des outils de formation de la jeunesse.
Les régimes autoritaires ne sont plus une garantie pour contenir la poussée islamiste
Les pays occidentaux avaient fait le pari sur le soutien aux régimes corrompus en échange de la lutte anti-terroriste. Or presque 10 ans après les événements du 11 septembre 2001, les états majors de ces pays en sont réduits à constater que les foyers terroristes se multiplient et sont loin de s’éteindre. Bien au contraire. Les Etats-Unis l’ont bien compris. L’islamisme radical a un allié qui est la dictature. Il se nourrit incontestablement de l’autoritarisme des régimes au sein duquel il prospère au lieu de le contenir. Certains pays continuent de penser le contraire. A l’instar de la France qui a cru bon de renouveler sa confiance au dictateur déchu Ben Ali alors que ce dernier était acculé dans ses derniers retranchements.
Après les échecs cuisants des pays occidentaux de venir à bout du terrorisme islamiste, et après avoir payer un lourd tribut sur les terres afghanes, il semble que ces derniers soient revenus à la raison démocratique. L’idée que la démocratisation dans les pays concernés pourra endiguer la poussée islamiste fait donc son chemin. Car on peut se demander, qu’arrive-t-il à un jeune sans travail et à qui on dit de la fermer alors que sa bouche a faim ? Au pire il se remet à Dieu.
L’autoritarisme ne fait pas bon ménage avec la pauvreté
Les dictateurs ont tendance à l’oublier même soutenus par des puissances extérieures, il y a un temps pour le peuple. Et ce temps, c’est celui de la colère. Il est vrai que le dynamisme économique de façade de beaucoup de pays du Maghreb nous avait presque laissé sans voix sur fond d’immobilisme politique. L’on se disait finalement que le modèle chinois (libéralisme économique à la sauce autoritaire) pouvait être exportable. En réalité, ce n’était qu’un mirage. Un songe dans une longue nuit blanche.
Ces révolutions arabes : un modèle de lutte pour les peuples sud-sahariens
Les Africains qui souffrent des quatre coins du continent doivent s’inspirer de la rue arabe. Il est possible de chasser les dictateurs qui s’enrichissent sur leur dos en pillant, bradant sans relâche nuit et jour les ressources de leurs pays. Au profit de leur petit clan familial. Ceci dit, les dictatures du sud de l’Afrique ont encore de la marge. Les jeunesses arabes sont cultivées, disposent des ressources intellectuelles et ont accès aux technologies modernes de communication. Ce qui n’est pas le cas des jeunesses africaines, pauvres, sans ressources intellectuelles et végétant dans une sorte de misère technologique. L’état des universités arabes n’est pas comparable avec celui de beaucoup de pays sud-sahariens. A l’image du Congo Brazzaville où les dirigeants de ce pays ont délibérément assassiné l’un des outils de formation de la jeunesse.