Après avoir longtemps incarné le modèle à suivre en Afrique en matière d’alternance démocratique, le Sénégal subit, depuis quelques semaines, les soubresauts d’un mouvement populaire de contestation à la fois politique et social. En ligne de mire, la candidature d’Abdoulaye Wade qui veut briguer un troisième mandat après s’être prononcé par le passé sur son retrait de la vie politique. Devant la gravité de la situation dans laquelle de nombreuses personnalités de la vie publique sénégalaise sont impliquées, l’on ne résiste pas à ces deux interrogations. Ce mouvement de contestation est-il le reflet d’un ras-le bol profond de la société civile sénégalaise face à cette candidature de trop du président sortant ? ou s’agit-il tout simplement du zèle incontrôlé d’une opposition en mal d’inspiration qui y a trouvé là un moyen d’assouvir ses objectifs en se servant de la jeunesse et en foulant la constitution sénégalaise ?
Il est difficile de réponde à ces deux questions tant il demeure un faisceau inextricable de raisons qui expliquent ce ras le bol, disons-le, d’une partie de la population sénégalaise. Chômage, prix élevé des denrées de première nécessité comme le sucre, le maïs, paupérisation d’une partie de la population sous l’effet de la crise économique, tels sont les ingrédients de ce cocktail explosif qui menace d’emporter une des plus vieilles démocraties du Continent. S’ajoute à cela, la corruption généralisée d’une partie des élites sénégalaises qui ont longtemps tourné le dos au peuple au profit de leurs carrières politiciennes. Pourtant, Wade, en doux ans, a fait mieux que ses prédécesseurs : construction des routes, modernisation des infrastructures de santé, d’éducation etc. Le bilan est loin d’être parfait mais les progrès sont tangibles. Il semble donc que cela ne suffit plus à calmer les ardeurs d’une jeunesse qui a plus que soif de changement. L’ère Sopi est derrière les sénégalais, et certains se sont retrouvés dans les mouvements de contestation comme le M23 ou encore le Collectif Y en a marre ? Mais qui est derrière ces mouvements ? Qui soutient ces collectifs chargés de contester la légitimité de Wade de briguer un troisième mandat ? On l’ignore.
Il est difficile de réponde à ces deux questions tant il demeure un faisceau inextricable de raisons qui expliquent ce ras le bol, disons-le, d’une partie de la population sénégalaise. Chômage, prix élevé des denrées de première nécessité comme le sucre, le maïs, paupérisation d’une partie de la population sous l’effet de la crise économique, tels sont les ingrédients de ce cocktail explosif qui menace d’emporter une des plus vieilles démocraties du Continent. S’ajoute à cela, la corruption généralisée d’une partie des élites sénégalaises qui ont longtemps tourné le dos au peuple au profit de leurs carrières politiciennes. Pourtant, Wade, en doux ans, a fait mieux que ses prédécesseurs : construction des routes, modernisation des infrastructures de santé, d’éducation etc. Le bilan est loin d’être parfait mais les progrès sont tangibles. Il semble donc que cela ne suffit plus à calmer les ardeurs d’une jeunesse qui a plus que soif de changement. L’ère Sopi est derrière les sénégalais, et certains se sont retrouvés dans les mouvements de contestation comme le M23 ou encore le Collectif Y en a marre ? Mais qui est derrière ces mouvements ? Qui soutient ces collectifs chargés de contester la légitimité de Wade de briguer un troisième mandat ? On l’ignore.
Contre la « monarchisation » du Pouvoir ?
Mais ce que l’on sait c’est qu’une partie du peuple sénégalais ne veut pas de la monarchisation du pouvoir. Comprendre l’installation des « fils de président » au poste occupé par papa et ceci, dans le mépris des règles élémentaires d’une démocratie. L’on sait que l’obsession de Wade, avant son départ, est de caser son fils Karim qui a déjà échoué lorsque ce dernier a voulu prendre la mairie de Dakar. Mais apparemment le « vieux chauve » ne l’entend pas de cette oreille, qui a décidé coûte que coûte de baliser la voie à son fils. Etrange conception de la vie politique pour un avocat qui avait dû attendre 25 ans avant que les allées du pouvoir lui soient ouvertes. Le vieux a perdu la patience du jeune opposant qu’il fut. Il veut forcer le destin de son fils. Mais c’est aussi le meilleur moyen de ne pas lui rendre service. Car en s’obstinant comme il le fait, il compromet un peu plus l’avenir politique du fils prodige qui aura à gérer l’image désastreux de son géniteur jusqu’auboutiste.
Wade l’arroseur arrosé
Wade fait partie de ces présidents qui ont soutenu les manœuvres de la communauté internationale quand celle-ci s’est attaquée à certains pays africains qui se battaient pour leurs souverainetés (Côte d’Ivoire, Libye). Il a joué au malin pendant ces crises, en roulant les mécaniques avec son ami Campaoré du Burkina Faso, lui aussi échaudé, un temps, par une vague de contestation dans son pays. Il a été sauvé in extrémis par la France. Aujourd’hui c’est au tour du Vieux de connaître le sort des présidents déchus. Comme dit l’adage, « quand tu veux monter en haut du cocotier, assures-toi d’avoir le derrière bien propre ». Apparemment pour le vieux ce n’est pas le cas. Autant vous dire cela risque d'être chaud pour le scrutin du 26 février.
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