Les grands médias et même certains sites de la communauté afro s’en sont donnés à cœur joie en diffusant une information livrée par le journal Libération selon laquelle la fille de l’humoriste franco-camerounais Dieudo aurait comme parrain JMLP (Jean Marie Lepen). Le meilleur défenseur de la laïcité aurait viré « intégriste catho » avec la bénédiction du représentant de Lucifer en terre hexagonale. On nous aurait menti ? L’athéisme autoproclamé de l’humoriste le plus diabolisé de France n’était qu’un leurre destiné à nous mener en bateau ? Du marketing humoristique destiné à nous vendre de la lessive du comique ? Canular, info ou intox ? En tout cas la vérité médiatique n’a pas eu tous les attributs de la bonne nouvelle ou des saintes écritures ?
Les médias ne se sont pas contentés de diffuser l’info, mais l’ont abondamment commenté à coup d’éditos, de chroniques et de débats fleuve sur fond d’accusation d’antisémitisme. A l’instar du débat sans contradicteurs intervenu sur la chaîne d’info en continu I-Télé entre un journaliste visiblement aux ordres et un certain bonimenteur du nom de Claude Askolovitch.
En spectateur averti, je me suis gardé de ne pas crier avec les loups. J’ai voulu moi-même relever des choses dans ce brouhaha médiatique qui me semblaient incohérentes tant elles avaient les apparences d’une diabolisation orchestrée.
Si l’on considère que le but de cette médiatisation était de montrer le côté sombre, obscur de l’humoriste à travers cette alliance jugée contre nature entre l’antiraciste d'hier et le raciste de toujours, il y a lieu de penser que les médias enfonçaient des portes déjà ouvertes. Pour ce qui n’est plus qu’un fantasme éculé, un secret de polichinelle. A plusieurs reprises, l’humoriste n’a pas hésité à s’afficher avec la bête noire de la politique française. Voyage avec Madame Lepen au Cameroun chez les pygmées, apparition à la fête BBR, et puis son amitié avec un certain Alain Soral etc. On pourrait en remettre une couche en supposant qu’il est peut être même sur écoute, au regard de sa dangerosité. En ce sens que le camerounais menacerait le pacte républicain d’un « pays enlisée » dans les eaux boueuses du communautarisme dont il serait à lui tout seul le principal coupable. Alors de quoi s’offusquent nos médias hexagonaux ? Qu’y a t-il de si nouveau dans cette union sacrée de la bête noire de la politique française et de la « bête de scène » de l’humour hexagonal.
Qui plus est, JMLP est un personnage régulièrement invité dans les médias par les mêmes journalistes qui aujourd’hui jouent les vierges effarouchés. De TF1 à Canal+, en passant par France 5, les grandes chaînes de télévision hexagonale ont longtemps affiché leur dévolu sur l’ex-borgne breton, certains font même dans la sympathie, la camaraderie etc. Il y a lieu de penser que ce festival de baisers à l’endroit du diable continue dans les coulisses et les cénacles parisiens où magouilles et compagnie ont lieu sans que les hypocrites de la place crient aux liaisons dangereuses. Mais pourquoi diable, lorsqu’il s’agit de mbala mbala, ça se bouscule au portillon médiatique ?
Au fond qu’est ce qui est plus grave dans une démocratie ? Entre les représentants de l’Etat et des médiateurs de la société qui fréquentent en catimini celui qu’on présente comme le symbole du mal démocratique et de l’autre les gesticulations d’un amuseur de la galerie ?
Finalement, ce type d’emballement médiatique ne fait rajouter à la suspicion qui pèse sur les médias en général à savoir qu’ils seraient contrôlés et ne diffuseraient les informations que de manière partiale et partielle au nom des intérêts de certains groupes, sélectionnant leurs experts sans contradicteurs dans un débat qui mériterait tout de même un peu de nuance.
Soit il s’agit d’une compagne de déstabilisation, soit les journalistes ne savent plus faire leur métier quitte à diffamer une personne parce que soupçonnée, suspectée, des pires intentions du monde.
Les médias ne se sont pas contentés de diffuser l’info, mais l’ont abondamment commenté à coup d’éditos, de chroniques et de débats fleuve sur fond d’accusation d’antisémitisme. A l’instar du débat sans contradicteurs intervenu sur la chaîne d’info en continu I-Télé entre un journaliste visiblement aux ordres et un certain bonimenteur du nom de Claude Askolovitch.
En spectateur averti, je me suis gardé de ne pas crier avec les loups. J’ai voulu moi-même relever des choses dans ce brouhaha médiatique qui me semblaient incohérentes tant elles avaient les apparences d’une diabolisation orchestrée.
Si l’on considère que le but de cette médiatisation était de montrer le côté sombre, obscur de l’humoriste à travers cette alliance jugée contre nature entre l’antiraciste d'hier et le raciste de toujours, il y a lieu de penser que les médias enfonçaient des portes déjà ouvertes. Pour ce qui n’est plus qu’un fantasme éculé, un secret de polichinelle. A plusieurs reprises, l’humoriste n’a pas hésité à s’afficher avec la bête noire de la politique française. Voyage avec Madame Lepen au Cameroun chez les pygmées, apparition à la fête BBR, et puis son amitié avec un certain Alain Soral etc. On pourrait en remettre une couche en supposant qu’il est peut être même sur écoute, au regard de sa dangerosité. En ce sens que le camerounais menacerait le pacte républicain d’un « pays enlisée » dans les eaux boueuses du communautarisme dont il serait à lui tout seul le principal coupable. Alors de quoi s’offusquent nos médias hexagonaux ? Qu’y a t-il de si nouveau dans cette union sacrée de la bête noire de la politique française et de la « bête de scène » de l’humour hexagonal.
Qui plus est, JMLP est un personnage régulièrement invité dans les médias par les mêmes journalistes qui aujourd’hui jouent les vierges effarouchés. De TF1 à Canal+, en passant par France 5, les grandes chaînes de télévision hexagonale ont longtemps affiché leur dévolu sur l’ex-borgne breton, certains font même dans la sympathie, la camaraderie etc. Il y a lieu de penser que ce festival de baisers à l’endroit du diable continue dans les coulisses et les cénacles parisiens où magouilles et compagnie ont lieu sans que les hypocrites de la place crient aux liaisons dangereuses. Mais pourquoi diable, lorsqu’il s’agit de mbala mbala, ça se bouscule au portillon médiatique ?
Au fond qu’est ce qui est plus grave dans une démocratie ? Entre les représentants de l’Etat et des médiateurs de la société qui fréquentent en catimini celui qu’on présente comme le symbole du mal démocratique et de l’autre les gesticulations d’un amuseur de la galerie ?
Finalement, ce type d’emballement médiatique ne fait rajouter à la suspicion qui pèse sur les médias en général à savoir qu’ils seraient contrôlés et ne diffuseraient les informations que de manière partiale et partielle au nom des intérêts de certains groupes, sélectionnant leurs experts sans contradicteurs dans un débat qui mériterait tout de même un peu de nuance.
Soit il s’agit d’une compagne de déstabilisation, soit les journalistes ne savent plus faire leur métier quitte à diffamer une personne parce que soupçonnée, suspectée, des pires intentions du monde.
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