Tempête dans le microcosme politico-médiatique franchouillarde. Depuis l’arrestation du patron français du FMI Dominique Strauss Khan accusé de Viol, séquestration, attouchements, une débauche de réactions aussi ahurissantes qu’insensées pleut sur la France. Pourtant, les faits dont on accuse le Don Juan gaulois semblent ne souffrir d’aucune ambiguïté, même si ce dernier a droit comme n’importe quel quidam à la présomption d’innocence. Seulement voilà, l’intéressé qui a d’abord nié les faits est en train de changer sa version des faits, selon certains médias français et étrangers. On parle désormais d’un acte commis avec le consentement de la victime. Ca change tout. Sans doute le procès-verbal lu lors de l'audience préliminaire de Dominique Strauss-Kahn au tribunal de Manhattan, à New York, lundi, a dû se révéler sans appel au point que les avocats du French Honcho décident de changer de stratégie. Ce document, publié par ABC News, non seulement, décrit au scalpel l’agression mais surtout corrobore les déclarations de la femme de ménage du Sofitel qui affirme avoir été agressée par DSK. Ce document dont vous trouverez copie ici détaille les chefs d’accusation auxquels ces faits relatés correspondent. Il est écrit que l'accusé
1) a fermé la porte du lieu susmentionné au 45 West de la 44e rue dans le comté et l'Etat de New-York et empêché la plaignante de quitter le lieu susmentionné
2) saisi la poitrine de la plaignante sans son consentement
3) tenté de retirer le collant de la plaignante et de toucher sa zone vaginale de force
4) a mis par la force son pénis en contact avec la bouche de la plaignante à deux reprises et
5) est parvenu à réaliser les actes susmentionnés en recourant à la force physique.
La France un drôle de pays des droits de l’Homme
1) a fermé la porte du lieu susmentionné au 45 West de la 44e rue dans le comté et l'Etat de New-York et empêché la plaignante de quitter le lieu susmentionné
2) saisi la poitrine de la plaignante sans son consentement
3) tenté de retirer le collant de la plaignante et de toucher sa zone vaginale de force
4) a mis par la force son pénis en contact avec la bouche de la plaignante à deux reprises et
5) est parvenu à réaliser les actes susmentionnés en recourant à la force physique.
La France un drôle de pays des droits de l’Homme
Alors que les faits reprochés au patron du FMI sont graves, d’autant qu’il s’agit d’une femme, sans antécédents, à priori, les journalistes et politiques français se sont contentés jusqu’ici à afficher leur solidarité avec un des leurs. Scandaleux et honteux, ces réactions de caste. La victime, une simple employée, de surcroit noire, n’a eu aucun égard de la part ni des responsables socialistes français ni de la part des responsables politiques dans leur ensemble. Cette attitude du microcosme politico-médiatique français traduit une mentalité latine très éloignée de la culture anglo-saxonne où depuis les années 70 la parole de la victime est devenue tout aussi importante que celle du bourreau, fût-il puissant.
L’Amérique donne une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ?
Alors qu’en France et plus largement en Europe, une telle affaire aurait été étouffée dans l’œuf, l’Amérique est en train de donner une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ? J’ai le sentiment que cette affaire n’ira pas jusqu’au bout en raison de nombreux soutiens de l’inculpé aux Etats-Unis. Et l’on peut même prédire que l’équipe de la juge est actuellement sous pression du fait de l’action des lobbys qui pourraient agir en faveur de DSK. N’oubliez pas que l’Amérique c’est le pays du droit, mais aussi le pays de tous les excès. D’ores et déjà, les détectives sont à l’affût du moindre détail qui pourrait éventuellement mettre en doute le témoignage de la jeune femme. L’éventualité d’une rançon n’est pas à exclure tout comme un arrangement avec le tribunal en faveur de la libération de DSK. Au grand dam de Nafissatou Diallo, elle qui ne connaissait même pas ce Monsieur comme patron du FMI avant que les médias ne révèlent l’affaire. Moralité : il ne fait bon d’être noire et pauvre.
L’Amérique donne une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ?
Alors qu’en France et plus largement en Europe, une telle affaire aurait été étouffée dans l’œuf, l’Amérique est en train de donner une leçon de droit au pays des droits de l’homme, mais jusqu’où ? J’ai le sentiment que cette affaire n’ira pas jusqu’au bout en raison de nombreux soutiens de l’inculpé aux Etats-Unis. Et l’on peut même prédire que l’équipe de la juge est actuellement sous pression du fait de l’action des lobbys qui pourraient agir en faveur de DSK. N’oubliez pas que l’Amérique c’est le pays du droit, mais aussi le pays de tous les excès. D’ores et déjà, les détectives sont à l’affût du moindre détail qui pourrait éventuellement mettre en doute le témoignage de la jeune femme. L’éventualité d’une rançon n’est pas à exclure tout comme un arrangement avec le tribunal en faveur de la libération de DSK. Au grand dam de Nafissatou Diallo, elle qui ne connaissait même pas ce Monsieur comme patron du FMI avant que les médias ne révèlent l’affaire. Moralité : il ne fait bon d’être noire et pauvre.