vendredi, septembre 04, 2009

GABON : le nouveau Bongo est arrivé


Ainsi Bongo succède à Bongo. Secret de polichinelle enfin dévoilé avec l’onction des urnes. Le fils Bongo a mis tout de même les formes en évitant de s’octroyer un score brejnévien à l’instar de ce que faisait le père soit 41,73% des voix devançant Andre Mba Obame (25,88%) et Pierre Mamboundou (25,22%). Comme si les cris de colère et la douleur du peuple gabonais ne pouvaient enfanter autre chose que l’éternel recommencement des choses.
L'Afrique, un continent maudit ?

Ainsi va l’Afrique. Celle des fils indignes du Continent qui ont choisi définitivement leur camp. Celui de livrer l’Afrique et ses enfants à des maffieux, des malfrats sans foi ni loi ne reculant devant rien et animés par le seul et unique dessein de mettre plus bas que terre l’origine de l’humanité. Devant ce qui peut être considéré poliment comme une mascarade électorale, l’entendement humain bégaie. Puisqu’il n’y a plus de raison d’espérer ni même de s’interroger sur l’avenir d’une terre qui souffre aux quatre coins. Après les dictatures, les fils indignes du Continent noir ont inventé les démocraties héréditaires (TOGO, RDC, et maintenant GABON). A qui le tour ?

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme je te disais : Un jour, il y aura une révolution. Car les peuples en ont marre !

La lionne

cnx a dit…

Révolution, tu es bien optimiste. Ventre affamé n'a point d'oreille.

Anonyme a dit…

Au contraire : Ventre affamé n'a rien à perdre !

Oui, je suis optimiste. Pas vraiment en pensant à une révolution hypothétique. Je suis optimiste. Tout simplement optimiste, cher ami !

Bises
La lionne

Anonyme a dit…

Peut-être pas bessoin d'une révolution violente, qui détruirait encore un peu plus les pays déjà fragilisés. Simplement (mais est-ce si simple ?)une prise en main totale de l'avenir, du destin de chaque pays, en inventant, en créant des constitutions, des démocraties, des élections, qui soient vraiment africaines et pas copiées tant bien que mal sur ce qui existe en Occident. Et tant pis si les instances internationales y trouvent à redire si c'est "non conforme" aux normes généralement admises (par qui ?)
Pascale

Anonyme a dit…

Mon chere Pascal

C'est vrai qu'il faut des institutions, mais ce n'est pas le problème, elles existent. Mais les Hommes qui les représentent c'est ceux là qui posent problème. Et la révolution c'est pour éradiquer cette racaille comme à la révolution française où on s'est débarrassé de la féodalité et des privilégiés de celle-ci.

Anonyme a dit…

Les institutions existent mais elles me semblent un peu trop calquée sur le modèle occidental. Elles demandent donc à être profondément modifiée pour correspondre aux peuples qu'elles sont sensées servir. Le modèle de la révolution française ne me semble pas tout à fait adéquat. Dans le cas des pays africains, il s'agit surtout de se débarrasser des "maîtres à penser" et de créer un modèle africain.

Pascale

Anonyme a dit…

C'est vrai, Pascale !
Vive the Africain Way of Life ! Mais pour cela, on a besoin que les peuples se revoltent.

La lionne

Anonyme a dit…

Mais la révolution n'est possible qu'avec des leaders. Or Ils sont tous morts (Sankara, Lumumba). La génération actuelle pense d'abord à la politique du ventre. Je crois que les africains sont mal barrés...bien même