Ces quelque 8 millions de francs ( 5. 2 millions d'euros) ont été bloqués une ultime fois par le Conseil fédéral jusqu’au 31 octobre prochain afin de permettre au Tribunal pénal fédéral (TPF) de traiter la plainte du professeur bâlois Mark Pieth. La Haute Cour n’y a pas donné suite.
Les juges de Bellinzone ont mis un point final définitif aux pérégrinations judiciaires des avoirs Mobutu, dont le gel avait été décrété pour la première fois il y a une douzaine d’années: il n’existe en effet plus aucune voie de recours. Le professeur Mark Pieth avait porté le cas devant l’autorité de surveillance qu’est le TPF en sa qualité de président du "International Center on Asset Recovery" (ICAR), organisme sis à Bâle pour le recouvrement des avoirs volés.
2 commentaires:
Quel scandale !!! On ne peux pas avoir confiance à cette "justice" !
La lionne
Cet argent des dictateurs, tout comme celui provenant des trafics divers, est blanchi et réinjecté dans l'économie normale. Cela représente une somme énorme et si on la supprimait, cela créerait une crise peut-être encore plus profonde que celle qu'on traverse ! C'est pour cela que les gouvernements sont si tièdes dans leur lutte ! Oui c'est scandaleux, surtout que les principales victimes de ce blanchiment, de cette fuite et de cette "reconversion" de capitaux sont les pays du Sud, leur économie et leur organisation sociale. La loi du plus fort...
Pascale
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