Revue de presse : la deadline de Michael Jackson
envoyé par LEXPRESS. - L'actualité du moment en vidéo.
"Ici est l'autre vérité que les Antilles, et presque tout l'Outre-Mer, doivent regarder en face : l'assistanat y est moins dénoncé que l'exploitation ; les délices de Capoue des aides publiques ne soulèvent que peu de critiques... Quand leurs concitoyens du lointain ont besoin d'aide, les contribuables de l'Hexagone ferment rarement leur porte-monnaie. Aux Français des tropiques qui veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine, rappelons qu'il faut labourer la terre arable pour qu'elle lève d'autres moissons que celle du songe et que, hors de la France, les Antilles seraient au mieux une usine à touristes américains, au pire un paradis fiscal rongé par la mafia, ou un Haïti bis ravagé par des "tontons macoutes" moins débonnaires qu'Yves Jégo..."
L’auteur de ces propos excrémentiels sur les domiens vient d’en remettre une couche. Au sujet de la mort du Roi de la pop, il déclare (voir vidéo ci-dessus) « attention, ce n’est pas Mozart qui est mort, c’est un antédiluvien. Oui on en fait trop ». La musique comme la couleur rouge de son écharpe est une affaire de goût. N’en déplaise à notre journaleux parisien, MJ était un grand artiste. L’hommage qui lui est rendu aujourd’hui est à la mesure de son talent, de ce qu’il a pu offrir à tous ceux qui se reconnaissaient dans son œuvre. Que Monsieur Barbier trouve à redire sur l’importante couverture médiatique concernant son décès, c’est son droit le plus absolu, mais de grâce qu’il nous épargne son avis sur la musique du King of Pop, Mozart ou pas Mozart ? Bon sang quel rapport ???
Il apparaît désormais clair que Monsieur Barbier analyse un peu trop l’actualité sous le prisme de sa barbe, à travers sa bulle parisienne. Or la bulle parisienne n’est pas le monde. S’il n’y avait pas la France, écrit-il, «les Antilles seraient au mieux une usine à touristes américains, au pire un paradis fiscal rongé par la mafia, ou un Haïti bis ravagé par des "tontons macoutes" moins débonnaires qu'Yves Jégo..." ». Si ce Monsieur était un grand journaliste, il aurait pu se renseigner un peu plus sur Haïti avant de nous pondre sa crotte sortie de sa bulle parisienne. Il aurait pu par exemple s’informer sur l’histoire de la première République noire. Ce Monsieur sait-il au moins qu’Haïti n’est pas devenu ce que les pères fondateurs voulaient en faire parce qu’il a continué à payer la révolte des esclaves jusqu’à aujourd'hui. L’ancien colon, n’ayant jamais digéré sa défaite, imposa à Haïti de payer une indemnité aux esclavagistes. Un dédommagement chiffré à 150 millions de francs or, mais que ce pays de nègres marons a honoré au prix de sa propre régression et destruction.
L’auteur de ces propos excrémentiels sur les domiens vient d’en remettre une couche. Au sujet de la mort du Roi de la pop, il déclare (voir vidéo ci-dessus) « attention, ce n’est pas Mozart qui est mort, c’est un antédiluvien. Oui on en fait trop ». La musique comme la couleur rouge de son écharpe est une affaire de goût. N’en déplaise à notre journaleux parisien, MJ était un grand artiste. L’hommage qui lui est rendu aujourd’hui est à la mesure de son talent, de ce qu’il a pu offrir à tous ceux qui se reconnaissaient dans son œuvre. Que Monsieur Barbier trouve à redire sur l’importante couverture médiatique concernant son décès, c’est son droit le plus absolu, mais de grâce qu’il nous épargne son avis sur la musique du King of Pop, Mozart ou pas Mozart ? Bon sang quel rapport ???
Il apparaît désormais clair que Monsieur Barbier analyse un peu trop l’actualité sous le prisme de sa barbe, à travers sa bulle parisienne. Or la bulle parisienne n’est pas le monde. S’il n’y avait pas la France, écrit-il, «les Antilles seraient au mieux une usine à touristes américains, au pire un paradis fiscal rongé par la mafia, ou un Haïti bis ravagé par des "tontons macoutes" moins débonnaires qu'Yves Jégo..." ». Si ce Monsieur était un grand journaliste, il aurait pu se renseigner un peu plus sur Haïti avant de nous pondre sa crotte sortie de sa bulle parisienne. Il aurait pu par exemple s’informer sur l’histoire de la première République noire. Ce Monsieur sait-il au moins qu’Haïti n’est pas devenu ce que les pères fondateurs voulaient en faire parce qu’il a continué à payer la révolte des esclaves jusqu’à aujourd'hui. L’ancien colon, n’ayant jamais digéré sa défaite, imposa à Haïti de payer une indemnité aux esclavagistes. Un dédommagement chiffré à 150 millions de francs or, mais que ce pays de nègres marons a honoré au prix de sa propre régression et destruction.
12 commentaires:
Haïti la mal aimée, pays qui dérange la pensée "correcte". 1ere République noire, pays d'hommes fiers, libres ...et noirs, jamais colonisé ! Oui l'Europe lui a fait payer très cher son indépendance et préfère mettre en évidence la misére (réelle hélas, mais quelles en sont les causes ?) et parler des Papa Doc plutôt que d'évoquer les brillants Toussaint Louverture.
Cette indemnité de plusieurs millions de francs-or était un handicap historique. Puis les USA qui s'impliquent. "Haiti est une sorte de laboratoire d'une realité qui se profile en Afrique. Il constitue la préfiguration simulée d'une mécanique que l'Occident a mise en place avec la colonisation et qu'elle entretient depuis sous des formes diverses" (Leslie Péan)
"Haiti ne peut donner de lecons à l'Afrique. Mais elle peut lui offrir l'hospitalité de son vécu, le partage de ses erreurs, la faible lueur de ses tâtonnements. Nous autres Haitiens ne pouvons observer la situation des enfants d'Afrique aujourd'hui, et particulièrement de la Franceafrique, sans ressentir de fortes, de très fortes résonances." (Kettly Mars, écrivaine haitienne)
La lionne
C'est aussi ça les roits de lhomme, destabiliser un pays par rancune du passé. Et utiliser cela comme arme d'intimidation coloniale, vous voyez vous les antillais, voilà ce qui vous attends si vous entêtez à revendiquer l'autonomie. Faites gaffe, vous allez vous retrouvez comme haïti.
Ce qui me fait des boules :""Aux Français des tropiques qui veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine"". Or, ce monsieur ne dis rien concernant les faits que les fonctionnaires métropolitains touchent beaucoup plus quand ils travaillent aux Antilles, contrairement aux fonctionnaires antillais qui eux aussi doivent payer les factures salées. Pas étonnant qu'on trouve plein de fonctionnaires métros là bas ! Et si les Antillais travaillent en France métropolitaine, ils ont une prime aussi ? Ben non, quelle question idiote !
La lionne
Ces temps-ci ,c`est devenu une mode de pointer Haiti comme l`archétype des pays dont l`état a fait faillite, en faire un épouvantail pour les français d`outre-mer qui seraient tentés par l`autonomie et même l`indépendance en brossant au tableau noir les indicateurs économiques de la première république noire , taux de chômage pratiquement à 100% , revenus per capita au plus bas , et PIB équivalent au budget d`une petite université américaine .
Continuez , à rire et même ricaner dú misérabilisme de la première nation crée par des Noirs qui avaient vaillament et virilement brisée leurs chaines , il y a 200 ans et qui au moins n`a jamais eu besoin d`esclaviser , de coloniser et de parasiter comme un virus les ressources vitales d`autres pays , comme cela a été le cas des nations bellicistes d`Europe , d`Amérique du Nord .
Mais l`histoire rendra un jour justice à Haiti , qui en temps voulu aura elle aussi un PIB et unn revenu per capita élevé , les taux de scolarité qui n`auront rien à envier à ceux des pays de l`Union Européene et un état digne de ce nom .
on attends avec impatience ce moment.
Le cas Haitien , n`est pas sans remède , si l`on fait confiance aux données de la geógraphie politique et économique .
Haiti , a à peu près la taille de la Belgique , 28000 km carrés , des gisements de cuivre , d`or , de bauxite et des carrières de marbre : ce qui lui pourrait permettre , en accordant des concessions à des groupes miniers de monter un secteur minier .
Haiti a aussi la chance d`être une pénisule , c`est-à-dire d`avoir tout un littoral de côtes , lui permettant d`offrir à des chaines hotelières , des plages et du soleil afin que les touristes aient de la plage et du soleil "sand and sun" .
Dans l`agriculture , il suffirait que l`aide internationale , au lieu d`être détournée par les VAP (voyous au pouvoir" , soit correctement utilisée à ses fins premières et mise à contribution , pour l`octroi de crédit aux agriculteurs , l`achat d´équipement , d`outils agricoles ,de semences , d`engrais et de tracteurs et la paye d`agronomes concerts .
Cela aura pour conséquence de lancer Haiti sur une révolution verte , faire que ses produits agricoles répondant aux standards internationaux , lui rapportent des devises fortes -euros , livre sterling etc..- , d`où une augmentation substantielle de son PNB .
Il faudrait aussi penser à relancer l`éducation et les niveaux de scolarisation en haiti , en créant
Une université publique avec facultés , et instituts technologiques , qui pourrait être financée par des pays francophones de l`Union Européenne -Belgique , Suisse , France - et qui fournirait dans le cadre d`une coopération culturelle les professeurs universitaires
des Instituts de formation de maitres sur le modèle français
et avec l`appui de Cuba qui a une longue expérience de ce domaine , el financement et l`encadrement d`une campagne pour éradiquer définitivement l`analphabétisme en Haiti ..
Sans oublier aussi la création par le ministère d´éducation national d`un réseau d´écoles primaires , de collèges et de lycées , qui satisfairait de façon adéquate , les besoins des populatiions haitiennes en âge scolaire .
Faut pas oublier , non plus le lancement de "grands travaux " d`utilité publique : constructiond de routes , de ponts , de ports , des travaux d`hydraulique , d`irrigation des campagnes et aussi le problème d´électrification .
Cela pourrait etre confiée à des firmes canadiennes ou allemandes qui ont une réputation d`efficacite´et de fournitures dee services à des couts relativement bas .
Mais tout cela ne pourra se réaliser que le jour , où haiti , aura une équipe de dirigeants et non de VAP , installés dans le cadre d´élections frauduleuses et dont la mauvaise foi , l`ineptie et l`absence totale n`est plus à démontrer .
Voilà, c'est un Ayisien qui nous parle (ca se voit !). Mwen ta renmen fè w on ti konpliman pou sagesse w. Lol
J'aimerais ajouter que le trio fatale CIA-FMI-BM devrais laisser Ayiti tranquille.
La lionne
Mon cher anonyme d'en haut,
Bon ce catalogue de bonnes intentions sera mis en place quand ?, il faut être commencer par virer les VAP. Réfléchir en tout cas à la stratégie comment les virer ???
Quand un programme de développement économique sera mis sur pied en Haiti ? Avec lancement d`un programme de travaux publics d`infrastructures , de politiques tendant à consolider l´éducation , la santé publique et la sécurité des vies et des biens ; c`est pas facile à dire , il faudrait être Nostradamus .
Mais je crois que cela ne pourra se faire que dans le cadre politique d`une Révolution ; le "sous-développement" d`Haiti n`étant pas sans ses profiteurs et les partisans du statu quo .
Ce qui nous amène à la question des "VAP" et de leurs commnanditaires qu`on retrouve dans un groupe multiforme d`affairistes véreux , de réseaux maffieux et de secteurs les plus "conservateurs" de la bourgeoisie mûlatre .
Quelle est donc la "bonne" stratégie pour virer les VAP ?
Je propose une théorie révolutionnaire du changement social et des moeurs politiques en Haiti , identifiant clairement le type de relations sociales ,les agents "occultes" du sous-développement haitien , et la configuration de l´économie politique responsable du misérabilisme des masses haitiennes , du rachitisme des classes moyennes et du machiavélisme de la bourgeoisie mûlatre qui a décidé d`assurer sa survie en bloquant tout projet national de développement .
Il faudrait aussi à reprendre l`idée d`une lutte armée , contre les VAP , quitte à adapter le modèle de guerrilla , utilisé par les "barbudos" cubains des années 50 contre le dictateur Baptista .
Cette idée de lutte armée , a d`ailleurs été mis en pratique , dans les années 50 et 60 contre le tyrant psychopathe , Papa Doc . Quoiqu`à l`époque les "guérilleros" ne disposant pas d`une base populaire furent rapidement capturés et fusillés , par une armée , loyale au régime Duvaliériste .
Voilà la question comment virer les VAP ? Cette question peut même être ramenée à l'Afrique en disant comment virer les dictateurs ? Les dictateurs travaillent avec l'ennemi, ce sont des collaborationnistes, à l'image des callabo qui ont aidé le régime nazi à s'installer enFrance. Doc il y a collsuion d'untérêts entre des fils indignes du pays et les ennemis du peuple haïtien et des peuples noirs. La révolution armée est une slution pas viable, puisque pour prôner la force il faut s'assurer de ses moyens sin on va au casse pipe. Je crois la solution est qu'il faut une transformation des hommes, et une transformation des hômmes necessite de se couper de la racine du mal : la haine des noirs contre les noirs sur laquelle vient se greffer des intérêts extérieurs et faisant des noirs des pupazzo de leur propre histoire.
Cette racine, la haine entre noirs, est soigneusement entretenue par ceux à qui elle profite. Suffit de lire les journaux européens. Tout conflit africain est automatiquement associé à un conflit "ethnique". Les causes réelles sont rarement analysées. La haine est parfois même attisée, comme ce fut le cas avec au Rwanda "grâce" à Radio 1000 collines ! La révolution des mentalités doit donc se livrer sur 2 champs simultanés pour être efficace : en Afrique et aux Antilles, terreau du sous-développement entretenu, et en Occident, où se trouvent ceux qui cultivent cette situation et en récoltent les fruits. Comment ? Avec les mêmes armes ! Si quelques africains collaborent fructueusement avec le système en place, il existe aussi des occidentaux qui se rendent compte qu'on fait fausse route, qu'il est temps de changer son fusil d'épaule avant que ce fusil ne se retourne contre soi ! Travail de conscientisation, unification des forces de toutes provenances : étape indispensable avant d'envisager une révolution plus radicale
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