En analysant les différences génétiques entre plus de 3 000 individus répartis à travers l'Afrique et venant d'autres parties du monde, des chercheurs ont pu montrer comment les populations africaines actuelles avaient évolué à partir de 14 groupes humains ancestraux.
Le résultat de leur recherche dévoile une énorme diversité génétique sur tout le continent et pose aussi les bases pour de futures études pouvant aboutir à des avancées médicales importantes en Afrique et à une meilleure compréhension de l'histoire évolutive de l'Homme et de ses origines modernes en Afrique. Sarah Tishkoff et une équipe de chercheurs américains, africains et européens ont étudié les variations génétiques parmi 121 populations africaines, quatre américaines d'origine africaine et 60 non africaines en partant de l'ADN fourni par des volontaires et en comparant la séquence de leur génome pour différents marqueurs génétiques.
Les chercheurs ont trouvé un mélange élevé d'ancêtres variés pour la plupart des populations qui reflète leurs déplacements historiques sur le continent et décrivent dans leur étude les voies essentielles de migration et les relations évolutives clé. En général, le tableau fourni par les données génétiques correspond bien avec ce que les chercheurs ont pu reconstituer en se fondant sur les types culturaux et linguistiques. Il en ressort que des populations de chasseurs-cueilleurs de régions variées, notamment les pygmées et les San dont la langue comporte des clics ainsi que d'autres populations d'Afrique de l'Est s'exprimant également avec des clics, ont des ancêtres communs. Les américains d'origine africaine sont principalement issus des populations nigérokordofaniennes de l'Afrique de l'Ouest (71 pour cent) ainsi qu'européennes (13 pour cent) et d'autres régions d'Afrique (8 pour cent).
Cette étude apporte non seulement une information attendue depuis longtemps sur l'histoire évolutive des Africains et des Américains d'origine africaine mais aussi des bases pour de nombreux autres axes de recherche. Elle pourrait par exemple aider les épidémiologistes génétiques à identifier les populations les plus informatives pour réaliser des « études de cas témoins » qui visent à déterminer les facteurs génétiques de risque pour certaines maladies. ...
Nota béné :
Si faire des recherches est une bonne chose, ce qui pose souvent problème avec ce genre d'étude c'est l'exploitation idéologique des résultats à des fins racistes.
Le résultat de leur recherche dévoile une énorme diversité génétique sur tout le continent et pose aussi les bases pour de futures études pouvant aboutir à des avancées médicales importantes en Afrique et à une meilleure compréhension de l'histoire évolutive de l'Homme et de ses origines modernes en Afrique. Sarah Tishkoff et une équipe de chercheurs américains, africains et européens ont étudié les variations génétiques parmi 121 populations africaines, quatre américaines d'origine africaine et 60 non africaines en partant de l'ADN fourni par des volontaires et en comparant la séquence de leur génome pour différents marqueurs génétiques.
Les chercheurs ont trouvé un mélange élevé d'ancêtres variés pour la plupart des populations qui reflète leurs déplacements historiques sur le continent et décrivent dans leur étude les voies essentielles de migration et les relations évolutives clé. En général, le tableau fourni par les données génétiques correspond bien avec ce que les chercheurs ont pu reconstituer en se fondant sur les types culturaux et linguistiques. Il en ressort que des populations de chasseurs-cueilleurs de régions variées, notamment les pygmées et les San dont la langue comporte des clics ainsi que d'autres populations d'Afrique de l'Est s'exprimant également avec des clics, ont des ancêtres communs. Les américains d'origine africaine sont principalement issus des populations nigérokordofaniennes de l'Afrique de l'Ouest (71 pour cent) ainsi qu'européennes (13 pour cent) et d'autres régions d'Afrique (8 pour cent).
Cette étude apporte non seulement une information attendue depuis longtemps sur l'histoire évolutive des Africains et des Américains d'origine africaine mais aussi des bases pour de nombreux autres axes de recherche. Elle pourrait par exemple aider les épidémiologistes génétiques à identifier les populations les plus informatives pour réaliser des « études de cas témoins » qui visent à déterminer les facteurs génétiques de risque pour certaines maladies. ...
Nota béné :
Si faire des recherches est une bonne chose, ce qui pose souvent problème avec ce genre d'étude c'est l'exploitation idéologique des résultats à des fins racistes.
2 commentaires:
Cette diversité génétique est la preuve que l'être humain "Homo sapiens sapiens" vient de l'Afrique. Il parait que la plus grande diversité est trouvé chez un peuple dans le sud-ouest. Le berceau de l'humanité n'est pas en Afrique de l'est mais dans le sud-ouest ?
La lionne
Merci pour cette précision. J'espère que tu vas bien et toujours un plaisir de te lire.
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