samedi, octobre 30, 2010

Gabon : des Européens expulsés pour racisme envers des Noirs

Les autorités gabonaises ont récemment expulsé plusieurs Européens pour racisme contre des Noirs. Il s’agit essentiellement d’expatriés travaillant dans le secteur pétrolier, à Port-Gentil. Selon la presse locale, le phénomène raciste est très perceptible dans la capitale économique du Gabon.
Plusieurs Européens qui travaillent dans le secteur pétrolier à Port-Gentil, capitale économique du Gabon, ont été expulsés fin septembre/début octobre du territoire national pour racisme avéré, rapporte le journal l’Union dans sa livraison de jeudi.

Parmi ces expatriés reconduits aux frontières, le journal cite entre autres, Sharon Lyndah Bayliss, ex-directeur administratif et financier à la compagnie KCA Deutag, récidiviste car ayant déjà écopé d’une expulsion assortie d’une interdiction de séjour au Gabon. « Il se murmure que des complicités dans le milieu du pétrole et au sein des forces nationales de sécurité auraient facilité son retour au Gabon », rapporte le quotidien.

Autre expulsée, madame Corinne Fizz, directeur administratif et financier chez Weatherford , pour "racisme et discrimination à l’endroit des autres employés de la société".

On signale également que Vincent Perez qui exerce à SGSI, compagnie fondée par Perez père, aurait été expulsé pour "propos outrageants envers les autorités".

"Des sous-hommes"

Selon l’Union, le fléau raciste et la ségrégation sont très perceptibles dans la capitale économique du Gabon. "Certains snack-bars et des restaurants, dont les plus célèbres San Lorenzo et le Ranch , sont des milieux où l’entrée d’un Noir est considérée par les autres clients Blancs comme une intrusion", précise le journal.

Ce qui étonne les Gabonais dans cette histoire est que les expatriés, notamment les Européens, mènent une existence tranquille au pays. Ils sont acceptés et personne ne les dérange. "Mais malgré la proclamation de la fin de l’esclavage et de la colonisation, ils continuent à considérer les Noirs comme des sous-hommes" s’est indigné Arsène Sema, jeune gabonais.

Rappelons que lors de la dernière grève lancée par l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep), il y a quelques mois, les responsables de cette structure syndicale avaient demandé au gouvernement de faire partir les expatriés des sociétés pétrolières, estimant que bon nombre d’entre eux (Blancs) travaillent dans l’illégalité. Et ce sont eux, selon les employés, qui occupent la plupart des postes à responsabilité.

sources : afrik.com


jeudi, octobre 28, 2010

France : Un colloque révisionniste, négationniste et négrophobe sur le Yovodah

En France, malgré le vote de la loi Taubira en 2001 reconnaissant la traite atlantique et l’esclavage comme crime contre l’humanité, il se trouve encore une certaine engeance scientifique parrainée de surcroît par le CNRS à revenir sur les faits clairement établis. Depuis la publication du torchon scientifique de Pétré Grenoulleau, il se répand, au pays des droits de l’homme, un parfum de négationnisme à propos de la tragédie des africains déportés outre atlantique et dans l’océan indien. Comme si le crime à lui seul ne suffisait pas, il fallait aussi achever l’homme noir en niant le crime et en imputant la responsabilité aux africains. En tout cas c’est le sens et l’esprit d’une manifestation pseudo scientifique qui se tiendra en mai 2011 au titre puant un négationnisme négrophobe. D’ores et déjà, le Négropolitan appelle tous ceux qui se reconnaissent dans le combat que nous menons, historiens et intellectuels à saisir leur plume pour dénoncer ce qu’il convient de considérer comme une entreprise pseudo scientifique de falsification de l’histoire dont le contenu biaisé et tendancieux reste un acte de guerre lancé à tous les descendants d’esclaves qui souffrent encore du martyr de leurs aïeux. Voici le contenu nauséabond. Jugez-en par vous-même. A ce rythme, on écrira bientôt que le code noir est issu des lois africaines spécifiques à l'esclavage interne. Et les brigands européens sont en réalité venus sauver les victimes en les déportant vers les Amériques et l'Océan indien.

Elena Vezzadini Fri, Oct 22, 2010 at 5:21 PM
Reply-To: H-NET List for African History and Culture
To: H-AFRICA@h-net.msu.edu
Reply Reply to all Forward Print Delete Show original
X-posted from H-West Africa
From:
Date: Fri, 22 Oct 2010 11:12:54 -0000 (UTC)
------------------
Date: Fri, 22 Oct 2010 10:54:17 +0200
From: Nathalie Collain
Subject: CFP: Esclavages, traites, travail contraint en Afrique : logiques
politiques et dynamiques sociales
________

Colloque "Esclavages, traites, travail contraint en Afrique :
logiques politiques et dynamiques sociales"
3èmes rencontres atlantiques du Musée d'Aquitaine
Bordeaux, France, 12-14 mai 2011

Colloque coordonné par le CIRESC (Centre International de Recherches sur
les Traites et les Esclavages, Acteurs, Systèmes et Représentations) (GDRI
CNRS), le Musée d¹Aquitaine, le Centre d'étude d'Afrique noire (CEAN),
l¹Université Montesquieu-Bordeaux IV, l¹Université Paris Diderot et le
laboratoire Sedet

En Afrique, le discours sur l¹esclavage occulte généralement plusieurs
réalités, en particulier la dimension africaine du phénomène : il se
concentre sur les traites atlantiques et, dans une moindre mesure, sur les
traites sahariennes et celles de l¹Océan indien.
L¹intrusion des Etats
dans la spécification, la codification et la gestion des traites
permettent d¹expliquer la polarisation de l¹analyse sur certains acteurs
institutionnels et étatiques. Si la responsabilité européenne est établie,
les traitants du Maghreb et du Moyen-Orient sont, eux, mis en procès,
tandis que la culpabilité des acteurs africains est occultée sinon
refusée. L¹opinion largement partagée est que le continent a plus subi
qu¹il n¹a été acteur des traites, soulignant ainsi la dimension marchande
et l¹inégalité des échanges. L¹esclavage en Afrique, se réduit de ce fait,
surtout, aux traites transatlantiques et transsahariennes et, dans une
moindre mesure, aux conditions de mise en servitude : capture, transport,
etc..
L¹historiographie, après l¹essor des études quantitatives ayant pour
corollaire les débats sur les conséquences démographiques et leur impact
sur le développement du continent africain, s¹intéresse maintenant à la
place des esclavages dans les sociétés africaines et leur effet dans la
construction des identités. Ces recherches oscillent, d¹ailleurs, entre
études monographiques, thématiques et analyses de données sur des temps
conjoncturels laissant voir une variété de situations comme les mouvements
de population sur le continent, la violence avec son lot de guerres, de
razzias et de rapts.
Les recherches en cours montrent qu¹à la fin du XVIIIe siècle, la pression
des abolitionnistes et les luttes des esclaves eux-mêmes en Afrique ou aux
Amériques ont provoqué un tournant majeur dans la réglementation et ont
abouti à l¹interdiction du commerce des êtres humains aux niveau
international et national au XIXe siècle. Certes, les États coloniaux se
sont dotés alors d¹un arsenal juridique répressif, mais les nouveaux
statuts juridiques des populations africaines n¹ont pas empêché
l¹exploitation par le travail forcé. Différentes formes de sujétion
apparaissent alors indispensables au modèle économique de la colonisation
qui prend place et s¹accompagne de spoliation de terres, d¹exploitation à
outrance des richesses naturelles et de mise en place d¹infrastructures
pour l¹évacuation des produits. La coercition prend le pas sur le salariat
libre et donne naissance à une jurisprudence dans les colonies nouvelles.
Le travail forcé supplée alors à l¹esclavage. De cette longue et large
assimilation du travail salarié à la mise en position d¹esclave émerge une
durable confusion entre l¹entrée dans la modernité renforcée par les
imaginaires religieux et les agendas des potentats locaux. Cette
situation, assez bien documentée par certains administrateurs coloniaux et
écrivains voyageurs, sous le couvert de l¹apostolat du travail censé «
tirer les indigènes de l'indolence et de la barbarie », est faite de
réquisitions, de conditions de travail abominables sur les chantiers, les
exploitations agricoles, forestières et minières, de rapines et d¹autres
artifices du patronat pour se soustraire à ses obligations légales.
La naissance des Etats modernes africains avec l¹accession à la
souveraineté des anciens territoires coloniaux au XXè siècle ne dissipe
pas les situations d¹asservissement. Bien que la plupart des États aient
signé les conventions internationales sur l¹abolition de l¹esclavage et du
travail forcé, transposé en droits nationaux les différents traités
relatifs à la suppression de l¹esclavage, et introduit le principe
d¹égalité des citoyens, les situations d¹esclavage moderne perdurent dans
les faits. Les organisations humanitaires font le procès des avatars de
l¹esclavage que sont le servage, la mise en gage pour dettes et leurs
corollaires, les traites des femmes ou de main-d¹¦uvre infantile
. C¹est
dans les constructions sociales et identitaires que l¹esclavage apparaît
en creux. Ainsi, son empreinte touche la sphère religieuse ou domestique
(la « cinquième épouse » chez certains musulmans sahéliens), sociale (la
transmission par héritage) ou politique (remise en cause de la
citoyenneté, disqualification de compétiteurs).
Dans ce contexte, le colloque s¹assigne un double objectif : celui de
faire l¹état de la recherche en cours sur les esclavages et les traites
internes à l¹Afrique et celui de rendre compte des perspectives de
recherches avec une mise en débats de l¹historiographie sur l¹Afrique. Il
s¹agira d¹analyser et de comparer la dimension sociale des esclavages et
des traites, la législation et le traitement des esclaves africains ou sur
le continent africain ainsi que les formes de l¹esclavage moderne. On
s¹interrogera sur l¹introduction de la question de l¹esclavage dans les
textes juridiques, les lois et les traités internationaux au sein des pays
africains et des instances communautaires ou internationales. Derrière
cette institution de la servitude, il s¹agira d¹analyser les enjeux
socio-politiques et les représentations que l¹on se fait
à la fois du/sur
le continent africain.

Proposition de communication
Les organisateurs du colloque favorisent la diversité des approches et des
formats de présentation. Les résumés des communications d¹une page maximum
devront parvenir au plus tard le 10 novembre 2010 accompagnés d¹un court
CV (6 lignes au maximum) et mentionnés l¹institution de rattachement et
une adresse électronique valide.
Les communications devront être soumises aux organisateurs le 28 février
2011 au plus tard, selon les normes de présentation communiquées
ultérieurement afin de permettre leur édition électronique.

Le colloque se déroulera à Bordeaux (France), dans le cadre des « 3èmes
rencontres atlantiques du Musée d'Aquitaine". Le détail des activités
élaborées en partenariat avec le Musée d¹Aquitaine, le Centre d'étude
d'Afrique noire (CEAN), le Rectorat et l¹Inspection Académique sera
disponible en ligne sur les sites du musée d¹Aquitaine, du CIRESC, du
Rectorat d¹Aquitaine et de l¹Inspection Académique de Gironde, du CEAN et
du laboratoire Sedet.

Contact : Prière de transmettre vos propositions de communications à :
Nathalie Collain, (secrétariat scientifique)
Centre International de Recherches sur les Esclavages CNRS, EHESS
Bureau 21, EHESS, 105, boulevard Raspail 75006 Paris, France
tel : +33-(0)1-53-63-51-60 - +33-(0)6-27-59-61-53
nathalie.collain@ehess.fr

mardi, octobre 19, 2010

Guerlain: mise en demeure du CSA




Le Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a adressé aujourd'hui à France 2 une mise en demeure pour "non-maîtrise de son antenne" après les propos racistes sur "les nègres" tenus par Jean-Paul Guerlain la semaine dernière, a annoncé l'autorité de régulation.

Interrogé vendredi par Elise Lucet, dans le JT de France 2, sur la création du parfum Samsara, Jean-Paul Guerlain avait répondu : "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...".

La mise en demeure, adressée au groupe France Télévision pour France 2, est le troisième niveau de réprimande du CSA qui peut adresser d'abord une simple lettre, puis une mise en garde et enfin une mise en demeure.

Dans le cas où une deuxième mise en demeure pour le même manquement est adressée à une chaîne, une procédure de sanction est alors engagée. Les sanctions peuvent aller d'une simple amende à une suspension de l'autorisation d'émettre de la chaîne.


Les représentants nègres aux abonnés absents
Même si le CRAN a appelé « le groupe LVMH à prendre ses distances avec les propos nauséabonds de Jean-Paul Guerlain » et « envisager de déposer plainte contre Jean-Paul Guerlain sur le fondement de l’incitation à la haine raciale », la réaction est arrivée bien tard. Si cela avait concerné d’autres communautés et que ses propos avait été tenus par un Nègre, le même Cran aurait fait plus vite que Lucky Luck pour bien se faire voir dans les médias.

Chapeau à Audrey Pulvar

C’est la seule à avoir réagi à ce qu’elle a qualifié de «crachat, que ce très distingué Monsieur Guerlain a jeté à la figure non pas seulement de tous les Noirs d'aujourd'hui, mais surtout, cher Monsieur Guerlain, sur la dépouille des millions de morts, à fond de cale, à fonds d'océan, déportés de leur terre natale vers le nouveau monde». Avant d’ajouter « On a bien cherché, on a bien attendu pendant tout le week-end, dans la bouche de tous ces responsables politiques, un début de condamnation, d'émoi, d'indignation (...). En France, on peut donc prononcer des paroles racistes à une heure de grande écoute, sur un média national sans qu'aucune grande voix, politique, intellectuelle ou artistique ne s'en émeuve».

Sources AFP

lundi, octobre 18, 2010

Pièces à conviction ou pièces à élection

Des bagnoles qui brûlent, des échanges de tirs de mortier et de flash ball, des courses poursuites, des insultes qui fusent, des coups de feux par ici, des bombes lacrymo par là, des bandes de noirs désœuvrés au pied des immeubles taudis, des forces de l’ordre à bout de souffle. Un air de déjà vu. Nous ne sommes pas aux Etats-Unis, mais bien en France. C’est le magazine de reportage « Pièces à conviction » qui nous montre cette réalité après que ses équipes aient infiltré les quartiers sensibles de la ville de Grenoble et du désormais célèbre département du 93 . Enquête sur l’ultraviolence des jeunes, c’est le titre de ce document livré aux téléspectateurs le lundi 18 octobre 2010 en première partie de soirée. Vaste programme.

Une série de reportages consacrée à l’ultraviolence. Et cela se passe dans les zones de non droit que sont devenues les banlieues. Mais la encore il faut mettre les guillemets. Phénomène social total au sens durkheimien ou épiphénomène concocté dans les salons de journalistes parisiens, en tout cas difficile de le savoir tant le ton dramatisant employé et les images sensationnelles l’accompagnant semblent confirmer une réalité surréaliste à laquelle même les policiers restent tout bonnement désemparés. Les flics justement, ils sont au cœur de ces reportages sensés décrire la dure réalité de leur métier et le malaise qui s’est emparé de la profession. Des témoignages en apportent la preuve images à l’appui. En face des bandes ethniques, noires. Des jeunes entre 14 et 18 ans, animés par une haine tenace contre les forces de l’ordre. Pourquoi cette haine ? Pourquoi ces face à face permanents entre deux entités adverses qui semblent se livrer une guerre permanente sans merci où tous les coups sont permis. Qui a tort qui a raison ? Pourquoi ces patrouilles infinies autour des immeubles délabrés ? Ces contrôles de police intempestifs ? Difficile de croire ces pièces à conviction. On s’apercevra plus tard qu’il s’agit en fait d’un ramassis d’images condensées pour les besoins d’un reportage sensées nous révéler la loi des bandes. Et pour cause, les reportages nous montrent des cités insignifiantes : Pierrefitte sur seine (93) et Villeneuve (38).

En 2007, Nicolas Sarkozy avait bénéficié, pour l’élection à la présidentielle, du soutien massif de la presse hexagonale sur fond d’une couverture abondante sur soi- disant l’insécurité en France. Un procédé bien connu et qui semble avoir profité à l’actuel locataire de l’Elysée qui apparaissait alors comme l’homme providentiel capable de restaurer l’ordre républicain dans les quartiers difficiles gangrénés par la mafia, les bandes ethniques et toute sorte de trafic de mauvais genre.Après un bon coup de rom estival dont on a du mal encore à se remettre, nous voilà de nouveau plongés dans la grisaille de l’automne avec son lot de bonnes nouvelles. Les grèves contre la loi sur les retraites sont sûrement passées par là.




Pièces à conviction n° 79

Lundi 18 octobre à 20h35

Jeunes contre policiers : la guerre a déjà commencé

reportage de Paul Labrosse, Véronique Véber, Denis Bassompierre, Noredine Tahar

Jeunes ultra violents : hors limites

reportage de Karim Baouz

Porter plainte ou se taire : la vie brisée des victimes

reportage de Karim Baouz

La Villeneuve à Grenoble : cité interdite

reportage de Willy Gouville et Guillaume Le Goff

dimanche, octobre 17, 2010

60 000 vierges défilent devant le roi du Swaziland


Dans la dernière monarchie absolue d'Afrique, des milliers de vierges ont dansé ce lundi 30 août 2010 pour la traditionnelle cérémonie des roseaux. Chaque année, dans le village de la reine mère, des jeunes filles venues de tout le royaume du Swaziland se rassemblent pour célébrer leur virginité.

Cette cérémonie des roseaux est l'une des coutumes les plus importantes du pays. Créée dans les années 1940, du temps où le Swaziland était un protectorat britannique, elle attire maintenant de plus en plus d'étrangers, ce qui n'est pas sans susciter des critiques dans ce petit pays enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Les touristes sont notamment accusés de prendre des photos des jeunes filles dénudées. Certains craignent que l'événement attire des touristes sexuels dans ce pays où 26% de la population est infectée par le sida.

Cette année, il y avait près de 60 000 vierges, selon les chiffres officiels. Elles ont défilé à moitié nues devant tous les dignitaires du royaume, notamment le roi Mswati III, mais aussi devant le président Robert Mugabe du Zimbabwe et le chef d’Etat du Malawi Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine. Seules les jeunes filles sans enfant ni mari peuvent célébrer l’umhlanga, ou la cérémonie des roseaux. Pendant une semaine, les participantes, âgées de 8 à 22 ans, se sont retrouvées dans la Vallée du Ciel (Ezulwini).

Pendant sept jours, elles ont accompli différents rituels et ont notamment coupé des roseaux. Ce lundi 30 août, pour le dernier jour de ce grand rassemblement, les vierges ont dansé et chanté, les hautes branches attachées à leur taille. Il s’agit de remettre ces plantes à la reine mère pour l’honorer et de rebâtir ainsi, symboliquement, la Résidence royale.

Mais depuis quelques années, cette danse est aussi devenue l’occasion pour le roi de se choisir, éventuellement, une nouvelle femme. Selon la tradition, aucune fille ne peut refuser la demande en mariage du monarque.

Mswati III, le souverain polygame, né en 1968, compte déjà quatorze épouses. Il aurait donc pu en trouver une quinzième. Son père, Shobuza II, lui, avait laissé à sa mort, en 1982, plus de 60 veuves et 200 enfants.


Sources : RFI

Une expulsion de sans-papiers tourne au drame à Londres


Lorsque les passagers du vol Londres-Luanda de British Airways commencent l'embarquement à Heathrow, mardi 12 octobre peu avant 20 heures, quatre personnes se trouvent déjà à bord. Jimmy Mubenga et trois agents de la compagnie de sécurité privée G4S ont pris place au fond du Boeing 777.

La procédure de rapatriement en cours est presque routinière. Chaque année, 10 000 sans-papiers sont expulsés de Grande-Bretagne par avion, en charters pour certaines destinations (Iraq, Afghanistan, Nigeria, RDC), sur des vols commerciaux dans la majorité des cas.

Mais pour Jimmy Mubenga, le voyage ne se passe pas comme prévu. Ce sans-papiers angolais de 46 ans, père de cinq enfants, a épuisé tous les recours légaux pour rester au Royaume-Uni. Une fois dans l'avion, il tente de résister à l'inéluctable renvoi dans son pays d'origine.

« On pouvait entendre le type hurler à l'arrière de l'avion »

Le Guardian a reconstitué la scène, à partir du témoignage de plusieurs passagers. Deux d'entre eux racontent.

« On pouvait entendre le type hurler à l'arrière de l'avion. Il disait : Ils vont me tuer ! »

« Au début, sa voix était forte mais avec le temps, elle est devenue de moins en moins puissante. »

Jimmy Mubenga, plaqué contre son siège par les trois agents de sécurité, se plaint à plusieurs reprises de ne plus pouvoir respirer. Puis c'est le retour au calme dans l'avion. Un passager assis sur la même rangée témoigne.

« Les agents de sécurité ont vérifié son pouls, au cou et au poignet. C'est là qu'ils ont semblé un peu inquiets. »

L'avion, qui avait commencé le roulage vers la piste de décollage, fait demi-tour et revient à la porte d'embarquement. Une équipe médicale d'urgence monte à bord pour tenter de réanimer Jimmy Mubenga, puis décide de l'évacuer vers un hôpital.

Sans son passager, le vol 77 de British Airways peut s'envoler pour Luanda. Quelques instants plus tard, le décès de Jimmy Mubenga est officiellement constaté.

L'autopsie pratiquée n'a pas pu déterminer la cause du décès.
Sources : Rue89, Yahoo.fr

vendredi, octobre 15, 2010

Côte d’Ivoire : suspense jusqu’au bout

La fin du statut quo ?
Peut être une lueur d’espoir au pays du cacao. La campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire vient d’être officiellement lancée aujourd'hui. Une dizaine de candidats vont battre campagne jusqu'au 31 octobre. Mais il y a seulement trois favoris : le président sortant Laurent GBAGBO, l’opposant Alassane OUATTARA et enfin l’héritier de Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié.

Suspense jusqu’au bout
Si le président sortant a déjà indiqué qu’il se plierait au verdict des urnes, rien ne permet encore de croire à une issue heureuse de ce scrutin tant attendu et longtemps repoussé. En effet la situation au nord du pays est loin d’être stabilisée, car les rebelles n’ont jamais été désarmés. A cela s’ajoute, les effets encore palpables au sein de la population laissés par l’onde de choc du spectre de l’ivoirité. Autant dire que la Côte d’Ivoire n’est pas encore au bout du cacaoyer. Pourtant, l’ancien colonisateur, la France veille au grain depuis Paris et ne semble pas baisser la garde. Les relations entre les deux pays s’étant dégradées depuis les accords de Marcoussis, même si depuis quelque temps on a pu voir quelques signes de réchauffement. En tout cas, un signe que Paris n’a pas encore digéré l’insoumission de son ancien colonisé : Le conseil de sécurité de l’ONU vient de reconduire ses sanctions conte ce dernier. Mais seulement pour six mois.

jeudi, octobre 14, 2010

Sénégal - Haïti : back to roots version Wade


Des étudiants haïtiens accueillis à Dakar

Cent soixante étudiants haïtiens, arrivés mercredi 13 octobre à Dakar par un vol spécial en provenance de Port-au-Prince, ont été accueillis en fanfare dans la capitale du Sénégal où ils sont invités à poursuivre leurs études, neuf mois après le séisme qui a ravagé Haïti.

Ces jeunes hommes et jeunes filles - qu'un jury sénégalais avait sélectionnés à Port-au-Prince, notamment après enquête de moralité et visite médicale - étaient tout sourire à leur descente d'avion. Pour l'occasion, ils avaient revêtu des tee-shirts blancs sur lesquels on pouvait lire: "Merci au président Wade et au peuple sénégalais".

"Sur la terre africaine de nos ancêtres"


Le chef de l'Etat Aboulaye Wade devait présider une cérémonie d'accueil, sur l'esplanade du Monument de la renaissance africaine. Sur la route de l'aéroport, des banderoles clamaient: "bienvenue sur la terre africaine de nos ancêtres!".

En janvier, Abdoulaye Wade avait déclaré vouloir favoriser la venue d'Haïtiens en Afrique, suite au séisme du 12 janvier qui avait fait plus de 250 000 morts à Haïti. Il l'avait présenté comme un retour des Haïtiens sur leur "terre natale", la majeure partie de la population d'Haïti étant composée de descendants d'esclaves venus du continent africain.

"Le président a tendu la main à des étudiants, pour accompagner Haïti dans la formation d'une élite", a déclaré mercredi 13 octobre le ministre sénégalais de la Communication, Moustapha Guirassy.

Les étudiants doivent être répartis dans différentes universités et bénéficier de bourses du même montant que les étudiants sénégalais.

AFP

lundi, septembre 27, 2010

Télésud : la chaîne panafricaine encore dans la tourmente

La chaîne panafricaine est de nouveau dans la tourmente. Depuis la rentrée, les rediffusions du célèbre rendez-vous quotidien Afro night étaient bel et bien un signe avant-coureur de quelque chose. Mais de quoi ? Difficile de le savoir. Depuis quelque temps, les langues commencent à se délier. Et pas des moindres. Un courrier récent, signé du directeur de l’information le journaliste Louis Keumayou, adressé à son patron Monsieur Beis, lève le voile de ce qui pourrait ressembler à une énième crise au sein de la chaîne panafricaine. Dans ce courrier que nous avons reçu par un bloggeur bien connu du net, il est fait état du manque de moyens donnés à l’équipe que dirige Keumayou, des salaires de misère et impayés et des divisions internes alimentées semble-t-il par l’équipe dirigeante.

Déjà par le passé la chaîne avait été au cœur d’un imbroglio juridique qui avait précipité le départ de l’équipe historique de la chaîne. Inutile de revenir sur cet épisode difficile et presque navrant pour ce qu’il en est devenu de la chaîne. Il suffit de regarder les programmes de la chaîne d’une extrême pauvreté technique malgré le talent indéniable des journalistes.

dimanche, septembre 26, 2010

Envoyé spécial pris en flagrant délit de discrimination


C'est le site ami Grioo.com qui en fait la révélation. En effet, le célèbre magazine de reportage se serait largement inspiré du livre de Serge Bilé, Au secours le prof est noir, concernant un reportage sur les discriminations. Mais le magazine n'a jamais invité les auteurs de l'enquête ni cité la source. De quoi suffoquer de rire et d'indignation !

mercredi, septembre 15, 2010

Etats-unis : la diversité française s'invite au Black caucus


L’Agence COM 12, en partenariat avec l’agence américaine Wilson Global Communication, l’Association d’étudiants de Sciences Po Paris « Alliance pour le Développement et l’Education en Afrique » (ADEA), le Constituency For Africa USA et Kbey & Partners organisent un voyage d’étude du 15 au 19 septembre 2010 à Washington DC. L’ambition de cette étude est d’établir un dialogue transatlantique sur les questions des minorités dans la sphère politique et économique. Des échanges et rencontres auront lieu avec des parlementaires américains autour des thématiques suivantes : discrimination, diversité, minorités, place de la femme dans la société et l’éducation.

lundi, septembre 13, 2010

SAKINEH : combat de coqs entre l’humoriste Dieudonné et les autorités françaises


Tu me tiens, je te tiens par les droits de l’homme, le premier qui rira sera lapidé (médiatiquement bien sûr). Cette blague enfantine est en ce moment le jeu favori des officiels français et l’humoriste Dieudonné. Elle est jouée non pas dans une cour d’école, mais dans une cour un peu spéciale à propos de l’Iran sur les droits de l’homme où une femme de 43 ans SAKINEH risque réellement d’être lapidée pour cause d’adultère et de complicité de meurtre de son mari. Donc l’affaire est sérieuse.

La cour dans laquelle se déroule cette sordide affaire de droits de la femme est un véritable théâtre de bouffonnerie diplomatique et d’audace comique. Les protagonistes se regardent en chiens de faïence sur fond de noms d’oiseaux et d’insultes mutuels à peine voilés. Les uns accusant les autres de manquer de sincérité au point d’oublier parfois l’objet de ce nouveau scandale national qui est en passe d’outrepasser les frontières hexagonales. De quoi s’agit-il réellement ? Il est question des droits de l’Homme. Une femme SAKINEH Mohammadi-Ashtiani risque la lapidation et même peut être la peine de mort pour avoir participé au meurtre de son mari et couché avec le cousin de ce dernier. Une affaire qui aurait pu rester dans l’ombre si l’Etat iranien n’était pas déjà dans le collimateur des pays occidentaux qui l’attendent au tournant depuis qu’il a décidé de prétendre au Nucléaire et donc de représenter une menace potentielle dans la sous région.

Dans cette ambiance qui sent déjà le souffre, certains ont décidé d’apporter leur petite musique. Parmi eux les officiels français en la personne de Bernard Kouchner et le comique Dieudonné Mbala Mbala. Le premier est connu pour être un militant des droits de l’homme et pour avoir surtout déjà secouru le tiers monde avec des sacs de blé, oh pardon, des sacs de riz. Le second fait partie de la branche humoristique d’Al-Qaïda. Mais il est aussi connu pour être une caution populaire au régime iranien dont il a rencontré le dirigeant lors de ses escapades de « Moudjahidine du rire » en terre persane. Autant dire que ce « terroriste du rire » a quelques cartes en main. Mais ses adversaires ne l’entendent pas de cette oreille et l’accusent de ne pas être sincère dans sa démarche. Bien entendu, l'enfant terrible du rire s'en tartine le fion en attendant d'actionner sa ceinture de gags explosifs en terre persane où il est déjà arrivé. Une bombe hilarante qui risque de ne pas plaire à ses adversaires.
Au pays des droits de l’Homme, pourtant, un autre comique, dans un autre registre, s’agite à coups de manifestations : BHL. Lui n’est pas accusé de manquer de sincérité. Son combat pour Sakineh est étalé dans toute la presse de France et de Navarre. En « terroriste intellectuel soft médiatique », il est aussi le porte drapeau d’une certaine élite cathodique ouvertement engagée contre le régime iranien et pour la défense inconditionnelle de l’Etat hébreu. Autant dire que le soutien du philosophe pue un peu l'instrumentalisation à quelques jets de pierres. Alors qui sera gagnant dans ce duel franco-français ? Qui du représentant de la branche humoristique d’Al-Qaïda, ami du régime iranien et des officiels français dont BHL, amis réels ou supposés de l’Etat hébreu aura le dernier mot ? En tous les cas, la danse du ventre exécuté par nos protagonistes n’enlève en rien le voile sur Sakineh.

samedi, septembre 11, 2010

L’Amérique ingrate remet ses vieux oripeaux


Un an et quelques mois de présidence Obama ont suffi pour que l’Amérique soit de nouveau hantée par ses vieux démons. Entre Tea party et extrémistes chrétiens islamophobes, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. L’enthousiasme voire l’hystérie collective qui avait accompagné l’élection de Barak Hussein Obama en novembre 2008 n’est plus qu’un vieux souvenir. L’Amérique serait-elle ingrate ?
Pourtant « les restes » de la politique de Bush continuent d’enlaidir le visage de l’Amérique tant du point de vue interne qu’externe. Le retrait annoncé de l’armée américaine d’Irak n’effacera pas le calvaire des Irakiens. Et la guerre d’Afghanistan est aussi un legs de l’administration Bush. Les négligences de celui-ci sur le plan économique ne seront pas résorbées en quelques mois de présidence.
Mais l’Amérique s’impatiente en toute connaissance de cause, attirée de nouveau par les sirènes républicaines. Celles là mêmes qui avaient quelques années auparavant mis en place des politiques ayant précipité la crise financière et par ricochet la crise immobilière qui a jeté des millions d’américains dans la rue. En 2009, 2,8 millions de foyers ont vu leur logement saisi par la banque. Et, selon le cabinet RealtyTrac, les saisies devraient cette année s'élever à 4,5 millions. D'après les experts de Deutsche Bank, le taux de défaut des ménages américains a atteint cet été 9,4% contre 3,3% lors de l'élection d'Obama en novembre 2008. Ce pourcentage variant d'un État à l'autre. Autant dire que le chantier est titanesque.

Délégitimer Obama

C’est le but des forces ultra conservatrices représentées par les médias comme FOX News ou encore ce mouvement politique Tea party qui a récemment rassemblé une dizaine de milliers de manifestants sur les marches du Lincoln Memorial, et paradoxe de l’histoire, le jour anniversaire du discours de Martin Luther King. Il ne fait pas de doute que ces forces obscures de l’Amérique nostalgique cherchent à déstabiliser le pouvoir d’Obama. Et déjà les rumeurs vont bon train. Selon un sondage paru dans le Time, plus de 28% des américains pensent que leur président noir est musulman. Toutes sortes de qualificatifs circulent au sujet d’Obama qui en fait un véritable « ennemi de l’intérieur ». « Socialiste, communiste, musulman », Obama est devenu le symptôme visible de tous les maux de l’Amérique. (la suite...bientôt)

vendredi, septembre 10, 2010

Côte d'Ivoire : enfin en route vers les élections


PARIS - La France voit "un acquis très important" dans l'adoption d'une liste électorale définitive en vue du scrutin présidentiel dont le premier tour a été fixé au 31 octobre en Côte d'Ivoire, a indiqué vendredi le Quai d'Orsay.

En vertu d'un décret du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, cette liste de quelque 5,7 millions d'inscrits, en vue de cette élection fixée après de multiples reports depuis 2005, a été enfin adoptée jeudi.

"Nous saluons l'annonce (...) d'un accord consensuel entre acteurs politiques sur la liste électorale définitive, puis son adoption par décret présidentiel hier. Il s'agit d'un acquis très important dans la préparation de l'élection présidentielle ivoirienne", a déclaré la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages, lors d'un point-presse.

La France s'était inquiétée à diverses reprises ces derniers mois de ces reports dans un pays encore plongé dans une grave crise politique.

"Nous encourageons les autorités ivoiriennes à accomplir les actions nécessaires à la bonne tenue du scrutin", a souligné Mme Fages.

Deux ans après le début du recensement, une étape majeure semble avoir été franchie dans la sortie de crise ivoirienne et l'application de l'accord de paix signé en 2007 à Ouagadougou.

Dans ce pays de forte immigration, la question de la citoyenneté et de la nationalité est au coeur de la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé la Côte d'Ivoire en un sud loyaliste et un nord tenu par les FN.

Laurent Gbagbo, le Premier ministre et leader des FN Guillaume Soro et les deux grands rivaux du chef de l'Etat --l'ex-président Henri Konan Bédié et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara--, s'étaient mis d'accord sur la liste électorale lundi.


Sources : Abidjan.net

samedi, août 28, 2010

Etats-Unis : Du rêve au cauchemar

Rassemblement de l'ultra-droite américaine à Washington

Plusieurs dizaines de milliers d'ultra-conservateurs américains se sont rassemblés samedi devant le Lincoln Memorial à Washington pour "rendre son honneur à l'Amérique" à deux mois des élections de mi-mandat. De quoi se demander : Où est l'Amérique post-raciale d'Obama ?

Cette manifestation organisée par le commentateur de Fox TV Glenn Beck s'est tenue le jour même du 47e anniversaire du discours prononcé par le pasteur Martin Luther King, au même endroit, et son fameux "I have a dream" ("Je fais un rêve").

Le choix de cette date et de cet endroit pour ce rassemblement, destiné en premier lieu à rendre hommage aux soldats américains engagés à travers le monde, a suscité les critiques de nombreux défenseurs des droits civiques.
Glenn Beck a répondu qu'il s'agissait d'une coïncidence.

Beaucoup de manifestants revendiquaient leur appartenance au "Tea Party", mouvance de l'ultra-droite qui se plaint du poids de la fiscalité, fustige le "socialisme" et milite pour "moins d'Etat".

Devenue l'égérie du "Tea Party", Sarah Palin, ancien gouverneur de l'Alaska et candidate républicaine à la vice-présidence en novembre 2008, est intervenue aux côtés de Glenn Beck pour prôner un retour aux "valeurs traditionnelles" de l'Amérique.

"L'AMÉRIQUE REVIENT VERS DIEU"


Les deux orateurs ont toutefois évité d'attaquer de front Barack Obama et sa politique, se contentant de défendre des principes généraux fondés sur la religion et le patriotisme.

"Quelque chose qui dépasse l'imagination est en train de se produire. Aujourd'hui, l'Amérique commence à revenir vers Dieu", a affirmé Beck.
"Puisse ce jour être celui d'un nouveau départ. Regardez autour de vous: vous n'êtes pas seuls", a lancé Palin à la foule qui scandait "USA, USA".

Avec Glenn Beck, elle a rendu hommage à Martin Luther King, dont des extraits du discours du 28 août 1963 ont été diffusés sur des écrans géants installés le long du National Mall, en face du monument d'Abraham Lincoln.

"Vous avez le même courage moral (...) que Washington, Lincoln et Martin Luther King", a dit Palin à la foule. "Fiers du (drapeau) rouge-blanc-bleu, pleins de reconnaissance pour les hommes et les femmes de chez nous qui portent l'uniforme, rassemblons nous, dans l'honneur, et relevons l'Amérique."

Une nièce de Martin Luther King, Alveda, a également pris la parole devant cette assistance très majoritairement blanche. Elle a affirmé que "l'Oncle Martin" aurait été certainement heureux de voir cette manifestation en l'honneur des soldats et des gens qui font du bien autour d'eux.

A quelques centaines de mètres, des dirigeants noirs, parmi lesquels le pasteur Al Sharpton, avaient organisé une contre-manifestation pour dénoncer le "détournement" du message de Martin Luther King par Beck et ses partisans. Il n'y a pas eu d'incidents.

sources Yahoo Actualités Guy Kerivel pour le service français

PS : en route vers le casse-pipe ?


On dit que l’été permet de se rafraîchir les idées. Il semble que les socialistes actuellement réunis à la Rochelle pour leur université d’été aient décidé de mettre en pratique ce lieu commun. Tant mieux. Les socialistes ne parlent donc que d’une seule voix. A en croire l’ancienne candidate à la présidentielle, Ségolène Royale « il faut éviter les sujets qui fâchent ». Notamment celui du futur candidat socialiste à la présidentielle de 2012. Pourtant, dans ce show estival « tous ensemble, tous ensemble », quelque chose me dit que l’on a mis volontairement le couvercle sur les vrais problèmes. Le choix d’un vrai leader et la capacité du PS à présenter une offre politique sérieuse pour prendre le gouvernail de la Maison France à l’UMP empêtré dans de sales draps extrémistes après une bonne cuite de Roms.

DSK le messie… ???
En attendant le messie, le PS chante l’unité avant les belles empoignades préélectorales. Comme si les « moutons de panurge » s’étaient donné comme consigne de tempérer leurs ardeurs avant de franchement commencer les "solférinades" (ces petits meurtres entre amis socialistes). Oui moutons de panurge, c’est le mot qui sied à merveille à ce qui s’annonce comme une mascarade. Il semble qu’après avoir écarté Ségolène Royal dont le charisme auprès des militants n’a jamais souffert d’une seule ride, le PS s’achemine vers un plébiscite DSK sans primaires. Martine Aubry laisserait ainsi simplement sa place au locataire du FMI que tous les médias de France et de Navarre ne cessent de présenter comme le futur adversaire probable de Sarkozy. Notre locataire de l’Elysée peut donc dormir tranquille avec sa Carlita.

Le messie n’existe pas
On pourrait paraphraser l’éminent sociologue Pierre Bourdieu pour qui l’opinion publique n’existe pas. Dans le cas du messie du parti socialiste, il est bel et bien un « effet d’imposition ». C'est-à-dire que la fabrication de DSK en homme sauveur du PS est à l’image de ces sondages d’opinion que fabriquent les sondeurs comme pour légitimer des points de vue dominants. Reste à savoir si cette imposition marchera dans le pays réel. D’autant que l’offensive sarkozienne sur la sécurité et l’identité franchouillarde risque bien de donner du fil à retordre à un candidat social-libéral dont l’image semble à mille lieux éloignée des français moyens. Incarnant la Gauche caviar à souhait, le messie a donc plus du pain sur la planche que du pain à distribuer aux Français en attente de jours meilleurs.

jeudi, août 26, 2010

Hamara Diarra, passé à tabac à Lyon pour non-respect du jeûne du ramadan

Trois jeunes se seraient attaqués à un Vénissian d'origine sénégalaise parce qu'il ne respectait pas le ramadan, selon une information révélée par le site Internet le Point. Le week-end du 15 août, déjeunant à la terrasse d'un kebab dans le centre de Lyon, ce père de famille aurait été frappé à « la tête avec une bouteille de verre, puis à coups de chaise ». L'hebdomadaire indique que la victime a été transportée d'urgence à l'hôpital, avec une fracture à l'arrière du crâne. Ses jours ne seraient plus en danger, mais il aurait été trépané. Une caméra de vidéosurveillance a enregistré la scène mais les images seraient inexploitables pour identifier les agresseurs. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon.

sources: Le Progrès

mercredi, août 18, 2010

Paris sommé de rembourser 17 milliards d'euros "extorqués" à Haïti

Dans une lettre ouverte au chef de l'État français, un groupe d'intellectuels et d'hommes politiques demande à la France de rembourser la "dette d'indépendance" contractée par son ancienne colonie il y a 206 ans.
Par Sophie PILGRIM (texte) Dans une lettre ouverte adressée au président français, Nicolas Sarkozy, et publiée dans le quotidien "Libération", des hommes politiques et des intellectuels de différentes nationalités demandent à la France de rendre l’argent qu’elle a " extorqué" à Haïti.

Les signataires, parmi lesquels le célèbre linguiste américain Noam Chomsky ou le député européen José Bové, rappellent qu’en 1804, le roi de France, Charles X, avait imposé aux Haïtiens le paiement de 90 millions de francs or en échange de l’indépendance du pays. C’est cette "dette de l’indépendance", contractée il y a 206 ans, que le "Groupe de soutien au comité pour le remboursement immédiat des milliards envolés d’Haïti" demande aujourd’hui à Paris de s’acquitter.

"Considérant les besoins financiers criants de ce pays dévasté par le terrible séisme du 12 janvier, nous vous pressons donc, Monsieur le président, de restituer à Haïti, la première république noire de l'Histoire, la dette historique de son indépendance", écrivent les signataires. Un tremblement de terre dévastateur, survenu en janvier, a causé la mort d'au moins 250 000 personnes dans l’île.

Le site du Quai d'Orsay victime d'un canular

Le 14 juillet, le comité avait monté un canular en mettant en ligne une réplique du site internet du ministère français des Affaires étrangères qui annonçait que la France était décidée à payer sa "dette" envers son ancienne colonie des grandes Antilles. Les auteurs de ce faux communiqué avaient chiffré à 17 milliards d’euros la somme que Paris consentait à débloquer pour rembourser les 90 millions de francs or payés à l’époque.

C’est sur ce site, www.diplomatiegov.info hébergé au Canada, que sont également publiés le texte de la pétition ainsi que la liste de la centaine de signataires.
Haïti a déclaré son indépendance en 1804, 13 ans après le début d’une révolte d’esclaves qui a contraint la France à se retirer de l’île.

Les anciens esclavagistes français de l’île ont alors demandé un dédommagement pour compenser le manque à gagner lié à la perte de leur activité. Sous la menace d'une invasion militaire et d’un blocus commercial, Haïti a dû s’acquitter de 90 millions de francs or, une somme que le pays a fini de payer 125 ans plus tard, en 1947.


Sources France 24

mercredi, juillet 07, 2010

Thuram : l'honneur perdu d'un afro-descendant


Figure emblématique de l'afroconscience dans la galaxie hexagonale du foot, Lillian Thuram, champion du monde 98 et ancien défenseur des bleus, a plus que surpris tout le monde récemment avec son tir sans sommation sur l'ex-capitaine des bleus Patrice EVRA. Que s'est-il vraiment passé ? Dans les milieux afro où ce neg marron des temps modernes était encore très apprécié pour son combat contre la négrophobie, la nouvelle, qui s'est répandue tel un feu de brousse, a fait l'effet d'un véritable séïsme. Retour sur un nouvel épisode de l'échec des bleus au mondial.

Alors que la vermine raciste continue de deverser son fiel au sujet de l'équipe racaille et black, black, black, une voix des plus respectées pas seulement dans le monde du foot vient de frapper un grand coup. Cette voix très respectée et connue du grand public pour son action contre le racisme vient d'en rajouter au sujet des bleus. Cette fois-ci c'est Evra qui trinque. Comme s'il fallait achever la bête avec l'onction de l'antiracisme incarnée par Lilian Thuram. C'est peut être la première et la dernière fois qu'en France, le ballon rond réunit antiracistes et racistes pour taper sur du nègre. Ce qui se joue aujourd'hui au sein de la FFF, ce n'est pas du football. Mais des règlements de compte avec en toile de fond la négritude des éléments de l'équipe de France.

Ceux qui n'ont rien compris à cette mascarade où les noms d'oiseaux fusent ici et là comme des pets lachés par un derrière encombré, en auront pour leurs frais. Car si Thuram réussissait son combat légitime au sein de cette FFF, ce qu'on lui souhaite de tout coeur, il sera en revanche le premier à en souffrir si les résultats ne s'avéraient pas être au rendez-vous. Et aux racistes de chanter de nouveau la marseillaise au nom de la France blanche.