mardi, juin 29, 2010

samedi, juin 26, 2010

L'obsession raciale autour de l'équipe de France est odieuse


Une très bonne analyse à lire pour vous négropolitains

Contre le Brésil en finale de la Coupe du monde 1998, les deux coups de tête victorieux de Zidane étaient français, marseillais et populaires, des buts « black-blanc-beur ». Le Pen était alors bien ridicule et bien raciste à dire qu'il n'y avait pas assez de Blancs dans cette équipe.

Contre l'Italie en finale en 2006, c'était un coup de tête kabyle, un coup de tête des cités, pour l'honneur. Mais on excusait le moment de faiblesse du héros national. En 2010 en revanche, aucune pitié : c'est l'hallali et ce sont des analyses qui, finalement, se rapprochent de celles de Le Pen.

Alain Finkielkraut, figure de l'intelligentsia néoconservatrice parisienne, voit dans la déroute morale et humaine [1]de l'équipe de France de football le résultat d'une « division ethnique » et « religieuse », la conséquence de la présence et de l'action négative d'une « une équipe de voyous qui ne connaît qu'une seule morale : celle de la mafia », d'une « génération caillera », « de gens qui se foutent de la France ».

Et ses propos ne sont pas isolés. Sous des formes plus « soft », ces questions font en réalité le tour des rédactions de presse ces derniers jours.

Nous-mêmes avons été sollicités à plusieurs reprises pour nous prononcer sur la dimension raciale et sur le côté « racaille de banlieues » des problèmes de l'équipe de France. Et nous sommes proprement scandalisés par ce pseudo-débat, qui menace de nous ridiculiser bien plus que le comportement des joueurs sur le terrain.

Les Bleus sont réduits à leurs origines

D'abord, ce défoulement relève du café du commerce, il ne repose sur aucune analyse sérieuse. Dans leurs clubs européens, les Bleus sont des grands joueurs au palmarès impressionnant et au professionnalisme reconnu. On se les arrache à prix d'or.

Mais tout d'un coup, dans la déconfiture hexagonale actuelle, ils sont réduits à leur couleur de peau et à leur milieu social d'appartenance réel ou fantasmé. Il y a actuellement dix Blancs en équipe de France et treize Noirs. Parmi les treize Noirs, sept sont originaires des DOM-TOM et six sont d'origine africaine. Sur les 23 joueurs, seuls cinq sont nés en région parisienne. Enfin, d'un point de vue religieux, la plupart ne se sont pas prononcés sur leur appartenance ou non.

Impossible donc de conclure sur cette dimension qui serait centrale dans le naufrage des Bleus selon monsieur Finkielkraut, expert bien connu en banlieues et en football. Et encore heureux qu'il n'y ait pas d'Arabe dans cette équipe de « génération caillera » ! Nasri, Benzema et Ben Arfa n'ont pas été sélectionnés. C'est que les Arabes, comme a dit un ministre de la République française [2], « Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes »… Ouf, on l'a échappé belle !

Une forme de racisme en train de se banaliser

Ensuite, cette obsession raciale nous semble révélatrice d'une très inquiétante évolution dans le débat politico-médiatique. Cette façon de réduire les personnes et leurs actes à leurs origines est extrêmement dangereuse et totalement odieuse. Cette façon d'identifier une « racaille de cités qui sommeille » derrière tout jeune homme à la couleur de peau non blanche est extrêmement dangereuse et totalement odieuse.

Ces procédés nient les personnalités et leur pluralité, ils traduisent un profond mépris pour les milieux populaires et une forme de racisme en train de se banaliser.

Enfin et surtout, ces commentaires conduisent à occulter ce que les observateurs avertis voyaient venir depuis au moins quatre ans, à savoir les dysfonctionnements nombreux et cumulés dans la gestion sportive et humaine de cette sélection.

Là où, du fond de leur canapé, certains fantasment du racial, du religieux et de la cité mafieuse, le moindre entraineur de foot amateur verrait une incapacité à gérer ce qui constitue n'importe quelle équipe de foot : des sous-groupes, des égos, des différences, de nombreux antagonismes qu'il appartient à un staff, de la fédération jusqu'à l'entraîneur, de transcender pour faire exister une dynamique de groupe.

Marwan Mohammed et Laurent Mucchielli

sources B world

jeudi, juin 24, 2010

Mondial 2010 : le naufrage des équipes africaines

Comme l’on pouvait s’y attendre, les équipes africaines (Cameroun, Nigéria, Côte d'Ivoire, Afrique du sud, un peu moins le Ghana qualifié pour les huitièmes etc...) ont déçu. Si les performances individuelles des stars mondiales comme Etoo ou encore Drogba pouvaient laisser planer le doute sur la sortie de ces équipes, ce ne fut qu’un feu de paille. Même pas un feu de brousse. Les Dieux d’Afrique ont tourné le dos aux sélections africaines n’affichant aucun enthousiasme et ne suscitant aucune envie. Inefficaces, elles ont souvent pêché par un flagrant manque de confiance alors qu’elles jouaient la plus grosse compétition internationale devant leur public. De la déception mais surtout de la colère lorsque l’on imagine le potentiel de ces sélections avec des joueurs exceptionnels, souvent très talentueux mais n’arrivant pas à concrétiser leurs actions à la fois individuelles et collectives. Mais qui donc est responsable de ce gâchis ?

Les fédérations africaines, les maillons faibles

Mauvaise organisation, incompétence, clanisme, etc…La liste serait trop longue pour énumérer les maux des fédérations africaines. Un peu à l’image des équipes gouvernantes, ces fédérations sont gangrénées par des gens qui n’ont rien à y faire, brillant plus par l’amateurisme que par le professionnalisme qu’exige la gestion de ce type de structures. Ajouté à cela, le gaspillage des ressources à la fois humaines et financieres. A y voir de plus près, ce n’est pas tellement l’argent qui fait défaut. Mais son gaspillage à travers des initiatives pas toujours très footeux.

Les coachs étrangers

Beaucoup de ces fédérations choisissent pour leurs équipes nationales des sélectionneurs étrangers. Un legs de la colonisation et de l’esclavage sans doute. Le meilleur se trouve toujours ailleurs jamais en Afrique. Et, il n’y a que le blanc qui peut dresser le nègre. Tel est le sentiment qu’animent souvent les responsables des sélections africaines qui pensent que pour faire gagner les équipes africaines, il faut aller s’inspirer du savoir venu de l’Occident. Ce manque de confiance dans le savoir-faire des locaux et le mépris dans lequel végètent ces derniers est une donnée non négligeable pour comprendre le naufrage presque systématique des équipes africaines. Les Africains savent jouer au foot, c’est connu. Recrutés pour leurs talents, ils font souvent la pluie et le beau temps des équipes européennes. Alors comment expliquer ces échecs ? Les coachs étrangers connaissent mal le foot africain. Ils ont une conception du foot très influencée par la culture du résultat. Or le foot africain allie souvent beauté du jeu et efficacité. Plus proches des brésiliens, les joueurs africains appliquent bêtement des règles faites pour des joueurs européens et ils ont du mal à exprimer tout leur talent exécutant comme les moutons de panurge les ordres d’un sélectionneur d’abord motivé par l’appât du gain. Prisonnier de ces règles, le joueur africain semble à la déroute pendant les grands moments et ne peut se résoudre qu’à être un pupazzo pour notre plus grand désespoir.

Et la confiance des joueurs africains
Le joueur africain semble manquer de confiance. Il doute de son talent pendant les grands rendez-vous. Complexe d’infériorité hérité de la colonisation ? Malédiction de Cham ? En tous les cas, il est impressionné par tout même par cette chose qui le fait exister et sur lequel il tape du pied. Fébrilité, hésitation, manque d’autorité dans le jeu. Le joueur africain semble saisi par une timidité maladive, compulsive ineffable. Même quand une aussi grande compétition comme le Mondial se passe sur la terre de ses ancêtres, il ne trouve pas la hargne nécessaire pour aller arracher la victoire comme le lion affamé qui dévore sa proie. C’est à croire que les africains doivent renouer avec leurs savoirs faire ancestraux dans tous les domaines afin de retrouver la sérénité nécessaire pour bâtir l’Afrique qui gagne.

lundi, juin 21, 2010

Mondial : les Bleus broient du noir au sens propre comme au figuré


A n’en pas douter, les propos insultants « Va te faire enc…sale fils de p… » prêtés à l’attaquant de Chelsea Nicolas Anelka à l’endroit de son coach Raymond Domench offrent une formidable porte de sortie à ce dernier et à la fédération française de football (FFF). C’est presque surréaliste lorsque l’on sait qu’il y a quelque mois, l’entraineur des bleus était au cœur d’une véritable cabale médiatique à cause de ses choix sur la composition de l’équipe de France. Presque tous les médias de France et de Navarre y étaient allés de leur couplet, ne lésinant pas sur les mots jusqu’à réclamer la tête de celui-ci sur l’autel des pronostics pas franchement à l’avantage de l’équipe de France. Le feu couvait donc sous la cendre. Mais il semble que celui-ci s’est attisé davantage avec un mini événement devenu affaire d’état, qui s’est produit en privé dans les vestiaires du stade Peter Mokaba pendant la mi temps où les bleus disputaient leur deuxième match contre le Mexique.

Anelka, bouc émissaire ou l’arbre qui cache le poteau…

Trop c’est trop. Nicolas Anelka ne saurait à lui seul porter la responsabilité du naufrage footballistique des bleus au Mondial. Mais depuis quelques jours, l’attaquant de Chelsea est devenu à lui tout seul le Juda de l’équipe de France. Celui qui a trahit, celui a osé traiter le « saint » entraîneur Domenech. Oublié, l’entêtement du président de la FFF, Jean Pierre Escalette, de maintenir Domenech malgré des résultats décevants pour la qualification au mondial. Oublié, aussi les choix tactiques du coach pas toujours compris et par les connaisseurs et par les millions de français. De tout ce salmigondis nauséeux et nauséabond, un seul martyr : Anelka l’homme par qui le ballon se dégonfle. Mais en réalité, il ne va pas sans dire que le petit môme de Trappes n’est que l’agneau à sacrifier devant les chances presque inexistantes de cette équipe de France de se qualifier pour les huitièmes de final. La FFF cherchait t-elle un événement pour masquer l’échec de sa politique qui a prouvé ses limites et ses insuffisances en donnant le carton rouge à Anelka ? En tout cas c’est presque réussi au regard des coups francs politico-journalistiques tirés sans sommation sur l’attaquant de Chelsea.

Règlements de comptes sur fond d’a-priori racistes

D’abord, la condamnation unanime d’Anelka qui dédouane le coach pourtant très critiqué. Anelka n’est pas le premier et le dernier footballeur à prononcer des jurons. Mais certains amnésiques sont déjà en train de demander sa crucifixion comme s’il avait donné un « coup de boule » à Domenech. Pourtant tout le monde se souvient encore du « Casses toi, pauvre con » d’un Nicolas Sarkozy du haut de sa fonction présidentielle, ou encore des phrases malheureuses sur le nombre des arabes d’un certain ministre de l’intérieur ou encore le doigt d’honneur de Monsieur Eric Besson aux journalistes au milieu de jeunes de l’UMP pendant l’Université d’été en 2009. A l’époque personne n’avait osé demander la démission de leurs auteurs. Mais parce que c’est Anelka. Ce garçon n’a sûrement pas la bonne couleur de peau. Et que tous les coups sont permis. Un éminent philosophe bien connu de la place parisienne pour ses diatribes antinoiristes ne pouvait pas ne pas « caqueter son mot fétiche « génération caille-ra ». En parlant de la composition de cette équipe de France sûrement trop black black black à son goût.

D’autres n’y vont pas de main morte réclamant même à ce que l’employeur de l’attaquant renégocie son contrat. Bref le virer. Au nom de quoi. Parce qu’il a osé exprimer ouvertement son agacement face aux directives d’un coach aux abois. En somme, ce que tout le monde répétait depuis plusieurs jours avant même le Mondial avec la nomination de Laurent Blanc futur entraîneur des bleus. De quoi se demander : mais quelle est donc cette maladie française qui consiste à se retourner aussi souvent que le ballon rond ?

jeudi, mai 27, 2010

Afrique : 50 ans de pseudo-indépendances !



Afrique : il n'y a que le silence qui peut te rendre ta dignité

Afrique… pour ses fils sans conscience
Kemet… pour ceux qui ne veulent plus oublier
Afrique, à fric ou sans, n’est plus à frire
Sur les grilles du pacte colonial

Afrique, plus de cinq décennies de pseudo indépendance
Afrique, le bilan de tes fils indignes
De quoi suffoquer d’indignation !
Bilan ! Mais quel bilan…Celui
De ces vulgaires profiteurs sans foi ni loi
De ceux qui t’ont livré aux mercenaires
De ceux qui t’ont livré aux envahisseurs
De ceux qui continuent de maudire la terre qui les a vus naître
De ceux qui ont versé ton sang au nom de leurs lugubres missions
Afrique, c’est eux qui sont nus, mais c’est toi qui porte la honte

Afrique, j’entends ton cri
Que ton souffle de colère emporte
Démocraties fantômes et dictatures
Sans gêne qui font peur à tes enfants
Prêtant le flanc au chaos généralisé

Afrique, il n’y a que le silence qui peut te rendre ta dignité
Afrique, tu n’es pas morte malgré Tes blessures sans nombre
Afrique, tu n’es pas morte malgré les viols incessants de l’Occident
Afrique, tu n’es pas morte malgré la duplicité de l’Orient
Afrique, tu n’es pas morte malgré la convoitise des prédateurs
Afrique, tu n’es pas morte malgré une élite politique à la cruauté mentale inouie
Qui baigne dans l'opulence et le luxe insolent
Pendant que le peuple crève...

Afrique, il n’y a que le silence qui peut te rendre ta dignité
Afrique, tu n’es pas morte malgré les coups d’état,
Afrique, tu n’es pas morte malgré les désordres politiques chroniques,
Afrique, tu n’es pas morte malgré les détournements de deniers publics
Afrique, tu n’es pas morte malgré la corruption et les éliminations physiques
Afrique, tu n’es pas morte malgré toutes les horreurs expérimentées in vivo
Que te font subir les fils indignes...
Ceux qui t’ont livré aux violeurs et aux voleurs
Afrique, victime d’abus sans nombre, nous ne te méritons pas

Afrique, il n’y a que le silence qui peut te rendre ta dignité
Le verbe des malfrats de l’intérieur et de l‘extérieur
a tué la parole de tes dignes fils
Les mots des malfrats ont étouffé la voix de tes dignes fils
Lumumba, Sankara, Biko, Diop, j’en passe
Morts ou assassinés, leur souffle libérateur vit toujours
Plus que jamais…

Césaire Nganga

lundi, avril 26, 2010

Delphine II revient. Attention, elle déménage


On ne présente plus Delphine II. C’est une jeune black punchy, avenante, mais surtout très drôle. Et qui slame. Dans ce nouveau spectacle, Déclaration(s), le slam se mêle à des mini sketchs croustillant avec des personnages pleins de vie, attachants. De Bintou à la Vieille mamy, on transpire d'impatience. Elle se produit en ce moment au Comic’ Hall jusqu’à fin juin. A savourer sans modération.

France : une loi contre la « burna » ?



Les mémés de France en colère

Depuis quelques jours, la « communauté des mémés » de France est en colère. Et pour cause, le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy s’est prononcé pour l’interdiction du port de la burna, traduire « vieille culotte de mémé » qui ne laisse entrevoir aucun détail des parties génitales de la femme. Autant dire que cette culotte qui « voile tout » posait sérieusement la question de l’indignité du sexe faible, et par la même occasion celle de l’intégrisme de certaines « vieilles peaux » encouragées par le club des « pépés » moustachus. A l’ère du string et de la dictature de « tous à poil », comment peut-on tolérer un tel vêtement, qui plus est, menace les libertés de la femme et remet sérieusement en cause le principe de l’égalité des voyeurs que nous sommes devenus sous l’effet des lois de la permissivité sociétale ambiante ?

La « burna » menace t-elle le string ?


Les industriels du string et les représentants des promoteurs de la « société du spectacle » réunis au sein du collectif « Montrer moi ce cul… non ce sein que… », ne cachent plus leur satisfaction. Leur combat a enfin abouti. La burna souvent opposé au string n’aura plus droit de cité dans les lieux publics, et ceci à l’approche de l’été. Autant dire que celui-ci sera Show. Car nos plages de France et de Navarre seront nettoyées au kärcher pour faire de la place à la ficelle provocante et libérée. C’est l’opération « fesses à l’air », un acquis de la laïcité séculaire qu’il nous faut préserver et célébrer.


Critiquée d’enfermer la femme dans un cachot vestimentaire, sans possibilité d’offrir aux « citoyens voyeurs » le moindre aperçu de la « chaire de mémé », la burna devenait insupportable aux yeux des nationalistes ripoux-blicains. Ces derniers n’y sont pas d’ailleurs allés de main morte pour condamner ce cache-sexe des temps révolus.


Mais derrière ces attaques, il fallait plutôt voir une levée de boucliers contre l’anti-consumérisme des sociétés modernes qui ont érigé le « corps » au rang de « Dieu ». Pourtant c’est aussi au nom de « Dieu » que la « communauté des mémés » de France réclame leur « fichu » « cache-pubis ». Et leurs arguments ne sont pas des moindres. Ils vont de l’in-« soumission » au « Dieu plaisir » au refus de la dictature de la transparence, de l’éternelle jeunesse.

« Ô my God »


Si le string est une prescription consumériste au nom de la libération sexuelle de la femme occidentale, la « burna » elle revendique sa filiation céleste. Les mémés se veulent exemplaires devant leur « Dieu-alèse ». Car il protège et il est confortable. Pas question de livrer le corps aux regards vicieux dopés par un matraquage médiatique soumis aux exigences de la publicité mondaine. Le « tous à poil » à laquelle la société consumériste nous contraint est un leurre, mieux un jeu de dupes, destiné à arranger les affaires des intégristes du monétarisme reconvertis dans le national-ripoublicanisme.


Aux arguments d’insécurité, de communautarisme, d’égalité homme-femme, de terrorisme, d’intégrisme, les mémés de France opposent la liberté du choix vestimentaire garantie par notre constitution démocratique. C’est un véritable « Non » « intégral » qu’elles brandissent face au diktat de l’hédonisme consumériste à la sauce Fouquet’s et elles entendent dénoncer toute loi qui vise en réalité à stigmatiser les « vieilles peaux ».

mardi, février 02, 2010

"Tout lieu habité par des Africains est maudit" dixit un diplomate Haïtien



Un scandale a éclaté autour des déclarations du consul haïtien au Brésil, Georges Samuel Antoine, qui a affirmé que le séisme du 12 janvier a été bénéfique pour son pays et que l’héritage culturel africain d’Haïti est une malédiction.

Le tremblement de terre est « bon » pour Haïti parce que grâce à lui « nous sommes plus connus », déclare le diplomate. Il ajoute que « tout lieu habité par des africains est maudit », selon ce que rapporte le correspondant du quotidien espagnol El Pais à Rio de Janeiro.

Ignorant que les microphones étaient ouverts, le diplomate s’est laissé aller peu avant d’accorder une interview. Georges Samuel Antoine assimile la mort soudaine de près de 200.000 personnes et la destruction d’innombrables biens à un bon catalyseur de publicité.

Selon lui, la cause du séisme du 12 janvier est à chercher dans la pratique du vaudou. Les Haïtiens et Haïtiennes « pratiquent tant le vaudou qu’ils ne comprennent plus ce que cela représente. L’africain en soi est porteur de malédiction », renchérit-il.

Au Brésil où les pratiques vaudou existent également sous la forme du Macumba, l’on s’attend à ce que le gouvernement haïtien prenne position contre ces propos considérés comme une injure au peuple haïtien et aux Africains.

Georges Samuel Antoine a présenté des excuses, tout en affirmant que ses propos ont été mal interprétés. Le diplomate, qui vit au Brésil depuis 35 ans, a également prétendu ne pas maitriser le Portugais.
Sources : Grioo.com de alterpresse.org

lundi, février 01, 2010

UMP : l'affiche de trop après la Burqua et l'identité nationale ?


Après, la burqua et l’identité nationale, voici les affiches ouvertement racistes. A l’image de celle voulant montrer la délinquance des jeunes mineurs des quartiers difficiles. Le tout sur fond de surenchère politique de celui se montrera le plus protecteur des Français. On connaissait la droite tire au flanc et décomplexée, voici la droite opportuniste surfant sur n’importe quel morceau de viande gaulois tel un rapace afin de le proposer aux petits moineaux que sont devenus les potentiels électeurs que cherchent à séduire l’UMP.

jeudi, janvier 28, 2010

Tiger Woods rattrapé par sa "négritude" ?


Tiger Wood est une bête de sexe. Ce sont les médias anglo-saxons qui le crient sur tous les toits. Alors que le champion de golf a toujours nié sa négritude, ses démêlés familiaux ou plutôt conjugaux jettent aujourd’hui un trouble sur sa personne. Du pain béni pour les magazines à scandale qui s’en sont donnés à cœur joie en rappelant les origines nègres du sportif le mieux payé au monde.

Après avoir renié longtemps ses origines nègres (né d’un père afro-américain et d’une mère d’origine asiatique), Tiger Woods a toujours refusé de se caser comme il est d’usage aux Etats-Unis. Soit l’on est caucasien soit l’on est machin-américain. Il faut choisir. Lui se disait « je ne suis ni l’un ni l’autre ». Très bien.

Sauf que les préjugés ont la vie dure surtout aux Etats-Unis où l’on croyait, avec l’élection de barack Obama, à l’installation d'une société postraciale. Tiger Woods vient donc de l’apprendre à ses dépens. Lui qui se prenait pour autre chose avec un zeste d’ailleurs de condescendance. D’aucuns diront que c’est le pognon qui transformait sa tête en citrouille. Mais la mégalomanie est le propre des stars. Woods n’est pas une exception. En revanche, l’addiction au sexe, c’est dit-on un truc de « black ??? ». Hi hi.


Aujourd’hui, notre richissime flambeur découvre sur les mêmes journaux qui l’avaient encensé au temps de sa splendeur qu’il n’est rien d’autre qu’un nègre. En plus avec la terrible réputation d’être une bête sexuelle. Le sportif qui aime par-dessus tout « les blondasses » est en ce moment en cure de soins pour addiction à la « chose là » pour paraphraser le fessologue de Black Bazar (1).


Roman d’Alain Mabanckou.

mardi, janvier 19, 2010

Les Haïtiens dans le malheur, des dirigeants africains en plein délire


Alors que nos frères déportés de l’île d'Haïti continuent de faire face à l’insurmontable tragédie, des voix sur le continent se font entendre. Parmi lesquelles, celle du président sénégalais Abdoulaye Wade qui veut offrir une patrie à nos frères des îles. "On les a déportés là-bas (...) sur cette terre inhospitalière. Ce n'est pas eux qui l'ont choisi (...) On peut les aider à la reconstruction, mais il faudrait leur créer une patrie en Afrique".Un son un peu étrange dans le concert des hommages rendus aux milliers de victimes. Dans le même temps, c’est le président de la RDC qui s’offre une publicité mondiale en promettant aux haïtiens un chèque de 2 millions de dollars, alors qu’il se montre incapable de guérir les maux de ses concitoyens livrés à eux-mêmes depuis des décennies. Ces initiatives pour généreuses qu’elles soient ne vont pas sans provoquer l’hilarité de plus d’un africain au regard de la situation quotidienne des millions d’Africains.

Mais de qui se moque t-on ? Voilà des chefs d’états qui dirigent des pays exsangues, minés par des conflits tribaux, la corruption et la bêtise généralisée sévissant comme un mal atavique incurable, se livrent à la spéculation et à la surenchère verbale sans aucune retenue. Comme si le malheur inqualifiable des haïtiens prêtait le flanc à toute sorte de tribunes. Comme s’il s’agissait d’un concours de pets de celui qui fera le plus de bruit. Dans l’histoire du Continent, il y a déjà eu des exemples de retour qui sont loin d’être des histoires d’enfants. En effet, le retour d’anciens esclaves libérés au Libéria s’est déroulé dans la douleur pour de multiples raisons qu’on ne citera pas ici. Ceci pour dire que la proposition de Monsieur Wade est tout simplement surréaliste, voire d’une bêtise inqualifiable.


Bien entendu nos frères déportés des îles peuvent revenir sur le Continent quand ils le veulent et où ils veulent. C’est leur terre avant tout, la terre de leurs ancêtres, leur vraie patrie. Mais c’est à eux de décider. Les Etats africains pourraient même mettre en place des passeports spéciaux pour tout déscendant d'escalve qui veut retourner sur la terre ancestrale. Toutefois, il faut faire remarquer que le problème haïtien, et d’une manière générale, le problème noir n’est pas une question géographique, ni migratoire. C’est une question ontologique qui dépasse la géographie, les frontières et les problématiques migratoires. Penser résoudre les problèmes des haïtiens par un simple changement de lieu d’habitation est non seulement d’une bêtise affligeante, mais c’est aussi un acte criminel. Autoriser une deuxième déportation, même dans le sens du retour, c’est refuser à l’homme noir la capacité à vivre, à survivre, à créer. Bref à se mouvoir dans le mouvement et le sens de l’Histoire. C’est une forme de renonciation qui ne sied qu’à des êtres faibles, sans ingéniosité, ni créativité comme les dirigeants africains incapables de transformer la terre de leurs ancêtres. C’est une forme de lâcheté, de couardise qui autorise à l’homme noir de fuir alors qu’il faut faire face. Pendant l’esclavage, les déportés ont montré de quoi ils étaient capables par le marronnage. Ils ont résisté face l’oppression, face à la mort qui n’était pas souvent loin. Et ce n’est pas un cyclone, un tremblement de terre qui fera fléchir l’homme noir partout où il est confronté à l’adversité, à l’oppression, à la répression, à la tyrannie, à la mort si imminente soit-elle.

lundi, janvier 18, 2010

Quand Raphaël Confiant traite les Martiniquais de "sous merdes"…

Raphaël Confiant est un militant martiniquais fervent défenseur de la cause créole et qui, à l'occasion du dernier référendum, s'est résolument rangé dans le camp des "pro article 74" prévoyant de donner une plus grande autonomie à la Martinique. C'est peu dire qu'il a mal digéré les 73% de "Non" en Guyane et 80% en Martinique. Il a donc utilisé sa plume pour s'en prendre violemment à ses concitoyens, allant jusqu'à les traiter de "sous merde", voire d'"étrons"... Un pamphlet publié sur le site montraykreyol.org sur lequel je vous incite à vous rendre si vous souhaitez lire les commentaires, écrits souvent dans un style aussi franc et aussi direct que celui de l'auteur... Nul doute qu'il vous fera aussi réagir...

Jamais à Cuba (communiste), ni à Barbade (capitaliste), ni à Saint-Domingue (social-démocrate), on ne verrait le pays bloqué durant plus d’un mois à cause d’une grève générale. JAMAIS! Au bout d’une semaine, les forces de police ou l’armée débloqueraient les routes, rouvriraient les commerces et entreprises, rétablirait la libre circulation des personnes et des marchandises. Il n’y a que dans ces colonies de consommation que sont la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane qu’une telle chose est possible. Dans ces OVNI politiques, le Papa Blanc autorise ses chers enfants nègres à brailler, défiler, réclamer, exiger autant qu’ils le veulent. De toute façon, personne ne mourra de faim! Il les autorise même à proclamer que «le pays leur appartient désormais» et que le temps de la "profitation" est fini et bla-bla-bla… Le Papa Blanc se marre. Ses enfants nègres ne sont pas sérieux. Ils ne croient pas un mot à ce qu’ils disent. D’ailleurs, pourquoi ont-ils «déboulé» en février, mois du carnaval, et pas en octobre ou en novembre? La preuve: quand on leur organise une consultation pour savoir s’ils seraient prêts à entamer un tout petit début de commencement d’autonomie, ils battent aussitôt en retraite comme des "crabes-c’est-ma-faute". Oublié le "Péyi-a sé ta nou!"! Aux orties les rodomontades du genre "Jou nou ké ajounou pòkò wè jou"! Tout le monde aux abris! 73% de "NON" en Guyane et 80% en Martinique. Donc si l’on comprend bien, les mêmes qui ont défilé et braillé en février pour faire plier l’État «colonialiste» votent aujourd’hui comme un seul homme pour rester à jamais enlacés dans les bras de ce même état colonialiste. Français jusqu’ad vitam aeternam, voilà ce qu’ils veulent être et rester! À ces gens, je dis: allez vous faire foutre! À ce peuple, je dis qu’il n’est qu’une sous-merde, un ramassis d’aliénés, d’alimentaires et de lâches. Une tâche sur la carte du monde, une salissure. Un étron. Je comprends pourquoi vous ne voulez ni de l’autonomie et encore moins de l’indépendance. Dans un Martinique libre, comme à Cuba, à Barbade ou à Saint-Domingue, jamais vous n’auriez été autorisés à foutre la merde et à bloquer tout le pays pendant plus d’un mois. Vous avez raison: restez français jusqu’à la fin des temps et continuez à brailler et à manifester régulièrement pour que le Papa Blanc vous accorde 200 euros d’augmentation de salaire et n’augmente pas le prix de l’essence, même si le cours du brut augmente sur le marché mondial. Adieu (ou plutôt "Au Diable!")

Raphaël Confiant
Sources Zinfo974.com

mercredi, janvier 13, 2010

Haïti : le calvaire de Canaan


Et le sort frappa de nouveau Haïti. Jamais un pays n’avait concentré sur son territoire autant de maux inqualifiables. Famine, SIDA, Corruption, et aujourd’hui, le séisme. Comme s’il fallait ajouter un mal de plus à cette longue liste. Bien sûr, par pudeur, nous serons brefs. Point besoin d’étaler des mots qui ne serviront pas à décrire les maux qui décrivent le chaos haïtien. D’ores et déjà, le Negropolitan s’associe à la douleur des Haïtiens et leur fait part de son soutien dans cette dure épreuve.

vendredi, janvier 08, 2010

CAN 2010 : des joueurs togolais mitraillés au Cabinda

Le car transportant l'équipe nationale du Togo a été mitraillé à la frontière angolaise. Deux joueurs sont blessés.

Thomas Dossevi était dans le bus de la délégation togolaise lorsque le véhicule a été attaqué par des rebelles à l'entrée de la frontière angolaise. «On a été mitraillé, alors qu'on était pourtant encadré par deux cars de policiers, nous a raconté l'attaquant de Nantes. Il y a eu deux joueurs et des dirigeants blessés». Les deux joueurs en question sont le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du Vaslui FC, Serge Akakpo. Parmi les autres blessés figureraient le chauffeur du bus, un entraîneur adjoint, un médecin de la délégation et un journaliste qui accompagnait la sélection. Sur RMC, un autre joueur togolais, le Grenoblois Romao, a parlé de sept blessés au total.

Le Togo ne veut plus jouer

Ce grave incident devrait remettre en question la participation du Togo à la CAN et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. «On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable». L'attaquant dit «penser avant tout à l'état de santé de (ses) blessés parce qu'il y avait beaucoup de sang répandu sur le sol. Pour l'instant, on n'a pas trop de nouvelles sinon qu'ils sont partis dans divers hôpitaux. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...»

Selon RMC, l'attaque a eu lieu vers 15h15, alors que le car des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, l'un des quatre sites de la 27e édition de la compétition continentale africaine où doivent évoluer les quatre équipes du groupe B (Togo, Côite d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso). Le car avait quitté plus tôt Pointe-Noire, au Congo Brazzaville. Les témoins ont précisé que l'attaque a été très brutale. La délégation s'est protégée en se couchant dans le car dont toute la partie avant a été prise pour cible. - E. T.

Sources : sfr.fr

mardi, décembre 15, 2009

Scoop : l’assassin de Dadis Camara est-il protégé par la France ?


Alors qu’il est activement recherché par les éléments de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Toumba Diakité a donné une interview à la radio internationale française RFI. Ce qui peut paraître curieux, car on sait que l’ancien aide de camp du capitaine Dadis refuse de se livrer. Comment les journalistes ont-ils réussi à entrer en contact avec l’ex-lieutenant de Dadis Camara ? Comment une simple radio peut-elle entrer en contact avec cet homme que par ailleurs les services militaires guinéens n’arrivent pas à capturer ? En tous les cas cette interview surprise ne fera qu’alimenter les suspicions sur la complicité présumée de l’ancien pays colonisateur. On peut aussi supposer que les services secrets français savent où se cache le soldat Toumba. Voir lien ci-dessous :

http://www.rfi.fr/contenu/20091216-exclusivite-rfi-lex-aide-camp-president-dadis-camara-toumba-diakite-sexplique-son-g

mardi, décembre 08, 2009

Connaissez-vous la Halde ?

Voici sa composition. Cette orgasisation est censée s'occuper de la lutte contre les discriminations. Chercher l'erreur. Une telle composition est impensable dans les pays anglosaxons.