Comme l’on pouvait s’y attendre, les équipes africaines (Cameroun, Nigéria, Côte d'Ivoire, Afrique du sud, un peu moins le Ghana qualifié pour les huitièmes etc...) ont déçu. Si les performances individuelles des stars mondiales comme Etoo ou encore Drogba pouvaient laisser planer le doute sur la sortie de ces équipes, ce ne fut qu’un feu de paille. Même pas un feu de brousse. Les Dieux d’Afrique ont tourné le dos aux sélections africaines n’affichant aucun enthousiasme et ne suscitant aucune envie. Inefficaces, elles ont souvent pêché par un flagrant manque de confiance alors qu’elles jouaient la plus grosse compétition internationale devant leur public. De la déception mais surtout de la colère lorsque l’on imagine le potentiel de ces sélections avec des joueurs exceptionnels, souvent très talentueux mais n’arrivant pas à concrétiser leurs actions à la fois individuelles et collectives. Mais qui donc est responsable de ce gâchis ?
Les fédérations africaines, les maillons faibles
Mauvaise organisation, incompétence, clanisme, etc…La liste serait trop longue pour énumérer les maux des fédérations africaines. Un peu à l’image des équipes gouvernantes, ces fédérations sont gangrénées par des gens qui n’ont rien à y faire, brillant plus par l’amateurisme que par le professionnalisme qu’exige la gestion de ce type de structures. Ajouté à cela, le gaspillage des ressources à la fois humaines et financieres. A y voir de plus près, ce n’est pas tellement l’argent qui fait défaut. Mais son gaspillage à travers des initiatives pas toujours très footeux.
Les coachs étrangers
Beaucoup de ces fédérations choisissent pour leurs équipes nationales des sélectionneurs étrangers. Un legs de la colonisation et de l’esclavage sans doute. Le meilleur se trouve toujours ailleurs jamais en Afrique. Et, il n’y a que le blanc qui peut dresser le nègre. Tel est le sentiment qu’animent souvent les responsables des sélections africaines qui pensent que pour faire gagner les équipes africaines, il faut aller s’inspirer du savoir venu de l’Occident. Ce manque de confiance dans le savoir-faire des locaux et le mépris dans lequel végètent ces derniers est une donnée non négligeable pour comprendre le naufrage presque systématique des équipes africaines. Les Africains savent jouer au foot, c’est connu. Recrutés pour leurs talents, ils font souvent la pluie et le beau temps des équipes européennes. Alors comment expliquer ces échecs ? Les coachs étrangers connaissent mal le foot africain. Ils ont une conception du foot très influencée par la culture du résultat. Or le foot africain allie souvent beauté du jeu et efficacité. Plus proches des brésiliens, les joueurs africains appliquent bêtement des règles faites pour des joueurs européens et ils ont du mal à exprimer tout leur talent exécutant comme les moutons de panurge les ordres d’un sélectionneur d’abord motivé par l’appât du gain. Prisonnier de ces règles, le joueur africain semble à la déroute pendant les grands moments et ne peut se résoudre qu’à être un pupazzo pour notre plus grand désespoir.
Et la confiance des joueurs africains
Les fédérations africaines, les maillons faibles
Mauvaise organisation, incompétence, clanisme, etc…La liste serait trop longue pour énumérer les maux des fédérations africaines. Un peu à l’image des équipes gouvernantes, ces fédérations sont gangrénées par des gens qui n’ont rien à y faire, brillant plus par l’amateurisme que par le professionnalisme qu’exige la gestion de ce type de structures. Ajouté à cela, le gaspillage des ressources à la fois humaines et financieres. A y voir de plus près, ce n’est pas tellement l’argent qui fait défaut. Mais son gaspillage à travers des initiatives pas toujours très footeux.
Les coachs étrangers
Beaucoup de ces fédérations choisissent pour leurs équipes nationales des sélectionneurs étrangers. Un legs de la colonisation et de l’esclavage sans doute. Le meilleur se trouve toujours ailleurs jamais en Afrique. Et, il n’y a que le blanc qui peut dresser le nègre. Tel est le sentiment qu’animent souvent les responsables des sélections africaines qui pensent que pour faire gagner les équipes africaines, il faut aller s’inspirer du savoir venu de l’Occident. Ce manque de confiance dans le savoir-faire des locaux et le mépris dans lequel végètent ces derniers est une donnée non négligeable pour comprendre le naufrage presque systématique des équipes africaines. Les Africains savent jouer au foot, c’est connu. Recrutés pour leurs talents, ils font souvent la pluie et le beau temps des équipes européennes. Alors comment expliquer ces échecs ? Les coachs étrangers connaissent mal le foot africain. Ils ont une conception du foot très influencée par la culture du résultat. Or le foot africain allie souvent beauté du jeu et efficacité. Plus proches des brésiliens, les joueurs africains appliquent bêtement des règles faites pour des joueurs européens et ils ont du mal à exprimer tout leur talent exécutant comme les moutons de panurge les ordres d’un sélectionneur d’abord motivé par l’appât du gain. Prisonnier de ces règles, le joueur africain semble à la déroute pendant les grands moments et ne peut se résoudre qu’à être un pupazzo pour notre plus grand désespoir.
Et la confiance des joueurs africains
Le joueur africain semble manquer de confiance. Il doute de son talent pendant les grands rendez-vous. Complexe d’infériorité hérité de la colonisation ? Malédiction de Cham ? En tous les cas, il est impressionné par tout même par cette chose qui le fait exister et sur lequel il tape du pied. Fébrilité, hésitation, manque d’autorité dans le jeu. Le joueur africain semble saisi par une timidité maladive, compulsive ineffable. Même quand une aussi grande compétition comme le Mondial se passe sur la terre de ses ancêtres, il ne trouve pas la hargne nécessaire pour aller arracher la victoire comme le lion affamé qui dévore sa proie. C’est à croire que les africains doivent renouer avec leurs savoirs faire ancestraux dans tous les domaines afin de retrouver la sérénité nécessaire pour bâtir l’Afrique qui gagne.
2 commentaires:
ALLEZ LE GHANA !
L'Afrique n'est pas à terre, ni en foot ni ailleurs !
Tu as de l'espoir. L'espoir fait vivre. mais je n'y crois pas trop. Les performances de ces équipes sont à l'image du Continent et des dirigeants : inéfficaces. Je suis dur je sais. Mais je préfère le pessimisme à la désillusion.
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