mercredi, septembre 30, 2009

La menace iranienne : mythe ou réalité ?


Rhétorique de la peur sur fond d'injustice

L’Iran a-t-elle l’arme nucléaire ? On n’en sait rien. Les inspecteurs de l’AIEA ont-ils trouvé des installations susceptibles de nourrir des doutes au sujet d’un programme nucléaire ? On n’en sait rien. Pourtant le bruit court tel un feu de brousse dans les médias occidentaux que l’Iran serait en possession ou encore en instance d’acquérir l’arme atomique. Info ou intox ? Nul ne le sait. Aucun élément aujourd’hui ne permet de dire que l’empire persan constituerait une menace pour la paix au Moyen Orient. Si rien de tel ne semble vrai, sur quoi donc se fonde les inquiétudes des puissances nucléaires occidentales au sujet de la République islamique ?

Iran : une menace pour la paix au Moyen Orient.
Selon les Occidentaux l’Iran constituerait une menace pour la paix au Moyen Orient dans la mesure où il deviendrait une arrière-cour pour les activistes islamiques. L’Iran est ouvertement accusé de soutenir les mouvements djihadistes, autrement dit les groupes terroristes qui représenteraient eux-mêmes une menace pour la paix dans la région et particulièrement pour l’Etat Hébreu. Or ce dernier pays est lui-même détenteur de l’arme atomique et a refusé de signer le traité de non prolifération nucléaire. Et il ne semble pas être inquiété par les gendarmes antinucléaires occidentaux. C’est ce qu’on appelle le deux poids deux mesures. Une rhétorique du mensonge semble donc accompagner les cris d’orfraie des puissances occidentales à l’endroit de l’Iran entérinant définitivement l’idée que tous les pays ne sont pas à traiter sur le même pied d’égalité.

L’Iran n’est pas une démocratie
C’est l’autre argument qui ne tient pas debout. La Chine, la Russie, Israël, le Pakistan etc. sont des pays détenteurs de l’arme atomique. Ces pays sont-ils des démocraties ? Non. Là encore le deux poids deux mesures. La question que l’on peut se poser qui décide que tel pays a le droit et tel autre n’a pas le droit ? Quels sont les critères pour faire partie du cercle d’impunité des pays nucléarisés ?

mardi, septembre 29, 2009

GUINEE : Dadis trempe son treillis dans le sang


La Guinée vit des heures sombres en ce moment avec une manifestation de l’opposition violemment réprimée dans le sang. On ne dénombre pas moins de 60 morts. Cela nous rappelle l’Afrique des monopartismes et autres dictatures des années (70, 80, 90). Daddis qui pourtant avait réussi son investiture en décembre 2008 après la mort de l’ancien président Lansané Conté, en s’attirant de la sympathie d’une partie de son peuple pour sa volonté de changer les choses, semble prendre le chemin des fils indignes du Continent. Ceux qui occupent la scène politique africaine depuis des décennies, mais dont les actions restent superflues pour ne pas dire inexistantes. Ceux qui par-dessus tout s’agrippent au pouvoir pour le pouvoir sans jamais donner le moindre signe de patriotisme et d’intelligence pour les peuples qu’ils représentent.

lundi, septembre 28, 2009

Affaire Polanski : le petit monde du showbiz en émoi

Le talent peut-il tout excuser ? Peut-on tout accepter de la part d’un homme au nom de son talent, de son intelligence, de son statut, de ses origines ? En tout cas l’agitation du petit monde du showbiz autour de l’affaire Polanski laisse perplexe, songeur tant les faits reprochés au cinéaste sont gravissimes. Abus sexuels sur Mineure. Il n’y a rien de si répugnant, de si révoltant même lorsque les faits remontent à plus de 30 ans. Justement le temps n’éponge pas tout surtout lorsqu’il est question d’abuser un enfant. Et les victimes en savent quelque chose.

C’est à ce titre que la solidarité affichée par le petit monde du showbiz envers un des leurs est à la fois disproportionnée, incompréhensible, indécente, voire nauséabonde. Quelle serait la crédibilité de ses figures du cinéma européen (Costa Grava, Tavernier, Monica Bellucci, Fanny Ardant, etc…) si elles devaient un jour évoquer ces cas d’abus publiquement ? En tout cas, cette affaire montre combien l’Occident est en train dangereusement de basculer dans un autre monde. Celui où la justice a une couleur, une race, un statut, une origine. Selon votre rang dans la société, vous êtes oui ou non condamnable.

Il y a quelques années la justice française avait envoyé au trou des innocents dans l’affaire d’Outreau. Et on se souvient, aucune personnalité n’avait levé le petit doigt pour voler au secours de ces « gueux ». Certains accusés sont morts depuis. Dans un silence assourdissant. Honteux. La presse se gargarisant d’ailleurs de qualificatifs hors norme comme à chaque fois sans jamais chercher à comprendre et à analyser. Aujourd’hui le ton est le même, mais cette fois pour encenser un homme appartenant au sérail. Un des leurs. Qui plus est, celui-ci dispose de redoutables parapluies à la fois diplomatiques et médiatiques. Un spectacle affligeant.

mardi, septembre 22, 2009

Gaston Kelman au secours de Brice Hortefeux


Le bourguignon le plus célèbre de France qui s’était fait un nom il y a quelques années pour avoir écrit « je suis noir et je n’aime pas le manioc » est de retour. Cette fois ci il n’est plus question de manioc ni des « hirondelles » qui volent au dessus « du noir et du blanc ». La raison de sa sortie est tout ailleurs. Devenu conseiller d’Eric Besson, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale, le bourguignon s’est senti poussé des ailes pour son invitation à la mangeoire. Maintenant qu’il a goûté aux allées du pouvoir, il s’est inventé un nouveau métier celui de défendre les ministres Sarkozy. Ainsi dans une tribune plus que pitoyable, publiée dans le journal Libération, où il commente l’actualité récente de Monsieur Hortefeux, le camerounais avec papiers, n’y est pas allé de main morte pour minimiser les propos que ce ministre a tenu envers un certain Amine, adhérent UMP, d’origine arabe. Au-delà du Noir, Gaston kelman est à coup sûr un véritable nègre de maison. Sacré Kelman, que ne faut-il pas faire pour manger à la table du Roi ?

Minorité visible ou espèce protégée ? Libération du 18 septembre

Une rencontre politique s’achève. Les participants, détendus, font des photos souvenirs. Le rire est gras, les blagues grosses. Il y en a une que l’on dit équivoque. Dans le cercle des propos équivoques traîne un jeune indubitablement équivoque, Amine Benalia-Brouch, militant UMP, né à Dax, père algérien, mère portugaise, que l’on dit beur. Un vidéaste en goguette, une vidéo
sur la Toile et un tollé semblable à celui lancé par les écolos en 2004, lors de l’assassinat de Cannelle, ourse des Pyrénées. Ici, dans la peau de l’ourse, la minorité Amine ; dans celle de l’oursicide, Brice Hortefeux ; dans celle des écolos, des politiciens en quête de diversions bon marché et des associatifs désœuvrés lors d’une rentrée mollassonne. Les minorités sont en danger, il faut les défendre. Cet épisode est révélateur de plusieurs choses attristantes pour les minorités visibles. Les minorités n’ont pas voix au chapitre qui les concerne. On a comparé cette affaire à celle du préfet Girot de Langlade qui aurait tenu des propos racistes contre une Noire.
La Ligue des droits de l’homme s’est demandée «comment un ministre peut tenir ces propos après avoir sanctionné un préfet pour les mêmes raisons». D’après la Ligue, après ce dérapage, il ne faut pas s’étonner de la montée du racisme en France. Je ne sais si l’on peut qualifier de dérapage des propos tenus en privé, à quelqu’un du même bord. Je voudrais qu’on me dise si les mêmes propos tenus à un Corse ou un Japonais auraient entraîné la même levée de boucliers. Je
voudrais savoir si un grand commis de l’Etat peut plaisanter avec son neveu ou son petit-fils métis. Je prétends avec force que plaisanter avec son camarade beur, loin d’encourager le racisme, est un signe de respect pour celui que l’on sait capable de comprendre qu’il n’y a pas malice. Je rappelle que l’incriminé est un dangereux récidiviste qui n’a pas cessé de chambrer ses
collègues Rachida Dati et Fadela Amara. Et moi je dis bravo ! Il est hautement regrettable que les minorités prêtent leur voix à cette exploitation insane de leur situation et embouchent les trompettes de ces jérémiades. Si SOS Racisme a été assez modéré, le Cran (Conseil représentatif des associations noires), en protecteur attitré d’une espèce ultraprotégée, le Noir, court au secours de ses coprotégés arabes, se joint à la curée, se dit «choqué», rappelant que le Cran avait «réclamé une mesure disciplinaire à l’encontre du préfet Paul Girot de Langlade». Contre le préfet, il y a eu dépôt de plainte de la jeune femme. Ici, il n’y a pas de plainte de la part d’Amine qui a même pris la défense de son camarade de ministre. N’est-il pas supposé être le mieux placé
pour rapporter ce qui s’est passé ? Mais pas plus que l’on n’écouterait une ourse ou une baleine, nul n’écoute Amine. Quand Cannelle a été tuée et que le chasseur a bénéficié d’un non-lieu, le WWF se demandait : l’ours est-il vraiment une espèce protégée en France ? La question avait du sens : avant Cannelle, Claude et Melba avaient été abattues par des chasseurs en 1994 et en 1997. On ne dira pas que les protecteurs des minorités n’auront pas tout mis en œuvre pour éviter qu’après Amine ce soit le tour d’Amina puis d’un Annamite. Les minorités restent de la chair à canon médatico-politicienne. Ce qui fait le plus de mal aux minorités, c’est d’être le vomitorium de toutes les logorrhées politiciennes. Les réactions indignées qui ne tiennent pas compte de la parole du premier concerné, le jeune militant, sont méprisantes, condescendantes et stigmatisantes. Grâce à cette cohue médiatique, la France est divisée entre ceux qui se disent qu’en effet un Beur, ça va et trois Beurs, bonjour les dégâts, et ceux qui se paient un fonds de
commerce antiraciste à vil prix. On pourrait penser que c’est un signe de vigilance de la démocratie. Ce n’est pas vrai. Les minorités sont composées de citoyens qui obéissent aux mêmes règles que les autres citoyens. Il ne s’agit pas ici de sans-papiers fragiles, d’analphabètes muselés, de mineurs innocents. Les minorités obéissent même aux règles de l’hypocrisie politicienne. Au sein d’un parti, on ne parle plus de la difficulté de celui-là à intégrer tel ou tel
cénacle. Il y est. Et quand l’un ou l’autre, rompu à la langue de bois et à l’hypocrisie partisanes, tairait une couleuvre raciste qu’il aurait en travers de la gorge, de quel droit irions-nous l’injurier par une sollicitude de mauvais goût, alors qu’on ne le ferait pas pour un dignitaire blanco ou white ? Pourquoi peut-on dire qu’il n’y a pas assez de Noirs à l’Assemblée nationale, et pas qu’il y en a trop aux Pyramides d’Evry ? Obama serait-il encore de l’espèce protégée ? Un jour, Berlusconi a dit que Barack Obama était jeune, beau, bronzé. Il y a eu un tollé. Comment osait-il stigmatiser un Noir ! Nous oubliions juste une chose. Obama est l’homme le plus puissant et courtisé du monde. Il a les moyens de se défendre. Mais aux yeux de beaucoup, il est resté un pauvre Noir égaré dans le Serengeti de la maison blanche occidentale. Berlusconi avait raison d’être admiratif de cet homme qui avait tout ce que lui ne pouvait plus avoir, jeunesse, beauté, hâle permanent. Les Américains apprennent très vite. Quand, l’autre jour, j’ai vu que les opposants à sa réforme du système de santé, ont collé à une photo d’Obama une hitlérienne moustache, comme les opposants à Bush lui en collaient quotidiennement, j’ai hurlé de joie. Le noir président des USA devenait un homme pareil aux autres, que l’on pouvait brocarder. Une énième dépêche AFP fait état de la plaisanterie de M. Hortefeux sur l’immigration. Qui osera me dire que l’on ne peut pas plaisanter sur l’immigration, alors que l’immigré plaisante de plus en plus sur ce thème ? Les humoristes des minorités, depuis Smaïn, doivent leur succès à l’exploitation du personnage du Beur. Je me suis autorisé à introduire des blagues sur les Noirs dans un de mes livres. Les sociétés protectrices des Noirs m’ont sauté sur le paletot. Je les rassure tout de suite : on peut tellement rire de tout et des minorités que je mets la dernière main à un livre de blagues nègres

jeudi, septembre 17, 2009

Ecole : enfants d’immigrés par ici la sortie


« Entre les mûrs », « La journée de la jupe », plusieurs films récents ont tenté de nous offrir une photographie pour le moins inquiétant de ce qui est l’école en banlieue avec ses élèves intrépides, perturbés, démotivés, incultes et violents. Le prof apparaissant en héros, un peu à l’image du missionnaire du XIX ème siècle qui allait à l’assaut de l’Afrique pour le sortir de la barbarie, « la fameuse mission civilisatrice ». Devant ce tableau idyllique qui n’échappe pas aux images d’Epinal qui collent à la peau des quartiers périphériques, le manichéisme nous tend presque les bras. D’un côté le professeur, ce messie avec son catalogue de bonnes intentions, qui se pose en victime et de l’autre des sauvageons « en mal de France » décrits comme des êtres indéfiniment irrécupérables et des empêcheurs de tourner en rond. Et si ce portrait dichotomique de la périphérie urbaine n’était qu’un conte de fée qui voulait généraliser des cas particuliers ? Des cas particuliers qui se résument aux rôles de caïds que veulent bien camper certains jeunes nourris au lait du laxisme et de la démission parentale. Mais aussi au poison de la République qui a fait de sa devise « Egalité, fraternité », un beau slogan creux.
IL n’a pas échappé à plus d’un que ce que les jeunes de banlieue veulent c’est s’en sortir. Et ils sont nombreux. Tous ne veulent pas jouer aux caïds, squatter les halls d’immeubles, s’ériger en bourreaux de leurs cadettes. La fille voilée bosseuse et le grand frère macho branleur, disons, c’est un peu fort le café. Tous ne veulent pas ressembler aux « caille-ra » comme ils disent eux-mêmes. Et si l’école de la République n’était pas cette victime que l’on nous présente souvent ? Et si c’était l’école de la république qui fabriquait du « caille-ra » ?.
Plusieurs témoignages de parents aujourd’hui parlent de l’école comme d’une véritable machine à broyer des talents, des individualités dont l’unique voie de sortie se résume à la voie professionnelle. Ainsi de nombreux jeunes ont été ainsi poussés vers la sortie en dépit de bons résultats scolaires. CAP coiffure, médico-social, BEP attaché commercial, Brevet de technicien de surface et de manutentionnaire…, voilà l’éventail des possibles du banlieusard en termes d’orientation dès la troisième.
Dans ce couloir prématuré de la survie professionnelle du banlieusard, les conseillers pédagogiques d’orientation jouent un rôle capital. Ils sont un maillon important dans cette machinerie à broyer la réussite du banlieusard. La fille d’une amie, qui veut devenir médecin, s’est vue ainsi proposer à la fin de la troisième avec insistance par la conseillère d’orientation le CAP médico-social alors qu’elle venait de réussir brillamment son brevet avec mention. Au grand étonnement des parents et du professeur principal. Heureusement, les recommandations de notre chère conseillère ont essuyé un refus catégorique des parents qui avaient eu vent de ces pratiques dans les banlieues. Mais tous les enfants d’immigrés n’ont pas la chance d’avoir des parents bien informés. Hélas, l’école de la République que l’on présente souvent comme une victime de la loi des caïds des banlieues est en réalité elle-même une machine à kärcheriser les bancs d’école. En guise de conclusion, voici le témoignage accablant d’une des meilleures journalistes françaises qui a failli faire les frais des méthodes de l’école républicaine…Bonne rentrée à tous.



mardi, septembre 15, 2009

Les tests ADN de Sarkozy font pschitt !


« Ils ne servent à rien ». Les fameux tests ADN qui avaient été annoncés avec fracas aux premières heures du quinquennat Sarkozy accouchent d’une souris. Ils étaient censés stopper les fraudes soi-disant « massives » des candidats au regroupement familial suspectés de faire entrer toute la « bamboulie » en terre gaulloise.Finalement l’invasion de la France par la « bamboulie » n’était qu’un fantasme. Et, de toute manière, les mesures restrictives et surtout les trafics de visa dans les consulats et les ambassades de France bien plus juteux que l’ADN de Mamadou, ont fait plier le Roi des effets d’annonce. Selon un député de la Majorité, Jean Leonetti, les tests ADN tels qu'ils ont été votés "étaient de toutes façons de portée très limitée, d'application très difficile". Parfois il vaut mieux éviter le ridicule…

lundi, septembre 14, 2009

Michael Jackson, mort vivant ou poule aux œufs d’or ?

Qui a dit que le capitalisme avait des limites ? Même après la mort, le business continue. This Is It est le docu sur les dernières répétitions de Michael Jackson décédé le 25 juin dernier. Les promoteurs de la tournée européenne du King of pop avaient soigneusement conservé les images tournées pendant dernières répétitions au Staples Center, quelques jours avant sa mort, pour la série de concerts que l’artiste devait donner à Londres cet été. Comme s’il avait flairé le pire, la disparition du chanteur est finalement une bonne affaire pour le promoteur AEG Live, propriétaire des bandes. Ce dernier s’était mis d’accord avec les ayant-droits de Michael Jackson pour sortir le film en salle, afin de compenser le manque à gagner dû à l’annulation des concerts.
La sortie du film prévue pour le 28 octobre prochain dans toutes les salles promet de nouveaux records d’affluence. D’autant plus qu’il ne restera que 2 semaines à l’affiche.

Michael Jackson " This is it " bande annonce
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vendredi, septembre 04, 2009

GABON : le nouveau Bongo est arrivé


Ainsi Bongo succède à Bongo. Secret de polichinelle enfin dévoilé avec l’onction des urnes. Le fils Bongo a mis tout de même les formes en évitant de s’octroyer un score brejnévien à l’instar de ce que faisait le père soit 41,73% des voix devançant Andre Mba Obame (25,88%) et Pierre Mamboundou (25,22%). Comme si les cris de colère et la douleur du peuple gabonais ne pouvaient enfanter autre chose que l’éternel recommencement des choses.
L'Afrique, un continent maudit ?

Ainsi va l’Afrique. Celle des fils indignes du Continent qui ont choisi définitivement leur camp. Celui de livrer l’Afrique et ses enfants à des maffieux, des malfrats sans foi ni loi ne reculant devant rien et animés par le seul et unique dessein de mettre plus bas que terre l’origine de l’humanité. Devant ce qui peut être considéré poliment comme une mascarade électorale, l’entendement humain bégaie. Puisqu’il n’y a plus de raison d’espérer ni même de s’interroger sur l’avenir d’une terre qui souffre aux quatre coins. Après les dictatures, les fils indignes du Continent noir ont inventé les démocraties héréditaires (TOGO, RDC, et maintenant GABON). A qui le tour ?