Au moment où s’ouvre à Copenhague, le sommet mondial sur le Climat, quelque part en Afrique des multinationales occidentales sont à pied d’œuvre. Celles-ci sont engagées dans l’exploitation frénétique et sans conditions des ressources énergétiques du Continent noir, ceci dans le mépris total des règles élémentaires de respect de l’humain et de l’environnement. Les cris d’orfraie de certains responsables européens et des différentes organisations mondiales engagées dans la lutte verte ressemblent bien au bruit que fait le tam tam dont, on sait, le cul complètement à l’air.
Ainsi, depuis plus de dix ans, la RDC, l’ex-Zaïre, est un pays à feu et à sang au nom du bien être des citoyens du Nord. Si ce n’est pas le coltan qu’il faut aller y chercher (utilisé dans la micro-informatique), c’est un autre minerai qu’il faut à tout prix arracher à la terre congolaise qui n’est plus qu’un champ de ruines et de cadavres en putréfaction. Pas plus loin de Kinshasa, la terre aussi se venge jetant des millions d’Africains sur les routes de l’exode. La sécheresse pointe son nez sur la Corne de l’Afrique (23 millions de personnes menacées de famine, nous en parlions ici), alors que le lac Tchad, un des principaux du Continent, compte désormais ses gouttes d’eaux. Dans le même temps, Chinois et Français, s’attaquent aux arbres du deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, à savoir, la forêt équatoriale qui est aussi l’habitat des Pygmées. Au nom de la croissance et de la course effrénée au monétarisme. Et pendant ce temps, le citoyen du Nord pense à remplir son caddie en prenant les deux roues pour bien se faire voir…et le dirigeant corrompu du sud à s’en mettre plein les poches avant de s’exiler dans un paradis fiscal avec sa dixième épouse au postérieur bien chargé tel un « pousse pousse » rempli de marchandises.
L’esprit de clocher, ne pas voir plus loin que les seules frontières de l’Occident, domine la vision des pays riches qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes. Mais il y a aussi un au-delà de l’Europe, des Etats-unis. Cet au-delà se nomme l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du sud. Dans ces parties du monde, des hommes et des femmes sont les premières victimes au quotidien de la folie de l’homme moderne vanté par les publicités mercantiles lénifiantes qui le poussent à toujours plus de consommation. Toujours dans la démesure, et en instaurant une société du caddie. Remplir le caddie, voilà à quoi se résume la vie de ce citoyen du Nord qui trouve désormais le bonheur non plus dans le pré, mais dans la forêt interminable des gadgets à consommation.
Sauf que tout cela a un prix. Consommer plus ne va pas sans la destruction de la planète. Consommer plus ne va pas sans l’exploitation des plus démunis. Consommer plus ne va sans le massacre de l’Autre. Consommer plus ne va sans le maintien des dictatures et des fausses démocraties. Consommer plus ne va pas sans l’instauration d’un pseudo commerce équitable inéquitable qui profite toujours aux mêmes. Consommer plus ne va sans imposer des règles injustes au niveau du commerce international comme les APE (Accords de partenariat Economique EU et pays ACP). Ainsi de suite…
Le vélo c’est bien, mais il ne résoudra pas le problème. Le recyclage des déchets c’est bien, mais celui-ci non plus ne le résoudra point. Les énergies renouvelables ou énergies propres produisent aussi autant de déchets et de nuisances. Les solutions sont donc globales. Les pays du Nord doivent réapprendre à leurs citoyens à vivre dans le souci de leur voisin du sud. A moins gaspiller, à moins dépenser, à partager. Ils doivent cesser de ne penser qu’à eux. A leur petit bonheur d’enfants gâtés nourris à la petite cuillère du consumérisme sauvage. Ce sont leurs excès qui sont en partie responsables de la destruction de la planète. La lutte pour la sauvegarde de la planète ne peut se faire sans stopper l’obésité économique des pays du Nord.
Ainsi, depuis plus de dix ans, la RDC, l’ex-Zaïre, est un pays à feu et à sang au nom du bien être des citoyens du Nord. Si ce n’est pas le coltan qu’il faut aller y chercher (utilisé dans la micro-informatique), c’est un autre minerai qu’il faut à tout prix arracher à la terre congolaise qui n’est plus qu’un champ de ruines et de cadavres en putréfaction. Pas plus loin de Kinshasa, la terre aussi se venge jetant des millions d’Africains sur les routes de l’exode. La sécheresse pointe son nez sur la Corne de l’Afrique (23 millions de personnes menacées de famine, nous en parlions ici), alors que le lac Tchad, un des principaux du Continent, compte désormais ses gouttes d’eaux. Dans le même temps, Chinois et Français, s’attaquent aux arbres du deuxième poumon de la planète après l’Amazonie, à savoir, la forêt équatoriale qui est aussi l’habitat des Pygmées. Au nom de la croissance et de la course effrénée au monétarisme. Et pendant ce temps, le citoyen du Nord pense à remplir son caddie en prenant les deux roues pour bien se faire voir…et le dirigeant corrompu du sud à s’en mettre plein les poches avant de s’exiler dans un paradis fiscal avec sa dixième épouse au postérieur bien chargé tel un « pousse pousse » rempli de marchandises.
L’esprit de clocher, ne pas voir plus loin que les seules frontières de l’Occident, domine la vision des pays riches qui ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes. Mais il y a aussi un au-delà de l’Europe, des Etats-unis. Cet au-delà se nomme l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du sud. Dans ces parties du monde, des hommes et des femmes sont les premières victimes au quotidien de la folie de l’homme moderne vanté par les publicités mercantiles lénifiantes qui le poussent à toujours plus de consommation. Toujours dans la démesure, et en instaurant une société du caddie. Remplir le caddie, voilà à quoi se résume la vie de ce citoyen du Nord qui trouve désormais le bonheur non plus dans le pré, mais dans la forêt interminable des gadgets à consommation.
Sauf que tout cela a un prix. Consommer plus ne va pas sans la destruction de la planète. Consommer plus ne va pas sans l’exploitation des plus démunis. Consommer plus ne va sans le massacre de l’Autre. Consommer plus ne va sans le maintien des dictatures et des fausses démocraties. Consommer plus ne va pas sans l’instauration d’un pseudo commerce équitable inéquitable qui profite toujours aux mêmes. Consommer plus ne va sans imposer des règles injustes au niveau du commerce international comme les APE (Accords de partenariat Economique EU et pays ACP). Ainsi de suite…
Le vélo c’est bien, mais il ne résoudra pas le problème. Le recyclage des déchets c’est bien, mais celui-ci non plus ne le résoudra point. Les énergies renouvelables ou énergies propres produisent aussi autant de déchets et de nuisances. Les solutions sont donc globales. Les pays du Nord doivent réapprendre à leurs citoyens à vivre dans le souci de leur voisin du sud. A moins gaspiller, à moins dépenser, à partager. Ils doivent cesser de ne penser qu’à eux. A leur petit bonheur d’enfants gâtés nourris à la petite cuillère du consumérisme sauvage. Ce sont leurs excès qui sont en partie responsables de la destruction de la planète. La lutte pour la sauvegarde de la planète ne peut se faire sans stopper l’obésité économique des pays du Nord.
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