 A l'occasion de la sortie du livre du président du CRAN, Patrick Lozes, co-écrit avec Bernard Lecherbonnier, Les Noirs sont-ils des Français à part entière ?aux éditions Larousse, une conférence de presse s’est tenu au Club Millenium en date du 29 mai 2009, à l’initiative du CAPDIV (cercle d’action pour la diversité). Animé par le journaliste Paul Heutching, cette conférence était l’occasion pour le président du Cran de revenir sur son cheval de bataille à savoir la lutte contre les discriminations qui touchent les populations noires de France.
 A l'occasion de la sortie du livre du président du CRAN, Patrick Lozes, co-écrit avec Bernard Lecherbonnier, Les Noirs sont-ils des Français à part entière ?aux éditions Larousse, une conférence de presse s’est tenu au Club Millenium en date du 29 mai 2009, à l’initiative du CAPDIV (cercle d’action pour la diversité). Animé par le journaliste Paul Heutching, cette conférence était l’occasion pour le président du Cran de revenir sur son cheval de bataille à savoir la lutte contre les discriminations qui touchent les populations noires de France. Les deux auteurs s’exprimaient en présence d’un parterre de fidèles dont Doudou Diene qui fut le rapporteur spécial de l’Onu sur les discriminations raciales. Devant un public clairsemé, Monsieur Patrick Lozes, devenu depuis quelques années le joker symbolique auprès des pouvoirs publics sur la question noire, a réaffirmé ses priorités notamment la mise en place d’outils statistiques sur ce que le personnel politique et médiatique appelle la diversité. Cachons nous derrière des euphémismes pour noyer encore le poisson. En tout cas, de l’avis du principal intéressé, à savoir Monsieur Lozes, le terme ethnique, qu’il a fini par ranger au placard avait tendance à hérisser le poil de quelques gaulois étriqués attachés soi disant à la forteresse « République ». C’est vrai, sur les termes de substitution, il faut avouer que la France est devenue le champion toutes catégories du politiquement correct à l’envers. Où est la francité dans tout ça ? Pour peu que de hordes sauvages qui plus est, des ethnies noires, ne viennent l’assiéger.
L’intéressé s’en est amusé au cours de ce débat, bien que la pertinence de son discours avait tendance un peu à justifier les statistiques comme l’unique moyen d’urgence pour rattraper le retard français en matière des discriminations ethno-raciales. C’est vrai que depuis que Harry et Audrey sont présentateurs de journaux, les discriminations ont presque disparu à coup de baguette magique sur le petit écran. Oh douce France, les blessures de ma peau, c’est déjà fini ?
Par le biais d’anecdotes concoctés au cours de ses périples dans les hautes instances de l’Etat pour demander combien de Noirs elles en comptaient, Patrick Lozes, a réussi par un tour de passe de passe, à faire passer sa pilule anti-discrimination, en posant cette question : devant l’urgence on fait quoi ? Les officiels français ignorant le problème et se drapant derrière un pseudo-cartésianisme (ah bon c’est vrai que ça existe ?). D’où cette idée chère à notre Lozes de mesurer les têtes de nègres dans le paysage institutionnel gaulois. Mais au fait le jour où tout le paysage sera émaillé de quelques têtes de nègres la question sera donc résolue ? Tant mieux, si c’est du quantitatif qu’il nous faut, le qualitatif viendra avec le temps. Espérons que le pire n’est pas à venir.
L’infatigable negrogaulois s’est même fondu d’une lapalissade « je ne veux pas qu’on m’aime, je veux qu’on me respecte ». C’est dit. Sauf qu’aujourd’hui les « intégristes républicains » n’ont trouvé mieux que de lui dire « Monsieur bamboula, vous faites du communautarisme et vous allez tuer la République de France ». C’était un peu le sens de la question de Monsieur Doudou Diene qui dans l’assistance s’étonnait de constater que depuis que ces questions ont été mises sur la place publique, la « République » sert désormais d’argument de choc aux « protecteurs » de la dite République. Evacuant d’un revers de main, les questions de mémoire et d’histoire, pourtant capitales, les intéressés ont botté en touche en renvoyant la fin des stéréotypes aux calendes grecques. Ceci dit ils n’ont pas tort. Mais les Nègres pour qu’ils deviennent de vrais Gaulois à part entière, ne faudrait-il pas commencer par là ?
 
 




 
 


