lundi, septembre 27, 2010

Télésud : la chaîne panafricaine encore dans la tourmente

La chaîne panafricaine est de nouveau dans la tourmente. Depuis la rentrée, les rediffusions du célèbre rendez-vous quotidien Afro night étaient bel et bien un signe avant-coureur de quelque chose. Mais de quoi ? Difficile de le savoir. Depuis quelque temps, les langues commencent à se délier. Et pas des moindres. Un courrier récent, signé du directeur de l’information le journaliste Louis Keumayou, adressé à son patron Monsieur Beis, lève le voile de ce qui pourrait ressembler à une énième crise au sein de la chaîne panafricaine. Dans ce courrier que nous avons reçu par un bloggeur bien connu du net, il est fait état du manque de moyens donnés à l’équipe que dirige Keumayou, des salaires de misère et impayés et des divisions internes alimentées semble-t-il par l’équipe dirigeante.

Déjà par le passé la chaîne avait été au cœur d’un imbroglio juridique qui avait précipité le départ de l’équipe historique de la chaîne. Inutile de revenir sur cet épisode difficile et presque navrant pour ce qu’il en est devenu de la chaîne. Il suffit de regarder les programmes de la chaîne d’une extrême pauvreté technique malgré le talent indéniable des journalistes.

dimanche, septembre 26, 2010

Envoyé spécial pris en flagrant délit de discrimination


C'est le site ami Grioo.com qui en fait la révélation. En effet, le célèbre magazine de reportage se serait largement inspiré du livre de Serge Bilé, Au secours le prof est noir, concernant un reportage sur les discriminations. Mais le magazine n'a jamais invité les auteurs de l'enquête ni cité la source. De quoi suffoquer de rire et d'indignation !

mercredi, septembre 15, 2010

Etats-unis : la diversité française s'invite au Black caucus


L’Agence COM 12, en partenariat avec l’agence américaine Wilson Global Communication, l’Association d’étudiants de Sciences Po Paris « Alliance pour le Développement et l’Education en Afrique » (ADEA), le Constituency For Africa USA et Kbey & Partners organisent un voyage d’étude du 15 au 19 septembre 2010 à Washington DC. L’ambition de cette étude est d’établir un dialogue transatlantique sur les questions des minorités dans la sphère politique et économique. Des échanges et rencontres auront lieu avec des parlementaires américains autour des thématiques suivantes : discrimination, diversité, minorités, place de la femme dans la société et l’éducation.

lundi, septembre 13, 2010

SAKINEH : combat de coqs entre l’humoriste Dieudonné et les autorités françaises


Tu me tiens, je te tiens par les droits de l’homme, le premier qui rira sera lapidé (médiatiquement bien sûr). Cette blague enfantine est en ce moment le jeu favori des officiels français et l’humoriste Dieudonné. Elle est jouée non pas dans une cour d’école, mais dans une cour un peu spéciale à propos de l’Iran sur les droits de l’homme où une femme de 43 ans SAKINEH risque réellement d’être lapidée pour cause d’adultère et de complicité de meurtre de son mari. Donc l’affaire est sérieuse.

La cour dans laquelle se déroule cette sordide affaire de droits de la femme est un véritable théâtre de bouffonnerie diplomatique et d’audace comique. Les protagonistes se regardent en chiens de faïence sur fond de noms d’oiseaux et d’insultes mutuels à peine voilés. Les uns accusant les autres de manquer de sincérité au point d’oublier parfois l’objet de ce nouveau scandale national qui est en passe d’outrepasser les frontières hexagonales. De quoi s’agit-il réellement ? Il est question des droits de l’Homme. Une femme SAKINEH Mohammadi-Ashtiani risque la lapidation et même peut être la peine de mort pour avoir participé au meurtre de son mari et couché avec le cousin de ce dernier. Une affaire qui aurait pu rester dans l’ombre si l’Etat iranien n’était pas déjà dans le collimateur des pays occidentaux qui l’attendent au tournant depuis qu’il a décidé de prétendre au Nucléaire et donc de représenter une menace potentielle dans la sous région.

Dans cette ambiance qui sent déjà le souffre, certains ont décidé d’apporter leur petite musique. Parmi eux les officiels français en la personne de Bernard Kouchner et le comique Dieudonné Mbala Mbala. Le premier est connu pour être un militant des droits de l’homme et pour avoir surtout déjà secouru le tiers monde avec des sacs de blé, oh pardon, des sacs de riz. Le second fait partie de la branche humoristique d’Al-Qaïda. Mais il est aussi connu pour être une caution populaire au régime iranien dont il a rencontré le dirigeant lors de ses escapades de « Moudjahidine du rire » en terre persane. Autant dire que ce « terroriste du rire » a quelques cartes en main. Mais ses adversaires ne l’entendent pas de cette oreille et l’accusent de ne pas être sincère dans sa démarche. Bien entendu, l'enfant terrible du rire s'en tartine le fion en attendant d'actionner sa ceinture de gags explosifs en terre persane où il est déjà arrivé. Une bombe hilarante qui risque de ne pas plaire à ses adversaires.
Au pays des droits de l’Homme, pourtant, un autre comique, dans un autre registre, s’agite à coups de manifestations : BHL. Lui n’est pas accusé de manquer de sincérité. Son combat pour Sakineh est étalé dans toute la presse de France et de Navarre. En « terroriste intellectuel soft médiatique », il est aussi le porte drapeau d’une certaine élite cathodique ouvertement engagée contre le régime iranien et pour la défense inconditionnelle de l’Etat hébreu. Autant dire que le soutien du philosophe pue un peu l'instrumentalisation à quelques jets de pierres. Alors qui sera gagnant dans ce duel franco-français ? Qui du représentant de la branche humoristique d’Al-Qaïda, ami du régime iranien et des officiels français dont BHL, amis réels ou supposés de l’Etat hébreu aura le dernier mot ? En tous les cas, la danse du ventre exécuté par nos protagonistes n’enlève en rien le voile sur Sakineh.

samedi, septembre 11, 2010

L’Amérique ingrate remet ses vieux oripeaux


Un an et quelques mois de présidence Obama ont suffi pour que l’Amérique soit de nouveau hantée par ses vieux démons. Entre Tea party et extrémistes chrétiens islamophobes, il y a vraiment de quoi s’inquiéter. L’enthousiasme voire l’hystérie collective qui avait accompagné l’élection de Barak Hussein Obama en novembre 2008 n’est plus qu’un vieux souvenir. L’Amérique serait-elle ingrate ?
Pourtant « les restes » de la politique de Bush continuent d’enlaidir le visage de l’Amérique tant du point de vue interne qu’externe. Le retrait annoncé de l’armée américaine d’Irak n’effacera pas le calvaire des Irakiens. Et la guerre d’Afghanistan est aussi un legs de l’administration Bush. Les négligences de celui-ci sur le plan économique ne seront pas résorbées en quelques mois de présidence.
Mais l’Amérique s’impatiente en toute connaissance de cause, attirée de nouveau par les sirènes républicaines. Celles là mêmes qui avaient quelques années auparavant mis en place des politiques ayant précipité la crise financière et par ricochet la crise immobilière qui a jeté des millions d’américains dans la rue. En 2009, 2,8 millions de foyers ont vu leur logement saisi par la banque. Et, selon le cabinet RealtyTrac, les saisies devraient cette année s'élever à 4,5 millions. D'après les experts de Deutsche Bank, le taux de défaut des ménages américains a atteint cet été 9,4% contre 3,3% lors de l'élection d'Obama en novembre 2008. Ce pourcentage variant d'un État à l'autre. Autant dire que le chantier est titanesque.

Délégitimer Obama

C’est le but des forces ultra conservatrices représentées par les médias comme FOX News ou encore ce mouvement politique Tea party qui a récemment rassemblé une dizaine de milliers de manifestants sur les marches du Lincoln Memorial, et paradoxe de l’histoire, le jour anniversaire du discours de Martin Luther King. Il ne fait pas de doute que ces forces obscures de l’Amérique nostalgique cherchent à déstabiliser le pouvoir d’Obama. Et déjà les rumeurs vont bon train. Selon un sondage paru dans le Time, plus de 28% des américains pensent que leur président noir est musulman. Toutes sortes de qualificatifs circulent au sujet d’Obama qui en fait un véritable « ennemi de l’intérieur ». « Socialiste, communiste, musulman », Obama est devenu le symptôme visible de tous les maux de l’Amérique. (la suite...bientôt)

vendredi, septembre 10, 2010

Côte d'Ivoire : enfin en route vers les élections


PARIS - La France voit "un acquis très important" dans l'adoption d'une liste électorale définitive en vue du scrutin présidentiel dont le premier tour a été fixé au 31 octobre en Côte d'Ivoire, a indiqué vendredi le Quai d'Orsay.

En vertu d'un décret du chef de l'Etat Laurent Gbagbo, cette liste de quelque 5,7 millions d'inscrits, en vue de cette élection fixée après de multiples reports depuis 2005, a été enfin adoptée jeudi.

"Nous saluons l'annonce (...) d'un accord consensuel entre acteurs politiques sur la liste électorale définitive, puis son adoption par décret présidentiel hier. Il s'agit d'un acquis très important dans la préparation de l'élection présidentielle ivoirienne", a déclaré la porte-parole adjointe du ministère des Affaires étrangères, Christine Fages, lors d'un point-presse.

La France s'était inquiétée à diverses reprises ces derniers mois de ces reports dans un pays encore plongé dans une grave crise politique.

"Nous encourageons les autorités ivoiriennes à accomplir les actions nécessaires à la bonne tenue du scrutin", a souligné Mme Fages.

Deux ans après le début du recensement, une étape majeure semble avoir été franchie dans la sortie de crise ivoirienne et l'application de l'accord de paix signé en 2007 à Ouagadougou.

Dans ce pays de forte immigration, la question de la citoyenneté et de la nationalité est au coeur de la crise née en 2002 du putsch manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui a coupé la Côte d'Ivoire en un sud loyaliste et un nord tenu par les FN.

Laurent Gbagbo, le Premier ministre et leader des FN Guillaume Soro et les deux grands rivaux du chef de l'Etat --l'ex-président Henri Konan Bédié et l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara--, s'étaient mis d'accord sur la liste électorale lundi.


Sources : Abidjan.net