samedi, août 28, 2010

Etats-Unis : Du rêve au cauchemar

Rassemblement de l'ultra-droite américaine à Washington

Plusieurs dizaines de milliers d'ultra-conservateurs américains se sont rassemblés samedi devant le Lincoln Memorial à Washington pour "rendre son honneur à l'Amérique" à deux mois des élections de mi-mandat. De quoi se demander : Où est l'Amérique post-raciale d'Obama ?

Cette manifestation organisée par le commentateur de Fox TV Glenn Beck s'est tenue le jour même du 47e anniversaire du discours prononcé par le pasteur Martin Luther King, au même endroit, et son fameux "I have a dream" ("Je fais un rêve").

Le choix de cette date et de cet endroit pour ce rassemblement, destiné en premier lieu à rendre hommage aux soldats américains engagés à travers le monde, a suscité les critiques de nombreux défenseurs des droits civiques.
Glenn Beck a répondu qu'il s'agissait d'une coïncidence.

Beaucoup de manifestants revendiquaient leur appartenance au "Tea Party", mouvance de l'ultra-droite qui se plaint du poids de la fiscalité, fustige le "socialisme" et milite pour "moins d'Etat".

Devenue l'égérie du "Tea Party", Sarah Palin, ancien gouverneur de l'Alaska et candidate républicaine à la vice-présidence en novembre 2008, est intervenue aux côtés de Glenn Beck pour prôner un retour aux "valeurs traditionnelles" de l'Amérique.

"L'AMÉRIQUE REVIENT VERS DIEU"


Les deux orateurs ont toutefois évité d'attaquer de front Barack Obama et sa politique, se contentant de défendre des principes généraux fondés sur la religion et le patriotisme.

"Quelque chose qui dépasse l'imagination est en train de se produire. Aujourd'hui, l'Amérique commence à revenir vers Dieu", a affirmé Beck.
"Puisse ce jour être celui d'un nouveau départ. Regardez autour de vous: vous n'êtes pas seuls", a lancé Palin à la foule qui scandait "USA, USA".

Avec Glenn Beck, elle a rendu hommage à Martin Luther King, dont des extraits du discours du 28 août 1963 ont été diffusés sur des écrans géants installés le long du National Mall, en face du monument d'Abraham Lincoln.

"Vous avez le même courage moral (...) que Washington, Lincoln et Martin Luther King", a dit Palin à la foule. "Fiers du (drapeau) rouge-blanc-bleu, pleins de reconnaissance pour les hommes et les femmes de chez nous qui portent l'uniforme, rassemblons nous, dans l'honneur, et relevons l'Amérique."

Une nièce de Martin Luther King, Alveda, a également pris la parole devant cette assistance très majoritairement blanche. Elle a affirmé que "l'Oncle Martin" aurait été certainement heureux de voir cette manifestation en l'honneur des soldats et des gens qui font du bien autour d'eux.

A quelques centaines de mètres, des dirigeants noirs, parmi lesquels le pasteur Al Sharpton, avaient organisé une contre-manifestation pour dénoncer le "détournement" du message de Martin Luther King par Beck et ses partisans. Il n'y a pas eu d'incidents.

sources Yahoo Actualités Guy Kerivel pour le service français

PS : en route vers le casse-pipe ?


On dit que l’été permet de se rafraîchir les idées. Il semble que les socialistes actuellement réunis à la Rochelle pour leur université d’été aient décidé de mettre en pratique ce lieu commun. Tant mieux. Les socialistes ne parlent donc que d’une seule voix. A en croire l’ancienne candidate à la présidentielle, Ségolène Royale « il faut éviter les sujets qui fâchent ». Notamment celui du futur candidat socialiste à la présidentielle de 2012. Pourtant, dans ce show estival « tous ensemble, tous ensemble », quelque chose me dit que l’on a mis volontairement le couvercle sur les vrais problèmes. Le choix d’un vrai leader et la capacité du PS à présenter une offre politique sérieuse pour prendre le gouvernail de la Maison France à l’UMP empêtré dans de sales draps extrémistes après une bonne cuite de Roms.

DSK le messie… ???
En attendant le messie, le PS chante l’unité avant les belles empoignades préélectorales. Comme si les « moutons de panurge » s’étaient donné comme consigne de tempérer leurs ardeurs avant de franchement commencer les "solférinades" (ces petits meurtres entre amis socialistes). Oui moutons de panurge, c’est le mot qui sied à merveille à ce qui s’annonce comme une mascarade. Il semble qu’après avoir écarté Ségolène Royal dont le charisme auprès des militants n’a jamais souffert d’une seule ride, le PS s’achemine vers un plébiscite DSK sans primaires. Martine Aubry laisserait ainsi simplement sa place au locataire du FMI que tous les médias de France et de Navarre ne cessent de présenter comme le futur adversaire probable de Sarkozy. Notre locataire de l’Elysée peut donc dormir tranquille avec sa Carlita.

Le messie n’existe pas
On pourrait paraphraser l’éminent sociologue Pierre Bourdieu pour qui l’opinion publique n’existe pas. Dans le cas du messie du parti socialiste, il est bel et bien un « effet d’imposition ». C'est-à-dire que la fabrication de DSK en homme sauveur du PS est à l’image de ces sondages d’opinion que fabriquent les sondeurs comme pour légitimer des points de vue dominants. Reste à savoir si cette imposition marchera dans le pays réel. D’autant que l’offensive sarkozienne sur la sécurité et l’identité franchouillarde risque bien de donner du fil à retordre à un candidat social-libéral dont l’image semble à mille lieux éloignée des français moyens. Incarnant la Gauche caviar à souhait, le messie a donc plus du pain sur la planche que du pain à distribuer aux Français en attente de jours meilleurs.

jeudi, août 26, 2010

Hamara Diarra, passé à tabac à Lyon pour non-respect du jeûne du ramadan

Trois jeunes se seraient attaqués à un Vénissian d'origine sénégalaise parce qu'il ne respectait pas le ramadan, selon une information révélée par le site Internet le Point. Le week-end du 15 août, déjeunant à la terrasse d'un kebab dans le centre de Lyon, ce père de famille aurait été frappé à « la tête avec une bouteille de verre, puis à coups de chaise ». L'hebdomadaire indique que la victime a été transportée d'urgence à l'hôpital, avec une fracture à l'arrière du crâne. Ses jours ne seraient plus en danger, mais il aurait été trépané. Une caméra de vidéosurveillance a enregistré la scène mais les images seraient inexploitables pour identifier les agresseurs. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lyon.

sources: Le Progrès

mercredi, août 18, 2010

Paris sommé de rembourser 17 milliards d'euros "extorqués" à Haïti

Dans une lettre ouverte au chef de l'État français, un groupe d'intellectuels et d'hommes politiques demande à la France de rembourser la "dette d'indépendance" contractée par son ancienne colonie il y a 206 ans.
Par Sophie PILGRIM (texte) Dans une lettre ouverte adressée au président français, Nicolas Sarkozy, et publiée dans le quotidien "Libération", des hommes politiques et des intellectuels de différentes nationalités demandent à la France de rendre l’argent qu’elle a " extorqué" à Haïti.

Les signataires, parmi lesquels le célèbre linguiste américain Noam Chomsky ou le député européen José Bové, rappellent qu’en 1804, le roi de France, Charles X, avait imposé aux Haïtiens le paiement de 90 millions de francs or en échange de l’indépendance du pays. C’est cette "dette de l’indépendance", contractée il y a 206 ans, que le "Groupe de soutien au comité pour le remboursement immédiat des milliards envolés d’Haïti" demande aujourd’hui à Paris de s’acquitter.

"Considérant les besoins financiers criants de ce pays dévasté par le terrible séisme du 12 janvier, nous vous pressons donc, Monsieur le président, de restituer à Haïti, la première république noire de l'Histoire, la dette historique de son indépendance", écrivent les signataires. Un tremblement de terre dévastateur, survenu en janvier, a causé la mort d'au moins 250 000 personnes dans l’île.

Le site du Quai d'Orsay victime d'un canular

Le 14 juillet, le comité avait monté un canular en mettant en ligne une réplique du site internet du ministère français des Affaires étrangères qui annonçait que la France était décidée à payer sa "dette" envers son ancienne colonie des grandes Antilles. Les auteurs de ce faux communiqué avaient chiffré à 17 milliards d’euros la somme que Paris consentait à débloquer pour rembourser les 90 millions de francs or payés à l’époque.

C’est sur ce site, www.diplomatiegov.info hébergé au Canada, que sont également publiés le texte de la pétition ainsi que la liste de la centaine de signataires.
Haïti a déclaré son indépendance en 1804, 13 ans après le début d’une révolte d’esclaves qui a contraint la France à se retirer de l’île.

Les anciens esclavagistes français de l’île ont alors demandé un dédommagement pour compenser le manque à gagner lié à la perte de leur activité. Sous la menace d'une invasion militaire et d’un blocus commercial, Haïti a dû s’acquitter de 90 millions de francs or, une somme que le pays a fini de payer 125 ans plus tard, en 1947.


Sources France 24