jeudi, janvier 28, 2010

Tiger Woods rattrapé par sa "négritude" ?


Tiger Wood est une bête de sexe. Ce sont les médias anglo-saxons qui le crient sur tous les toits. Alors que le champion de golf a toujours nié sa négritude, ses démêlés familiaux ou plutôt conjugaux jettent aujourd’hui un trouble sur sa personne. Du pain béni pour les magazines à scandale qui s’en sont donnés à cœur joie en rappelant les origines nègres du sportif le mieux payé au monde.

Après avoir renié longtemps ses origines nègres (né d’un père afro-américain et d’une mère d’origine asiatique), Tiger Woods a toujours refusé de se caser comme il est d’usage aux Etats-Unis. Soit l’on est caucasien soit l’on est machin-américain. Il faut choisir. Lui se disait « je ne suis ni l’un ni l’autre ». Très bien.

Sauf que les préjugés ont la vie dure surtout aux Etats-Unis où l’on croyait, avec l’élection de barack Obama, à l’installation d'une société postraciale. Tiger Woods vient donc de l’apprendre à ses dépens. Lui qui se prenait pour autre chose avec un zeste d’ailleurs de condescendance. D’aucuns diront que c’est le pognon qui transformait sa tête en citrouille. Mais la mégalomanie est le propre des stars. Woods n’est pas une exception. En revanche, l’addiction au sexe, c’est dit-on un truc de « black ??? ». Hi hi.


Aujourd’hui, notre richissime flambeur découvre sur les mêmes journaux qui l’avaient encensé au temps de sa splendeur qu’il n’est rien d’autre qu’un nègre. En plus avec la terrible réputation d’être une bête sexuelle. Le sportif qui aime par-dessus tout « les blondasses » est en ce moment en cure de soins pour addiction à la « chose là » pour paraphraser le fessologue de Black Bazar (1).


Roman d’Alain Mabanckou.

mardi, janvier 19, 2010

Les Haïtiens dans le malheur, des dirigeants africains en plein délire


Alors que nos frères déportés de l’île d'Haïti continuent de faire face à l’insurmontable tragédie, des voix sur le continent se font entendre. Parmi lesquelles, celle du président sénégalais Abdoulaye Wade qui veut offrir une patrie à nos frères des îles. "On les a déportés là-bas (...) sur cette terre inhospitalière. Ce n'est pas eux qui l'ont choisi (...) On peut les aider à la reconstruction, mais il faudrait leur créer une patrie en Afrique".Un son un peu étrange dans le concert des hommages rendus aux milliers de victimes. Dans le même temps, c’est le président de la RDC qui s’offre une publicité mondiale en promettant aux haïtiens un chèque de 2 millions de dollars, alors qu’il se montre incapable de guérir les maux de ses concitoyens livrés à eux-mêmes depuis des décennies. Ces initiatives pour généreuses qu’elles soient ne vont pas sans provoquer l’hilarité de plus d’un africain au regard de la situation quotidienne des millions d’Africains.

Mais de qui se moque t-on ? Voilà des chefs d’états qui dirigent des pays exsangues, minés par des conflits tribaux, la corruption et la bêtise généralisée sévissant comme un mal atavique incurable, se livrent à la spéculation et à la surenchère verbale sans aucune retenue. Comme si le malheur inqualifiable des haïtiens prêtait le flanc à toute sorte de tribunes. Comme s’il s’agissait d’un concours de pets de celui qui fera le plus de bruit. Dans l’histoire du Continent, il y a déjà eu des exemples de retour qui sont loin d’être des histoires d’enfants. En effet, le retour d’anciens esclaves libérés au Libéria s’est déroulé dans la douleur pour de multiples raisons qu’on ne citera pas ici. Ceci pour dire que la proposition de Monsieur Wade est tout simplement surréaliste, voire d’une bêtise inqualifiable.


Bien entendu nos frères déportés des îles peuvent revenir sur le Continent quand ils le veulent et où ils veulent. C’est leur terre avant tout, la terre de leurs ancêtres, leur vraie patrie. Mais c’est à eux de décider. Les Etats africains pourraient même mettre en place des passeports spéciaux pour tout déscendant d'escalve qui veut retourner sur la terre ancestrale. Toutefois, il faut faire remarquer que le problème haïtien, et d’une manière générale, le problème noir n’est pas une question géographique, ni migratoire. C’est une question ontologique qui dépasse la géographie, les frontières et les problématiques migratoires. Penser résoudre les problèmes des haïtiens par un simple changement de lieu d’habitation est non seulement d’une bêtise affligeante, mais c’est aussi un acte criminel. Autoriser une deuxième déportation, même dans le sens du retour, c’est refuser à l’homme noir la capacité à vivre, à survivre, à créer. Bref à se mouvoir dans le mouvement et le sens de l’Histoire. C’est une forme de renonciation qui ne sied qu’à des êtres faibles, sans ingéniosité, ni créativité comme les dirigeants africains incapables de transformer la terre de leurs ancêtres. C’est une forme de lâcheté, de couardise qui autorise à l’homme noir de fuir alors qu’il faut faire face. Pendant l’esclavage, les déportés ont montré de quoi ils étaient capables par le marronnage. Ils ont résisté face l’oppression, face à la mort qui n’était pas souvent loin. Et ce n’est pas un cyclone, un tremblement de terre qui fera fléchir l’homme noir partout où il est confronté à l’adversité, à l’oppression, à la répression, à la tyrannie, à la mort si imminente soit-elle.

lundi, janvier 18, 2010

Quand Raphaël Confiant traite les Martiniquais de "sous merdes"…

Raphaël Confiant est un militant martiniquais fervent défenseur de la cause créole et qui, à l'occasion du dernier référendum, s'est résolument rangé dans le camp des "pro article 74" prévoyant de donner une plus grande autonomie à la Martinique. C'est peu dire qu'il a mal digéré les 73% de "Non" en Guyane et 80% en Martinique. Il a donc utilisé sa plume pour s'en prendre violemment à ses concitoyens, allant jusqu'à les traiter de "sous merde", voire d'"étrons"... Un pamphlet publié sur le site montraykreyol.org sur lequel je vous incite à vous rendre si vous souhaitez lire les commentaires, écrits souvent dans un style aussi franc et aussi direct que celui de l'auteur... Nul doute qu'il vous fera aussi réagir...

Jamais à Cuba (communiste), ni à Barbade (capitaliste), ni à Saint-Domingue (social-démocrate), on ne verrait le pays bloqué durant plus d’un mois à cause d’une grève générale. JAMAIS! Au bout d’une semaine, les forces de police ou l’armée débloqueraient les routes, rouvriraient les commerces et entreprises, rétablirait la libre circulation des personnes et des marchandises. Il n’y a que dans ces colonies de consommation que sont la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane qu’une telle chose est possible. Dans ces OVNI politiques, le Papa Blanc autorise ses chers enfants nègres à brailler, défiler, réclamer, exiger autant qu’ils le veulent. De toute façon, personne ne mourra de faim! Il les autorise même à proclamer que «le pays leur appartient désormais» et que le temps de la "profitation" est fini et bla-bla-bla… Le Papa Blanc se marre. Ses enfants nègres ne sont pas sérieux. Ils ne croient pas un mot à ce qu’ils disent. D’ailleurs, pourquoi ont-ils «déboulé» en février, mois du carnaval, et pas en octobre ou en novembre? La preuve: quand on leur organise une consultation pour savoir s’ils seraient prêts à entamer un tout petit début de commencement d’autonomie, ils battent aussitôt en retraite comme des "crabes-c’est-ma-faute". Oublié le "Péyi-a sé ta nou!"! Aux orties les rodomontades du genre "Jou nou ké ajounou pòkò wè jou"! Tout le monde aux abris! 73% de "NON" en Guyane et 80% en Martinique. Donc si l’on comprend bien, les mêmes qui ont défilé et braillé en février pour faire plier l’État «colonialiste» votent aujourd’hui comme un seul homme pour rester à jamais enlacés dans les bras de ce même état colonialiste. Français jusqu’ad vitam aeternam, voilà ce qu’ils veulent être et rester! À ces gens, je dis: allez vous faire foutre! À ce peuple, je dis qu’il n’est qu’une sous-merde, un ramassis d’aliénés, d’alimentaires et de lâches. Une tâche sur la carte du monde, une salissure. Un étron. Je comprends pourquoi vous ne voulez ni de l’autonomie et encore moins de l’indépendance. Dans un Martinique libre, comme à Cuba, à Barbade ou à Saint-Domingue, jamais vous n’auriez été autorisés à foutre la merde et à bloquer tout le pays pendant plus d’un mois. Vous avez raison: restez français jusqu’à la fin des temps et continuez à brailler et à manifester régulièrement pour que le Papa Blanc vous accorde 200 euros d’augmentation de salaire et n’augmente pas le prix de l’essence, même si le cours du brut augmente sur le marché mondial. Adieu (ou plutôt "Au Diable!")

Raphaël Confiant
Sources Zinfo974.com

mercredi, janvier 13, 2010

Haïti : le calvaire de Canaan


Et le sort frappa de nouveau Haïti. Jamais un pays n’avait concentré sur son territoire autant de maux inqualifiables. Famine, SIDA, Corruption, et aujourd’hui, le séisme. Comme s’il fallait ajouter un mal de plus à cette longue liste. Bien sûr, par pudeur, nous serons brefs. Point besoin d’étaler des mots qui ne serviront pas à décrire les maux qui décrivent le chaos haïtien. D’ores et déjà, le Negropolitan s’associe à la douleur des Haïtiens et leur fait part de son soutien dans cette dure épreuve.

vendredi, janvier 08, 2010

CAN 2010 : des joueurs togolais mitraillés au Cabinda

Le car transportant l'équipe nationale du Togo a été mitraillé à la frontière angolaise. Deux joueurs sont blessés.

Thomas Dossevi était dans le bus de la délégation togolaise lorsque le véhicule a été attaqué par des rebelles à l'entrée de la frontière angolaise. «On a été mitraillé, alors qu'on était pourtant encadré par deux cars de policiers, nous a raconté l'attaquant de Nantes. Il y a eu deux joueurs et des dirigeants blessés». Les deux joueurs en question sont le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du Vaslui FC, Serge Akakpo. Parmi les autres blessés figureraient le chauffeur du bus, un entraîneur adjoint, un médecin de la délégation et un journaliste qui accompagnait la sélection. Sur RMC, un autre joueur togolais, le Grenoblois Romao, a parlé de sept blessés au total.

Le Togo ne veut plus jouer

Ce grave incident devrait remettre en question la participation du Togo à la CAN et plus globalement le déroulement de la compétition en elle-même. «On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable». L'attaquant dit «penser avant tout à l'état de santé de (ses) blessés parce qu'il y avait beaucoup de sang répandu sur le sol. Pour l'instant, on n'a pas trop de nouvelles sinon qu'ils sont partis dans divers hôpitaux. Dans ces cas-là, on pense à nos proches, aux gens qu'on aime parce qu'on aurait vraiment pu y rester...»

Selon RMC, l'attaque a eu lieu vers 15h15, alors que le car des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, l'un des quatre sites de la 27e édition de la compétition continentale africaine où doivent évoluer les quatre équipes du groupe B (Togo, Côite d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso). Le car avait quitté plus tôt Pointe-Noire, au Congo Brazzaville. Les témoins ont précisé que l'attaque a été très brutale. La délégation s'est protégée en se couchant dans le car dont toute la partie avant a été prise pour cible. - E. T.

Sources : sfr.fr